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Compte rendu du 30 juin

25 Personnes présentes, dont, en plus des membres du collectif (ATTAC, CADTM, citoyens), des représentants/membres du NPA, PCOF, PCF

D’autres partis et associations ont fait savoir leur accord pour faire une action rapidement, en liaison avec l’appel « Non à l’austérité! Oui à la démocratie! » http://www.audit-citoyen.org/

Catherine Sifakis et Christine Raymondos , de retour de Grèce, nous donnent leur ressenti. Les difficultés évidentes, de nouveaux pauvres. A la fois des solidarités et aussi la désinformation, les effets des rumeurs. Le pays n’est pas effondré mais il souffre.

ACTION : l’accord se fait sur :

  • le texte de l’appel/pétition « Non à l’austérité! Oui à la démocratie! »
  • une manifestation dans Grenoble le Samedi 4 Juillet à 10h de la place Félix Poulat à la place Verdun, en passant par Place Grenette, Grande Rue, Place Saint André, Rue du Palais, Rue Brocherie, Place Notre Dame, Rue du Président Carnot, Place Sainte Claire, Rue Alphand, Rue Raoul Blanchard, Rue Général Marchand
  • la présence des drapeaux grecs en début de cortège, et ceux des associations/partis/syndicat dans le cortège.
  • Faire part de l’appel et annoncer la manif au rassemblement du tour alternatiba jeudi soir parc misral

ORGANISATION :

  • Gérard Beck (absent) est chargé de diffuser largement l’appel pour signatures auprès des associations, syndicats et partis. Avec retour demandé pour Jeudi midi.
  • Gérard Beck (absent) est chargé d’avertir la presse de la manifestation prévue.
  • Chaque organisation imprimera cet appel avec les signatures
  • Roselyne avertit la préfecture
  • ATTAC (Jojo) sera sollicité pour du matériel : panneaux, sono, drapeaux…

PROCHAINE REUNION:Mardi 7 Juillet à 17H (la MDA ferme à 19h)

Pétition : Non à l’austérité! Oui à la démocratie!

altersummit : Basta, Y’en a marre ! Une autre Europe est possible !

collectif d’audit citoyen

L’Europe est à la croisée des chemins. La Troïka ne cherche pas seulement à détruire la Grèce, elle s’en prend à nous tou.te.s. Il est grand temps de nous dresser contre le chantage des élites européennes. Dimanche prochain, le peuple grec a la possibilité de refuser l’austérité, et de choisir la voie de la dignité, dans l’espoir d’une autre Europe. En ce moment historique, chacun de nous doit prendre position.

Pour nous : C’est NON à l’austérité, à la réduction des pensions de retraites et à l’augmentation de la TVA, C’est NON à la pauvreté et aux privilèges C’est NON au chantage et au démantèlement des droits sociaux C’est NON à la peur et à la destruction de la démocratie.

Pour nous, c’est OUI à la dignité, à la souveraineté, à la démocratie, et à la solidarité avec les citoyen.ne.s grecs.

Il ne s’agit pas d’une histoire entre la Grèce et l’Europe, mais de deux visions de l’Europe : la nôtre, celle de la démocratie et de la solidarité, une Europe des peuples , sans frontières. Et la leur : celle du refus de la justice sociale et climatique, qui piétine la démocratie, qui s’attaque à la protection des plus vulnérables, et s’oppose à la taxation des riches.

8 plans d’austérité depuis 2009, 4 gouvernements, 2 plans d’aide

Le Monde.fr :

En 2009, en arrivant au pouvoir, le nouveau premier ministre socialiste, Georges Papandréou, réalise l’ampleur du déficit du pays dissimulé par la droite, au pouvoir pendant cinq ans. Alors que la note souveraine de la Grèce est abaissée par les agences de notation, il renonce à son plan de relance de 2,5 milliards d’euros et présente un paquet d’austérité censé ramener le déficit grec de 12,7 à 3 % du PIB avant 2013 :

  • réduction de 10 % des dépenses de fonctionnement de l’Etat ;
  • gel des recrutements et des salaires supérieurs à 2 000 euros dans la fonction publique ;
  • fiscalisation des primes des fonctionnaires ;
  • réduction des conseils d’administration des entreprises publiques et de leurs salaires ;
  • bonus des cadres des banques privées fiscalisées à 90 % ;
  • rétablissement de l’impôt sur la succession et sur la grande fortune foncière ;
  • privatisations de propriétés foncières de l’Etat.

« Il faut prendre en trois mois des décisions qui n’ont pas été prises depuis dix ans », explique alors Georges Papandréou.

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Pourquoi le gouvernement grec a rejeté les propositions des créanciers

Dans une mise au point publiée il y a quelques minutes, le gouvernement grec présente ce qu’est exactement la proposition finale des institutions et explique pour quelles raisons il l’a rejetée

1.La proposition des institutions au gouvernement grec était de faire voter immédiatement de lourdes mesures de récession [qui frapperont aussi le réseau social du pays déjà traumatisé] comme condition au financement sur cinq mois, pourtant jugé totalement insuffisant. Si cette proposition était acceptée par le gouvernement et le Parlement, les citoyens et les marchés devraient s’attendre à cinq mois supplémentaires de contraction de l’économie, ce qui conduirait à une autre négociation en condition de crise. C’est une des raisons pour lesquelles la proposition des institutions ne peut être acceptée.

  1. 2. En ce qui concerne le déficit de financement des cinq prochains mois, la proposition des institutions porte sur 12 milliards d’euros par les institutions européennes [FESF(Fonds européen de stabilité financière) et la restitution des bénéfices de la BCE provenant des obligations SMP*] plus 3,5 milliards par le FMI [restituion toutefois improbable, comme expliqué plus bas), soit au total 15,5 milliards d’euros.
  1. 3. Plus concrètement, la proposition présentée hier lors de l’Eurogroupe, au ministre des Finances est la suivante/se décompose comme suit:

a. Dans les prochains jours seront restitués les bénéfices de la BCE sur 2014 provenant de l’achat et de la vente des obligations du programme SMP [que les partenaires en faveur de la Grèce conservent six mois] d’un montant de 1,8 milliards d’euros – montant qui sera donné le 30 Juin, en même temps que 100 autres millions d’euros provenant des économies de l’Etat, au FMI.b. Mi-juillet le FESF « donnera » à notre pays 4 milliards. euros au total. Dont 1,8 milliard provenant de la dernière tranche du 2ème prêt de mémorndum plus 2,2 milliards d’euros qui proviendraient pour partie des 10,9 milliards du FSF – argent qui, il faut le rappeler, avait été prévu exclusivement pour un refinancement éventuel des banques. Sur ces 4 milliards, 3,5 milliards seront restitués à la BCE pour le remboursement d’une obligation du programme SMP, arrivée à échéance, tandis que les 500 millions restants seront mis à la disposition du CRSN(Cadre de référence stratégique national) [partie d’un financement national].

  1. c. Début août, 4,7 autres milliards d’euros seront détachés des 10,9 milliards d’euros du FSF [il reste désormais dans les caisses peu d’argent dans le fonds pour les banques] pour rembourser l’autre obligation du programme SMP de la BCE.
  2. d. Enfin, en octobre, 1,5 milliards d’euros provenant de l’achat et de la vente des obligations du programme SMP [de transaction programme d’obligations SMP] sera reversé au FMI.
  1. 4. Les montants ci-dessus sont considérés comme insuffisants dès lors que rien n’est envisagé concernant les montants de l’État grec a versés aux créanciers [principalement au FMI], sans avoir encaissé même un euro des créanciers, depuis au moins un an, avec pour résultat la création d’arriérés d’emprunts et une augmentation des accords de rachats.
  1. 5. La proposition ne prévoit ni un fonds de réserve minimal pour le secteur public grec, ni même les remboursements futurs du FMI, question d’importance capitale, étant donné le refus du FMI d’effectuer les versements prévus dans l’accord de prêt alors qu’il considère que la dette publique grecque n’est pas viable.
  2. 6. Il devient évident que la proposition des institutions, même sans prendre en compte les mesures de récession et socialement destructrices prévues, laisse un important déficit de financement pour les cinq mois de prolongation qu’elle prevoit, tandis que, et c’est ça le plus inquiétant, elle conduit avec une précision mathématique vers une nouvelle et âpre négociation et un nouveau mémorandum dévastateur à la fin de l’année.
  3. 7. Le gouvernement a déposé une proposition calculée d’aménagement de la dette et de résolution du problème de financement [par exemple par le transfert de facto de la dette à la BCE au MES(Mécanisme européen de stabilité)], proposition que les institutions ont refusée. Le gouvernement n’a pas de mandat populaire, ni le droit moral de souscrire un nouveau mémorandum.

*SMP = Securities Markets Programme ou Programme de sécurisation des marchés = programme d’achat d’obligations d’État par la BCE

Sources : | SYRIZA PARIS / FRANCE traduction Frédérique Bouvier

Photos manifestation à Athènes le 21 juin 2015

8 Athènes 21 juin 2015 (2)11 Athènes 21 juin 2015

 

12 Athènes 21 juin 2015

                     

 

10 Athènes 21 juin 2015

 

 

 

 

 

 

Non à la pauvreté- Non au chômage-Non à l’euro                                   Brisons l’austérité                  1 Athènes 21 juin 2015

8 Athènes 21 juin 2015 (1)

 

 

 

 

 

La démocratie n’est pas un objet de chantage

Nos vies n’appartiennent pas aux créanciers       

4 Athènes 21 juin 20155 Athènes 21 juin 2015

 

Non à l’euro -Pause paiement- 

     

Stop aux mémorandums les nouveaux et anciens

 

 

7 Athènes 21 juin 2015

La Grèce dans la douleur !

Cagoule noire-sécurité sociale-Nouvelle Démocratie- Pasok-Liste Lagarde- Siemens-Investissements- Médicaments

La troïka demande les licenciements.

La Grèce a faim !!!

Le collectif de Grenoble présent dès le début de la manif.13 Athènes 21 juin 2015

 

 Allocution du premier ministre A. Tsipras au peuple grec. Référendum

Nous avons livré un combat dans des conditions d’asphyxie financière inouïes pour aboutir à un accord viable qui mènerait à terme le mandat que nous avons reçu du peuple. Or on nous a demandé d’appliquer les politiques mémorandaires comme l’avaient fait nos prédecesseurs. Après cinq mois de négociations, nos partenaires en sont venus à nous poser un ultimatum, ce qui contrevient aux principes de l’UE et sape la relance de la société et de l’économie grecque. Ces propositions violent absolument les acquis européens. Leur but est l’humiliation de tout un peuple, et elles manifestent avant tout l’obsession du FMI pour une politique d’extrême austérité. L’objectif aujourd’hui est de mettre fin à la crise grecque de la dette publique. Notre responsabilité dans l’affirmation de la démocratie et de la souveraineté nationale est historique en ce jour, et cette responsabilité nous oblige à répondre à l’ultimatum en nous fondant sur la volonté du peuple grec. J’ai proposé au conseil des ministres l’organisation d’un référendum, et cette proposition a été adoptée à l’unanimité.

La question qui sera posée au référendum dimanche prochain sera de savoir si nous acceptons ou rejetons la proposition des institutions européennes. Je demanderai une prolongation du programme de quelques jours afin que le peuple grec prenne sa décision.

Je vous invite à prendre cette décision souverainement et avec la fierté que nous enseigne l’histoire de la Grèce. La Grèce, qui a vu naître la démocratie, doit envoyer un message de démocratie retentissant. Je m’engage à en respecter le résultat quel qu’il soit. La Grèce est et restera une partie indissoluble de l’Europe. Mais une Europe sans démocratie est une Europe qui a perdu sa boussole. L’Europe est la maison commune de nos peuples, une maison qui n’a ni propriétaires ni locataires. La Grèce est une partie indissoluble de l’Europe, et je vous invite toutes et tous à prendre, dans un même élan national, les décisions qui concernent notre peuple.

Traduction:Vassiliki Papadaki

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