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Sur les réfugiés semaine 2

13/1/17 Quarante réfugiés de Moria s’installent dans le navire de la marine envoyé d’Athènes  ANA-MPA

Les 40 premiers réfugiés et migrants – tous hommes – ont embarqué dans le navire de la marine envoyé d’Athènes à Lesvos pour loger les personnes vivant dans le camp de Moria, où les conditions de vie se sont détériorées après les fortes chutes de neige de quelques jours.
Cependant, certains réfugiés ont dit qu’ils pourraient retourner au camp après qu’on leur ait annoncé qu’ils devaient suivre un couvre-feu et dormir dans le navire chaque nuit, selon des sources du ministère de la politique migratoire.

Les réfugiés refusent de monter à bord du bateau de la Marine envoyé par le gouvernement à Lesvos de peur qu’on les renvoie en Turquie.  Infowar

12/1/17 Les réfugiés distribuent de la nourriture aux sans-abri grecs 

Pour Omnia TV traduit et sous – titré en vidéo grecque d’Al Jazeera avec les réfugiés syriens qui distribuent l’excès de la nourriture aux sans – abri et les personnes dans le besoin – y compris les familles grecques.

Reportage Lawrence Lee de Thessalonique, sur Al Jazeera (avec sous-titres grecs).  Infowar

12/1/17 Grèce: l’hiver frappe durement les réfugiés sur les îles de la mer Egée : Amnesty International lance un appel à la Commission européenne pour trouver une solution pour les réfugiés et migrants bloqués sur les îles grecques depuis l’accord Union européenne-Turquie. L’organisation non gouvernementale demande le transfert des demandeurs d’asile vers le continent et leur relocalisation vers d’autres pays européens, car la capacité d’accueil locale est dépassée. Cet appel intervient, alors, qu’avec l’arrivée du mauvais temps, beaucoup de réfugiés se sont retrouvés à dormir dehors sous des petites tentes couvertes de neige et sans chauffage.

Avec notre correspondante en Grèce, Charlotte Stiévenard

http://www.rfi.fr/europe/20170112-grece-refugies-froid-neige-appel-amnesty-international

11/1/17 par Constant Kaimakis :  Le gouvernement grec mobilise un bateau de la marine pour héberger les réfugiés de Lesbos : 

Suite à la situation catastrophique des migrants et réfugiés sur l’Ile notamment au camp de Moria, un ou plusieurs navires de la marine grecque doivent aller à l’île de Lesbos pour aider à fournir un hébergement aux réfugiés et aux migrants avec des températures glaciales et de fortes chutes de neige. Le navire est censé être « entièrement équipé pour recevoir les résidents du camp qui manquent d’une protection adéquate contre ce temps et le froid » et doivent passer les jours froids et des nuits dans des tentes d’été sans aucune autre protectionSelon les sources, le navire choisi était le « Lesbos », un navire de débarquement de la classe Jason qui débarquera de la station navale de Salamina mardi soir. Le navire est chargé d’équipements pour loger 500 réfugiés et migrants, y compris des lits, des poêles et des matelas. Il devrait arriver à Lesvos tôt mercredi après-midi, selon les conditions météorologiques. . ANT1 TV a rapporté qu’un second navire, le « Rhodes » pourrait être aussi envoyé.

Une Vidéo , le 7 Janvier 2017, prise par un réfugié anonyme a fait le tour du monde comme un message désespéré sur les conditions effroyables fournies par le HCR, qui à son tour contredit ridiculement la fausse déclaration du ministre grec des Migrantions, Yiannis Mouzalas, du 5 janvier 2017 disant qu ‘ «il n’y a pas des réfugiés ou des migrants vivant dans le plus grand froid. Nous avons terminé avec succès les procédures d’hivernage, à l’exception des 40 tentes laissées dans Vyiohori et une autre centaine à Athènes « . Après le tollé médiatique sur la situation inhumaine des réfugiés et des migrants dans le camp de Moria , le ministre Mouzalas est allé mardi matin à Lesvos. Il voulait voir de lui même les tentes couvertes de neige et les gens gelés de froid ! Cependant, l’avion est retourné à Athènes car il n’a pas pu atterrir en raison des mauvaises conditions météorologiques. Le ministre a fait une deuxième tentative pour atteindre Lesbos avec un hélicoptère à midi… qui a aussi échoué en raison du temps.

Les réfugiés et les migrants ne sont pas dans cette situation que sur l’île de Lesbos. Dans l’Ile voisine de Chios, ils ont lancé une guerre des pierres pour protester contre les conditions de vie.

Dans l’ancien aéroport de Elliniko dans le sud d’Athènes, plusieurs dizaines de tentes exposées à la neige et au vent du nord hébergent tant bien que mal des réfugiés et les migrants. Le camp d’hébergement officieux de Elliniko est le « Moria » d’Athènes qui ne devrait pas y être du tout: Le camp était censé fermer à l’ automne et les gens déplacés. Ils sont toujours là.

Vidéo: filmé par un drone pour VimaOnline.gr et posté sur YouTube le 10 janvier témoigne du long froid glacial neigeux avec des températures allant jusqu’à -5 ° C!

9/1/17 Grèce: calvaire sous la neige pour des réfugiés et migrants AFP

Des centaines de réfugiés et migrants vivant sous la tente sur les îles grecques affrontaient lundi le froid glacial qui s’est abattu sur le pays, valant une volée de critiques au gouvernement.
A Lesbos, « beaucoup de gens, des centaines » ne disposent que de tentes pour se protéger du froid et des chutes de neige dans le camp de Moria, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère de la politique migratoire.

« Il y a un vrai problème », et des responsables du ministère ont été envoyés sur place pour tenter de trouver des solutions, a-t-il ajouté, alors que les autorités étaient dans le collimateur des humanitaires et des médias pour ne pas s’être préparées à cette vague de froid.

A Moria, « plus de 2.500 personnes vivent sous la tente, sans eau chaude ni chauffage, y compris des enfants, des femmes et des personnes handicapées », a pour sa part affirmé Apostolos Veïzis, un responsable de l’ONG Médecins sans Frontières, sur la radio Vima.

C’est aussi le cas de « plus de 300 personnes » à Samos, plus au sud, tandis que la situation est aussi difficile pour les exilés à Kos, Leros et Chios, au vu de la vague de froid inhabituelle frappant la zone, avec des températures inférieures à zéro, a-t-il ajouté.

Plus de 15.000 réfugiés et migrants sont parqués sur ces cinq îles proches des côtes turques en vertu du pacte UE-Ankara conclu en mars pour couper la route migratoire égéenne, et qui prévoit en principe leur renvoi en Turquie.
Les laisser ainsi exposés au froid « est une honte », s’est insurgé M. Veïzis, dénonçant tant une incurie du gouvernement grec que la politique européenne de verrouillage frontalier.
La polémique était aussi alimentée sur les réseaux sociaux par une vidéo, non datée, présentée comme tournée par un résident africain de Moria, montrant des dizaines de petites tentes croulant sous la neige et des réfugiés et migrants contraints de patienter transis dans le froid pour recevoir de la nourriture.

Le ministère à la politique migratoire rejetait lundi la responsabilité sur les municipalités, qui se sont opposées à l’ouverture de nouveaux camps pour soulager les structures existantes, débordées. Il mettait aussi en cause le refus des unions hôtelières des îles de participer à un programme de location de chambres piloté par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’Onu.

http://www.lorientlejour.com/article/1028147/grece-calvaire-sous-la-neige-pour-des-refugies-et-migrants.html

7/1/17 Photos et Vidéos  du camp de Moria sous la neige et interdiction de prendre des photos 

Il est à noter qu’après la diffusion de la vidéo de l’immigré camerounais que vous trouverez ci-dessous, les photos ont été interdites par le gouvernement sur les îles.

Les photos et les vidéos nous sont parvenues grâce  aux amis grecs et leurs relais en France.

Merci à Marie-Laure, Angélique, Emmy, Constant, Yannis, Vangelis, Jacques….

Images choquantes (prises par un réfugie à l’ intérieur du camp de Morias à Lesbos ) commentées en Français

Autres vidéos :

https://www.facebook.com/philippa.kempson.1/videos/10154502290134355/

Le camp de réfugiés sur lîle de Lesbos à l’épreuve du froid

https://youtu.be/yzXMMNH0M5w

http://www.lorientlejour.com/article/1028147/grece-calvaire-sous-la-neige-pour-des-refugies-et-migrants.html

 

Grèce: calvaire sous la neige pour des réfugiés et migrants

AFP

09/01/2017

Des centaines de réfugiés et migrants vivant sous la tente sur les îles grecques affrontaient lundi le froid glacial qui s’est abattu sur le pays, valant une volée de critiques au gouvernement.
A Lesbos, « beaucoup de gens, des centaines » ne disposent que de tentes pour se protéger du froid et des chutes de neige dans le camp de Moria, a indiqué à l’AFP un responsable du ministère de la politique migratoire.

« Il y a un vrai problème », et des responsables du ministère ont été envoyés sur place pour tenter de trouver des solutions, a-t-il ajouté, alors que les autorités étaient dans le collimateur des humanitaires et des médias pour ne pas s’être préparées à cette vague de froid.

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A Moria, « plus de 2.500 personnes vivent sous la tente, sans eau chaude ni chauffage, y compris des enfants, des femmes et des personnes handicapées », a pour sa part affirmé Apostolos Veïzis, un responsable de l’ONG Médecins sans Frontières, sur la radio Vima.

C’est aussi le cas de « plus de 300 personnes » à Samos, plus au sud, tandis que la situation est aussi difficile pour les exilés à Kos, Leros et Chios, au vu de la vague de froid inhabituelle frappant la zone, avec des températures inférieures à zéro, a-t-il ajouté.

Plus de 15.000 réfugiés et migrants sont parqués sur ces cinq îles proches des côtes turques en vertu du pacte UE-Ankara conclu en mars pour couper la route migratoire égéenne, et qui prévoit en principe leur renvoi en Turquie.
Les laisser ainsi exposés au froid « est une honte », s’est insurgé M. Veïzis, dénonçant tant une incurie du gouvernement grec que la politique européenne de verrouillage frontalier.
La polémique était aussi alimentée sur les réseaux sociaux par une vidéo, non datée, présentée comme tournée par un résident africain de Moria, montrant des dizaines de petites tentes croulant sous la neige et des réfugiés et migrants contraints de patienter transis dans le froid pour recevoir de la nourriture.

Le ministère à la politique migratoire rejetait lundi la responsabilité sur les municipalités, qui se sont opposées à l’ouverture de nouveaux camps pour soulager les structures existantes, débordées. Il mettait aussi en cause le refus des unions hôtelières des îles de participer à un programme de location de chambres piloté par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’Onu.

 

Renvoi des réfugiés par le rétablissement de l’accord de Dublin

L’Allemagne compte renvoyer bientôt en Grèce des demandeurs d’asile

AFP  12/01/2017

Le gouvernement allemand a dit jeudi vouloir renvoyer en Grèce à partir de mars des demandeurs d’asile arrivés par ce pays, en mettant en oeuvre une autorisation de principe en ce sens donnée récemment par la Commission européenne.

Le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière a demandé à l’Office pour les migrants et réfugiés du pays (BAMF) d’appliquer au 15 mars le règlement européen dit de Dublin, qui laisse la prise en charge des demandeurs d’asile aux pays de première arrivée dans l’UE, soit essentiellement à la Grèce et à l’Italie. « Conformément à la recommandation de la commission européenne, l’Allemagne considère aujourd’hui que ces renvois seront possibles à partir du 15 mars », a indiqué le porte-parole du ministère, Tobias Plate, à l’AFP.

La Commission européenne avait proposé le 8 décembre le rétablissement du règlement de Dublin, uniquement aux candidats à l’asile arrivés en Grèce illégalement et exception faite des mineurs isolés. Cette mesure avait été suspendue à l’origine en 2011 en raison des mauvaises conditions d’accueil des demandeurs d’asile en Grèce.

Le système dit de Dublin est critiqué notamment par la Grèce car, de fait, un grand nombre de réfugiés ne souhaitent généralement pas rester dans les pays d’arrivée comme l’Italie ou la Grèce mais visent plutôt l’Allemagne, la Suède ou le Royaume-Uni, où ils pensent pouvoir bénéficier de meilleures conditions d’accueil.

L’organisation allemande de soutien aux migrants « Pro Asyl » a critiqué la décision de Berlin. Elle portera un coup supplémentaire aux capacités d’accueil déjà problématiques de la Grèce, où les camps sont « dans un état terrible » et où les demandeurs d’asile doivent vivre « au milieu de la neige, de la glace et de la boue », a dit un de ses représentants au quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

La Grèce, où sont bloqués plus de 60.000 migrants et réfugiés –dont un tiers sont des enfants– plaide avec l’Italie pour un mécanisme européen qui répartirait la prise en charge des demandeurs d’asile dès leur arrivée.

Le gouvernement allemand a annoncé mercredi une forte baisse du nombre de nouveaux demandeurs d’asile
en 2016 dans le pays : 280.000 contre 890.000 l’année précédente, lorsque la chancelière Angela Merkel avait ouvert en grand les portes de son pays.

http://www.lorientlejour.com/article/1028770/lallemagne-compte-renvoyer-bientot-en-grece-des-demandeurs-dasile.html

 

Grèce : Un faux débat, une vraie question

Hebdo L’Anticapitaliste – 365 (05/01/2016)

Le débat politique de la fin d’année aura été instructif : estimant que la politique suivie par le gouvernement Syriza-ANEL débouchait sur un excédent de 900 millions d’euros, Tsipras a donc décidé de verser une prime aux 1,6 million de personnes touchant une retraite basse (sur 11 millions d’habitantEs)…

La somme affectée (620 millions) revient à un versement d’environ 300 euros pour la plupart d’entre elles (retraite brute entre 550 et 850 euros !), 600 euros pour les retraites de 250 euros ! Cet acte, bien en deçà des besoins, a provoqué deux séries de réactions, mais sans intervention du mouvement de masse.

La droite et la troïka : interdiction de tousser !

Les instances européennes ont comme d’habitude été diverses, tournant autour de la menace d’annuler le prochain examen de la dette (qu’il ne s’agit pas bien entendu de réduire, mais dont les contraintes de versement très serrées pourraient être étalées dans le temps). D’un côté, Schaüble et son courant rappelant que le gouvernement grec n’a aucune autonomie de décision et qu’il fallait demander l’autorisation de ce versement ; d’autres, comme Moscovici, acceptant ce « cadeau » rendu possible par les textes à partir du moment où il y a excédent … mais surtout du fait que cela ne remet pas du tout en cause l’application du mémorandum qui va se traduire dès le début janvier par des hausses de prix (impôts, carburant, téléphone, café, cigarettes) !

Comme il nous y a habitués, Syriza prétend distinguer dans l’UE des « amis » et des « ennemis », sa tactique étant de jouer le bon élève. Ainsi le ministre Tsakalotos vient d’écrire une lettre aux instances de l’UE pour expliquer que cet acte ne consiste pas en un 13e mois (des dirigeants de Syriza affirment le contraire !) mais en une gratification exceptionnelle (car si finalement il n’y avait pas d’excédent, il s’engage à « couper dans les retraites » !) et que si l’occasion devait se reproduire, la Grèce en discuterait d’abord avec les dirigeants européens…

La droite, en tête dans les sondages, a dû mal à trouver comment réagir : toute honte bue, elle parle de lettre humiliante pour la souveraineté nationale… En même temps, elle n’a pas voté la mesure pour les retraités, et s’est d’ailleurs divisée, trop impatiente de provoquer des élections et comptant sur l’UE pour l’aider !

La position la plus claire reste celle du FMI. Sans se prononcer sur cette mesure, celui-ci rappelle l’urgence à ses yeux de prendre deux mesures : baisser le seuil des non-imposables en dessous de 5 000 euros de revenu annuel… et baisser les pensions, qui ont moins diminué que les salaires !

Plan de (dé)route de Syriza : des réactions à gauche

Cet épisode est à replacer dans un plan plus large : Syriza veut démontrer que ce gouvernement pourrait à la fois adopter quelques mesures sociales et remplir les exigences de la troïka ! À l’heure où de plus en plus de jeunes souhaitent quitter le pays, il est donc tout à fait juste d’expliquer comme le font le KKE, Antarsya ou Unité populaire (LAE) que cette mesure sur les retraites n’est qu’une infime part de tout ce qui a été volé pendant des années à la population, mais aussi, comme le dit en particulier Antarsya, qu’elle vise à faire croire que les mémorandums pourraient devenir plus supportables avec quelques doses de philanthropie !

Cela dit, devant les réactions plutôt favorables des retraités concernés, pourquoi ne pas lancer une large mobilisation dans la rue sur ce thème unifiant ? Un vrai 13e mois pour les retraites, des salaires et des retraites décents pour toutes et tous, ce n’est pas un cadeau, c’est un dû !

D’Athènes, A. Sartzekis

www.anti-k.org/2017/01/09/grece-un-faux-debat-une-vraie-question

Documents secrets du FMI sur la Grèce

Par E Toussaint : Nous mettons à la disposition du public francophone des documents tenus secrets par le FMI. Il s’agit de documents authentiques qui ont été mis à la disposition de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque par Zoe Konstantopoulou, la présidente du Parlement grec en fonction entre le 6 février et le 3 octobre 2015. Le contenu de ces 2 documents qui datent de mars et de mai 2010 est accablant pour le FMI.

http://www.cadtm.org/Documents-secrets-du-FMI-sur-la

Le pays où on travaille le moins…un cliché qui tombe

C Kaimakis : La Grèce au 4ème rang mondial des heures le plus travaillées par travailleur … l’Allemagne en dernier précédée par les Pays Bas … ça remet les pendules à l’heure !

Guillaume Duval : Parmi tous les pays de l’OCDE (le club des pays riches), devinez où on travaille le moins longtemps chaque année ????? Mmmmh… Vous donnez votre langue au chat ? C’est en Allemagne bien sûr (un tiers de moins qu’en Grèce notamment). Et ce n’est pas Alternatives économiques qui le dit et en fait un graphique mais bien l’OCDE elle-même…

Sur les réfugiés semaine 1/17

8/1/17   Bloqués dans le camp de Morias à Mytilène ( Lesbos) : Camp de détention et d’identification de Morias à Mytilène, Grèce, sous la neige. Les réfugiés et migrants arrivés après le 20 mars 2016 y sont bloqués depuis, astreints à rester dans l’île en attendant de se voir accorder l’asile en Grèce, ou sinon d’être renvoyés en Turquie où ils ne pourront plus espérer un asile ailleurs en Europe. Merci l’Europe et merci l’accueil grâce à l’accord UE-Turquie.

 Arrivée en Grèce en octobre 2016, cette famille irakienne a été renvoyée en Turquie abusivement dans le cadre de l’accord UR-Turquie, alors qu’elle avait demandé l’asile en Grèce. Tous les six sont finalement rentrés en Irak. En Irak, ce pays tranquille et prospère.

Rappelons que le renvoi en Turquie ne peut se faire que volontairement ou après examen d’une éventuelle demande d’asile en Grèce.

7/1/17 Euronews : Les réfugiés en première ligne face au froid 

Couvertures, bonnets et un peu de soupe chaude, les migrants se réchauffent comme ils peuvent dans le froid polaire installé en Serbie.

Des températures allant jusqu‘à -27°C ont été enregistrées dans la région des Balkans.

Au moins trois migrants meurent de froid

Dans ce contexte, le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations unies (UNHCR) tire la sonnette d’alarme, d’autant que les corps de deux migrants irakiens ont été retrouvés gelés dans une forêt du sud-est de la Bulgarie, près de la frontière avec la Turquie.

Un migrant afghan est également mort de froid dans le nord de la Grèce.

Le porte-parole du HCR se dit “particulièrement préoccupé” par la situation sur les îles grecques de Samos, Chios et Lesbos. “A Samos, environ 700 personnes dont de jeunes enfants et des personnes vulnérables vivent encore sous des tentes non chauffées”, a déclaré Adrian Edwards.

Le plan de relocalisation de l’Union européenne bien loin d’atteindre ses objectifs

Le HCR appelle à accélérer le transfert des demandeurs d’asile des îles de la mer Egée vers le continent grec et demande aux pays de l’Union européenne de respecter leurs engagements.

12% seulement des migrants arrivés en Grèce ont été relocalisés en Europe jusqu’à présent.

Avec AFP. Vidéo http://fr.euronews.com/2017/01/07/les-refugies-en-premiere-ligne-face-au-froid

04/01/2017  Migrations: deux militants espagnols poursuivis en Grèce, pourront rentrer dans leur pays

Deux militants espagnols, arrêtés et poursuivis en Grèce la semaine dernière pour avoir tenté de faire sortir du pays huit migrants, pourront rentrer dans leur pays d’ici à la fin de la semaine, a indiqué mercredi à l’AFP leur avocate.

La caution de 2.000 euros fixée par la cour d’Igoumenitsa, port dans le nord-ouest du pays où ils avaient été arrêtés mercredi dernier sera payée « d’ici jeudi et donc, ils pourront quitter le pays vendredi », a expliqué à l’AFP Me Emmanuelle Varouxaki.

Mikel Zuloaga et Begona Huarte, membres de l’ONG basque Ongi etorri Errefuxiatuak (« Bienvenue aux réfugiés »), ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à s’embarquer sur un ferry avec un camping-car où ils avaient dissimulé huit migrants de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et une transsexuelle pakistanaise. Ils luttent contre l’inaction des gouvernements européens face aux réfugiés et ils voulaient ramener les huit migrants en Espagne.

Vendredi, ils ont été inculpés pour « transfert illégal de ressortissants non européens dans un pays membre de l’UE », et placés en liberté sous caution. « L’interdiction de sortir du pays sera levée dès l’achèvement demain (jeudi) de la procédure du verserment de leur caution », a précisé Me Emmanuelle Varouxaki.

La date de leur procès n’est pas pour le moment précisée. Ils encourent une peine de plus de dix ans, selon le droit grec. Des militants grecs ont manifesté mercredi à Athènes devant les bureaux de la représentation de l’UE contre « l’Europe forteresse » en présence des deux militants espagnols.

Plus de 60.000 migrants et réfugiés — la plupart syriens et pour un tiers des enfants– sont actuellement bloqués en Grèce, du fait de la fermeture l’an dernier des frontières des pays des Balkans.

Communiqué de l’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES : 

Liberté pour Mikel et Begoña, la solidarité n’est pas un crime !
Les camarades Mikel Zuloaga et Begoña Huarte du syndicat basque LAB ont été arrété(e)s et emprisonné(e)s par la police grecque mardi 27 décembre au port de Igoumenitsa, juste avant la frontière italienne, pour avoir aidé 8 personnes à se rendre à Euskadi en les conduisant dans leur véhicule.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’une initiative de solidarité et de dénonciation des politiques migratoires injustes européennes et en défense des droits humains
Mikel et Begoña attendent en détention leur comparution devant le juge. La charge qui leur est reprochée “de trafic d’êtres humains” peut leur valoir des années en prison.
L’Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec les camarades du LAB et demande l’abandon des poursuites.
La solidarité n’est pas un crime.

SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION:
https://www.change.org/p/justice-grecque-pas-de-criminalisa…

6/1/17 Record de plus de 5000 décès de migrants en Méditerranée en 2016 http://www.swissinfo.ch/fre/record-de-plus-de-5000-d%C3%A9c%C3%A8s-de-migrants-en-m%C3%A9diterran%C3%A9e-en-2016/42815288

4/1/17 Portugal : en attendant les réfugiés : Dans ce pays d’émigration, gouvernement et citoyens ouvrent grand leurs portes. https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/portugal-en-attendant-les-refugies?utm_medium=email&utm_source=newshebdo

3/1/17 C.H.A. avec AFP : Un migrant afghan meurt de froid quelques heures après son passage en Grèce 

Un migrant afghan, âgé de 20 ans, a été retrouvé mort de froid ce mardi dans le nord de la Grèce, quelques heures après avoir traversé la frontière gréco-turque avec un compatriote.

Les deux hommes ont franchi dans la nuit de lundi à mardi le fleuve Evros, séparant la Turquie de la Grèce, puis dormi dans les champs près de la commune de Didimoticho où la température était tombée à -13 degrés. À l’aube, la victime a été découverte morte gelée par son compagnon, qui a aussitôt prévenu la police. Depuis une semaine, une vague de froid frappe la Grèce, surtout dans le nord, avec des températures très basses.

60.000 migrants et réfugiés piégés en Grèce

Après la signature de l’accord UE-Turquie en mars qui a limité considérablement le flux migratoire en Europe via les îles grecques en mer Égée, situées en face de la Turquie, de nombreux migrants et réfugiés tentent de franchir la frontière terrestre gréco-turque pour gagner l’Europe. Des dizaines de personnes sont arrêtées chaque semaine, selon la police.

Plus de 60.000 migrants et réfugiés sont piégés en Grèce depuis le verrouillage des frontière en Europe en mars et vivent dans des camps installés dans le pays et sur les îles. La majorité d’entre eux demande l’asile en Grèce pour éviter leur rapatriement ou leur renvoi en Turquie.

 

Citoyen de l’année …il refuse la distinction de l’UE

Kostas Polychronopoulos a été sacré citoyen de l’année par le Parlement européen, mais a refusé cette distinction. Il est à l’origine des cuisines solidaires, qui ont jusqu’à présent distribué 2,5 millions de repas chauds dans toute la Grèce. D’autres cantines du même type devraient ouvrir en Espagne, en Italie et à Londres

Ecouter le reportage d’Angélique Kourounis

http://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/kostas-polychronopoulos-sacre-citoyen-de-lannee-par-le-parlement-europeen?id=8264406

La fin de l’euro selon le prix Nobel de l’économie

Pour le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, «la fin de l’euro n’est qu’une question de temps»

Joseph Stiglitz avait déjà formulé de lourdes critiques contre la monnaie unique il y a plusieurs années

Mal conçu au départ, ignorant les spécificités de chaque pays, entraînant l’Europe vers le déclin… L’économiste de renom dresse un portrait très sombre de l’euro, tout en jugeant très crédible l’hypothèse de sa disparition avant la fin de l’année.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a publié le 30 décembre dernier une tribune dans le magazine Fortune dans laquelle il se montre très pessimiste sur l’avenir de l’euro, allant jusqu’à prédire que 2017 pourrait bien être l’année de l’effondrement du projet de monnaie unique.

Déjà il y a une vingtaine d’années, Joseph Stiglitz avait émis de sérieux doute sur la viabilité de la devise européenne. En 2016, à nouveau, il a sonné la charge contre la monnaie unique en publiant L’Euro : Comment une monnaie unique menace le futur de l’Europe. Il constate désormais que la zone euro s’est montrée incapable d’absorber le choc de la crise économique de 2008 dont elle subit encore aujourd’hui les conséquences. «Le résultat est que les pays riches s’enrichissent, les pays pauvres s’appauvrissent, et à l’intérieur de chaque pays, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent», a-t-il déploré.

Rappelant que l’Irlande et l’Espagne étaient en excédent budgétaire avant la crise, il souligne que «c’est donc la crise qui a provoqué l’endettement et non l’inverse». «L’euro s’est construit sur une croyance : celle selon laquelle, si les gouvernements maintenaient leur déficit sous les 3%, leur endettement sous les 60% et leur inflation sous les 2%, le marché garantirait la croissance et la stabilité – or ni ces chiffres ni la logique sur laquelle ils s’appuient n’ont de fondement dans la théorie ou dans la pratique», affirme-t-il. Finalement, l’euro était avant tout un projet politique, mais dépourvu de solidité économique.

Tout s’est fait sur «l’espoir que la discipline fiscale et monétaire permette une convergence». Or cet espoir était infondé, car il ignorait la «convergence intellectuelle» entre les différents pays, leurs différentes traditions et leurs différentes sensibilités. «Ce qui peut être perçu comme une bonne politique en Allemagne ne l’est pas forcément ailleurs, et ces différences sont très anciennes – je ne les ignorais pas moi-même lorsque je travaillais à l’OCDE», a-t-il regretté.

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi»

Outre les défaillances structurelles et le choc de la crise, les politiques conduites n’ont fait qu’accentuer les difficultés économiques de l’Europe. Joseph Stiglitz n’hésite pas à critiquer de manière assez sévère les politiques de rigueur mises en place dans certains Etats européens, en tête desquels l’Allemagne d’Angela Merkel. «L’austérité, dont l’Allemagne pensait qu’elle ramènerait rapidement la croissance, a misérablement échoué dans tous les pays où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées par la plupart des économistes sérieux du monde entier», note-t-il, dénonçant également l’échec contre-productif des réformes structurelles mises en place ailleurs.

L’austérité a misérablement échoué partout où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées

«La conséquence est donc que beaucoup de pays ont vu leur croissance flancher et leur balance commerciale basculer du mauvais côté», indique le prix Nobel, qui met ces piètres résultats en parallèle avec les objectifs initialement annoncés de prospérité et de stabilité grâce à l’euro. Si certains événements sont extérieurs, c’est pourtant bien l’euro qui en a aggravé leurs conséquences. Dernier exemple en date, la crise des réfugiés, qui a augmenté la pression sur des économies «où le taux de chômage est déjà élevé, et qui rechignent donc à voir arriver de nouveaux travailleurs pour des emplois bons marché».

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi» conclut Joseph Stiglitz, qui déplore le manque d’ambition et de perspective dans les réformes conduites. S’il émet l’idée que les gouvernements européens puissent se ressaisir et changer de cap, il estime néanmoins que «cela est désormais aussi probable que l’inverse, c’est à dire que les politiques décident d’y mettre un terme». A cela s’ajoute l’essor de forces politiques nouvelles que l’économiste qualifie de «dissidentes» par rapport aux «partis centristes de gauche et de droite» qui dirigent la plupart des Etats européens.

La conclusion de l’économiste, qui se refuse à faire toute prédiction dans le contexte d’incertitude actuelle, n’en demeure pas moins sombre pour la monnaie unique. «Ce n’est sans doute plus qu’une question de temps avant que l’Europe se retourne sur son passé et voie l’euro comme une expérience intéressante et pleine de bonnes intentions, mais ayant échoué – et cela au grand détriment des citoyens et de la démocratie».

https://francais.rt.com/economie/31623-pour-prix-nobel-economie-joseph-stiglitz-fin-euro-question-temps

OJ réunion du collectif du 16 janvier 2017

La prochaine réunion du collectif aura lieu  lundi 16 janvier 2017 à 17h salle 200 à la Maison des associations, 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Ordre du jour

– Organisation de la projection du film  » Aube dorée : une affaire personnelle » et débat en présence d’Angélique Kourounis,

– Préparation de la soirée autour du film « Next stop utopia » l’expérience des VioMé et lancement de la commande groupée,

-Infos sur la rencontre interrégionale et nationale les collectifs,

–  Autres actions.

 

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