A la recherche d’argumentaire contre l’austérité, on va parfois chercher des phrases compliquées pour expliquer des mécanismes complexes. La vidéo ci-dessous est simple et comique par ses textes et sa mise en scène. Elle rassemble des évidences et des abus de langage. A regarder sans ménagement.
Il me semble que ce texte pourrait servir de base à des discussions dans la rue, des conférences ou même une nouvelle saynette. Voici une partie du texte de la vidéo sur mediapart ou sur ici
Ici, l’austérité se propage et l’Histoire prend place. Comment donc devons-nous interpréter la crise européenne actuelle. Est-ce une simple crise économique et financière, une lutte des classes ou est-ce que la colonisation normalement dirigée vers d’autres nations et continents a été redéployée contre notre peuple d’Europe ?
Le fascisme d’après Wikipédia (extrait) :
…… Le fascisme est un système politique qui associe populisme, nationalisme4 et totalitarisme5 au nom d’un idéal collectif suprême. À la fois révolutionnaire et conservateur, il s’oppose frontalement à la démocratie parlementaire et à l’État libéral garant des droits individuels6,7. Issu de diverses composantes de la philosophie européenne du XIXe siècle8, le fascisme a trouvé dans les circonstances économiques et historiques de l’après-première guerre mondiale le contexte qui lui a permis d’accéder au pouvoir, d’abord en Italie dans les années 1920 avec Mussolini, puis sous une variante accentuée, militariste et terroriste, en Allemagne dans les années 1930 avec le nazisme et Hitler……
Quelques mois d’efforts suffiraient pour alléger la dette du pays.
La Grèce ne redressera pas sa situation par des mesures d’austérité qui accroîtraient le surplus de son budget calculé sans tenir compte des intérêts payés sur la dette publique. La raison est bien connue. Dans une situation de récession majeure, l’État devrait, à l’inverse, dépenser plus que ce qu’il prélève par l’impôt afin d’augmenter les débouchés des entreprises. Le gouvernement grec doit payer actuellement des taux d’intérêt de 18 % pour s’endetter à échéance de dix ans (contre moins de 2 % aux États-Unis). Qui soutiendrait ces taux ? La Grèce ne paiera pas sa dette en privatisant ses entreprises publiques. Lutter contre l’évasion fiscale est un programme auquel on ne peut qu’applaudir, mais il ne rapportera pas les sommes nécessaires.
La solution de la crise grecque suppose la collaboration des autorités européennes. Mais ni les commissions, ni l’Eurogroupe, ni la Banque centrale européenne (BCE) ne sont bienveillants. Seule la menace politique serait susceptible de les faire fléchir. Je terminais ma chronique précédente (politis n°1340) en affirmant qu’il fallait dire à Syriza : « Rendez-vous à Bruxelles » car l’élection d’un gouvernement de gauche radicale dans un pays comme la Grèce est insuffisante pour menacer les grands équilibres politiques européens. Pourtant, la grande montée des vraies gauches ne se produit pas ou si peu, comme en témoignent les récentes élections françaises. L’échec de Syriza ne pourrait d’ailleurs que décourager les rêveurs. Pourquoi donc changer de cap sans avoir tout obtenu au préalable, ou même, tout simplement, pourquoi les autorités européennes changeraient-elles le moins du monde, ce qui pourrait créer un précédent ? La Grèce fait jouer la menace d’accords avec la Russie et la Chine, mais elle n’est pas une pièce maîtresse de l’échiquier européen.
Un petit pays en effet. Mais l’argument souligne aussi que le coût du sauvetage de la Grèce serait bien léger. En 2014, la dette publique du pays s’élevait à 318 milliards d’euros, contre 2 038 pour la France et 2 155 pour l’Allemagne (Ameco Database Gross Debt). Entre 2009 et 2014, la dette du gouvernement allemand s’est accrue de 377 milliards d’euros, soit plus que le total de la dette grecque actuelle. Certes, quelques centaines de milliards ne sont pas une baliverne. Pourtant, au mois de janvier 2015, la BCE a décidé de racheter massivement des titres publics et privés (« Dans le cadre de ce programme étendu, les achats mensuels de titres des secteurs public et privé se monteront à 60 milliards d’euros », a déclaré Mario Draghi). Pourquoi ne pas commencer par des titres grecs ? Quelques mois d’efforts suffiraient pour alléger radicalement la dette de ce pays. Les institutions financières détentrices de ces créances sur l’État grec se verraient soulagées, ce qui les encouragerait à prêter aux entreprises ou aux ménages. Et comme ces créances seraient finalement honorées, on pourrait même exiger que les prêteurs annulent l’augmentation de leurs créances résultant des intérêts que la Grèce ne pouvait pas payer et qui furent financés par de nouveaux crédits à des taux usuraires. Si la BCE ne veut pas sauver la Grèce, c’est qu’elle ne le veut pas. On s’en doutait.
Une fois de plus la partialité des medias s’affiche au grand jour:
La référence à la Grèce s’impose parce qu’elle est la première en Europe à affronter la commission européenne avec une telle violence, mais les actions cibleront principalement les politiques française et européenne qui imposent partout l’austérité et baffouent la démocratie.
Un argumentaire a été réclamé pour permette la réalisation d’un exposé et/ou d’intervenir en public et en privé sur la situation grecque. On envisage la création de plusieurs fiches portant sur l’économie, la dette, l’application des mesures austéritaires jadis appliquées au pays du sud désormais employées dans les pays du nord
Groupe de travail sur ce thème : Michèle, Nicole, Marie-Claude, Bruno, Gilles, Mylène.
Il est décidé de constituer un collectif de citoyens sous le nom
Collectif de citoyens en lutte contre l’austérité en Grèce et en l’Europe.
Ses membres fondateurs sont ATTAC et le CADTM.
Le principe d’un nouveau collectif avec des partis politiques et des syndicats n’a pas été retenu pour garder davantage de souplesse et de réactivité face aux actions pressantes qu’exige la situation en Grèce et en Europe.
En revanche, il a vocation à être élargi à d’autres citoyens et son agenda sera communiqué à nos partenaires du CAC (Collectif pour un audit citoyen de la dette) et du collectif 3A (Alternative À l’Austérité) en vue d’augmenter la puissance des actions entreprises.
Ce collectif organisera des actions de rue, si possible récurrentes, avec un objectif d’éducation populaire auprès de la population sur les questions de démocratie et d’austérité.
Le présent site a été créé pour partager la documentation concernant l’austérité qui existe dans nos structures.
Christine prend contact avec le groupe des grecs de Grenoble
Réalisation d’argumentaires avec prise de contact par Gilles et Marie Claude
27 avril 17h-19h : préparation action de rue
12 mai 12h-14h : action de rue place Victor Hugo
1/www.cadtm.org/Discours de la présidente du …
(Parlement grec, Zoe Konstantopoulou, à la session inaugurale de la Commission de vérité de la dette publique
5 avril par Zoé Konstantopoulou)
2/www.cadtm.org/4-avril-2015-journée historique..
(pour la recherche de la vérité sur la dette grecque par Eric Toussaint)
3/Je confirme que Pascal Franchet du CADTM va être auditionné dans les jours qui arrivent dans le cadre d’une initiative que les députés du Front de Gauche lancent actuellement à l’Assemblée nationale sur la problématique de la dette publique des Etats européens.
Eléments du courrier à Pascal:
« Une proposition de résolution européenne sur cette problématique vient d’être déposée. Elle sera débattue en séance publique, dans l’hémicycle, le 7 mai prochain.
Concrètement, cette proposition de résolution vise à initier « le » débat de fond sur la dette publique (un débat qui n’a, en réalité, jamais eu lieu au sein de l’hémicycle) et entend proposer des pistes pour répondre à la crise démocratique, économique, sociale et financière qui découle de cette problématique.
Au regard des travaux et des prises de position du CADTM, M. Le Rapporteur de cette proposition, le député Nicolas Sansu, souhaiterait vous rencontrer pour connaître votre point de vue et échanger avec vous sur ces thématiques.
Seriez-vous disponible pour une audition au cours des prochains jours ?
La bibliothèque commence à se remplir.
Nous vous proposons l’ordre du jour suivant
En espérant que cette proposition réponde à vos attentes…..
Pourquoi la question grecque ? Les questions soulevées par l’arrivée de Syriza au pouvoir et par la pression des « instances européennes » sur le gouvernement Grec font éclater la violence de l’affrontement entre le choix démocratique d’un peuple et la politique de l’U.E. Ces questions sont centrales pour ATTAC et le CADTM, en ce que l’échec de cette expérience serait un échec global du mouvement social et des gauches alternatives en Europe ; c’est donc une question stratégique majeure qui est posée. Or les contraintes imposées par ces instances ainsi que leurs objectifs politiques peuvent parfaitement conduire à cet échec.
Aussi, l’objectif de cette réunion n’est pas de faire des pronostics sur le succès ou non de Syriza, mais de mieux comprendre la situation de la Grèce aujourd’hui et d’évaluer nos moyens d’action pour l’aider à réussir son projet.
Le pilotage de la Grèce par les « instances européennes » est un révélateur de l’absence de démocratie en Europe. La question de la sortie de l’Europe, seule issue pour la Grèce ou les pays européens ne sera pas débattue ce soir ; elle serait à elle seule la matière d’un débat. Nous envisageons d’organiser un tel débat dans un avenir proche.
« De peuple à peuple vise à collecter des fonds manifestant de façon spectaculaire la solidarité des peuples français et européens avec la Grèce dans un moment critique. Nous visons deux objectifs : financer les actions de solidarité sociale de terrain en Grèce qui sont fédérées par la plate-forme Solidarity4all et garantir que leur mise en œuvre ne sera pas compromise par un étranglement financier de la Grèce; créer un effet politique important en démontrant que les peuples sont plus généreux et plus inventifs que les gouvernements qui agissent pour le bénéfice des seuls rentiers…. »
Ce qui se passe et ce qui va se passer en Grèce concerne tous les peuples d’Europe !