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Archives de catégorie Aider les grecs

Rappel solidarité City plaza menacé d’expulsion

Dan un précédent article nous avions diffusé l’appel de Vicky Skoumbi pour défendre le squat City Plaza http://www.infoadrets.info/grece/defendre-city-plaza-et-tous-les-squats-de-refugies/

Le gouvernement grec menace d’expulsion les réfugiés hébergés dans l’hôtel City Plaza et d’autres lieus squattés. Le collectif « Argenteuil- Bezons- ST Gratien » de France Grèce Solidarité prépare une campagne de popularisation avec les camarades grecs.

Campagne basée sur l’affiche jointe.

NON A L’EXPULSION ! La solidarité s’organise !

 La pétition toujours en cours s’adresse au gouvernement grec pour qu’il défende City  Plaza et tous les squats de réfugiés. Il s’agit de conter les pressions exercées sur le gouvernement pour qu’il donne l’ordre d’évacuation.

The Greek Government :  Defend City Plaza and all Refugee Squats.”

https://www.change.org/p/the-greek-government-defend-city-plaza-and-all-refugee-squats?recruiter=19892648&utm_source=share_petition&utm_medium=twitter&utm_campaign=share_petition

Le texte de la pétition en français petition city plaza


Communiqué de presse de l’eurodéputée de Syriza Konstantina Kuneva (traduction en français)

City Plaza héberge notre commune humanité. Il faut empêcher l’évacuation de cette structure exemplaire d’accueil de réfugiés

« City Plaza est le meilleur hôtel d’Athènes. Peut-être même de toute l’Europe. Car il héberge la solidarité, la dignité et la créativité des humains. Depuis 14 mois il a accueilli un peu plus que 1500 réfugiés, et en ce moment il en héberge 400 dont 170 enfants, et il le fait dans des conditions exemplaires, celles de l’auto-organisation et du soutien bien organisé de collectifs solidaires et de centaines de simples citoyens. Mais même les anciens employés de cet hôtel, qui n’ont toujours pas reçu les impayés que leur doit la direction, ont gracieusement concédé la fourniture hôtelière- mobilier et équipement- qui leur a été attribuée par les tribunaux à titre d’indemnités de licenciement.

Les réfugiés et les solidaires ont transformé un hôtel abandonné depuis huit ans par ses propriétaires en une oasis d’humanité. C’est pour cela que  j’appelle les autorités de faire tout leur possible pour empêcher l’exécution de l’ordre du Procureur d’évacuer l’hôtel. D’ailleurs, même en termes strictement économiques, la poursuite du fonctionnement de cette structure exemplaire d’accueil de réfugiés, ainsi que de toute autre structure analogue, peut s’avérer plus avantageuse que le transfert de ses résidents à un campement. Mais c’est certainement sur le plan social et sociétal que la coexistence des réfugiés avec les habitants d’un quartier d’Athènes s’avère précieuse. Je crois que les autorités étatiques compétentes sont en mesure de trouver une solution satisfaisante, apte à protéger cet exemple paradigmatique de solidarité [qu’est City Plaza].

Défendre City Plaza et tous les squats de réfugiés

Nous relayons ici l’appel de Vicky Skoumbi, rédactrice en chef de la revue grecque αληthεια pour contrer les pressions faites auprès du gouvernement grec pour expulser City plaza.

Tout d’abord quelques informations qui permettent de comprendre la situation.

Le 17 mai dernier le Procureur  a donné l’ordre d’évacuer trois squats à Athènes : Citiy Plaza (hôtel occupé par des réfugiés et des solidaires) et deux autres squats  (à Exarchia au  119 rue Zoodochou Pigis « Cat’s spirit / Women’s Squat » et  à la périphérie d’Athènes à Haidari, « occupation Papoutsadiko »).  L’ordre laissait    quinze jours de délai aux occupants avant l’exécution.  Il fut diffusé le 7 juin dans la presse et d’après le cnn.gr il s’agit d’un ordre donné à la suite de plaintes déposées par les propriétaires des immeubles en question. Concernant City Plaza et toujours d’après cnn.gr il s’agit du deuxième ordre d’évacuation donné par le procureur.

Le tout fut largement diffusé par des médias de droite, accompagnée par l’information que la propriétaire de City Plaza a déposé plainte contre l’actuel ministre de  Protection du citoyen (càd de l’ordre publique) et le chef de police pour manquement à l’obligation d’exécuter l’ordre du procureur.  De toute évidence il y a  actuellement une campagne dans plusieurs médias pour faire pression sur le  gouvernement afin qu’il évacue City Plaza.

La pétition s’adresse au gouvernement grec pour qu’il défende City  Plaza et tous les squats de réfugiés. Il s’agit de conter les pressions exercées sur le gouvernement pour qu’il donne l’ordre d’évacuation.

The Greek Government :  Defend City Plaza and all Refugee Squats.”

https://www.change.org/p/the-greek-government-defend-city-plaza-and-all-refugee-squats?recruiter=19892648&utm_source=share_petition&utm_medium=twitter&utm_campaign=share_petition

Le texte de la pétition en français petition city plaza

A signer et  à diffuser le plus largement possible!

En vous  remerciant tous et toutes de votre solidarité

Bien amicalement à vous

Vicky Skoumbi

Rédactrice en chef de la revue grecque αληthεια

Le collectif en visite au dispensaire Ilion

Visite au dispensaire de santé social et solidaire d’Ilion fin avril 2017

Ce dispensaire est situé à Ilion dans la banlieue nord d’Athènes, il est ouvert depuis avril 2015. Il fait partie des dispensaires qui ne veulent plus de rapports avec Syriza et qui sont très critiques vis à vis de la politique de santé menée par le gouvernement. Nous l’avions soutenu financièrement fin 2016 grâce à l’appel aux dons que nous avions diffusé. Ce dispensaire avait organisé un des accueils de la « caravane solidaire avec la Grèce » d’octobre 2016.

Nous avons été reçu par Dimitrios qui est cardiologue et un des créateurs du dispensaire, il assurait ce jour là la permanence médicale, sa fille Matina (qui était venue nous chercher au métro) a assuré la traduction. Nous avions apporté des médicaments, ils ont été aussitôt triés et rangés par Lina l’infirmière.

Le dispensaire est ouvert à tous ceux qui en ont besoin sans distinction, qu’ils soient Grecs ou migrants. Depuis l’ouverture environ 1500 patients ont été accueillis. De quinze à vingt médecins y interviennent ainsi qu’une infirmière, une assistante sociale et une dizaine de bénévoles qui assurent l’accueil, les prises de rendez-vous et le réconfort des personnes qui poussent la porte du dispensaire.

Les spécialités pratiquées sont multiples : médecine générale, cardiologie, pédiatrie, rhumatologie, psychiatrie, pneumologie etc. … Comme il n’y a pas d’équipement pour accueillir les personnes ayant besoin de soins dentaires, certains dentistes ont accepté de les soigner gratuitement dans leur cabinet.

Le dispensaire propose aussi des activités culturelles, des sorties au cinéma, au théâtre, il possède une bibliothèque. Des fêtes sont aussi organisées, le week-end ou pour le nouvel an. Ce n’est pas seulement un lieu où l’on soigne, c’est aussi un lieu où l’on vient rencontrer d’autres gens, discuter, se réconforter. Quand nous y étions, pas mal de gens sont venus pour boire un café, parler et on voyait que Dimitrios et tous les bénévoles étaient très disponibles pour discuter avec eux. Le dispensaire reçoit aussi des vêtements qui sont donnés à ceux qui en ont besoin.

Les dispensaires « affiliés » à Syriza ferment les uns après les autres parce qu’ils considèrent qu’ils n’ont plus d’utilité avec la loi promulguée au mois d’août 2016 qui institue la possibilité pour tous les Grecs de pouvoir se faire soigner gratuitement même s’ils n’ont pas de couverture sociale. Cependant cette disposition est quasiment inapplicable car les hôpitaux sont surchargés, ils manquent de moyens humain et matériel ce qui fait que les malades doivent attendre plusieurs mois un hypothétique rendez-vous. Ce manque de moyens dans les hôpitaux publics a provoqué l’ouverture de cliniques privées, mais elles ne sont bien sûr pas accessibles aux plus démunis.

Le collectif « Citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe » continuera à être solidaire avec ce dispensaire qui fait un travail formidable.

Nous remercions Dimitrios, Lina, Sylvia, Maria, Menelaos … qui nous ont gentiment accueillis et aussi bien sûr un grand merci à Matina qui a fait office de chauffeur et d’interprète.

Maria, Sylvia et Dimitrios

La jeunesse grecque acculée à l’émigration

par Fabien Perrier, Athènes

Une grève générale a paralysé la Grèce mercredi. Un signe de plus de l’inquiétude qui règne dans le pays alors que le parlement s’apprête à se prononcer sur un nouveau plan d’austérité. De plus en plus d’étudiants songent à s’en aller

Ce mercredi, la Grèce était plongée dans une grève générale de 24 heures et des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues d’Athènes. Ils dénonçaient les nouvelles mesures d’austérité votées ce jeudi par la Vouli, le Parlement grec. Fait notable, dans un pays soumis à l’austérité depuis sept ans, les jeunes occupaient une place importante dans le cortège. Leurs slogans? «Non au dépeçage du pays», «Étudiants en colère»… Car les mesures inquiètent la jeunesse grecque, de plus en plus tentée par l’exil. Faute d’horizon professionnel.

Un État social en voie de disparition

Thanos Pagkoutsis 19 ans est de ces étudiants en colère. Sous les palmiers de l’Université Panteion, à Athènes, où il est étudiant, la Grèce a pourtant des allures de paradis. A quelques mètres, un bassin apporte une fraîcheur bienvenue à l’heure où la chaleur commence à envahir la Grèce. Le cadre est idyllique. Mais Thanos, comme ses amis, ne peut masquer son désespoir. «Je viens de Macédoine de l’Ouest. Cette région détient un record européen: le taux de chômage le plus élevé», ironise le jeune homme. Qui poursuit: «Maintenant, nous voyons tous les jours, en Grèce, des gens fouiller dans les poubelles pour manger.» Pour lui, rien ne va changer. «L’accord que le gouvernement a passé le 2 mai avec l’Union Européenne va encore saigner la Grèce», explique-t-il à propos de l’ensemble des mesures réclamées à Athènes par ses créanciers, et votées le 18 mai à la Vouli, le Parlement grec.

«L’énergie va être privatisée», remarque l’étudiant en questions régionales, européennes et internationales. Ce secteur, l’une des principales ressources industrielles hellènes, repose notamment sur l’exploitation du lignite dans le nord de la Grèce. «Si la compagnie est privatisée, les mines vont être fermées; ce sera des licenciements à tous les étages, assure Thanos; notre région est finie, et nos vies avec.» Son père mécanicien à la DEI (compagnie nationale d’électricité) et sa mère enseignante ont déjà vu leurs salaires chuter de plus de 30% depuis 2010. Nouvelles coupes dans les retraites, déjà amputées à 13 reprises depuis le début de la crise en 2010, et de nouvelles hausses d’impôts y compris pour les ménages à la limite du seuil de pauvreté, pour un montant de 4,5 milliards d’euros. L’Etat social est en train d’être détruit, assène Thanos, excédé. Lui voit son avenir hors de sa terre natale.

Plus de 280 000 Grecs ont quitté le pays entre 2010 et 2015, selon une étude menée pour la London School of Economics par Lois Labrianidis, professeur en géographie économique. Ils seraient 350 000 à être partis entre janvier 2008 et juin 2016, selon Endeavor, un réseau de jeunes entrepreneurs, et même 427 000 sur la même période selon la Banque de Grèce. Cet exode est une véritable hémorragie pour un pays d’à peine 11 millions d’habitants.

 

L’appel de Mikis Théodorakis

Traduction de l’appel :  « Résistance Insoumission Révolution »

 Tous et toutes à Syntagma – tous et toutes sur les places des villes de Grèce. Jeudi 18/05 à 19h.

Résistance et Insoumission aux mesures comme le demande le titre capital de la Constitution.

Nous savons très bien que le mal ne s’arrêtera pas, si nous ne l’arrêtons pas.

Ils ont beaucoup joué avec les rêves du Peuple Grec.

Ça suffit désormais.

Ce Peuple ne peut plus se perdre dans sa déception à vie.

Ça suffit d’entendre qu’on ne peut rien y faire, et de tout laisser passer, qu’un petit pays ne peut rien sans son tuteur et son Allemand, et qu’on le noie de plus en plus profondément dans l’occupation et la germano-américanocratie.

Cette situation, c’est l’esclavage et la trahison sans borne.

Ça suffit.

On reprend!

Il y a exactement 6 ans, ces jours-ci, les places débarquaient spontanément dans la lutte contre les mémorandums.

Les places, qui n’ont pas trahi, n’ont pas abandonné la lutte.

Certains les ont vidées.

Mais désormais l’heure est venue pour les places de se remplir à nouveau des rêves insatisfaits des citoyens.

L’heure est venue de les remplir à nouveau de notre indignation et de notre colère.

Maintenant, tous et toutes, ceux même qui s’étaient moqué, sont plus sages et plus mûrs.

Nous reprenons, donc, plus unis, plus combatifs, et surtout plus déterminés à ne pas laisser par indifférence des décisions se prendre toujours à notre désavantage.

Tous et toutes nous serons sur les places, contre le vote des mesures.

Tous et toutes nous appelons, selon le premier article de la Constitution, à une résistance organisée, une insoumission à l’imposition des mesures, pour regagner notre patrie et notre dignité, pour en finir avec l’austérité, l’appauvrissement et la misère.

Pour une Grèce sans mémorandums, sans austérité, sans occupation et sans patrons.

Pour une Grèce libre, souveraine, indépendante, antiimpérialiste et réellement démocratique, avec son peuple et sa jeunesse maîtres chez eux. »


Le concert du groupe de Mikis Théodorakis le 18 mai 2017 https://www.youtube.com/watch?v=fvwcRfs0a_g&feature=youtu.be

Soulèvement populaire général contre les mémorandums

Soulèvement populaire général contre les mémorandums. Tou-te-s à la grève générale ce mercredi 17 mai publié sur Unité populaire

Le premier mai le gouvernement SYRIZA-ANEL a choisi de donner son accord au quatrième et nouveau mémorandum avec les institutions ! En faisant des « serments » au nom des travailleurs, il a annoncé la suppression du jour de repos dominical et l’ouverture des établissements commerciaux au moins 32 dimanches par an. Il a donné son accord pour une nouvelle baisse des retraites, une nouvelle augmentation des cotisations sociales, une nouvelle augmentation de la fiscalité, la levée du véto ministériel concernant les licenciements collectifs, un allongement dans la durée des règlements réactionnaires de la période 2011-2012 concernant les conventions collectives, le rétablissement de l’article 4 pour les grèves et l’aliénation plus grande encore du gouvernement grec.

La suppression du jour de repos dominical d’une part, fait reculer de plusieurs décennies en arrière les droits du travail et d’autre part, favorise les grandes et très grandes entreprises aux dépens des petits et moyens professionnels et négociants, occasionnant une réduction encore plus importante des salaires et des droits du travail, un travail de moins en moins rémunéré et un verrouillage de plus en plus grand des PME au profit des grandes entreprises et des multinationales.

Le quatrième mémorandum entraîne une nouvelle baisse des retraites, une nouvelle augmentation des taxes pour les artisans, les travailleurs indépendants et les agriculteurs. Tout cela vient après la suppression de l’EKAS pour les faibles retraites, après l’augmentation des cotisations des assurances principales et complémentaires concernant l’ΕΟΠΥΥ[1] et vient pour faire tomber le mythe Katroúgalos autour de la protection et non d’une réduction supplémentaire des retraites. La suppression de la différence personnelle ne concerne pas uniquement quelques retraités, mais l’ensemble des retraités, depuis le retraité au faible revenu de 480 € jusqu’aux artisans retraités qui subiront de la même manière des réductions très importantes et même les soi-disant « grosses » retraites qui atteignent les mille et quelques euros de ceux qui ont cumulé 35 ou 40 annuités. La baisse supplémentaire du plafond du revenu non imposable, à laquelle le ministre de l’Économie n’aurait pas renoncé, touche essentiellement les faibles revenus et les chômeurs. La réduction du crédit d’impôt passant de 1 900 à 1 205 € entraîne une augmentation d’impôt sur les faibles revenus, les faibles retraites et les chômeurs pouvant aller jusqu’à 650 € annuels !

Pour finir, le gouvernement s’est engagé à supprimer la souhaitable « approbation préalable » du ministre du Travail concernant les licenciements collectifs, à étendre dans le temps la réglementation réactionnaire pour les conventions collectives de travail et à entamer la prochaine période de réglementation qui lui permettra de relancer l’article 4 qui prévoyait que l’annonce officielle de la grève exige le consentement de 51% des membres d’une organisation, chose qui ne peut naturellement se produire au sein d’organisations réparties sur tout le territoire grec, abrogeant dans la pratique le droit de grève. Il ne faut pas changer ces politiques, il faut les renverser ! La solution ne viendra pas d’un appauvrissement supplémentaire du Peuple, d’une baisse supplémentaire des retraites, d’une augmentation des impôts, d’une augmentation du chômage, d’une limitation des droits du travail et des droits syndicaux, de l’aliénation du gouvernement grec. La solution viendra de la coordination de l’action des forces politiques et sociales qui accentueront les mobilisations contre la politique du gouvernement SYRIZA-ANEL et de l’arc politique mémorandaire restant.

La solution viendra uniquement du conflit ouvert avec le gouvernement et ses mandataires, du renversement des mémorandums et de l’austérité, de la sortie de la zone euro, de la nationalisation des banques, de l’annulation de la dette, de la prescription partielle de la dette privée et de l’application d’un programme de résistance en faveur du peuple.

Tous/Toutes à la grève populaire générale mercredi 17 mai. Rassemblons-nous massivement dans les grèves concentrées sur tout le territoire.

 Prérassemblement Unité Populaire à Athènes à 10h30 rues Chalkokondili et Patission

[1] Organisme national d’attribution des services médicaux.

Traduction : Vanessa de Pizzol

https://unitepopulaire-fr.org/2017/05/16/soulevement-populaire-general-contre-les-memorandums-tou-te-s-a-la-greve-generale-ce-mercredi-17-mai/

Livraison des produits VioMé

Point sur les commandes :

La coopérative VioMé a confirmé la réception de la commande du collectif et son envoi depuis Thessalonique ce vendredi 21 avril.

Afin de limiter les frais de ports et tenir compte des jours fériés la livraison devait se faire d’ici 7 à 8 jours ouvrables.

En conséquence la permanence pour la récupération des produits, initialement prévue le 27 avril, est décalée au :

Jeudi 4 mai 

de 12h à 14h et de 17h à 19h

au local du Parti de gauche 12 rue des Arts à Grenoble.

La pétition initiée par le CSPG de Lyon : Si vous ne l’avez pas encore fait la pétition est toujours en cours. Elle s’adresse à l’ambassadeur de Grèce en France avec copie à certains membres du gouvernement grec. Elle est plus que jamais d’actualité. Les salariés ont été clairs pendant l’intervention du 29 mars :  ils ont besoin du soutien international.

https://www.change.org/p/gouvernement-de-la-r%C3%A9publique-hell%C3%A9nique-soutenir-les-travailleurs-de-viome-en-gr%C3%A8ce?recruiter=694969643&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Pour mémoire leur appel : INFORMATION CONCERNANT LA DEMANDE DES TRAVAILLEURS DE VIOME fr

Soutien aux VioMé : encore et encore !

Point sur les commandes : La commande groupée des produits est partie ce samedi 15 avril. C’est 31 personnes qui à nouveau cette année se sont rassemblées pour soutenir les VioMé dans leurs luttes.

Le chronogramme de réception et récupération des produits devrait être :

  • vendredi 21 avril : départ de la marchandise de Thessalonique,
  • mercredi 26 avril : réception et trie des produits par le collectif,
  • jeudi 27 avril : permanence pour retirer les produits de 12h à 14h et de 17h à 19h.

Le Parti de gauche 38 met à disposition tout comme l’année dernière son local situé 12 rue des Arts à Grenoble.

La pétition initiée par le CSPG de Lyon : Si vous ne l’avez pas encore fait la pétition est toujours en cours. Elle s’adresse à l’ambassadeur de Grèce en France avec copie à certains membres du gouvernement grec. Elle est plus que jamais d’actualité. Les salariés ont été clairs pendant l’intervention du 29 mars :  ils ont besoin du soutien international.

https://www.change.org/p/gouvernement-de-la-r%C3%A9publique-hell%C3%A9nique-soutenir-les-travailleurs-de-viome-en-gr%C3%A8ce?recruiter=694969643&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Pour mémoire leur appel : INFORMATION CONCERNANT LA DEMANDE DES TRAVAILLEURS DE VIOME fr

VioMe à la MDA : une soirée solidaire

Mercredi 29 mars le collectif organisait une soirée de soutien aux travailleurs de l’usine VioMe de Thessalonique en lutte depuis 2011 et qui ont repris leur usine en coopérative ouvrière.

Après avoir rappelé la visite de Makis, représentant emblématique de cette lutte, le 31 mars 2016 à Grenoble et sa rencontre avec les salariés d’Ecopla, la projection du film « Next stop : Utopia » de Apostolos Karakasis pouvait commencer.

Le film : Tourné en 2015 juste avant l’arrivée d’Alexis Tsipras au pouvoir. Le réalisateur a suivi les salariés dès le moment où ils décident d’ouvrir les portes de l’usine et de prendre leur avenir en main.

Un film émouvant, plein d’humour parfois, qui ne cache rien des difficultés concrètes de l’autogestion, surtout lorsqu’on a été habitué à être commandé. Il montre tout l’investissement personnel de chacun avec parfois des découragements et des abandons pour certains. Mais ce qui marque ce film, c’est la force et la hargne de ces salariés qui vont se confronter aux difficultés administratives tenant à leur situation juridique incertaine.

La visite de Naomi Klein, dont le discours est toujours d’actualité, la rencontre avec les salariés Zanon en Argentine (qui eux ont fêté les 10 ans de résistance dans les mêmes conditions), leur apportent un soutien moral et une reconnaissance internationale.

Lorsqu’un des salariés explique comment la patronne a coulé l’entreprise en alimentant une société mère déficitaire, cela n’est pas sans rappeler l’exemple d’une autre entreprise en Isère dont l’issue n’a pas été la même.

La force du soutien populaire, la constitution d’un comité de soutien et l’aide internationale font qu’à ce jour ils sont toujours en activité mais toujours menacés d’expulsion.

Des salariés VioMe en direct avec la salle : Le moment fort de cette soirée a été l’entretien en direct avec un des salariés de VioMe via une connexion vidéo par skype. Le public présent dans la salle a pu échanger avec lui grâce à la traductrice Sophia Apostoulou, professeur de grec à Grenoble, qui avait déjà aidé le collectif lors de la rencontre avec les salariés d’Ecopla en 2016.

Extraits de quelques questions du public  :

Combien sont-ils maintenant de salariés à vivre de l’activité ? 16 dont 6 nouveaux.

Est ce qu’ils bénéficient d’une couverture sociale ? oui pour les nouveaux mais pas les anciens car ils sont toujours en procès avec l’ancienne patronne.

Dans le film, on voit Alexis Tsipras, venu juste avant son élection pour leur promettre une solution.

Est ce qu’il est venu ou les a reçus depuis son élection : Non.

Qu’est ce qu’ils demandent à la justice : Que soit dissocié 1/6 du terrain qui ne serait pas mis aux enchères pour qu’ils gardent leur outil de production.

Qu’est ce qui manque pour que cette solution soit mise en place : une volonté politique.

Est ce que les commandes groupées de France participent à les soutenir et quel est le volume pour l’ensemble de la France ? En 2015 les ventes internationales représentent 72% dont la France 30 à 40%. Les commandes permettent de faire connaître leur lutte.

Est ce qu’ils payent l’électricité, l’eau et un loyer ? Non ils ne les payent pas et quand on vient leur couper l’électricité ils font en sorte de la rétablir.

Si une solution juridique est trouvée, comment vont-ils faire s’ils doivent payer l’électricité et l’eau ? Dans ce cas, leur situation juridique sera régularisée, et ils pourront alors augmenter la production avec des ventes dans les circuits commerciaux, car pour le moment ce ne sont que des ventes solidaires.

Est ce que la pétition lancée en France par le CSPG de Lyon peut les aider ? Ils n’en mesurent pas la portée mais ils pensent qu’il faut la faire signer à un maximum de gens.

A la fin du film on comprend que les travailleurs qui ne veulent plus continuer risquent de les attaquer en justice est ce le cas ? Non ce n’ était que des menaces mais elles n’ont pas été mises en œuvre.

Les réactions de la salle : le public a été impressionné par la qualité du film, qui ne cherche pas à masquer les difficultés mais qui montre l’extrême volonté et la force de ces salariés.

Point sur les commandes : Vous pouvez encore faire parvenir vos commandes avant le 5 Avril selon les modalités suivantes http://www.infoadrets.info/grece/soutenons-les-viome-commandes-de-produits/

Le Parti de gauche 38 soutient cette lutte en mettant à disposition tout comme l’année dernière son local situé 12 rue des Arts à Grenoble pour une quinzaine de jours lors de la livraison et récupération des produits.

La pétition initiée par le CSPG de Lyon : Elle s’adresse à l’ambassadeur de Grèce en France avec copie à certains membres du gouvernement grec. Elle est plus que jamais d’actualité. Les salariés ont été clairs pendant l’intervention ils ont besoin du soutien international.

https://www.change.org/p/gouvernement-de-la-r%C3%A9publique-hell%C3%A9nique-soutenir-les-travailleurs-de-viome-en-gr%C3%A8ce?recruiter=694969643&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

Texte fourni par les travailleurs sur leur demande d’usage des locaux : INFORMATION CONCERNANT LA DEMANDE DES TRAVAILLEURS DE VIOME fr

Cette soirée a été très riche que ce soit par le film ou l’actualisation de la situation des Viome. Paradoxalement, alors que très souvent on entend le public dire que les médias ne parlent plus de la Grèce (comme si tout allait bien alors que la situation est de plus en plus dramatique), il apparait que lorsqu’il y a une soirée en soutien au peuple grec il n’y a pas le public à hauteur de la cause.

Merci à ceux qui se sont déplacés pour soutenir cette action.

Des nouvelles du convoi solidaire

Le collectif de Grenoble soutient cette initiative et c’est finalement 3 camions alimentés par l’Isère, la Savoie et la Haute Savoie qui ont rejoint le convoi initié par le collectif Anepos.

On peut suivre la progression et l’esprit de ce convoi grâce aux posts réguliers des participants à cette extraordinaire élan de solidarité.

Vendredi, bientôt minuit. 19 des 26 fourgons sont maintenant partis, y compris le suisse, le belge et l’andalou. Les 7 derniers partiront tôt demain matin. En fin d’après-midi, nous ne formerons plus qu’un, en direction du berceau agonisant de l’Europe matricide. À l’horizon, l’orient est rouge sang et la mer Égée pleure.

Parmi les 62 membres du convoi, il y a quatre enfants qui ont d’eux-mêmes voulu s’occuper de préparer les jouets pour leurs homologues grecs et réfugiés : Achille le crétois (7 ans et demi), Capucine et Constance les Auvergnates (8 ans et 5 ans et demi), et Nino l’Andalou (7 ans). Pas mal de surprises sont également prévues.

Car la jonction entre nos mouvements sociaux par-delà les frontières, c’est aussi la rencontre des enfants, dans l’entraide et la découverte, et non dans le réflexe coutumier du repli sur soi. Achille espère revoir ses amis syriens et afghans, Capucine et Constance s’interrogent sur les causes profondes des inégalités, Nino a décidé avec ses parents de venir habiter quelques temps en Grèce, avec pour toutes et tous un même désir de soutenir ceux qui y vivent, malgré toutes les menaces et toutes les privations.

La solidarité n’a pas d’âge.  Y.Y.

Témoignage d’Élise et d’autres :

Il est des moments inoubliables dans notre existence…celui que nous venons de vivre restera l’un des plus émouvants de ma vie…
Nous ( les 62 convoyeurs solidaires) sommes arrivés à destination…Après des tours de place à  brandir nos drapeaux, nous avons rencontrés des gens extraordinaires! Je pleurais derrière ma caméra …les camarades aussi…nous ne nous connaissions pas voilà  quelques jours et nous venons de vivre ensemble un moment de solidarité et de fraternité très intense au point que nous nous tombions tous dans les bras…
Ce moment fera perdurer en nous tout l espoir que l’on porte à l’humanité…nous les utopistes, les anarchistes, les insoumis, les zadistes, les squatteurs….ensemble, nous avons réussi….
Les enfants sont épatants , ils ont plein de nouveaux copains déjà …et peu importe la langue, peu importe le parcours…ils se tiennent déjà  la main et se partagent leur jeu…
Aujourd’hui, nous pleurons de joie et nous avons repris toutes nos forces…
Nous vaincrons…..ça ne fait nul doute…

Arrivée en Grèce : Ce mardi 28 mars 2017, à  4 heures de l’après-midi, un convoi solidaire va arriver à Exarcheia : 26 fourgons conduits par 62 camarades, en provenance de France, de Suisse, d’Espagne et de Belgique.

https://www.facebook.com/yyoulountas/videos/1739215463055740/

 

30 mars 2017 Visite de la caravane solidaire à la cuisine sociale « L’autre »  :

Hier jeudi 30 mars, la Caravane solidaire a rendu visite à la cuisine sociale « l’Autre » à HaÏdari ( Athènes). La cuisine sociale « L’autre » est une initiative de la solidarité sociale animée par Constantin Polichronopoulos à Athènes depuis 2011. 3000 repas sont servis chaque jour à Athènes. L’action a été étendue à d’ autres villes en Grèce et a été construite à partir d’exemples similaires à l’ étranger. « L’idée de la Cuisine Sociale « L’Autre » est un geste de solidarité et d’amour pour un autre être humain dans l’espoir de conscientiser les gens et d’encourager d’autres personnes et d’autres groupes à faire de même. Nous ne faisons pas de philanthropie et ne pratiquons pas la charité. Nous cuisinons sur le tas, nous mangeons tous ensemble et nous vivons tous ensemble! Un repas avec nos semblables dans la rue. Venez bâtir avec nous un quotidien plus agréable! »

L’image contient peut-être : 1 personne, debout, arbre, chaussures, enfant, foule, mariage et plein airL’image contient peut-être : 2 personnes, personnes qui jouent des instruments de musique, barbe, enfant et plein air

31 mars témoignage d’Elise : Nous venons d’être victimes de la traditionnelle désinformation des médias de masse. Dans le journal télé d’hier, sur une chaîne grecque équivalente a TF1, les images de notre arrivée ont été manipulées et ont été mélangées avec des images d’émeutes et de violence!
Nous avons les vraies images solidaires, pacifistes…pas un seul accroc…que des embrassades, des rires, des chants, et de la joie…. Que ces grands médias se taisent à jamais!

31 mars 2017 Vidéo de 15mn devant une école pour la distribution des fournitures scolaires et de friandises mais aussi l’intervention de Yannis
 Aujourd’hui c’est une journée d’action dans les écoles vers les jeunes enfants d’Athènes. Avec Yannis et Maud Youlontas et tous les amis d’ici et d’ailleurs. Have une belle journée !! https://www.facebook.com/yyoulountas?pnref=story

 

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