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Sur les réfugiés

Nous publions ici quelques articles sur la situation des réfugiés :

Publié le 10/4/16 Médiapart La police de Macédoine repousse des migrants venant de Grèce  Mediapart Police repousse migrants

Publié le 9/4/16 par http://www.ladepeche.fr/article/2016/04/10/2322238-grece-des-dizaines-de-migrants-blesses-a-idomeni.html

Publié le 9/4/16 AFP Cinq migrants, dont un enfant, se sont noyés ce samedi matin en mer Egée au large de l’île grecque de Samos, quand leur embarcation venue des côtes turques a chaviré.

«Au total, cinq personnes sont saines et sauves, quatre sont portées disparues mais cinq ont péri : un enfant et quatre femmes, lors du naufrage de leur embarcation en plastique de 3,5 mètres de long», a indiqué à l’AFP une responsable de ce service.

L’enfant a succombé à ses blessures à bord d’un bateau de l’Agence de la surveillance des frontières européennes (Frontex) après avoir été récupéré par l’équipage avec cinq autres survivants, comme les corps des quatre autre victimes, a précisé cette source.

Des recherches étaient en cours pour retrouver quatre autres personnes portées disparues qui se trouvaient sur le bateau naufragé selon des déclarations des survivants.

Ce naufrage serait le premier survenu dans les eaux grecques en Egée depuis le récent accord UE-Turquie

Publié le 8/ 4/16 http://www.lapresse.ca/international/crise-migratoire/201604/08/01-4968994-la-grece-reprend-les-expulsions-de-migrants-vers-la-turquie.php

Publié le 8/4/16 https://www.lorientlejour.com/article/979885/ne-desesperez-pas-nous-vous-aimons-la-grece-parle-aux-migrants-coinces-au-piree.html

Publié le 08/04/16 Des militants se jettent à l’eau pour empêcher le départ du bateau qui doit ramener les migrants en Turquie.
Des militants des droits de l’homme, solidaires des migrants de Lesbos se sont jetés tôt ce matin dans le port de Mytilène pour empêcher le départ du bateau en direction de la Turquie en s’accrochant à l’ancre !
Soutenus par une trentaine de militants criant des slogans sur les quais, les militants ont été arrêtés par la garde côtière grecque du Port. https://youtu.be/t52qkKNpfCQ

Publié le 7/4/16 par Amnesty International : Grèce. Des réfugiés détenus dans des conditions déplorables, sur fond de course à la mise en œuvre de l’accord UE-Turquie

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/04/greece-refugees-detained-in-dire-conditions-amid-rush-to-implement-eu-turkey-deal/

25 avril film « Je lutte donc je suis  » à la MDA Grenoble

JE LUTTE A4

Le collectif Grèce-austérité de Grenoble vous invite à la projection-débat du dernier film de Yannis Youlontas

 

« je lutte donc je suis »

Lundi 25 avril 2016 à 20h à la salle de conférence de la MDA 

 

Le film sera suivi d’une présentation et d’un débat sur le fonctionnement et les besoins des dispensaires sociaux autogérés créés en Grèce face à l’effondrement du système de santé public.

Un médecin Isérois, qui faisait partie d’une délégation qui s’est rendue en Grèce à l’automne 2015, témoignera et évoquera avec le public comment on peut aider concrètement les dispensaires.

L’entrée est libre et toutes les recettes seront versées aux dispensaires grecs en contact avec le collectif de Grenoble.

Synopsis du film : De Grèce et d’Espagne, un vent du sud sur l’Europe, contre la résignation. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « Je lutte donc je suis » (prononcer « Agonizomai ara iparko » en grec et « Lucho luego existo » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie.

Musiques : Angélique Ionatos- Manu Chao- Killah P- Léo Ferré- Alessandro Di Giuseppe et beaucoup d’autres. 

 

CR Rencontre Makis des Viomé avec les salariés d’Ecopla à Grenoble

LA RENCONTRE VIO-ME/ECOPLA

« Une Autre Europe présente à Grenoble »

Vendredi 1er avril, à la Bourse du Travail de Grenoble, Makis ANAGNOSTOU, représentant de l’usine grecque autogérée VIOME de Thessalonique, a rencontré les ouvriers repreneurs de l’usine ECOPLA de Saint Vincent de Mercuze (Isère).

Le collectif « Grèce-Austérité »* de Grenoble avait délégué deux de ses membres ainsi qu’une traductrice pour permettre les échanges entre l’entreprise autogérée de VIO-ME (production de produits d’entretien biologiques), forte de son expérience d’émancipation depuis 2011 et l’entreprise iséroise ECOPLA (production de barquettes et moules alimentaires en aluminium) en cours de liquidation, proposée à des repreneurs, parmi lesquels les ouvriers d’ECOPLA eux-mêmes sous forme de SCOP.

Makis a d’abord exposé l’historique de VIO-ME avec le refus par 35 ouvriers de la fermeture de leur usine, leur recherche d’aides locales (auprès des associations engagées dans des luttes sociales), universitaires (références théoriques avec le livre du professeur argentin André Rogeli) et internationales (contacts avec une usine autogérée Argentine, FRA-LIB en France, etc… Makis signale l’utilisation du spot de toutes les usines occupées en Argentine « Nous occupons, nous résistons, nous produisons » et préconise une méthodologie basée sur la rencontre avec d’autres cas d’autogestion). Ces 3 types d’aide ont toutes joué un rôle essentiel pour la survie de l’entreprise à une heure où se jouait la survie des ouvriers eux-mêmes. Il souligne que la loi française régissant ce type de structure est l’une des meilleures. Aujourd’hui chez VIO-ME, ils ne sont plus que 25 à fonctionner de manière horizontale, toutes les décisions étant prises en assemblée générale mais leur effectif est en hausse avec le recrutement de deux jeunes techniciens supérieurs et les salaires commencent à dépasser le salaire minimum. Pour l’instant le salaire est le même pour tous même si VIO-ME serait favorable à 2 voire 3 niveaux de rémunération en cas d’évolution importante de l’entreprise afin de rémunérer de manière plus juste le personnel soumis à une plus grosse charge de travail. Tous les bénéfices sont répartis dans les salaires et le développement de l’entreprise. Ils n’effectuent aucun emprunt auprès de banques pour ne contracter aucune dette risquant de remettre en cause leur autonomie.

Puis, Makis s’est penché sur le cas ECOPLA, il a voulu savoir comment cette société du Groupe Péchiney en est arrivée au redressement judiciaire. Cela nous a permis de découvrir le dédale dans lequel ECOPLA a évolué, en proie aux acteurs de la mondialisation et de la globalisation capitaliste. Bien que réalisant un chiffre d’affaires et des marges bénéficiaires conséquentes, la société a été rachetée plusieurs fois (banque anglaise, fond de pension américain, milliardaire chinois..) et d’importantes sommes (6 puis 3,5 millions d’euros) ont été prélevées sur la trésorerie de l’entreprise par les acheteurs et  « pour sauver l’usine-mère Cash-Pudding » basée au Royaume Uni (même histoire que pour viome !). Les 3 points forts d’ECOPLA : 1°) ils sont les seuls fabricants en France sur ce créneau, 2°) Ils sont à l’abri de la concurrence avec les pays dits émergents pour des raisons de coût de transport, vu la légèreté et les volumes de leurs produits, 3°) ils ont développé un modèle qu’ils sont les seuls à pouvoir produire face à leur concurrent européen qu’est l’Italie. Actuellement, ils disposent d’une grosse commande et de matière d’œuvre en attente mais ne peuvent pas accéder à l’outil de production. L’usine, placée dans les mains d’un liquidateur, compte aujourd’hui 2 repreneurs italiens, 1 repreneur français ainsi que la reprise en scoop souhaitée par les ouvriers qui se sentent en bonnes relations avec le liquidateur (…accès autorisé aux bureaux de l’entreprise et outil de travail sous bonne garde) autant qu’avec la communauté de communes du Grésivaudan et les banques coopératives. Ils ont bon espoir d’être retenus et n’envisagent donc pas de rapports de force particuliers.

Leur principal adversaire est bien l’Italie qui a déjà absorbé et neutralisé une grande partie de l’usine de traitement de l’aluminium RHENALU basée à Froges, l’Italie qui concentre déjà toutes les étapes de la production de l’usine de Saint Vincent de Mercuze, avec un prix du travail inférieur à celui de la France et qui n’a d’autre but que de récupérer l’ensemble du marché européen et de l’outil industriel, au mépris des travailleurs notamment français.

Ils n’ont, à ce jour, pas prévu de comité de soutien.

Selon Makis les ouvriers d’ECOPLA doivent avant tout avoir leur propre but et ne pas se soumettre à un acheteur. Ils doivent avoir confiance en eux et confiance en le soutien des autres.

Enfin, Makis propose quelques conseils pour la gouvernance :

De son point de vue, ils doivent conserver précieusement la forme horizontale et égalitaire du fonctionnement de leur structure sous peine de retomber dans le giron du capitalisme et de disparaître. Notamment, pour faire partie de l’entreprise, chaque membre doit être en mesure d’apporter sa quote-part financière, dont le montant et les modalités d’acquisition doivent rester facilement accessibles.

Ils doivent donc inscrire dans les textes fondateurs, l’impossibilité de recruter des ouvriers à leur service, privés des droits liés au fonctionnement coopératif de l’entreprise.

Ils doivent se doter du fort soutien de la population locale et au-delà.

Ils doivent s’entourer de compétences universitaires pour asseoir leurs démarches et pour le recrutement de personnels spécifiques et ne pas confier la fonction de direction à une personne de formation éloignée de l’autogestion.

Ils doivent bénéficier de la solidarité nationale et internationale en se rapprochant des entreprises autogérées étrangères comme ils l’ont commencé avec les FRALIB car ils se trouveront confrontés à l’international. A ce sujet Makis invite les représentants d’ECOPLA à se rendre en Grèce le 28 octobre 2016 à Thessalonique, où a lieu le congrès international des entreprises autogérées et coopératives.

A noter que la traductrice, qui a permis un dialogue rapide et productif grâce à sa grande pratique de la langue grecque et à son esprit de synthèse, a signalé aux travailleurs d’ECOPLA l’aide notable que pourra leur apporter son mari, ancien ingénieur de Péchiney, spécialisé dans l’aluminium et les échanges commerciaux dont les producteurs d’aluminium italiens et grecs auprès desquels les ECOPLA se fournissaient déjà. Ce soutien technique sera sans doute très positif pour le développement du projet des travailleurs d’ECOPLA.

La boucle est bouclée : 1- le collectif grenoblois apporte son soutien aux grecs face à l’austérité subie

2- Un grec en lutte apporte son soutien aux travailleurs français un modèle de résistance économique, tandis qu’un grec issu de l’immigration hautement qualifié dans la filière « Péchiney-aluminium » met à leur disposition ses réseaux et son savoir technique.

N’est-on pas là en présence d’une Europe des peuples et de la solidarité face à une Europe de la concurrence et de la globalisation au service d’une minorité possédante ?

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* Le Collectif Grèce-Austérité Isère est soutenu par Attac-Isère et le Cadtm Grenoble

Viomé : retour en photos sur la venue de Makis

Jeudi 31 mars Makis est accueilli à l’aéroport de Lyon St Exupéry par une délégation des collectifs de Lyon et Grenoble.

Accueil Mikos aéroport 31032016-1Accueil Makis à l'aéroport1

 

 

 

 

 

 

Passage à l’anneau de vitesse

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18 h : Rencontre avec le collectif à la bourse du travail autour d’une collation préparée par les militants

20 h 23 h : Débat et échange avec le public

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Vendredi 1 avril : Rencontre avec des salariés d’Ecopla à la bourse du travail

Bourse du W viome-ecopla 1042016

Communiqué de presse des Dispensaires et Pharmacies Sociaux Solidaires

affiche_5e_rencontre_nationale_dssCommuniqué de presse des  5e Rencontre nationale des Dispensaires et Pharmacies Sociaux Solidaires (DPSS) (en français et en grec)

A. Nous, DPSS, collectifs luttant pour préserver la vision d’un système de santé public, gratuit et sans exclusion, nous ne pouvons aujourd’hui ni rester en silence ni tolérer notre instrumentalisation de la part du gouvernement.

Nous sommes des structures autogérées qui pratiquent la démocratie directe et fonctionnent de manière anti-hiérarchique. Pendant cinq ans, nous sommes la preuve vivante d’une communauté qui montre ce dont les gens sont capables quand ils coopèrent à égalité, dans une perspective de résistance, de création collective et de solidarité concrète. Pendant toutes ces années, ayant comme seul appui la société, nous avons mené un combat en toute indépendance pour réduire la morbidité des pauvres, empêcher la mort des exclus, défendre la santé comme un bien public et marcher sur le chemin de l’émancipation sociale.

Dans cette sombre conjoncture, marquée par le prolongement des politiques mémorandaires, l’accentuation et la multiplication des obstacles pour l’accès de la population aux soins, il est impératif de faire sortir la santé de l’étau des politiques austéritaires et des restrictions budgétaires criminelles.

Aujourd’hui, plus que jamais, nous continuerons de :

–       lutter contre les politiques de paupérisation de la population, contraires de fait à notre vision d’un accès aux soins et à la santé libre, égalitaire et de qualité.

–       être l’« œil » et l’« oreille » de la société contre toute inégalité en matière de santé, ainsi que l’appui de tout patient face à des obstacles insurmontables pour l’accès aux services du Système National de Santé.

–       fournir des soins de santé primaires et des médicaments à toute personne qui, malgré la nouvelle loi, ne bénéficie toujours pas de la couverture maladie, et, notamment, aux migrants « sans papiers ».

–       mener des actions antiracistes et antifascistes, en défendant en particulier les droits des personnes auxquelles le dernier accord UE-Turquie ne réserve qu’un traitement barbare (enfermement, confinement, expulsion, refoulement).

–       se coordonner et agir à l’échelle nationale tout en mettant la pression sur le gouvernement pour la suppression de l’Organisme de Gestion des Rétributions des Hôpitaux, pour la modification de la nouvelle loi, des décisions ministérielles et de toute législation à venir, et en exigeant toujours et constamment la couverture complète, de qualité et à temps de tous les besoins de la population en matière de soins et de médicaments.

–       contribuer de concert avec le mouvement social à ouvrir une voie à la mise en œuvre d’une médecine holistique, orientée vers la recherche des solutions aux problèmes des personnes souffrantes non seulement en raison d’une maladie, mais en raison de la pauvreté et l’exclusion sociale.

B. Sur la base de nos principes et nos possibilités et tout en tenant compte des besoins locaux, les DPSS font de leur mieux à l’égard des réfugiés et des migrants arrivés en Grèce. Ils interviennent dans les centres d’accueil ouverts et revendiquent une présence autonome pour répondre aux besoins et aux souhaits des réfugiés.

Nous ne pouvons ni accepter ni tolérer le fonctionnement des centres de rétention fermés ou des camps de détention ; nous intervenons avec toutes nos forces et ressources et selon nos propres principes à tout lieu d’accueil et de séjour des réfugiés et des migrants.

Nous, les DPSS :

–       cherchons à établir des contacts directs avec les réfugiées dans le but de l’auto-organisation ; dénonçons les morbides conditions de vie dans les camps ; y recensons les besoins médicaux ; accueillons, quand cela est possible, les réfugiés dans nos propres locaux.

–       ne participerons à aucune coordination nationale liée à l’État, mais collaborerons étroitement avec les collectifs et les initiatives locales, dans les quartiers et les villes, dont la finalité n’est pas seulement de subvenir aux besoins les plus élémentaires, mais aussi d’intégrer pleinement les réfugiés dans le tissu social.

–       dénonçons le récent accord de la honte entre l’UE et la Turquie qui divise arbitrairement les êtres humains à des légaux et illégaux et qui piétine le droit à l’asile.

Vivre ensemble avec les réfugiés et les migrants, c’est possible, vivre avec des fascistes il est hors de question.

5e Rencontre nationale des Dispensaires et Pharmacies Sociaux Solidaires Thessalonique, le 3 avril 2016

communiqué presse version en grec

De la CGT douane Mission » FRONTEX en Grèce…la note de la honte

Le SNAD CGT a souhaité réagir à la note 160330 de la DG datée du 1er avril.
Cette note a pour objet de chercher des volontaires pour aller porter 
assistance aux autorités grecques pour envoyer les migrants vers des 
campements en Turquie.
Les douaniers français sont déjà beaucoup trop peu nombreux pour exercer 
leurs missions douanières, ils ne sont pas là pour palier aux politiques 
d'austérité qui ont été imposée par la Commission Européenne à la Grèce.
A la lecture des éléments qui figurent dans cette note, non seulement ce 
n'est pas une mission douanière, mais les pré-requis pour les 
volontaires nous amènent à penser qu'il s'agit surtout d'une "mission" 
de répression des migrants que l'on va contraindre à aller en Turquie ! 
D'ailleurs, on apprend ce jour qu'une centaine de CRS français sont déjà 
arrivés en Grèce pour cette opération.
Cette note est humainement et politiquement indigne.
Le SNAD CGT a écrit à la Direction générale pour demander son abrogation.
Nous avons également alerté la presse, les associations compétentes et 
les camarades grecs que nous avons réussi à joindre par téléphone.

Le secrétariat permanent.

Le tract de la CGT  Tract FRONTEX Grèce-1

 

 

Dette publique, un siècle de bras de fer

Dans cet article paru sur le CADTM, Renaud Lambert rappelle et développe les conditions dans lesquelles certains pays ont obtenu des annulations de dette comme le Mexique (1861), Cuba (1898), l’Union soviétique (1918), la République fédérale d’Allemagne (1953) et l’Irak . http://cadtm.org/Dette-publique-un-siecle-de-bras

Vu sur le Monde diplomatique la liste les autres pays qui ont bénéficié d’annulation de dette

1868. Etats-Unis. A la fin de la guerre civile, Washington déclare la dette de la Confédération « nulle ».

- 1883. Mexique. Loi sur le règlement de la dette nationale qui répudie les dettes contractées de 1857 à 1860 et de 1863 à 1867.

- 1902-1903. Venezuela. A la suite du refus de Caracas de rembourser sa dette, les flottes britannique, allemande et italienne imposent un blocus naval au pays.

- 1907. Venezuela. La convention Drago-Porter interdit le recours à la force pour le recouvrement de créances.

- 1919. Pologne. Le traité de Versailles annule la dette réclamée par l’Allemagne et la Prusse à Varsovie.

- 1922. Costa Rica. San José dénonce les contrats passés de 1917 à 1919 par le général putschiste Federico Tinoco. La Cour suprême américaine, qui arbitre l’affaire opposant le Costa Rica à la Grande-Bretagne, juge les contrats invalides puisque réalisés au détriment de la population.

- 1991. Pologne. Dès l’arrivée au pouvoir de M. Lech Walesa, en 1990, les créanciers du pays lui accordent une réduction de 50 % de sa dette.

- Egypte. Soucieux d’obtenir le soutien du Caire lors de la première guerre du Golfe, les créanciers réduisent de moitié la dette du pays.

- 1996. Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale lancent l’initiative « Pays pauvres très endettés » (renforcée en 1999).

- Islande. A la suite d’une mobilisation populaire, Reykjavík refuse de régler au Royaume-Uni et aux Pays-Bas une dette liée aux activités de la banque privée Landsbanki.

Pour l’Equateur voir l’article de Damien Millet , Eric Toussaint : L’Equateur dit « non »

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