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Urgent : Coup d’état contre Athènes

Amies et amis bonjour,

Merci de prendre le temps de regarder, ne serait-ce qu’en diagonal, le texte ci-joint. Il ya urgence.

Indépendament du regard qu’on peut porter sur Syriza, et le mien est critique voire très critique, il est hors de question de laisser déstabiliser  un gouvernement récemment élu par le biais d’un bank run savamment organisé, parce qu’il n’est pas du goût de la BCE, du FMi et de la Commission.

Je fais appel à chacun et chacune d’entre vous pour que vous fassiez entendre votre voix contre ce qui ne pourrait pas être désigné que comme un coup d’état financier.

Merci de penser à  diffuser ce texte -en entier ou en partie-  le plus largement possible.

Toutes mes excuses pour les coquilles qui m’ont sans doute échappées, mais après une nuit blanche, je n’ai plus la force de relire le texte

En vous remerciant de votre mobilisation

Vicky Skoumbi,

Rédactrice en chef de la revue grecque αληthεια

Coup d’état financier contre Athènes

Contre-information vs désinformation sur la Grèce

Face aux nombreux mensonges et idées reçues sur la Grèce qui circulent cette semaine, dans les médias dominants comme sur Internet, on m’a vivement recommandé de vous envoyer mon intervention sur une radio indépendante, de retour d’Athènes :
https://www.youtube.com/watch?v=s-3peOXiY98
Un outil, parmi d’autres, à faire tourner
si vous souhaitez nous aider à contre-informer. Un résumé en 28 minutes qui aborde les points suivants :
– Situation réelle en Grèce et enjeux concrets.
– Pourquoi les négociations vont aboutir.
– Pourquoi la dette finira par être annulée.
– Pourquoi le Grexit pourrait intervenir en octobre.

Je vous conseille également de faire connaître cet article du CADTM, qui précise que le FMI a fait 2,5 milliards d’euros de bénéfice sur ses prêts à la Grèce :
http://cadtm.org/Le-FMI-a-fait-2-5-milliards-EUR-de
Ou encore ce dossier du Monde (daté d’il y a trois ans, mais l’un des plus complets sur le sujet) concernant la dette de guerre de l’Allemagne à la Grèce (estimée entre 81 et 162 milliards d’euros) :
http://www.lemonde.fr/europe/article/2012/02/17/l-allemagne-a-t-elle-une-dette-de-guerre-envers-la-grece_1644633_3214.html

En guise de résumé sur la dette, je vous rappelle l’extrait de Je lutte donc je suis où Eric Toussaint dénonce la profonde injustice et le danger de cette situation :
https://www.youtube.com/watch?v=WEHHU65xzKk

Tant de mensonges sont diffusés ces jours-ci par les médias dominants, c’est insupportable. On a beau savoir comment sont fabriqués l’opinion conformiste et les préjugés aveugles, ça reste un crève-cœur pour celles et ceux qui connaissent le dessous des cartes, la situation réelle en Grèce, la précarité sociale et le risque d’une catastrophe humanitaire. D’où l’importance de contre-informer.

Sincèrement et solidairement !

Yannis Youlountas

Compte rendu du 23 juin

1. Retour sur la conférence de P Franchet
La conférence peut être téléchargée sur le site. Nous souhaitons des précisions de la part de Pascal sur

  • Les français auraient-ils à payer pour la Grèce en cas de défaut ?
  • Dans quel cas le budget de l’Etat serait-il équilibré : si le gouvernement décidait de ne pas rembourser sa dette ? légitime ? toute la dette ? uniquement l’armement ? Faire une relation avec l’économie du pays

2. Retour sur l’action qui s’est tenue à midi place Grenette.
Tous pensent qu’il faut respecter le scénario de ce type d’action : qui distribue des tracts, qui se tient immobile avec une pancarte,…
Plusieurs pensent que tes textes attachés avec un scotch (du type de ce qui a été fait pour le TAFTA place Grenette) est nécessaire, qu’on pourrait de temps en temps faire une vélo-parade.
On a évoqué une saturation possible des passants place Grenette, l’absence des journaux

La revue des fiches restantes a été faite : 2 fiches seront supprimées du fait du manque de référence à une source crédible.

Appel au président de la République française

Voici les liens vers des articles de Libération et de l’Humanité rendant compte de l’entrevue avec Hollande lundi 22 juin.

http://www.liberation.fr/politiques/2015/06/22/pour-hollande-les-propositions-de-tsipras-sont-acceptables_1334599

http://www.humanite.fr/la-gauche-demande-hollande-de-soutenir-le-peuple-grec-577587

 « La place de la France est aux côtés du peuple grec »

Monsieur le Président de la République,

La crise grecque s’exacerbe de façon alarmante. Chaque jour qui passe peut, soit nous rapprocher d’un accord utile à toute l’Europe, soit d’une rupture dont personne ne peut prévoir les conséquences. L’intransigeance des principaux dirigeants européens peut nous conduire alors au bord de l’abîme. Il est aussi vital que pressant de sortir de ce piège. Le moment est crucial. La responsabilité de chaque acteur concerné est directement engagée. Il serait sordide -et au demeurant parfaitement vain- d’escompter une capitulation du gouvernement grec. La fidélité de celui-ci au mandat que lui a confié son peuple n’est pas un défaut mais un exemple à suivre. S’il refuse la compromission, il s’est, en revanche, montré prêt au compromis. Une solution à la fois digne et réaliste est donc à portée de la main. Le moment ultime est venu pour la concrétiser.

C’est dans ce contexte que nous vous lançons un appel solennel : la France ne peut, dans un tel moment, apparaître inerte sinon suiviste des puissants. Son message ne peut se réduire à un rappel docile des « règles » à respecter quand la maison brûle. D’autant que ces règles sont aujourd’hui massivement récusées par les peuples et reconnues contre-productives par nombre de leurs anciens protagonistes eux-mêmes.

Aujourd’hui, alors que la crise de confiance entre les citoyens et les institutions européennes est à son comble, c’est en se montrant capable d’entendre l’exigence de justice, de dignité et de souveraineté d’un  peuple debout qu’un pays comme le nôtre sert la cause européenne bien comprise. A l’inverse, qui humilie la Grèce obère l’avenir de la construction européenne. Car le refus de l’austérité et l’aspiration démocratique sont aujourd’hui en Europe les attentes les plus partagées.

C’est pourquoi nous attendons de vous, que vous preniez une initiative politique de nature à débloquer les négociations entre l' »Eurogroup » et les autorités grecques. Nous n’évoquerons pas ici les transformations profondes à promouvoir en Europe qui font débat entre nous. L’acte urgent que nous vous demandons d’accomplir est de refuser de participer à la stratégie d’isolement de la Grèce, concernant en particulier le chantage financier et la nature des « réformes » exigées du gouvernement et du Parlement de ce pays. Apportez un soutien explicite aux mesures saines prises par les autorités grecques, telles que celles qui s’attaquent à la crise humanitaire en Grèce, ou qui permettent enfin de lutter contre l’évasion fiscale. Désolidarisez-vous en revanche nettement  des exigences insoutenables de l' »Eurogroup » en matière de dérégulation du marché du travail, de révision du système des retraites ou de privatisations. Acceptez enfin le principe d’une renégociation de la dette grecque, dont une large part est notoirement illégitime.

Cette situation est sans précédent dans l’Union européenne. La France doit prendre la place qui est la sienne dans l’Histoire, celle-ci est aux côtés du peuple grec et de son gouvernement.

Signataires :

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du PGE

Dominique Adenot, PCF, président de l’ANECR, maire de Champigny,

Pouria Amirshahi, député PS

François Asensi, député de Seine St Denis GDR, maire de Tremblay en France

Eliane Assassi, Présidente du groupe CRC au Sénat

Isabelle Attard, députée Nouvelle Donne

Clémentine Autain, porte parole d’Ensemble

Marinette Bache, Conseillère de Paris, RetS,

Guillaume Balas, député européen PS

Julien Bayou, porte parole EELV

Martine Billard, Bureau national du PG

Michel Billout, Sénateur CRC

Frédéric Boccara, économiste

Eric Bocquet, Sénateur CRC

Jean-François Bolzinger, syndicaliste

Marie George Buffet, députée GDR

Fanelie Carrey-Conte, députée PS

André Chassaigne, Président du groupe GDR,

Laurence Cohen, Sénatrice CRC

Eric Coquerel, coordinateur général du PG

Catherine Coutard, Vice présidente du MRC

Thomas Coutrot, Mouvement associatif,

Karima Delli, députée europénne EELV

Michèle Demessine, Sénatrice CRC

Bernard Devert, syndicaliste

Jean Pierre Dubois, militant associatif

Marc Dolez, député GDR

Hervé Falciani, lanceur d’alerte

Bastien Faudot, SN et porte-parole du MRC

Jean Pierre Fourré, Vice président honoraire Assemblée nationale, Ret S

Jacqueline Fraysse, Députée GDR

Elisabeth Gauthier, réseau Transform ! Europe

Liem Hoang Ngoc, socialiste affligé

Frédéric Hocquart, conseiller PS de Paris

Nordine Idir, secrétaire général Jeunes communistes

Lucien Jallamion, Secrétaire Général République et Socialisme

Michel Jallamion, Convergences des Services Publics

Eva Joly, députée européenne EELV

Pierre Khalfa, Co-président Fondation Copernic

Pierre Larrouturou, Nouvelle Donne

Jean Luc Laurent, député, maire de Kremlin Bicètre, Président du MRC,

Marie-Noelle Lienemann, Sénatrice PS

Patrick Le Hyaric, député européen GUE-NGL, directeur de l’Humanité

Emmanuel Maurel, député européen PS

Gus Massiah, mouvement social

Jean Luc Mélenchon, député européen GUE-NGL

Alain Obadia, PCF, Président fondation Gabriel Péri

Younous Omarjee, député européen GUE-NGL

Christian Picquet, Gauche Unitaire

Barbara Romagnan, députée PS

Sandrine Rousseau, porte-parole EELV

Anne Sabourin, PCF – Coordinatrice Forum européen des Alternatives

Lydia Samarbakhsh, PCF, responsable International

Nicolas Sansu, député GDR, maire de Vierzon

Laura Slimani, Présidente MJS, présidente jeunes socialistes européens

Aurélie Trouvé, militante associative

Marie-Christine Vergiat, députée européenne GUE-NGL

Francis Wurtz, PCF, député européen honoraire

Conférence de Pascal Franchet

Vendredi 19 juin 2015 à 20 h 15 à la Maison des associations – 6, rue Berthe de Boissieux à Grenoble, Pascal Franchet a participé autour des questions posées par la dette de la Grèce et de l’audit dont la 1ère étape vient de s’achever.

La Grèce a décidé de faire la clarté sur sa dette publique avec la mise en place d’une Commission pour la Vérité sur la dette grecque. Son rôle est d’analyser cette dette au nom de laquelle une grande partie de la population, les salariés et les retraités grecs ont été plongés dans la misère et la précarité et l’économie grecque engluée dans un marasme sans précédent.

Pascal Franchet, du CADTM France (collectif pour l’annulation de la dette dans le tiers monde), qui a suivi de près les travaux de cette commission, nous commentera les informations contenues dans le rapport.


Soutenons le peuple grec, c’est de notre avenir qu’il est question !

 Voici la partie de présentation de Pascal Franchet à télécharger :

https://webcloud7.zaclys.com/index.php/s/bgJqAQHUaJiIsiG

La vérité sur la dette

Dans l’Humanité :

La vérité sur la dette, une arme pour les futures négociations

Dans okeanews.fr :

1er analyse du rapport d’audit grec 17/06/2015

La dette grecque est illégale, illégitime et odieuse selon le rapport préliminaire du Comité sur la dette.

Les preuves présentées dans le rapport indiqueraient que la dette issue des plans d’austérité est une violation directe des droits fondamentaux de l’homme. Le comité serait arrivé à la conclusion que la Grèce ne devrait pas payer cette dette parce qu’elle est illégale, illégitime et odieuse.

Le comité sur la vérité sur la dette publique grecque présente aujourd’hui et demain ses premières conclusions. Le rapport sera officiellement publié demain vers 16h. Composé de 9 chapitres, le rapport conclut, sans vraiment beaucoup de surprise, que la dette grecque est en grande partie illégale, illégitime et odieuse.

Ce rapport préliminaire présente une cartographie des problèmes et des questions clés liées à la dette publique grecque, et fait état des violations juridiques associées; il retrace également les fondements juridiques sur lesquels peut se fonder la suspension unilatérale des paiements de la dette.

 Autres infos du journal okeanews.fr

les Grecs massivement contre l’austérité et pour la poursuite des négociations

Contrats de défense : nouveau scandale à 62 millions impliquant des entreprises allemandes

Des entreprises grecques et des employés de la Commission de l’UE poursuivis pour détournement de 25 milliards

Fraude de 600 millions d’euros de l’industrie automobile allemande en Grèce

Le géant allemand Hochtief devrait plus de 600 millions d’euros à l’Etat grec

Dette illégale : « les résultats renforcent la position de la Grèce dans les négociations »

Dans libération

un audit recommande de ne pas payer la dette, jugée «illégale»

En pleine angoisse mondiale sur les conséquences d’un possible défaut de paiement d’Athènes, un audit commandé en avril par la présidente du Parlement grec, réalisé par des experts internationaux, conclut ce jeudi que «la Grèce ne devrait pas payer cette dette illégale, illégitime et odieuse».

A lire aussi : La présidente du Parlement grec veut la «vérité» sur la dette

Le rapport, présenté mercredi et ce jeudi au Parlement, détaille la mise en oeuvre des deux plans de sauvetage internationaux, en 2010 et 2012, qui prévoient 240 milliards d’euros de prêts en échange de mesures économiques et sociales qui ont mis la Grèce sur le flanc.

Parmi les experts réunis par la présidente du Parlement hellénique, Zoé Konstantopoulou, beaucoup sont membres du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde (CADTM), dont le Belge Eric Toussaint, l’un des fondateurs du comité, auteur de nombreux ouvrages sur la dette et la mondialisation.

A lire aussi : Dette grecque : que peut faire Aléxis Tsípras ?

Leurs conclusions sont sans appel. D’abord, la dette grecque peut être considérée comme «illégale» car «les lois européennes et internationales ont été bafouées, tout comme les droits de l’homme pour mettre en place» ces programmes.

Deuxièmement, beaucoup des prêts consentis «sont illégitimes car ils n’ont pas été utilisés au bénéfice de la population mais pour sauver les créanciers privés de la Grèce». Enfin, ces plans de sauvetage sont «odieux car les créanciers et la Commission européenne connaissaient leurs conséquences possibles» mais «ont fermé les yeux sur les violations des droits de l’Homme» qu’ils ont engendrées. «Illégale», «illégitime», «odieuse», la Commission conclut très clairement : «La Grèce ne doit pas payer cette dette».

Sauf qu’en 2009-2010, les banques grecques étaient très fragilisées par la crise, et menaçaient par contagion les banques françaises, allemandes ou américaines. Et comme après le sauvetage des banques de 2008, il était difficile d’en faire avaler un autre aux citoyens européens, on a «dramatisé» la situation grecque, selon Eric Toussaint, et «créé l’idée que le problème était celui des dettes souveraines (publiques) et non celui des dettes privées. C’était un excellent moyen pour mener des politiques d’austérité en Grèce».

Une revendication de longue date

La réalisation de cet audit reprend une revendication de longue date du parti de gauche radicale Syriza, dont est issu le gouvernement. En 2011, le documentaire grec Debtocracy, auquel avait participé Eric Toussaint, avait fait un parallèle remarqué avec l’Equateur où, en 2007, une partie de la dette, reconnue «odieuse», avait été effacée.

La commission est-elle sérieuse en recommandant à la Grèce de ne pas payer, alors qu’elle risque d’être déclarée en défaut de paiement si elle ne verse pas 1,5 milliard d’euros au FMI le 30 juin ? Pour Eric Toussaint, si la Grèce menaçait sérieusement de ne plus rembourser le FMI ou la BCE, «les créanciers lui courraient après», c’est-à-dire que le Premier ministre Alexis Tsipras aurait le beau rôle. «Mais nous ne sommes pas là pour dire au gouvernement grec ce qu’il doit faire», ajoute-t-il.

A lire aussi : La place de la France est aux côtés du peuple grec

Compte rendu du 16 juin

Présents : Gérard, Max, Marie-claude, l’autre Michèle, Nicole, Bernard, Jojo, Lucienne, Gilles, Michèle V, François, Mylène, Liliane, André

Pascal Franchet

L’information a été donnée aux organisations syndicales (CGT, Solidaires, FSU, UNL) et politiques (PCF, PG, Ensemble !, PCOF, EE-LV, Nouvelle Donne), cac, journaux, au cinéma d’attac, aux amis du monde diplomatique, aux conférences des sciences cognitives, liste attac informons.

Il faudra aussi informer sur réseaux sociaux (Marie-Claude) et mettre l’accent sur l’audit, avertir Antigone (Mylène), CCFD (Mylène), informons attac (Jojo pour Béatrice), dauphiné libéré (Marie-Claude)

Donner l’info pour le 20 juin.

accueil : Marie-Claude

budget prévoir un chapeau.

Mettre un table de presse

Présentation du collectif (Réunion de citoyens à l’initiative d’ATTAC et du CADTM….) et Animation du débat par Marie-Claude.

Repas 5 rue aubert dubayet : le bootsy. Mylène, Jojo, Marie-Claude. Mylène réserve le resto.

vélo-parade le 20 juin dans la semaine du 20 au 27

Un tract a été mis au point qui met en évidence le blocage des institutions européennes.

RDV 13h30 à l’anneau de vitesse. Durée 3h.

Il n’y a pas de demande de à la préfecture : On ne fait pas une manifestation. Il ne faut pas bloquer les rues. On pense être entre 20 et 50 personnes.

Des arrêts de 1/4 d’heure caserne de bonne, victor hugo, grenette, jardin de ville, place st andré sont prévus pour distribuer des tracts. En tirer 500 (Jojo)

Envoyer des slogans à la liste de diffusion (l’autre Michèle).

Porter le mégaphone

Le parcours sera fourni au départ, il est indiqué ci-dessous.

Marie-Claude donne rdv au dauphiné libéré au départ à 14h

Mardi 23 juin

Place Grenette à midi

Quelques uns habillés en combinaison blanche avec un masque blanc triste, porteurs de slogans portent la banderolle.

Distribution de tracts

Reprendre quelques slogans que nous avons utilisés dans les précédentes déambulations.

Prochain rdv : pas de rendez-vous prévu. Contact par mèl en fonction de l’évolution de la situation en Grèce.

Lors de notre déambulation, on peut parler de la dette dans les autres pays d’Europe et de l’austérité.

Itinéraire parade vélo

Rendez-vous 13h30 parking de l’anneau de vitesse

Environ 15 mn par arrêt ==> distribution du tract

Parcours :

Clémenceau ==> Jean Perrot ==> Maréchal Lyautey ==> rue Hoche ==> Arrêt Caserne de Bonne

Rue Hoche ==> Agutte Sembat ==> Arrêt place Victor Hugo

Édouard Rey ==> rue Corneille ==>Félix Poulat ==> Arrêt place Grenette

Arrêt Jardin de Ville

Arrêt place St André

Place aux herbes ==> rue Renauldon ==> rue de Lionne ==> pont piéton ==> quai Pérrière ==> pont Marius Gontard ==> quai Stéphane Jay ==> quai Claude Brosse ==> Arrêt place de Lavalette

Rue Hauquelin ==> rue du Vieux Temple ==> rue Très-Cloître ==> rue de l’Alma ==> rue Dominique Villars ==> rue Comélie Gémon ==> place de Verdun ==> rue Beyle Stendhal ==> rue de Strasbourg ==> place Paul Vallier ==> Arrivée parc Paul Mistral

Matériel :
– combinaisons blanches
– hampes pour tenir drapeaux grecs ou oriflammes avec texte « GRECE SOLIDARITE »
– tendeurs ou autres pour faire tenir drapeaux sur le vélo
– fil de fer pour tenir drapeaux sur hampes

Origine de la crise de la dette grecque : la spéculation financière

« La crise de la dette publique de la Grèce n’est pas due à ses problèmes structurels et notamment ses difficultés à lever l’impôt, mais aux ATTAQUES SPECULATIVES dont le pays a été l’objet ».

Ainsi s‘exprime Catherine SIFAKIS qui situe ces évènements en 2010, au moment où le 1er ministre Georges Papandréou dénonce publiquement la falsification des comptes ayant permis à la Grèce d’intégrer la zone-euro avec l’aide de la banque Goldman Sachs (cette banque permet une levée de fonds hors bilan par le biais d’instruments financiers : édition de créances et d’obligations hors bilan, utilisation de contrats permettant de décaler de plusieurs années le paiement des intérêts de la dette).

De même, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, quant à lui, a déclaré en décembre 2010 dans le rapport d’une commission d’enquête de l’Assemblée nationale : «Il n’est pas exclu que les mouvements aient été amplifiés par des opérations spéculatives utilisant des instruments sophistiqués comme les CDS* ou les ventes à découvert. »

Mais, en remontant l’historique de la dette grecque, on se rend compte que dès l’entrée du pays dans la zone-euro, en 2001, le départ est donné d’une cascade d’opérations financières variées, profitables aux porteurs de capitaux mais cumulant leurs effets néfastes au fil des ans à la manière d’une boule de neige dont le volume s’amplifie en roulant.

  1. 2001 : les banques privées européennes considèrent qu’elles n’encourent plus aucun risque à prêter aux ménages, aux entreprises et à l’Etat grecs désormais garantis par l’appartenance de la Grèce à l’ Euro-zone: les prêts à taux faibles inondent le pays .

(En baisse : les rentrées fiscales (sortie illicite de capitaux + cadeaux fiscaux )

En hausse : les emprunts = la dette (dépenses somptuaires : JO, pots de vins, commandes « spéculatives » d’armement à la France et à l’Allemagne, rentes de situations)

  1. 2007-2009 : la FED (banque centrale étasunienne) propose des liquidités à prix très bas aux banques privées américaines et européennes qui produisent une 2ème vague de prêts à taux avantageux ; les banques savent que ces crédits sont risqués car le pays est abreuvé de prêts et malgré la crise des subprimes, elles continuent d’en inonder la Grèce car elles savent qu’elles seront sauvées en cas de défaut de la Grèce. L’endettement public de la Grèce explose.

  1. 2010 : Début de la crise économique globale. De janvier 2010 à octobre 2011, le taux des obligations grecques passe de 5% à 25% sans que le risque de défaut de paiement n’augmente pour les prêteurs**. Les marchés exigent d’Athènes des taux d’intérêt deux fois supérieurs à la moyenne des pays émergeants. On assiste à cette période à une exploitation directe des difficultés de la Grèce par les marchés financiers européens dont le cynisme va jusqu’à les conduire à spéculer sur la faillite du pays et à la provoquer sciemment, pour en tirer profit, encouragés en cela par les agences de notation (Standard & Poor’s et Fitch).

Les attaques spéculatives ont pour arme les « CDS* » :

En créant volontairement une panique artificielle (car la Grèce est toujours protégée par l’U-E), une grande banque d’investissement américaine (qui a bénéficié du plan de sauvetage des banques U-S la Goldman Sachs) ainsi que le Hedge fund (fonds spéculatif) John Paulson. Les rumeurs de faillite et l’affolement des marchés leur permet d’exiger de la Grèce des intérêts de plus en plus élevés ainsi qu’une spéculation sur le marché des CDS en vendant leurs CDS pus chers qu’ils ne les ont achetés.

4. Mai 2010 : la Grèce est sortie des marchés et fait appel à l’aide européenne pour se re-financer. En échange d’un programme de restructurations sociales drastiques un mémorandum est signé en violation du droit européen et de la Constitution grecque car hors consultation des différents parlements et en dépit des risques signalés par certains membres du FMI.

La dette grecque, qui s’élève au total à 321 milliards d’euros, représente aujourd’hui 177% du PIB. A la suite des programmes d’assistance financière de 2010 et 2012, près de 80% de ce montant est désormais détenu par la zone euro – prêts bilatéraux et mécanisme européen de stabilité (MES) – et le FMI. Au total, 251,5 milliards sont donc aux mains de créditeurs publics, les 69,5 milliards restants étant logées dans les banques, les fonds de pension et les assurances (essentiellement grecs pour ces deux dernières institutions).

* Le CDS, un outil spéculatif odieux :

Le « credit default swap » est une assurance que le prêteur peut contracter pour se prémunir d’un défaut de paiement d’un Etat auquel il a prêté de l’argent.

Cette assurance s’est autonomisée et permet d’acheter et vendre des CDS sans acheter le titre d’emprunt normalement attaché et, en fonction de la demande et de l’offre, le taux d’intérêt appliqué au CDS varie à la hausse ou à la baisse. Ce taux permet de savoir si le marché pense que l’Etat va faire défaut.

Les opérations liées aux CDS constituent un marché non régulé et totalement opaque qui autorise des manœuvres mercantiles pouvant porter gravement atteinte à la valeur réelle d’une économie.

** Fin 2010, la France est en tête des créanciers (60 Mds d’€ avec BNP Paribas, Société Générale et Crédit Agricole), l’Allemagne (50), les USA (34), l’Italie (19), le Royaume Uni (14,6), l’Espagne (11)

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audit de la dette

Du 17 juin au matin au 18 juin fin d’après-midi, au parlement grec, nous allons présenter les résultats préliminaires des travaux de la Commission pour la vérité sur la dette grecque. La séance du 17 juin se fera en présence des plus hautes autorités du pays et des représentants de mouvements sociaux. La présidente du parlement grec souhaite vous inviter à être des nôtres.
Pour plus d’infos sur nos travaux:
Vu ses moyens financiers limités, la commission n’est pas en mesure de prendre en charge les frais de déplacement et d’hébergement.
Amicalement depuis Athènes,
Eric Toussaint Coordinateur scientifique de la Commission pour la vérité sur la dette gecque

 

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