L’ex-ministre des finances grec, qui a rejeté l’accord à la Vouli hier soir, décrypte sur son blog les implications concrètes de chaque point du texte imposé par l’Eurogroupe. A travers ses remarques, l’économiste révèle les desseins prédateurs des bailleurs de la troïka. Il montre comment l’accord ouvre un boulevard à ceux qui ont pour projet de faire de la Grèce un paradis social et fiscal pour les entreprises transnationales qui convoitent des pans entiers du patrimoine industriel et des secteurs vitaux dont la privatisation est exigée.
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La Commission pour la Vérité sur la Dette publique grecque (Commission Vérité) a été créée le 4 avril 2015 suivant une décision prise par la Présidente du Parlement grec, Zoé Konstantopoulou, qui a confié la coordination scientifique de ses travaux à Éric Toussaint, Docteur en sciences politiques.
La coopération entre la Commission et le Parlement européen ainsi que d’autres parlements nationaux et des organisations internationales a été confiée à la députée européenne Sofia Sakorafa.
Les membres de la Commission se sont réunis en séances publiques et en séances à huis clos afin de produire ce rapport préliminaire sous la guidance du coordinateur scientifique.
Jeffrey Sachs est directeur du Earth Institute à l’Université de Colombia et conseiller de Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, sur les enjeux de développement. Il a notamment cosigné une lettre, avec quatre économistes de renom (dont Thomas Piketty), dans laquelle ils exhortaient Angela Merkel à «rectifier le tir» en renonçant aux politiques d’austérité et en consentant un «important» effacement de la dette grecque. Présent au sommet sur le financement du développement à Addis-Abeba, il revient, pour Libération, sur les conséquences de «l’accord» scellé lundi avec la Grèce. (Photo Ilya Savenok. Getty. AFP)
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MERCREDI 15 JUILLET 2015 Nous vous appelons partout en Europe à faire de même. OXI AVEC NOUS, MOBILISEZ-VOUS POUR LA C’est maintenant que nous avons besoin de vous : grève, manifestations, rassemblements, concerts, débats… tout ce que vous pouvez. Vous avez été de plus en plus nombreux à nous soutenir, de jour en jour, en France et dans le monde entier. Mais ce mercredi 15 juillet, c’est vital pour nous et c’est crucial pour vous. La Grèce est votre passé, elle est aussi votre avenir. Il est temps de dire NON (OXI) tous ensemble à ces dirigeants européens tyranniques, pour la solidarité, la liberté et la dignité. GRÈCE GÉNÉRALE ! (Appel de Yannis Youlountas ) |
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D’après ATTAC Liège | |
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Information également relayée par de nombreux sites non gouvernementaux | |
CADTM – Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles
Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’austérité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka Troïka Troïka : FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne qui, ensemble, imposent au travers des prêts des mesures d’austérité aux pays en difficulté. . C’est une splendide victoire de la démocratie.
Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel. Ce qui est en totale contradiction avec le résultat du référendum.
L’Union européenne dans son ensemble et les dirigeants de la zone euro en particulier viennent de porter le coup de grâce au peuple grec, à la démocratie et aux bribes de légitimité qui leur restaient.
Texte rédigé par Yanis Varoufakis
Le sommet EU de demain va sceller le sort de la Grèce dans l’Eurozone. Alors que ces lignes sont écrites, Euclid Tsakalotos, mon cher ami, camarade m’ayant succédé au poste de ministre grec des finances se rend à la réunion de l’Eurogroupe qui va déterminer si un ultime accord entre la Grèce et nos créanciers peut être trouve et si cet accord contient assez d’éléments concernant un allègement de la dette permettant à l’économie grecque de devenir viable dans la zone euro. Euclide a emporté avec lui un plan de restructuration de la dette, à la fois logique, modéré et bien-pensé, qui est sans aucun doute dans l’intérêt de la Grèce et de ses créanciers. (Je publierai les détails de ce plan ici une fois que les choses se seront calmées).
Si ces modestes propositions de restructuration de la dette sont rejetées, comme en a menacé le ministre allemand des finances, le sommet EU de dimanche devra décider entre exclure maintenant la Grèce de l’Eurozone ou la garder pour un certain temps, dans un profond état d’appauvrissement, jusqu’à ce qu’elle s’en aille. La question qui se pose est : pourquoi le ministre des finances allemand, Dr Wolfgang Schäuble, s’oppose à une restructuration de dette modérée et bénéfique aux deux parties ? L’éditorial suivant, publié récemment dans le Guardian, répond a ma question. [Je tiens à dire que le titre du Guardian n’était pas mon choix. Le mien était, comme celui au-dessus: Derrière le refus allemand d’accorder un allégement de la dette grecque]
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L’Humanité du 11 juillet : « Je ne vous le cache pas, l’accord que nous présentons est très éloigné de ce que nous prévoyions et
de ce que nous voulions pour le rétablissement du pays. Le 25 juin, nous avons reçu un ultimatum,
sans aménagement de la dette, sans versement avant cinq mois et sous conditions de quatre
évaluations. Nous l’avons refusé et porté au choix du peuple grec. Nous avons demandé une
prolongation du programme précédent, pour que le scrutin se déroule normalement. Malgré la
fermeture des banques le peuple grec, de manière très mature, a choisi de repousser cette
proposition », a dit Alexis Tsipras.
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Mediapart le 12 juillet : L’Eurogroupe divisé sur la Grèce, Berlin étudie un Grexit « temporaire » : Après plus de huit heures de réunion samedi, les ministres des finances de la zone euro n’ont pas réussi à tomber d’accord. Ils reprennent leurs échanges ce dimanche, avant la tenue d’un sommet de la zone euro, en fin d’après-midi à Bruxelles. Toutes les options, Grexit compris, restent sur la table.
Sur France soir du 12 juillet : François Hollande exclut la possibilité d’un « Grexit » temporaire :
Le couple franco-allemand serait-il en train de vaciller? En effet, alors que samedi 11 Berlin envisageait la sortie possible de la Grèce de la zone euro de façon temporaire, ce dimanche, François Hollande l’a assuré: « il n’y a pas de Grexit provisoire. Il y a la Grèce dans la zone euro, ou plus la Grèce dans la zone euro« .
« Si la Grèce n’est plus dans la zone euro, c’est une Europe qui n’avance plus, et ça, je n’en veux plus« , a ajouté le président de la République à son arrivée à Bruxelles (Belgique) pour le sommet extraordinaire de la zone euro. Une réunion des chefs d’Etat de la zone euro dont « l’enjeu est de savoir si demain la Grèce sera dans la zone euro« , a affirmé le président français. Et d’ajouter: « la France va tout faire pour trouver un accord ce soir« .
« La Grèce a fait déjà des efforts, il y a des réformes qui sont nécessaires, elle doit faire la démonstration qu’elle est prête à les engager rapidement et puis à ce moment-là, l’Europe tout entière, la zone euro, doit dire qu’elle apporte son soutien« , a conclu François Hollande.
Ce sommet, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras en attend beaucoup et a expliqué qu’un « accord est ce soir possible si tout le monde le veut« . Il a répété « œuvrer pour tous ceux qui ne veulent pas voir l’Europe divisée« .
Une analyse absolument pas partagée par la chancelière allemande Angela Merkel qui a affirmé « ne pas vouloir d’accord à tout prix » et que « les principes doivent être respectés« . « La valeur la plus importante, à savoir la confiance et la fiabilité, a été perdue » avec Athènes, a ajouté la chancelière qui a promis des « négociations ardues« .
Présents : François Chantran, Bernard Labouré, Michèle Vilard, Linda Benreguig CGT, Roseline Vachetta NPA, Gérard Beck Pag 38, Gilles Rocipon Ensemble, Annie David PCF sénatrice, Laure Cabanal NPA, Jean-Paul Garac PG ? Patrick Voir PC.
Journaliste : Estelle Bertrand du Dauphiné Libéré
Dans un premier temps de réunion préparatoire les membres du groupe se sont exprimés sur le message à faire passer, autour du soutien au peuple grec à travers la lutte contre l’austérité en Grèce et dans nos pays d’Europe. Temps d’alignement nécessaire et intéressant.
Intervention liminaire (Michèle) pour présenter le collectif à la presse, ses objectifs, sa composition, son fonctionnement, ses actions, ses projets…
Puis fil de questions-réponses. Estelle Bertrand a surtout mis l’accent sur le concret « les gens sont-ils intéressés et/ou demandeurs d’information ou discussion lors de nos actions, c’est comment en Grèce tous les jours… »
Points abordés :
Nécessité de dénoncer la désinformation s’affiliant à une véritable propagande, pressions médiatiques d’une force terrible en Europe et au sein de la Grèce également pour déstabiliser le peuple grec et décourager d’autres candidats à la résistance.
Démocratie : nous réaffirmons le respect du choix du peuple grec et celui du gouvernement Siriza dont nous saluons le courage extrême dans ce contexte de guerre économique et financière équivalent à une lutte armée : coup d’état en Grèce orchestré par l’Europe.
Bernard expose la situation des Grecs sous l’angle de la santé (désastre humanitaire). Des aides concrètes se mettent en place dans plusieurs pays et/ou grandes villes.
La dette est insoutenable, les experts préconisent d’en suspendre le paiement.
La dette et situation de crise n’ont pas été provoquées par l’arrivée de Siriza et existaient bien antérieurement. Les remèdes actuels (plans d’austérité) ne correspondent absolument pas et rendent le peuple encore plus malade.
Le collectif continuera sa vigilance pendant l’été et poursuivra des actions concrètes en centre ville.
A ce sujet la date du 21 juillet à 17h (MDA) suivie d’une manifestation en ville reste à confirmer.