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Archives de catégorie Grèce

Grèce : programme anti-austérité ?

Grèce : Alexis Tsipras va faire adopter son « programme anti-austérité »

Par Romaric Godin  |  20/02/2016,

Refusé par les créanciers en décembre, ce programme devrait être adopté par le parlement ce samedi. C’est un moyen pour Alexis Tsipras de redorer son blason.

Le parlement grec, la Vouli, va adopter ce samedi un programme de mesures visant à compenser socialement celles imposées au gouvernement par les créanciers. Ce « programme anti-austérité » prévoit la mise en place d’une couverture santé pour près de 2,5 millions de grecs, salariés ou non, qui n’en possèdent pas. Des soins gratuits sont prévus pour les personnes les plus fragiles, comme les handicapés, les personnes âgées, les enfants. Enfin, des centres sociaux locaux seront mis en place.

Rejeté par les créanciers en décembre

Cet ensemble de mesures avaient été envisagé en décembre dernier, mais, devant l’opposition des créanciers, qui menaçaient, s’il était voté, de ne pas verser la tranche du soutien financier à la Grèce d’un milliard d’euros, il avait été retiré de l’ordre du jour de la Vouli. Cette fois, Alexis Tsipras entend bien le faire adopter avec la majorité gouvernementale, formé par Syriza et ANEL, les Grecs Indépendants. Un accord a été trouvé sur ce point avec les créanciers.

Excédent budgétaire primaire en 2015

Le gouvernement grec avait, il est vrai, des arguments, désormais, à faire valoir. D’abord, il a fait voté toutes les « réformes » demandées par les créanciers. Ensuite et surtout, en 2015, il est parvenu à dégager un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) de 350 millions d’euros, soit 0,2 % du PIB, bien au delà des prévisions du programme qui prévoyait pour l’an passé un déficit de 0,25 % du PIB. Contrairement aux propos accusateurs réguliers de l’Eurogroupe, le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est montré, depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2015, particulièrement prudent sur le plan budgétaire. Quant à la récession provoquée par le contrôle des capitaux et les mesures d’austérité prises depuis juillet dernier, elles ont provoqué un recul du PIB inférieur aux estimations du programme.

Étroite marge de manœuvre

Dès lors, Athènes peut espérer disposer d’une certaine marge de manœuvre. Mais elle reste très étroite. Selon les termes du mémorandum, un quart de cet excédent inattendu doit être consacré au remboursement de la dette. Par ailleurs, l’Etat grec dépend encore des versements du MES pour pouvoir honorer ses créanciers, à commencer par la BCE à qui la Grèce va devoir rembourser en juillet 2016 2,3 milliards d’euros. La Grèce reste donc, malgré cet excédent, sous perfusion des fonds européens. Un excédent primaire n’est pas un excédent tout court. Enfin, le programme prévoit pour 2016 un excédent primaire de 0,5 % du PIB : il faudra donc encore augmenter cet excédent cette année. Le « programme parallèle » ne pourra s’inscrire que dans ce cadre étroit et les créanciers y seront sans nul doute attentifs.

Rôle politique

En relançant ce programme anti-austérité, Alexis Tsipras entend montrer que son parti, Syriza, mène une politique différente de celles de ses prédécesseurs. Depuis son retour au pouvoir le 20 décembre, cette politique a été de « préserver » les plus fragiles des effets des politiques menées. Avec ce programme, il en donne une nouvelle fois la preuve et peut affirmer qu’il mène une politique de « rééquilibrage » de l’effort vers les classes plus aisées.

Colère généralisée

Ce discours a aussi été appliqué à la réforme des retraites. Le gouvernement a voulu préserver les retraites actuelles et, dans le futur, les plus petites pensions. Mais ce programme a fortement déplu aux salariés et, cinq mois après sa victoire aux élections du 20 septembre, Alexis Tsipras doit faire face à une fronde de grande ampleur contre… cette même réforme des retraites. Après une journée de grève très suivie le 4 février dernier, les paysans grecs, déjà très touchés par les mesures imposées par les créanciers, notamment la fin des subventions sur le fuel, et par la situation générale des prix agricoles, ont pris le relais. Très remontés contre les hausses d’impôts et de cotisations prévues, ils ont organisé des blocus de plusieurs villes, ont occupé les rues de Thessalonique et d’Athènes, et ont fermé le 18 février dernier la frontière avec la Bulgarie.

Syriza en difficulté

Cette colère paysanne de plus de deux semaines a provoqué une tension au sein de la majorité. Un vice-ministre des Grecs Indépendants, l’allié de Syriza, Panayiotis Sgouridis, a ainsi été « démissionné » pour avoir proclamer dans le nord du pays, à Alexandroúpolis qu’Alexis Tsipras avait « menti aux électeurs agriculteurs, comme Samaras et Papandréou », les deux précédents premiers ministres. Dans les sondages, la situation de Syriza se déteriore sérieusement. La dernière enquête de MRB donne Nouvelle Démocratie, le parti de centre-droit à 26,9 % des intentions de vote contre 23,2 % à Syriza.

Pression des créanciers

Alexis Tsipras doit donc donner rapidement des gages de l’efficacité de son action. Et prouver son rôle de « défenseur » contre les exigences du quartet, formé par le FMI, l’UE, la BCE et le MES. C’est le but de ce programme parallèle. Mais il doit aussi réaliser un numéro d’équilibriste. La revue du quartet se passe assez mal et la réforme des retraites   déplaît aussi aux créanciers qui voudraient des coupes plus larges et dans les retraites actuelles. Or, Alexis Tsipras a besoin d’une revue rapidement conclue pour pouvoir  exiger l’ouverture des négociations sur la restructuration de la dette. le premier ministre est donc pris entre deux exigences contradictoires : apaiser la colère de la rue et plaire aux créanciers.

Problème de la dette

La stratégie basée sur la restructuration pourrait cependant encore mener à une impasse. Le directeur européen du FMI Poul Thomsen a en effet prévenu la semaine dernière qu’il faudra des mesures d’austérité radicales pour la Grèce s’il n’y avait pas de coupes dans le stock de dettes. Or, France et Allemagne sur ce point : il n’y aura pas d’annulation de dettes. Bref, Alexis Tsipras, qui a besoin d’une victoire sur ce terrain de la dette pour prouver qu’il a réussi où ses prédécesseurs ont échoué, pourrait se voir demander encore plus de mesures d’austérité en échange. Ce serait alors transformer une victoire en défaite.

Le premier ministre grec, pris également dans la crise migratoire qu’il peine à gérer et pour laquelle il subit de fortes pressions européennes, est donc dans une situation difficile. Sous pression à l’extérieur et à l’intérieur, il semble devoir faire face, partout, à des issues qui ont des allures d’impasses.

 


Tribune de Genève : La loi a été votée par la majorité gouvernementale alliant la gauche radicale Syriza à la droite souverainiste Anel et qui dispose de 153 députés sur 300 au Parlement. L’opposition de droite et d’extrême-droite a voté contre, tandis que l’opposition centriste du Potami, socialiste et communiste, a voté blanc.

Unité populaire : Le « programme parallèle » du gouvernement, qui figure dans le projet de loi discuté et présenté au vote aujourd’hui, ne règle pas le problème de la paupérisation du peuple provoquée par les trois mémorandums et ne soulage pas vraiment les victimes de ces politiques.

Grèce : Rencontre avec les journalistes d’Ephemerida ton Zyntkton

Nous avions déjà publié le témoignage d’un psychiatre faisant partie d’un groupe de médecins de retour d’un voyage en novembre 2015 organisé par le SMG ( syndicat de la médecine générale) et l’USP ( union syndicale des psychiatres) à la rencontre des bénévoles des dispensaires de santé .

Lors de ce voyage les médecins sont allés à la rencontre des journalistes d’Ephemerida ton Zyntkton, le Journal des Journalistes, né des cendres de la crise grecque .

L’interview  Grèce rencontre avec Le Journal des Journalistes v.f. -1

Grèce : le projet de réforme des retraites

Le gouvernement grec a présenté un projet de réforme du système des retraites, conformément au mémorandum. Mais ce projet – déjà sévère pour les futurs retraités – sera sans doute rejeté par les créanciers.

Par Romaric Godin dans la Tribune le 5 janvier 2016 :  » Grèce : le gouvernement présente sa réforme des retraites

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-gouvernement-presente-sa-reforme-des-retraites-540424.html

Par Unité populaire le 5 janvier 2016 : Grèce jusqu’à 30% de réduction pour les retraites à venir

http://unitepopulaire-fr.org/2016/01/08/grece-jusqua-30-de-reduction-pour-les-retraites-a-venir/

 

 

Du sexe pour le prix d’un pain: la prostitution en Grèce

Article de Christophe Da Silva 29/11/15 – 19h13 publié sur le site http://www.anti-k.org/

La prostitution est légale en Grèce. Selon l’étude, il existe plus de 18.500 prostituées dans les rues grecques. La majorité d’entre elles sont âgées entre 17 et 20 ans.

De jeunes étudiantes vendent leur corps pour deux euros. C’est la face cachée de la crise économique en Grèce.

Une étude surprenante a été dévoilée vendredi passé. Elle a concerné plus de 17.000 travailleurs du sexe en Grèce. Une tendance se dégage: aucun autre pays en Europe ne pratique des tarifs si bas.

« Elles ont simplement faim »
« Certaines femmes le font contre du pain ou un morceau de tarte. Seulement parce qu’elles ont faim », assure Gregory Laxos, un professeur de sociologie à Athènes au London Times. « D’autres vendent leurs corps pour payer leurs dettes, leurs impôts ou pour avoir de la drogue. »

Il a fallu trois ans à Gregory Laxos pour mener cette étude. « Celles qui pratiquent de relations sexuelles tarifées pour deux euros sont essentiellement des jeunes femmes. Cette tendance risque de perdurer les prochaines années. »

Prostitution légale en Grèce
La prostitution est légale en Grèce. Selon l’étude, il existe plus de 18.500 prostituées dans les rues grecques. La majorité d’entre elles sont âgées entre 17 et 20 ans.

En octobre, une affaire avait fait grand bruit en Grèce. Une mère de famille avait « vendu » sa fille de 12 ans à un prêtre et un pensionné. Elle a écopé d’une peine de 30 ans de prison et une amende de 100.000 euros.


 

C’était déjà une conséquence de la crise dénoncée dans notre article de mai 2015  http://www.infoadrets.info/grece/les-consequences-de-lausterite-en-grece/ et la mise en application du 3 ème mémorandum ne fera qu’aggraver la situation

Les petits propriétaires aux mains des créanciers

Dans un article repris sur le site d’unité populaire Costas Lapavitsas détaille et dénonce le texte adopté au parlement sur ce qui aurait dû être une protection de la résidence principale et qui entre en vigueur le 1er janvier 2016.

Outre le seuil qui est particulièrement bas on y apprend notamment qu’en cas de mise aux enchères ce n’est pas l’Etat hellénique qui sera prioritaire mais la banque !!!

L’article en totalité  les emprunteurs aux mains des banques

Remise de prix au dispensaire Elliniko ?

Réponse du Dispensaire Métropolitain d’Elliniko a l’interdiction de se présenter a la cérémonie de remise des prix

Chère Madame Sylvie Guillaume,

Nous vous remercions de votre message dans lequel vous nous informez que, suite à notre refus de recevoir le Prix du citoyen européen, vous ne nous permettrez pas d’être présents à la séance de remise des Prix à Bruxelles, nous expliquant par ailleurs que “la cérémonie d’attribution des Prix est une circonstance exceptionnelle qui a pour objet d’honorer ceux à qui ils sont attribués (47 remises de prix cette année) et que cette cérémonie ne peut être utilisée à d’autres fins”.

Ces autres fins auxquelles vous faites allusion sont en rapport direct avec les raisons pour lesquelles nous avons refusé le Prix du citoyen européen. Et nous sommes en droit de supposer que vous ne voulez pas que ces raisons soient communiquées aux participants de la cérémonie.

Étant donné que vous êtes vous-même militante des droits des femmes, et que le contexte politique qui est le vôtre vous a sûrement mis en contact direct avec les luttes que mènent les groupes sociaux les plus défavorisés pour pouvoir survivre dans la société qui est la nôtre, c’est une ironie du sort que vous nous refusiez la possibilité d’exprimer notre opposition aux politiques néolibérales mises en œuvre dans notre pays depuis 2010.

Parce qu’il est bien évident que ce sont ces politiques néolibérales qui ont créé les conditions qui ont conduit 3 millions de grecs à ne plus avoir accès aux services de santé. Que ce sont ces mêmes politiques qui sont responsables de l’état de détresse absolue auquel une grande partie des grecs fait face, conduisant un nombre d’entre eux à la mort, et obligeant des femmes venant juste d’accoucher à laisser leurs bébés dans les maternités publiques à titre de garantie, étant donné qu’elles n’ont pas de quoi payer leur accouchement ( voir l’article du BBC). Et ce sont ces politiques si dures qui ont été à l’origine de la création de notre dispensaire, et aussi de 40 autres dispensaires sociaux dispersés de par la Grèce, ces 4 dernières années.

Les faits que vous ne voulez pas nous voir exposer à Bruxelles, les 14 et 15 Octobre, sont compris dans le communiqué de presse ci-dessous, lequel a pour titre “ Le dispensaire social métropolitain d’Elliniko refuse de recevoir le Prix décerné par le Parlement Européen”

Dans ce communiqué nous expliquons pourquoi nous avons refusé le prix. Nous vous faisons part de son contenu :

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Le Parlement Européen a décidé de nous décerner le prix du Citoyen Européen 2015 en signe de reconnaissance pour le combat que nous menons ces 4 dernières années. Un combat pour le citoyen abandonné par l’État, le citoyen au chômage, le citoyen malade, sans couverture sociale. Un combat pour une société meilleure. Mais ce combat est mené par vous et moi, par nous tous, parce que les politiques qui ont déjà été mises en œuvre dans notre pays, comme d’ailleurs les politiques actuelles, résultent de la pression et des chantages exercés par le FMI (Fond Monétaire International), la BCE (Banque Centrale Européenne), l’U.E. (Union Européenne), des pressions qui ont mené plus de 3 millions de personnes – des personnes sans revenus, de malheureux citoyens – à ne plus être pris en charge pour les soins de santé et l es médicaments.

L’Europe pour nous, comme pour la majorité des grecs, pourrait être notre maison. Il s’agirait d’une Europe des peuples, d’une Europe basée sur la compréhension réciproque et la solidarité. C’est cette Europe que nous désirons, cette Europe que nous recherchons désespérément. Mais c’est avec tristesse que nous voyons une Europe perdue dans un bourbier administratif, des intérêts économiques et bancaires. C’est avec tristesse que nous réalisons que sa priorité est de trouver des milliards d’euros pour les banques privées, alors même qu’elle met la pression pour que diminue de 50% par rapport à 2009, le budget pour le système de santé national grec.

D’après les données de l’Institut Provlepsis, l’appauvrissement de masse de la plus grande partie du peuple grec a conduit aux chiffres suivants:

  • 6 élèves sur 10 dans 64 écoles d’Athènes font face à l’insécurité alimentaire
  • 61% des élèves dans ces mêmes écoles ont un parent au chômage, tandis que 17% des familles aucun des deux parents n’a un emploi.
  • 11% des enfants ne sont plus assurés,
  • 7% a vécu sans électricité pour plus d’une semaine en 2014, alors que 3% continue de vivre sans électricité.
  • 406 écoles sur la totalité du territoire grec ont reçu de l’aide en 2014 pour nourrir 61,876 de leurs élèves.
  • 1,053 écoles ont demandé à être inclues cette année dans le programme «Diatrofi», pour recevoir des vivres pour 152,397 élèves, pour l’instant seuls 15520 élèves de 150 écoles ont été inclus dans ce programme.
  • 42,727 questionnaires ont été complétés par des parents dans 23 départements de tout le pays, 54% de ces familles font face à l’insécurité alimentaire et 21% font face à la faim.

D’après l’étude du “Bureau du budget de l’État” au Parlement:

  • 3,8 millions de grecs vivent à la limite du seuil de pauvreté (432 euros par mois et par personne).
  • 2,5 millions de grecs vivent sous le seuil de pauvreté (233 euros par mois et par personne, ce qui correspond à de la pauvreté extrême).
  • Donc 58% de la population grecque, soit 6,3 millions de citoyens, vivent à la limite du seuil de pauvreté ou sous le seuil de pauvreté.

Cette Europe qui veut nous décerner un prix ne semble nullement troublée ni par les chiffres, ni par les milliers de morts parmi nos concitoyens qui ne sont plus assurés. Des morts qui vont se multiplier telles des avalanches car des suppressions de budget s’annoncent dès les prochains jours – suite aux diminutions du budget de la santé signées par le gouvernement précédent- au total 933 millions d’euros de moins pour le Système de santé national de notre pays.

Il serait hypocrite de notre part de recevoir un prix lorsque l’Europe en question décide de fermer les yeux. Lorsqu’elle décide de ne pas voir les bébés sous alimentés, les décès des patients atteints de cancer, le regard plein de désespoir des patients qui souffrent, de ne pas entendre les histoires des terribles abandons racontés par les familles qui sont obligées de vivre sans courant électrique, sans eau, avec extrêmement peu de nourriture pour une année de plus !

Les paroles de notre représentant, le médecin Giorgios Vixas ont été claires à ce propos : “Les milliers de morts chez les non assurés comme les malades qui sont là, parmi nous, eux tous nous regardent dans les yeux. Et ce sont eux qui ne nous permettent pas d’accepter ce Prix”.

Nous ne tournons pas le dos à l’Europe. Nous ne tournons pas le dos aux peuples européens qui se tiennent à nos côtés et sont d’une solidarité spectaculaire. Nous sommes obligés de tourner le dos aux politiques et aux institutions comme le Parlement Européen, qui depuis bien longtemps assimilent la vie humaine à des chiffres de comptables. Une façon de faire qui devient honteuse, pour la civilisation européenne, ces 5 dernières années. Ce qui est certain, c’est que cette barbarie doit cesser rapidement; si ce Prix était lié à un changement dans ce sens, nous serions heureux de le recevoir.

Aujourd’hui, dans le cadre de notre présentation au Bureau grec du Parlement Européen à Athènes, nous avons tenté d’expliquer, données en main, ce qu’être non-assuré veut dire. Nous n’avons pas accepté ce Prix car nos malades continuent de vivre dans une situation bien plus précaire aujourd’hui. Au cours de notre voyage à Bruxelles, dans un peu moins d’un mois, nous espérons sensibiliser encore plus les citoyens européens, à ce que vit le citoyen grec moyen, à cause des memoranda et des politiques d’austérité!

Il est extrêmement important que ce prix se transforme en un message d’humanité avec des résultats concrets, dans le sens d’un changement radical des politiques et celui du renforcement de la solidarité entre citoyens européens.

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Voici les faits, madame Guillaume, que vous et vos confrères ne voulez pas rendre publics. Et c’est bien compte tenu de ce comportement que nous vous tournons le dos, et que nous ne voulons pas recevoir ce prix.

Nous espérons assister à la cérémonie d’attribution, et espérons aussi que votre refus de nous recevoir sera divulgué par les medias français, comme d’ailleurs votre attitude désobligeante à notre égard – nous, les 300 volontaires qui avons offert gratuitement des soins primaires de santé, des médicaments, des aliments pour nourrisson à 46.000 personnes pendant les 4 dernières années – et que les citoyens français en seront informés.

Cordialement

Christos Sideris, responsable de communication du dispensaire métropolitain d’Elliniko

Traduction du grec ; Eleni Panousi

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