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Sur les réfugiés

19/5/16 Revue de la presse hellénique  La presse (Avghi, Kathimerini) relève qu’environ 50 réfugiés syriens et irakiens se trouvant sur l’île de Chios ont entamé depuis mardi dernier une grève de la faim, demandant l’accélération des procédures concernant leurs demandes d’asile.

Par ailleurs 100 réfugiés environ se trouvant au centre d’accueil de Schisto en Attique ont arrêté hier leur grève de la faim entamée depuis dimanche dernier.

Kathimerini souligne que 4 réfugiés syriens ont été renvoyés hier vers la Turquie depuis l’île de Chios. Il s’agit d’une famille syrienne qui est partie volontairement pour la Turquie.

Selon les données de l’Organe interministériel de coordination pour la gestion de la crise des réfugiés, depuis le début de l’année 390 migrants et réfugiés de diverses nationalités ont été rapatriés vers la Turquie sur la base de l’accord UE-Turquie et 1.048 sur la base du protocole bilatéral Grèce-Turquie.

Par ailleurs le nombre des réfugiés et migrants se trouvant en Grèce était hier de 54.574 personnes, dont 14.510 en Attique, 29.110 en Grèce du nord (dont 9.183 à Idomeni), 2.081 en Grèce centrale, 324 en Grèce du Sud et 8.549 sur les îles grecques. Le nombre de nouvelles arrivées a été hier de 30 personnes.

Par ailleurs, Kathimerini fait état des « données décevantes » du dernier rapport de la Commissio n européenne sur les progrès réalisés concernant la relocalisation de réfugiés. Au cours de la période 15 avril – 15 mai, seules 1.500 personnes ont été relocalisées depuis la Grèce et l’Italie vers d’autres pays de l’UE, contre un objectif de 20.000 relocalisations. « On ne doit pas être satisfaits des résultats obtenus jusqu’à présent », a déclaré le commissaire européen chargé de l’immigration, M. Avramopoulos. « Il faut faire davantage et très rapidement afin de faire face à la crise humanitaire urgente en Grèce et éviter sa propagation en Italie », a-t-il ajouté.

Publié le 19/5/16 De nouveaux affrontements ont émaillé la journée de mercredi dans le camp de réfugiés d’Idomeni, en Grèce, près de la frontière macédonienne.

http://fr.euronews.com/2016/05/19/nouvelles-violences-a-idomeni-msf-quitte-le-camp/
Publié le 18/5/ 16 MSF demande l’ouverture immédiate des hotspots en Grèce » Paris, 18 Mai 2016
 http://www.msf.fr/presse/communiques/msf-demande-ouverture-immediate-hotspots-en-grece
17/05/2016 Revue de la presse hellénique   Kathimerini  le maire de Chios compte déposer plainte contre les responsables du hotspot de l’île (Vial) du fait de graves problèmes fonctionnels (notamment le système d’évacuation des eaux usées). En parallèle, les autorités locales entendent lancer un programme de préinscription des demandeurs d’asile afin d’accélérer les procédures.
La Grèce se trouve par ailleurs confrontée à de nouveaux problèmes affectant les réfugiés appelés à demeurer sur son territoire : ceux qui obtiendront l’asile devront nécessairement trouver un emploi en l’absence de véritable politique d’intégration. De surcroit, les 20.000 enfants de migrants/refugiés devront être scolarisés dans des établissements grecs à compter de la rentrée. Or, pour l’instant, aucune mesure n’est prise en ce sens.
Ethnos relève les déclarations du ministère de l’intérieur de l’ARYM qui annonce avoir, au cours des deux derniers mois (à partir de 8 mars 2016), rapatrié vers la Grèce environ 11.083 réfugiés et migrants entrés illégalement sur son territoire. Cette déclaration a été faite à l’agence de presse turque « Anadolu » par la directrice du service des affaires stratégiques du ministère de l’intérieur de l’ARYM, Mme Natalia Spirova Kordiq. Le journal souligne que cette information n’est ni confirmée ni démentie par la partie grecque.

Publié le 16 mai 16 Situation tendue à Lesbos

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/2705490/2016/05/16/Situation-tendue-a-Lesbos.dhtml

Publié sur AFP le 13 mai 16  Grece: le rapporteur de l’ONU contre les détentions des migrants arrivés sur les îles

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/grece-le-rapporteur-de-l-onu-contre-les-detentions-des-migrants-arrives-sur-les-iles_1792523.htmlGrece: le rapporteur de l’ONU contre les détentions des migrants arrivés sur les îles

La Grèce menace de bloquer le TTIP sur les indications géographiques

Par :  Sarantis Michalopoulos |  EurActiv.com | Traduit par: Manon Flausch

Le gouvernement grec veut mettre son veto au TTIP si l’accord n’offre pas de protection pour les indications d’origine de certains produits agricoles.

Selon un document du ministère grec de l’Économie obtenu par EurActiv, Athènes n’est pas très optimiste quant à la viabilité du partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement (TTIP), en cours de négociation entre Bruxelles et Washington, même si le pays tente toujours de trouver une solution acceptable pour tous.

« Il n’y a aucune preuve qu’il sera possible de conclure l’accord, étant donné que les États-Unis ne sont pas disposés à faire des concessions nécessaires à la finalisation du traité dans des domaines comme les marchés publics et les services d’expédition », lit-on dans le document.

La Grèce est particulièrement inquiète de l’impact possible du TTIP sur l’agriculture, et surtout sur les indications géographiques.

Point d’achoppement

Lors d’une interview récente avec EurActiv, Tom Vilsack, ministre américain à l’Agriculture, a admis que les indications géographiques n’étaient « pas une question facile » dans le cadre du TTIP.

>> Lire : La protection des indications géographiques dans le TTIP «n’est pas facile»

« Ce n’est pas facile, c’est un sujet qui demande beaucoup de travail et une réflexion créative afin de trouver une solution qui protège les uns sans exclure les autres », a-t-il indiqué.

Selon le document du ministère de l’Économie, la Grèce ne validera pas un accord qui n’offre pas une protection renforcée aux indications géographiques.

« Nous avons demandé à la Commission européenne de ne pas laisser cette question importante pour la Grèce aux étapes finales des négociations, quand il n’y aura plus de marge de manœuvre », précise-t-il, ajoutant que le pays n’accepterait pas que le TTIP entraine la classification des principaux produits agricoles comme « génériques », ce qui ne les protègerait pas assez.

Le ministère grec de l’Économie rappelle qu’une production agricole de qualité donne de la valeur aux communautés locales, soutient le développement rural et la promotion de nouvelles possibilités d’emploi dans la production, le traitement et d’autres services.

« La libéralisation du marché ne peut se faire au détriment de la production agricole ou de la protection de l’environnement et des consommateurs, et ne peut faire passer les intérêts des entreprises avant ceux des citoyens », défend le ministère.

Protéger la feta

Selon les informations obtenues par EurActiv, Athènes s’inquiète surtout pour son fromage le plus connu, la feta, essentiel pour le secteur agricole, et particulièrement l’élevage, du pays et qui bénéficie d’une appellation d’origine protégée.

Un représentant grec a expliqué que le bétail était un élément crucial de la planification du développement du secteur agricole pour l’emploi, la croissance et les PME.

« La feta devrait vraiment être protégée d’une concurrence déloyale », assure-t-il, ajoutant que le nom du fromage avait déjà été utilisé de manière abusive par des entreprises dans des pays tiers.

Le représentant estime que la demande de feta dans le monde était énorme, ce qui lui donne un grand potentiel de développement dans le pays.

Augmentation des exportations agricoles

Selon une étude commandée par la chambre américaine de commerce à l’UE et réalisée par l’institut du commerce mondial, le TTIP devrait entrainer une augmentation permanente du PIB grec de 0,4 % et une hausse de 13 % des exportations vers les États-Unis.

Les secteurs de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche devraient augmenter leurs exportations de 81 millions d’euros et celui des aliments transformés de 99 millions d’euros. L’emploi dans le secteur agricole devrait également connaitre une hausse de 0,4 %.

Transparence

Le ministère de l’Économie a par ailleurs répété sa position en ce qui concerne la transparence des négociations. « Le processus de négociation ne donne pas aux États membres la possibilité de formuler leurs positions. Ils sont informés de l’avancée des négociations par la Commission et n’ont pas un accès direct aux textes consolidés hors des salles de lecture spéciales, dont l’accès est particulièrement strict », poursuivent en effet les auteurs du document, qui soulignent qu’Athènes s’oppose à un accord accéléré.

>> Lire : Athènes veut que les parlements nationaux ratifient le TTIP

« L’accord du TTIP ne sera pas validé s’il ne permet pas la défense et la promotion des principes fondamentaux de l’union et n’est pas réciproque », précise le document.

Contacté par EurActiv, Makarios Lazaridis, le responsable du service de presse du principal parti d’opposition, Nouvelle Démocratie, a insisté sur le fait que le TTIP pourrait contribuer à la croissance économique et à la compétitivité, mais a également souligné le problème de la transparence.

« Les négociations devraient se dérouler dans la plus grande transparence et grâce à une consultation adéquate, afin d’éviter les malentendus et de pouvoir gérer promptement toute difficulté ou tout point problématique de l’accord », a-t-il déclaré.

Le FMI propose de geler le remboursement de la dette grecque d’ici à 2040

Le dialogue est-il encore possible entre l’Eurogroupe et le FMI sur la dette grecque ? Selon le Wall Street Journal, l’institution de Washington a proposé un schéma de restructuration de la dette hellénique très éloigné des demandes des créanciers.

Article de Romari Godiun du 17 mai 16

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/le-fmi-propose-de-geler-le-remboursement-de-la-dette-grecque-d-ici-a-2040-571880.html

En Europe,quelles alternatives ?

Quelques liens au sujet des diverses initiatives pour une alternative en Europe ainsi que de l’expérience grecque

A) ALTERNATIVES :

1. Altersommet : http://www.altersummit.eu/?lang=fr

2. Sur la rencontre « plan B » à Paris.
L’ensemble des interventions peut être vue ici :
https://www.youtube.com/watch?v=pp4vo4y8Y-8&feature=youtu.be
https://www.youtube.com/watch?v=1S6NGITp4AA
Et avec divers points de vue http://www.regards.fr/web/article/plan-b-episode-1.

3. Manifeste DIEM25 impulsé par Varoufakis : http://diem25.org/manifeste-version-longue/
Pour un point de vue critique, de Frédéric Lordon :
http://blog.mondediplo.net/2016-02-16-DiEM-perdidi

4. Parallèlement : « Appel Austerexit » https://blogs.mediapart.fr/…/les-…/article/050915/austerexit

5. Sommet du plan B à Madrid, au départ initiée par un appel signé par des individus http://cadtm.org/Conference-europeenne-du-19-au-21.
La Déclaration finale (comme le déroulement et les conclusions des ateliers) peuvent se trouver sur le site http://planbeuropa.es/ (version française de la Déclaration finale = Appel à une Rébellion démocratique européenne & initiatives le 28 mai (anniversaire de la fin de la Commune de Paris) : http://cadtm.org/Declaration-pour-une-rebellion
Voir également l’article d’Eric Toussaint, « Nous avons besoin d’un plan B pour l’Europe » : http://cadtm.org/Nous-avons-besoin-d-un-plan-B-pour
Voir l’entretien de Zoé Konstantopoulou, « L’euro est devenu un instrument de chantage » : http://alencontre.org/…/zoi-konstantopoulou-leuro-est-deven…
Voir également l’intervention de Cédric Durand, «L’Union européenne n’est pas un champ de bataille. C’est une prison », http://alencontre.org/…/debat-lunion-europeenne-nest-pas-un…

6. Réseau ERENSEP, European Research Network On Social and Economic Policies, initié par Costas Lapavitsas et Oskar Lafontaine :https://www.google.fr/search…

B) SUR LE PLAN B, CONTRIBUTION DE CATHERINE :
Catherine Samary – Intervention à Madrid en tant que membre d’Attac, co-signataire du livre « Que faire de l’Europe ? Désobéir pour refonder » sur la base de l’article http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article37082« Construire l’espace politique européen, dans/contre/hors de l’UE… »

C) SUR L’EXPERIENCE GRECQUE, CONTRIBUTIONS D’ALEXIS CUKIER:
Deux livres co-écrit sur l’expérience grecque :
avec Stathis Kouvélakis, La Grèce, Syriza et l’Europe néolibérale :http://ladispute.atheles.org/…/lagrecesyrizaetleuropeneolib…

Avec Pierre Khalfa (livre collectif), Europe, l’expérience grecque. Le débat stratégique :
http://croquant.atheles.org/detox/europelexperiencegrecque

Sur les réfugiés

 Publié le 13 mai 2016 sur Ballast : Crise des réfugiés : ce n’est pas une crise humanitaire 

Depuis l’été 2015, plusieurs centaines de milliers de personnes sont arrivées sur les côtes grecques, en quête d’un lieu où pouvoir reprendre le fil d’une existence plus sûre. Si ces îles ont toujours vu entrer de nombreux réfugiés, le flux inédit et massif de l’automne et de l’hiver derniers mit en lumière la politique des gouvernements européens : renforcer les frontières quel qu’en soit le prix. L’accord signé entre l’Union européenne et la Turquie, le 18 mars 2016, marque un nouveau tournant, aux conséquences ravageuses. Une de nos auteures s’est rendue sur place durant sept semaines afin d’intégrer les équipes d’actions de solidarité menées sur le terrain. De retour, elle livre ce récit, en deux volets, à hauteur d’hommes. ☰ Par Yanna Oiseau

http://www.revue-ballast.fr/crise-des-refugies/

Publié le 13 mai sur DNA  Réfugiés : Erdogan défie l’Europe http://www.dna.fr/politique/2016/05/13/refugies-erdogan-defie-l-europe

Publié le 10 mai 2016 : Des gardes-frontières turcs abattent des réfugiés syriens fuyant la guerre, selon Human Rights Watch

 http://www.itele.fr/monde/video/des-gardes-frontieres-turcs-abattent-des-refugies-syriens-fuyant-la-guerre-selon-human-rights-watch-164113

Publié le 10 mai 2016 sur RTBF Les premiers réfugiés syriens provenant de Grèce attendus le 25 mai en Belgique

https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-premiers-refugies-syriens-provenant-de-grece-attendus-le-25-mai-en-belgique?id=9294230

Publié sur Place publique : Améliorer les conditions de vie des migrants en Grèce et dans les Balkans

http://place-publique.fr/Ameliorer-les-conditions-de-vie

Publié le 10 mai 2016 sur Libération: L’impasse grecque, moteur du désespoir

http://www.liberation.fr/planete/2016/05/10/l-impasse-grecque-moteur-du-desespoir_1451733

Le communiqué de l’Eurogroupe

Publié le 12 mai 2016 sur Unité populaire Paris : Voici l’accord  » guillotine » et  » écorcheur » de l’eurogroupe

Un nouveau mémorandum, des mesures brutales, la question de la dette renvoyée aux calendes grecques, sur la base d’un accord SANS réduction !

 L’accord de l’Eurogroupe a porté sur des diminutions automatiques des dépenses (c’est-à-dire des salaires et des retraites), ainsi que sur de nouvelles mesures fiscales en cas de dérive par rapport à l’objectif des 3,5 % d’excédent primaire pour 2018. Euclide Tsakalotos a pris en charge la préparation d’un décret présidentiel incluant la « guillotine automatique » avant le prochain Eurogroupe du 24 mai, pour que l’évaluation se poursuive.

Comme indiqué dans sa déclaration officielle, l’Eurogroupe exige du gouvernement l’inscription dans la loi d’un mécanisme particulièrement sévère de coupe dans les dépenses, sans que le gouvernement grec n’ait un droit d’intervention ou d’actions unilatérales, mécanisme que viendra compléter une série de mesures permanentes, concernant à la fois des coupes, et des augmentations de ressources (NdE : des augmentations d’impôts),

L’Eurogroupe appelle le gouvernement grec et les créanciers à mener à bien dans les jours à venir le travail préparatoire pour boucler l’évaluation sur le plan des échelons techniques, en y incluant le mécanisme préventif de coupe des dépenses. Dans cette optique, l’Eurogroupe attend d’avoir très rapidement à sa disposition le nouveau mémorandum qui viendra se greffer sur le document de l’accord. Ce projet baptisé « mémorandum cru réservé » (« mémorandum-cave » NdT) contiendra l’intégralité de la liste finale des prérequis, en même temps que la référence à l’accomplissement des conditions de la première évaluation. Il appartient au gouvernement grec de faire des pas immédiats dans l’application des prérequis -y compris l’inscription dans la loi de l’accord. Avec l’application complète des prérequis par les autorités grecques, l’Eurogroupe sera prêt à apuyer le versement de la deuxième tranche du programme de prêt du MES

L’intégralité du communiqué officiel de l’Eurogroupe en français

L’Eurogroupe se félicite de l’achèvement d’un paquet de mesures susceptibles d’ouvrir la voie à un succès de la première évaluation du programme du MES (Mécanisme Européen de Stabilité) fondé sur l’adoption des conditions préalables.

En vue du premier examen, la Grèce mettra en application, parmi les mesures préalables :

  1. Un premier paquet de mesures budgétaires paramétriques qui atteindront 3 % du PIB d’ici 2018. Ce paquet comprend la réforme des retraites, la réforme du système des impôts et aussi des dispositions budgétaires paramétriques, telles qu’une réforme de la TVA et des mesures concernant la masse salariale du secteur public,
  2. Un mécanisme de prévention supplémentaire qui sera inscrit dans la loi pour garantir qu’un paquet de mesures, y compris des mesures non discrétionnaires, sera automatiquement mis en application dès qu’il y aura des preuves objectives d’une impossibilité d’atteindre les objectifs concernant l’excédent primaire (3,5 % à moyen terme). Si les mesures sont mises en application, sous une forme temporaire, dès le déclenchement du mécanisme, il faudra un accord sur des mesures structurelles permanentes avec les institutions, y compris des mesures concernant les recettes, qui entreront en vigueur l’année suivante, dans le cadre du processus budgétaire régulier, afin de ramener le budget structurellement sur des rails. Toute exception à l’activation de ce mécanisme ne concernera que des circonstances exceptionnelles, qui auraient de graves conséquences économiques et qui échapperaient au contrôle du gouvernement. Ces exceptions devront faire l’objet d’un accord préalable avec les institutions.

La première évaluation comprend également l’application de la stratégie pour les prêts non performants, qui contribuera à renforcer les bilans des banques qui favorisera le retour du crédit intérieur dans l’économie grecque. Comme condition préalable, des mesures seront prises pour ouvrir immédiatement le marché pour la vente et le traitement des prêts performants et non performants, avec une exception temporaire pour les petits prêts garantis par des résidences principales

L’Eurogroupe réaffirme qu’un programme de privatisation considérablement renforcé est une pierre angulaire du nouveau programme du MES. Dans ce contexte, l’Eurogroupe se félicite de l’accord sur l’adoption prochaine de la loi instituant le fond grec d’investissement et de privatisation, et aussi le transfert initial d’actifs qui font partie des conditions préalables de la première évaluation. Le conseil d’administration du Fonds sera nommé d’ici Juin 2016 et le Fonds deviendra pleinement opérationnel au plus tard à partir de septembre.

Conformément aux déclarations du Sommet européen et de l’Eurogroupe de l’été 2015, l’Eurogroupe est prêt à examiner, si nécessaire, d’éventuelles mesures supplémentaires concernant la dette visant à assurer que les besoins de refinancement de la Grèce sont maintenus à des niveaux soutenables à long terme. Ces mesures dépendent de la mise en œuvre intégrale des dispositions convenues dans le cadre du programme du MES et seront prises en considération après achèvement de la première évaluation et si toutes les conditions préalables ont été remplies.

L’Eurogroupe accepte les principes généraux suivants pour les éventuelles mesures supplémentaires concernant la dette : a) assurer l’accès aux marchés, b) lisser le profil de remboursement, c) favoriser le processus d’ajustement du pays même après la fin du programme, et d) rester flexible pour répondre aux incertitudes de la croissance du PIB et des taux d’intérêt dans l’avenir

L’Eurogroupe convient également de créer une base de référence pour l’examen de la viabilité de la dette grecque, d’après laquelle, en se situant dans le cadre du scénario de base de l’analyse de la viabilité de la dette (DSA), les besoins bruts de financement de la Grèce devraient rester sur une trajectoire durable.

L’Eurogroupe envisage une approche séquencée, à travers laquelle un ensemble de mesures concernant la dette pourrait être progressivement mis en place, si nécessaire, pour répondre à l’indice de référence convenu sur les besoins bruts de financement en respectant les conditions prédéfinies du programme du MES. L’Eurogroupe réaffirme qu’il n’y aura pas d’haircut, de la valeur nominale de la dette, et que les mesures qui seront prises seront conformes au droit communautaire et au cadre juridique du MES et du FESF. L’Eurogroupe examinera :

-A court terme, les possibilités d’améliorer la gestion du programme de la dette.

-A moyen terme, l’Eurogroupe demande à l’EWG d’explorer des mesures concrètes, comme l’allongement du délai de grâce, et des délais de paiement qui pourront être utilisés si nécessaire à la fin du programme du MES ; également, des mesures comme l’utilisation des bénéfices du programme d’achat de la banque centrale européenne (SMP et ANFA)

Et enfin, à long terme, l’Eurogroupe se tient prêt, si nécessaire et sous condition de respect des objectifs d’excédent primaire, à évaluer la nécessité d’éventuelles mesures supplémentaires concernant la dette, à la fin du programme, pour veiller à ce que les besoins de financement brut de la Grèce restent à des niveaux durables.

L’Eurogroupe mandate l’EWG pour continuer à explorer les détails techniques du paquet de mesures sur la dette et pour en rendre compte à l’Eurogroupe lors de sa prochaine session régulière le 24 mai.

En même temps que l’acceptation et la mise en œuvre des politiques, cet accord sur la dette et sur les assurances de financement de ses partenaires européens devrait permettre la participation du FMI au programme.

L’Eurogroupe invite les institutions et les autorités grecques à achever dans les jours à venir le travail sur le plan des échelons techniques pour la première évaluation, programme préventif inclus. Dans ce contexte, l’Eurogroupe attend de recevoir rapidement le projet de protocole d’accord complémentaire, qui contiendra une liste complète de mesures préalables, et aussi le rapport complet en vue de la première évaluation. Il invite les autorités grecques à prendre des mesures immédiates pour mettre en œuvre les mesures préalables, y compris leur adoption légale. Avec l’application des mesures préalables par les autorités grecques, en se conformant si nécessaire aux procédures nationales, l’Eurogroupe est prêt à appuyer le versement de la deuxième tranche du programme du MES.

Quand le ministre belge des finances ment aux parlementaires

Article du 9 mai d’Anouk Renaud ( permanente au CADTM Belgique)

Les rapports sur l’état social et humain de la Grèce se suivent et se ressemblent. Le dernier état des lieux de l’expert indépendant onusien sur les questions de dettes extérieures et de droits humains, JP. Bohoslavsky, ne fait malheureusement pas exception à la règle.

En plus de dépeindre, chiffres à l’appui, une situation sociale dramatique et d’affirmer le caractère insoutenable de la dette grecque, celui-ci rappelle les responsabilités juridiques des créanciers, parmi lesquels la Belgique |1|.

Une bonne occasion donc de rappeler au gouvernement belge, que les créanciers ont agi dans l’illégalité et pour lui demander comment il compte rectifier le tir pour se conformer enfin à ses obligations juridiques. C’est ce que le député PTB-GO |2|, Marco Van Hees, en collaboration avec le CADTM, a essayé d’obtenir comme informations lors de l’audition du 20 avril dernier en commission des finances de M. J. Van Overtveldt, ministre des finances. Nous publions ici ses réponses, assorties de nos commentaires.

Défenseur-euse-s de vérités, s’abstenir !

Lire la suite sur

http://cadtm.org/Grece-quand-le-ministre-belge-des

L’Eurogroupe parle de restructuration de la dette, mais pose ses conditions

L’Eurogroupe a bien « parlé » de la restructuration de la dette grecque dans sa réunion de ce lundi 9 mai, mais il s’est bien gardé de prendre aucune décision. Le président de cette réunion des ministres des Finances, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, a indiqué qu’il s’agissait de « premières discussions ».

Article du 9 mai de Romaric Godin http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-l-eurogroupe-parle-de-restructuration-de-la-dette-mais-pose-ses-conditions-570125.html

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