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Convoi solidaire mai appel urgent

Le collectif de Grenoble qui a participé à la collecte pour le prochain convoi solidaire organisé par le collectif Anepos relaie l’appel de Yannis Youlountas qui alerte sur le niveau faible de remplissage des camions et des dons.

Grèce : appel urgent à solidarité

 A quelques jours du départ, le taux de remplissage des 17 fourgons atteint péniblement 60% et, pire encore, les dons ne sont qu’à 30% de l’objectif nécessaire. Alerte rouge.

GRÈCE : APPEL URGENT À SOLIDARITÉ

Le tri et chargement de la collecte dans le sud-est de la France a été effectué ce mercredi près de Marseille (photo). Celui du sud-ouest vient de commencer ce week-end près d’Albi.

Le bilan est le même : alors que les billets de ferry ne sont plus échangeables, les 17 fourgons peinent à se remplir ! Le taux de remplissage vient seulement de dépasser la moitié de la capacité totale et approche lentement des deux tiers. Nous attendons les toutes dernières collectes pour en savoir plus.

Côté dons, c’est l’alerte rouge : ils sont beaucoup plus bas que précédemment (30% de l’objectif) alors que les besoins sont encore plus importants, tant la situation est difficile : cuisines sociales gratuites, dispensaires médicaux autogérés, squat de réfugiés, collectifs solidaires et de luttes, etc.

La raison est simple. Elle est logique et légitime. Cette année, en France, vous avez été très sollicités par d’autres actions de solidarité, nombreuses et importantes, telles que :
– caisses de grève (cheminots, postiers, etc.) ;
– soutien aux victimes des violences policières ;
– collectes pour la ZAD ;
– collectes pour les migrants (à la frontière italienne et ailleurs).

On comprend très bien et on vous en félicite. Mais la Grèce reste la ligne de front principale contre le durcissement du capitalisme en Europe, ainsi que le grand piège à ciel ouvert des migrants. Beaucoup de nos lieux autogérés sont exsangues. Les collectifs de luttes sont écrasés de procès (parfois des dizaines, comme pour Rouvikonas). Les stocks de vivres sont au plus bas, six mois après le convoi de novembre 2017.

Les 45 camarades prêts à partir (de France et de Belgique) partent bénévolement et se déplacent à leurs frais. Ils prennent également le risque d’être harcelés par les autorités policières et inquiétés par les groupes fascistes (qui la dernière fois n’avaient pas manqué de nous menacer et de titrer à notre sujet dans leurs journaux en Grèce).

Nous comptons donc sur vous pour un petit coup de pouce, aussi modeste soit-il. La somme des petits (ou grands) gestes nous permettra peut-être d’atteindre l’aide nécessaire ou, au moins, de s’en rapprocher.

SI VOUS NE DEVEZ DONNER QU’UNE SEULE FOIS EN 2018 POUR NOS LIEUX ET ACTIONS EN GRÈCE, C’EST MAINTENANT QU’IL EST ESSENTIEL DE LE FAIRE.

Vu l’urgence et la proximité du départ, choisissez le soutien par virement ou par Paypal plutôt que par chèque (temps d’envoi postal + temps de traitement + temps d’encaissement).

Iban pour virement et bouton Paypal sur cette page :
http://lamouretlarevolution.net/spip.php?rubrique15

Merci de ne pas oublier la Grèce, première ligne de front contre le durcissement du capitalisme en Europe et grand piège à ciel ouvert des migrants.

Yannis Youlountas et les 44 autres camarades prêts à partir
Collectif artistique et solidaire ANEPOS

PS : principaux destinataires déjà aidés :
http://lamouretlarevolution.net/spip.php?rubrique14

[Mise à jour à 13h00] Si vous choisissez Paypal, sachez que ce site demande désormais d’ajouter aussi les chiffres après la virgule : ne vous trompez pas (une camarade qui voulait donner 200 euros tout à l’heure a donné 2,00 euros avant de s’en rendre compte par hasard).

Collecte à Grenoble pour le convoi de mai dernières dates

Au mois de mai, un fourgon partira de Grenoble pour la Grèce
et se joindra au convoi solidaire, organisé par le collectif artistique et solidaire ANEPOS.

Notre action n’est pas humanitaire, mais politique et solidaire, sans intermédiaire : nous soutenons directement nos camarades grecs et les encourageons à continuer à résister et à s’entraider.

Rappel des besoins et modalités de récupération des fournitures

Les besoins sont urgents en :

Fournitures bébés : lait infantile en poudre (tous âges) petits pots, mixers de type babycook, soins bébés, sérum, vitamines, couches ( surtout 3, 4 et 5)

Jouets : petites tailles tels que figurines, ballons, cordes à sauter, légos, jeu d’échecs ( ni peluches ni encombrants),

Produits d’hygiène et paramédicaux : gels douches, protections périodiques, dentifrice, brosses à dents, lessives, pansements, désinfectant, chevillères/genouillères, ( ni attelles, ni médicaments) Biafine, Cicatryl,

Base alimentaire : légumes secs, fruits secs, biscuits, céréales, pâtes,riz, lentilles, thé, café, autres. La date de péremption minimale recommandée est juin 2018.

Mais plus particulièrement Lait 2eme âge, couches N°5, lentilles, pois chiches.

et n’oubliez pas des messages de soutien : avec dessins, photos, affiches,autocollants, infos sur vos luttes….des confiseries fermées et non fragiles peuvent être ajoutées.

Matériel spécifique pour la résistance : photocopieuses( en état de marche) ramettes papiers, ordinateurs, appareils photos/vidéos ( pour les contre- médias), disjoncteurs, dominos, câbles électrique 3G ( 1,5mm et 2,5mm), outils de bricolage.

Important : la place dans les fourgons n’étant pas extensible, merci de vous en tenir à cette liste.

Vous pouvez aussi  envoyer des chèques libellés à l’ordre d’ANEPOS en indiquant au dos « Convoi Isère-Savoie de mai 2018 »

soit directement à l’adresse suivante : ANEPOS « Action Solidarité Grèce » BP10 81540 Sorèze,

soit par l’intermédiaire du collectif de Grenoble lors des rendez-vous  ou dans la boite aux lettres (n° 86) d’Attac 38 à la MDA rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Rendez-vous pour la récupération des fournitures sur Grenoble :

3 dates de collecte sont déjà passées il reste encore 2 points de rencontres :

le mercredi 2 mai de 17h à 19h devant le MIN (marché de gros) 117 rue des Alliés à Grenoble.

Mais vous pouvez aussi déposer vos dons le 1e mai à l’issue de la manifestation sur le stand d’Attc 38, Cadtm, Collectif qui se tiendra au jardin de Ville.

Les personnes qui ne pourraient vraiment pas se rendre à l’un de ces rendez-vous peuvent adresser un message à greceausterite@hotmail.com, nous chercherons une solution.

L’appel de novembre d’Anepos qui reste d’actualité

Pas question de baisser les bras,
pas question de laisser faire…

En soutenant notre convergence de luttes, par-delà les frontières, entre mouvements sociaux, vous épaulez les initiatives solidaires autogérées qui, en Grèce, font face au durcissement des politiques austéritaires (forte hausse de la mortalité infantile, baisse de 50% de la retraite complémentaire pour les plus pauvres, expulsion de milliers de personnes de leur logement, nombreuses familles qui ne survivent que grâce à la solidarité) et au drame de la crise des réfugiés (dont beaucoup d’enfants, parfois orphelins, qui ont traversé la mer Égée et ont échappé aux camps indignes et inhumains).

Notre action n’est pas humanitaire, mais politique et solidaire, sans intermédiaire : nous soutenons directement nos camarades grecs et les encourageons à continuer à résister et à s’entraider. La liste des principaux besoins est à votre disposition, préparée avec eux pour des livraisons à Exarcheia (Athènes), Thessalonique et plusieurs îles. A vous de participer, si vous le désirez et comme vous le désirez.

Pas question de baisser les bras, ni ici, ni là-bas. Pas question de laisser faire. Pas question de rester chacun dans notre coin d’Europe face à la violence du pouvoir qui nous opprime, détruit le bien commun et nous vole nos vies. Pas question de subir sans agir de toutes les façons possibles : insoumission, résistance, création, solidarité…

Cette action n’est peut-être pas grand-chose face à l’ampleur du désastre, mais elle encourage à poursuivre nos luttes qui convergent vers un même but : reprendre nos vies en mains et montrer ce dont nous sommes capables ensemble.

Hauts les cœurs !

Le collectif artistique et solidaire Anepos
Les conducteurs des fourgons des convois
Les organisateurs de la collecte

Compte rendu des convois de mars et novembre 2017 http://lamouretlarevolution.net/spip.php?rubrique15

Le collectif et le convoi solidaire vers la Grèce de mai 2018

Convoi solidaire vers la Grèce de mai 2018

Un convoyeur de Grenoble participera au convoi

Tout comme pour le convoi de mars et novembre 2017 notre collectif organise sur Grenoble une collecte des fournitures qui seront transportées en Grèce par Christophe qui participera à ce convoi organisé par le collectif Anepos.

Rappel des besoins et modalités de récupération des fournitures

Les besoins sont urgents en :

Fournitures bébés : lait infantile en poudre (tous âges) petits pots, mixers de type babycook, soins bébés, sérum, vitamines, couches ( surtout 3, 4 et 5)

Jouets : petites tailles tels que figurines, ballons, cordes à sauter, légos, jeu d’échecs ( ni peluches ni encombrants),

Produits d’hygiène et paramédicaux : gels douches, protections périodiques, dentifrice, brosses à dents, lessives, pansements, désinfectant, chevillères/genouillères, ( ni attelles, ni médicaments) Biafine, Cicatryl,

Base alimentaire : légumes secs, fruits secs, biscuits, céréales, pâtes,riz, lentilles, thé, café, autres. La date de péremption minimale recommandée est juin 2018.

et n’oubliez pas des messages de soutien : avec dessins, photos, affiches,autocollants, infos sur vos luttes….des confiseries fermées et non fragiles peuvent être ajoutées.

Matériel spécifique pour la résistance : photocopieuses( en état de marche) ramettes papiers, ordinateurs, appareils photos/vidéos ( pour les contre- médias), disjoncteurs, dominos, câbles électrique 3G ( 1,5mm et 2,5mm), outils de bricolage.

Important : la place dans les fourgons n’étant pas extensible, merci de vous en tenir à cette liste.

Vous pouvez aussi  envoyer des chèques libellés à l’ordre d’ANEPOS en indiquant au dos « Convoi Isère-Savoie de mai 2018 »

soit directement à l’adresse suivante : ANEPOS « Action Solidarité Grèce » BP10 81540 Sorèze,

soit par l’intermédiaire du collectif de Grenoble lors des rendez-vous  ou dans la boite aux lettres (n° 86) d’Attac 38 à la MDA rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Rendez-vous pour la récupération des fournitures sur Grenoble :

le samedi 21 avril de 15h à 17 h Rue Félix Poulat à Grenoble (barnum rouge à côté de l’église)

le lundi 23 avril à partir de 19h avant la projection du film l’Amour et la Révolution à l’Espace Aragon 19 Boulevard Jules Ferry 38190 Villard-Bonnot

le mercredi 25 avril de 17h à 19h devant le MIN (marché de gros) 117 rue des Alliés à Grenoble

le mercredi 2 mai de 17h à 19h devant le MIN (marché de gros) 117 rue des Alliés à Grenoble.

L’appel de novembre d’Anepos qui reste d’actualité

Pas question de baisser les bras,
pas question de laisser faire…

En soutenant notre convergence de luttes, par-delà les frontières, entre mouvements sociaux, vous épaulez les initiatives solidaires autogérées qui, en Grèce, font face au durcissement des politiques austéritaires (forte hausse de la mortalité infantile, baisse de 50% de la retraite complémentaire pour les plus pauvres, expulsion de milliers de personnes de leur logement, nombreuses familles qui ne survivent que grâce à la solidarité) et au drame de la crise des réfugiés (dont beaucoup d’enfants, parfois orphelins, qui ont traversé la mer Égée et ont échappé aux camps indignes et inhumains).

Notre action n’est pas humanitaire, mais politique et solidaire, sans intermédiaire : nous soutenons directement nos camarades grecs et les encourageons à continuer à résister et à s’entraider. La liste des principaux besoins est à votre disposition, préparée avec eux pour des livraisons à Exarcheia (Athènes), Thessalonique et plusieurs îles. A vous de participer, si vous le désirez et comme vous le désirez.

Pas question de baisser les bras, ni ici, ni là-bas. Pas question de laisser faire. Pas question de rester chacun dans notre coin d’Europe face à la violence du pouvoir qui nous opprime, détruit le bien commun et nous vole nos vies. Pas question de subir sans agir de toutes les façons possibles : insoumission, résistance, création, solidarité…

Cette action n’est peut-être pas grand-chose face à l’ampleur du désastre, mais elle encourage à poursuivre nos luttes qui convergent vers un même but : reprendre nos vies en mains et montrer ce dont nous sommes capables ensemble.

Hauts les cœurs !

Le collectif artistique et solidaire Anepos
Les conducteurs des fourgons des convois
Les organisateurs de la collecte

Compte rendu des convois de mars et novembre 2017 http://lamouretlarevolution.net/spip.php?rubrique15

« Sur la route d’Exarcheia » à la MDA

Le collectif Grèce-austérité de Grenoble soutenu par Attac 38 et CADTM38 

 vous invite à la projection-débat du film

Sur la route d’Exarcheia

Récit d’un convoi solidaire en utopie

Le Mardi 6 mars 2018 à 20 h

à la Maison des associations de Grenoble 6 rue Berthe de Boissieux Salle de conférence

suivie d’un débat avec Eloïse Lebourg réalisatrice et un des convoyeurs

Le film (57mn) – Le 28 mars 2017, un mystérieux convoi de 26 fourgons venus de France, Belgique, Suisse et Espagne arrive au centre d’Athènes, dans le quartier rebelle d’Exarcheia. Les chaînes de télé grecques évoquent une grave menace. Le ministre de l’intérieur annonce qu’une enquête est ouverte. La fabrique de la peur tourne à plein régime.

En réalité, il s’agit d’un convoi solidaire qui vient apporter un soutien matériel, politique et financier au mouvement social grec et aux réfugiés bloqués aux frontières de l’Europe. Parmi les 62 visiteurs, 4 enfants participent à cette aventure humaine : Achille, Nino, Capucine et Constance. Ce film raconte cette odyssée fraternelle et rend hommage aux solidarités par-delà les frontières.

Production MEDIACOOP – Réalisation de Éloïse LEBOURG avec le soutien de Maxime GATINEAU et Mathias SIMONET.Images de Maxime GATINEAU, Éloïse LEBOURG, Roman STACHA. Montage et mixage de Mathias SIMONET.Enregistrement voix off MIX & MOUSE. Voix de Constance et Capucine.
Avec le soutien du collectif solidaire ANEPOS. Remerciements à Maud et Yannis YOULOUNTAS et tous les convoyeurs.

Le débat – Au-delà du récit de ce convoi solidaire (notre collectif a participé à la collecte), il sera aussi question de la quasi colonisation de la Grèce par les intérêts financiers et sur les conséquences concrètes pour la population des mesures d’austérité décrétées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement grec.

Les actions du collectifs – Vous trouverez dans la salle :

* des  produits VIOME + information sur leur situation et sur la prochaine commande groupée,
* des confitures vendues au profit des dispensaires autogérés grecs ( frais postaux),
* des tracts de présentation du collectif , ses objectifs, ses actions ,
* des tracts d’appel aux dons pour les dispensaires autogérés grecs,
* un chapeau pour la participation aux frais de la soirée ( droit et déplacements),
* les panneaux d’information du CADTM 38 sur la situation en Grèce. 

Merci de diffuser l’information dans vos réseaux avec cette affiche Sur la route d’Exarcheia_affiche_A4

Justice pour la Grèce

Message du mouvement We move.EU

Notre priorité est-elle l’argent ou l’entraide ?

Le peuple grec continue d’être écrasé sous la pression des clauses d’austérité. Les hôpitaux peuvent à peine dispenser les soins de base, avec une infirmière pour 40 patients [1]. Les salaires continuent de dégringoler. Les retraites ont été plusieurs fois réduites depuis 2010 [2]. Le chômage a plus que doublé [3].

Et l’argent du plan de sauvetage était censé « aider » la Grèce à sortir de cette situation ? Les pays de la zone euro en ont tiré des milliards d’euros d’intérêts [4].

Mais les ministres des finances européens ont le pouvoir de changer de cap. Ils viennent de se réunir à Bruxelles, et leur prochain rendez-vous est dans moins d’un mois. Si nous leur montrons que les Européens ne veulent pas profiter du désespoir de la Grèce, ils ne pourront plus agir à leur guise et en notre nom.

Il ne s’agit pas d’argent – Il s’agit de savoir quel genre de peuple nous voulons être. Si nous sommes plus de 100 000 à signer la pétition, nous serons en mesure de faire parvenir notre message avant que les ministres prennent une décision. Ensemble, rappelons-leur : l’Europe doit d’abord être solidaire, pas lucrative !

Signez la pétition pour exiger que l’argent soit rétrocédé à la Grèce

La Banque Centrale Européenne a commencé à acheter des bons du trésor grecs en 2010, quand le pays a eu besoin d’un premier prêt. Si la BCE n’achetait pas les titres, la Grèce aurait été obligée de faire baisser leur prix. Mais la BCE a empêché la Grèce de le faire, par une condition incluse dans le plan d’aide. Chaque année, ces bons surévalués génèrent des profits colossaux, auparavant reversés à la Grèce [5].

Ça a changé en 2015, quand les Grecs ont voté contre les coupes budgétaires qui affectent leur vie quotidienne. Pour punir ce vote, la zone euro a décidé d’empocher les profits engendrés par les bons, au lieu de les reverser à la Grèce comme convenu au départ [6].

Signez pour montrer aux ministres des finances que nous soutenons la Grèce

 

Après des années d’austérité, douze augmentations successives des impôts et autant de réductions drastiques des services publics, le peuple grec n’en peut plus et ne peut plus être exploité. Les pays de la zone euro vont sûrement discuter des intérêts provenant des bons grecs dans moins d’un mois, et plus que jamais, le peuple grec a besoin de nous pour les soutenir.

Si nous laissons les élites politiques décider eux-mêmes, ils oublieront notre principe le plus élémentaire : la solidarité. Les citoyens européens ne veulent pas être des vautours qui tirent profit de la détresse de leur voisin.

Unis, nous pouvons agir pour que ces intérêts soient rétrocédés à la Grèce, et exiger que la reprise économique d’un pays prenne en compte la vie et la dignité des gens. Ensemble, nous avons le pouvoir de montrer au peuple grec que nous les soutenons. Et aux gouvernements que nous attendons de la solidarité, pas de l’exploitation.

Bien à vous,

Mika Leandro (Bordeaux), David Schwartz (Bruxelles), Virginia Lopez Calvo (Madrid), Joerg Rohwedder (Lübeck) et toute l’équipe WeMove.EU

PS : L’UNICEF a déclaré que la moitié des enfants grecs vivait dans la pauvreté. Plus d’1,5 million de Grecs vivent dans des conditions de pauvreté extrêmes [7]. Avons-nous vraiment le droit de faire du profit sur le dos de la dette grecque ? Signez la pétition

Références: 

[1] http://www.liberation.fr/planete/2017/06/14/dans-les-hopitaux-grecs-des-malades-renoncent-a-se-soigner_1576853

[2] http://fr.euronews.com/2017/04/04/grece-les-retraites-en-colere-contre-la-12eme-baisse-de-leurs-pensions

[3] https://www.francetvinfo.fr/monde/grece/grece-le-taux-de-chomage-a-depasse-la-barre-des-25_153761.html

[4] http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/26/comment-la-bce-a-gagne-7-8-milliards-d-euros-grace-a-la-dette-grecque_5206484_3234.html

[5] https://www.reuters.com/article/us-ecb-greece/ecb-to-swap-greek-bonds-to-avoid-forced-losses-sources-idUSTRE81F1EK20120216

[6] https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2015/08/27/depuis-cinq-ans-le-malheur-des-grecs-fait-les-benefices-de-l-allemagne

[7] http://grece-aube.fr/2017/04/02/remy-3/

WeMove.EU est un mouvement ouvert à toutes celles et ceux militant pour une meilleure Union européenne, attachée à la justice sociale et économique, à la gestion durable de l’environnement, et à l’implication des citoyens dans les processus démocratiques.

WeMove.EU fonctionne grâce aux dons que nous recevons de nos membres à travers l’Europe. Souhaitez-vous nous soutenir, et vous assurez que nous continuions à lutter pour gagner nos actions, avec un don de quelques euros par mois ?

A Vaulx en Velin une soirée en soutien au City Plazza

Dans le prolongement de cet article https://www.grece-austerite.ovh/soutenir-le-city-plazza/ le représentant emblématique de City Plazza Giorgos Athanassakis sera présent en France pour alerter sur la situation de cet espace d’accueil pour réfugiés et de la nécessité de les soutenir.

Une soirée est organisée ce mardi 16 janvier 2018 à 19h30 à Vaulx en Velin par : On Vaulx mieux que ça (OVMQC), Éclaireuses Éclaireurs de France, groupe Jean Bart, Comité de solidarité avec le peuple grec (CSPG) Lyonnais.

Projection du film
City Babel. Il faut pas croire
L’histoire d’une famille réfugiée et bloquée en Grèce

Le film la suit dans son quotidien et nous présente sa vie au City Plaza (28 min)
et débat
Avec une présentation par Camille Schnéegans, bénévole au City Plaza,
et Giorgos Athanassakis,
des témoignages d’Éclaireuses et d’Éclaireurs de France
bénévoles en août 201 7,
et des chants improvisés par Émilie Souillot

TRACT SOIREE CITY PLAZA

Écouter son intervention en français lors de la soirée du 26 mai 2016 organisée par Mediapart au Théâtre de la Ville, à Paris https://www.youtube.com/watch?v=Xv03q9Q2NFQ

Soutenir le City Plazza

Gardez le City Plaza Hotel ouvert en 2018

Chers amis et camarades,

City Plaza, le “meilleur hôtel” dans une Europe aux barrières et au racisme croissants, fait aujourd’hui face à d’importantes difficultés financières. La campagne de collecte de fond internationale et les donations directes – qui ont été un succès durant la première année du projet – ont sévèrement diminué. C’est pourquoi, nous appelons une fois de plus à toutes les personnes et groupes qui ont rendu possible le projet de City Plaza à travers leurs contributions. Nous demandons aux groupes locaux et aux initiatives de diffuser le message et d’organiser des événements et soirées de solidarité. Nous demandons aux collectifs ou particuliers de se joindre à notre campagne, de partager nos vidéos et notre appel pour garder City Plaza en vie.Jusque ici, et depuis environ 20 mois, City Plaza a réussi à être une maison de dignité, de sécurité et de lutte pour plus de 1.700 personnes réfugiées – plus d’un tiers étant des bébés et enfants. Ceci est dû à l’effort infini d’une centaine d’activistes, à travers la solidarité et l’autogestion. Mais ce n’aurait pas été assez sans le support de nos donateurs et sans votre support.

City Plaza est entièrement basé sur le volontariat, sans aucun personnel rémunéré et fonds publics. Mais pour avancer, cela demande beaucoup de ressources. Pour le moment, City Plaza est à un important carrefour. Bien que les dépenses, quand on les compare aux camps officiels, soient plus basses de 1/5, les aliments frais et l’huile de cuisson prennent une grande portion du budget de City Plaza. Il y a aussi beaucoup d’autres dépenses – produits pour bébés, médicaments, lessive, matériel scolaire, produits de nettoyage et d’hygiène, etc.

City Plaza a besoin de votre soutien pour pouvoir continuer comme alternative de vie face à la dominante gestion européenne de l’immigration en Grèce.

Gardez le “meilleur hôtel en Europe” ouvert!

Rejoignez la campagne

https://youtu.be/3qHfyNIUsRo

 Le 22 avril 2016, 250 activistes et personnes réfugiées ont pris l’hôtel City Plaza dans le centre d’Athènes. L’hôtel et beaucoup d’autres affaires commerciales ont fermé pour plus de 6 ans après l’effondrement économique et à cause de la politique d’austérité gouvernementale. Cet hôtel abandonné a été transformé en un Espace de Logement et de Solidarité pour Réfugiés. Depuis, cette initiative de solidarité, durant plus de 600 jours, a assuré un logement gratuit et décent à plus de 1700 personnes dans l’hyper centre d’Athènes, sans la demande de leur nationalité ou permis de résidence. Ces personnes sont logées dans les 120 chambres de l’hôtel, 350-400 individus dans un même temps.

City Plaza a émergé comme une réponse directe du mouvement solidaire suite aux effets désastreux du Deal UE-Turquie et la fermeture militaire de la Route des Balkans. City Plaza a été squatté pour assurer aux personnes déplacées une alternative avec sécurité et dignité par rapport aux misérables, non hygiéniques et cruelles conditions des camps de réfugiés, hot-spots et des centres de détention. En faisant ça, City Plaza lance un message politique clair : des conditions de vie décentes pour tout le monde sont possibles, même dans un pays touché par la crise comme la Grèce.

En même temps, City Plaza est devenu un lieu de solidarité transnational et de lutte contre le régime de la migration en UE. Un espace de vie commune mais aussi un espace de lutte contre les nouvelles formes d’exclusions et de répressions qui ont émergé après le “long été de la migration” en 2015. Nous nous levons pour la liberté de bouger et le droit de rester, contre la coopération de l’UE avec les régimes autoritaires et répressifs en Turquie et en Libye. Nous condamnons la réimplantation de la pratique illégale de repoussement par le gouvernement grec et nous nous battons contre et les horribles conditions de vie pour les personnes réfugiées à l’est des îles Aegean.

Solidarity Will Win !

 

Contactez nous support@best-hotel-in-europe.eu

https://best-hotel-in-europe.eu/fr/gardez-le-city-plaza-hotel-ouvert/

Le récit du convoi solidaire de novembre

Le convoi de tous les dangers par ·  

Digne d’un polar !

Jamais convoi solidaire en Grèce n’a été aussi périlleux :
– barrage policier,
– filatures très visibles,
– pressions diverses,
– propagande médiatique,
– accusations délirantes,
– menaces fascistes explicites,
– plusieurs de nos lieux solidaires en grandes difficultés,
– l’un d’entre eux sur le point de mettre la clé sous la porte,
– attaque incendiaire néo-nazie sur un autre,
– inondations dramatiques,
– programme sans cesse chamboulé,
– six membres du convoi blessés par des policiers durant une manif,
– un autre arrêté et poursuivi en Justice puis libéré,
– un autre encore hospitalisé puis rapatrié en France…

On vous avait prévenus de longue date : ce convoi allait être plus politique que les précédents. Période importante. Météo moins clémente. Manif anniversaire. Nous savions également qu’après notre convoi très remarqué du printemps (26 fourgons), sous le feu malveillant des médias grecs, la surveillance du pouvoir et la haine des néo-nazis, nous serions probablement attendus. Sur les réseaux sociaux, début novembre, des fascistes cherchaient à savoir notre date exacte d’arrivée. Le pouvoir était également aux aguets. Qu’importe. Nous savions que ce serait compliqué et nous avions clairement prévenu nos candidats au voyage.

Contrairement au printemps, aucun enfant n’était admis dans le convoi, excepté Achille que nous avions prévu de laisser chez une parente à Athènes dès notre arrivée. Mais celle-ci, bien désolée, se décommanda au dernier moment, ajoutant une épreuve de plus durant le séjour : un petit gars de 8 ans avec nous dans ce qui allait devenir une véritable tempête.

Avec notre collectif Anepos, parallèlement à nos films solidaires, c’était la dixième fois depuis 2012 que nous coordonnions un transport de matériel vers nos lieux autogérés en Grèce, parfois très modestement avec de simples voitures, et c’était la quatrième fois durant l’année 2017 :
– 7 véhicules en janvier, dont 3 pour Athènes ;
– 26 fourgons en mars-avril (record absolu) ;
– 3 en août-septembre ;
– 16 véhicules en novembre-décembre, dont 15 fourgons et une voiture.

Au sens fort du mot convoi, c’était la deuxième fois seulement qu’on dépassait la quinzaine de véhicules et la trentaine de convoyeurs. Pour la plupart, nous venions du sud de la France : Bordeaux, Marseille et, surtout, les environs du Tarn (5 fourgons sur 16). D’autres nous avaient rejoint depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Limoges, la Bourgogne ou encore la Savoie, la Suisse et la Belgique. La moyenne d’âge était un peu plus élevée qu’à l’habitude et 18 convoyeurs sur 33 étaient déjà partis avec nous.

Seul regret : malgré notre appel pressant dans les réseaux antifascistes, plusieurs de nos camarades motivés avaient finalement du reporter leur départ. Nous n’étions donc qu’un quart des convoyeurs vraiment expérimentés dans ce domaine, alors que nous aurions souhaités être une bonne moitié dans ce profil, vu les circonstances délicates.

Cependant, le courage n’a pas manqué, personne dans le groupe n’a jeté l’éponge dans l’épreuve et, au final, dans des circonstances très difficiles, non sans quelques tensions inévitables, nous avons réussi à remplir tous nos objectifs, et plus encore, en participant également à la solidarité avec les sinistrés des inondations mortelles de l’ouest athénien.

Nous avons également battu le record absolu de soutien financier jamais apporté en convoi : 22 897 euros apportés contre 19 280 euros au printemps. Une somme répartie, à la suite de notre assemblée sur le ferry, entre 32 actions solidaires, principalement dans le quartier rebelle d’Exarcheia, mais aussi ailleurs à Athènes, ainsi qu’au Pirée, en Crète, à Lesbos ou encore à Thessalonique.

Une aide répartie, comme à l’habitude, environ à 50/50 entre précaires grecs et réfugiés/migrants, sans oublier le soutien aux camarades réprimés, poursuivis ou incarcérés.

Croulant sous les dettes, L’autre humain, fameux réseau de 17 cuisines sociales gratuites et autogérées, avait prévu de quitter avant la date du 15 décembre son lieu de vie spacieux dont la location n’était plus possible. Mais la solidarité de quelques dizaines d’ouvriers dans une usine voisine a finalement permis de rassembler un quart de la somme nécessaire. Alors, nous avons fait le reste, effaçant la totalité des dettes et assurant plusieurs mois de loyer d’avance.

Côté matériel, nous avons apporté une tonne et demi de lait infantile, plus de 10 000 couches, des soins et de la nourriture pour les bébés, des produits ménagers et d’hygiène, des fournitures médicales, des photocopieurs et des ordinateurs, de l’alimentation générale (nous avons aussi acheté un peu de frais sur place) et, bien sûr, des jouets très attendus, souvent accompagnés de messages, affiches, autocollants, ainsi que des dessins transmis par les écoles de Port-St-Louis dans les Bouches-du-Rhône. Valeur totale du chargement : environ 70 000 euros.

Tout ce qui a été demandé puis collecté a été transmis, sans exception, malgré les embûches, sans intermédiaire ni aucun frais, directement au mouvement social qui résiste en Grèce et organise l’entraide dans l’autogestion. C’était un défi cette fois, comme vous allez le voir en photos. Un défi relevé par mes 32 compagnons de voyage. Grand merci à elles, à eux d’avoir tenu bon dans l’adversité, chacun à sa façon. Même si ce ne fut pas toujours simple pour moi aussi, je leur tire mon chapeau, et Maud également.

Je n’en dis pas plus : les photos qui suivent vont vous résumer ce que nous avons traversé, durant ce dernier convoi solidaire de l’année, de mi-novembre à aujourd’hui, dans un tourbillon d’événements et une succession d’épreuves.

Merci à vous tou-te-s de votre soutien.

La suite au printemps. On en reparle en janvier.

Solidairement,

Yannis Youlountas

La suite ici, en images :
http://blogyy.net/2017/12/11/le-convoi-de-tous-les-dangers/
(récit, bilan, vidéos et photos, comme toujours libres d’usage)

 

Convoi solidaire Isère-Savoie : livraison de la collecte

En juillet 2017, Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, s’est félicité de  » l’amélioration spectaculaire » de la situation en Grèce. Pour les financiers peut-être mais certainement pas pour une grande partie des Grecs et pour les migrants.

La solidarité est donc toujours d’actualité, (même si l’ordre des pharmaciens grecs estime aussi de son côté que les pharmacies sociales n’ont plus de raison d’être). C’est pour cela qu’un nouveau convoi solidaire part vers la Grèce en ce mois de novembre 2017. Il est organisé comme en mars par le collectif artistique et solidaire ANEPOS.

Seize fourgons partent de France de Belgique et de Suisse. Deux de ces fourgons le sont de Savoie, c’est dans un des deux, conduit par Nicolas, que le résultat de la collecte grenobloise sera acheminé vers la Grèce.

Lundi 6 novembre, 5 membres de notre collectif ont trié et mis en cartons, lait et couches pour bébé, nourriture, fournitures scolaires, produits d’hygiène, jouets, produits paramédicaux … et une bouteille de vin. Nous avons transporté les cartons à Challes les Eaux en Savoie à la ferme des Baraques où nous avons retrouvé Nicolas.

Gilles un des paysans boulangers de la ferme nous a accueilli et après avoir transvasé les cartons dans le fourgon nous nous sommes retrouvés, avec Attac Savoie, au chaud, et autour d’un verre  pour partager aussi ce que chacun avait préparé.

Nicolas nous a fait partagé son expérience du précédent convoi, nous avons échangé sur la situation en Grèce (nous étions beaucoup moins optimistes que M. Moscovici) et sur le rôle de laboratoire que lui ont attribué l’Union européenne, l’Allemagne (M. Schauble) et le FMI. Elle sert de terrain d’expérimentation, où il est testé comment, prenant le prétexte de dette et avec la complicité de ses dirigeants, on peut asservir un peuple et lui enlever le droit de choisir son destin. Tout cela pour satisfaire à l’ordre néolibéral la nouvelle dictature du XXIème siècle.

Grèce : Fermeture des pharmacies sociales !!! Que se passe-t-il ?

Grèce : Fermeture des « Pharmacies Sociales » !!! Que se passe t il ? publié le 5 nov sur le grand soir

 

Dispensaire Social d’Elliniko

50% de la population vit ainsi… 500.000 enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté 500.000 travailleurs ont un salaire moyen de 350 euros 700.000 personnes ont quitté le pays 1.000.000 travailleurs non payés dans le secteur privé 1.100.000 retraites de moins de 500 euros 1.200.000 sans emploi sans aide de chômage A part cela … tout va très bien…

Communiqué de presse

L’Ordre National des Pharmaciens grecs demande au ministère de la Santé la fermeture des « Pharmacies Sociales », considérant qu’elles n’ont plus aucun rôle à jouer dans la réalité actuelle, tout en en mentionnant combien utile et nécessaire a été leur rôle pendant la durée de la crise.

Beaucoup de questions évidentes se posent :

1 L’Ordre des Pharmaciens considère que la crise est terminée ?

Même si :

les retraites continuent à être amputées et que les retraités s’appauvrissent continuellement ?
Le chômage continue à atteindre des taux à deux chiffres (les statistiques officielles d’ELSTAT sont de 21,7% pour le mois de mai avec plus d’un million de chômeurs) ?
On parle maintenant de « salaires » de 200 à 300 euros avec le slogan qui va de soi : à demi travail, demi-salaire ! ?
Le nombre de mendiants et de SDF continue d’augmenter à un rythme rapide (se promener, même dans le centre de Glyfada, fait mal au cœur) ?
Les citoyens suppriment des biens de consommation de base dans leur alimentation (selon de nombreuses recherches sur le sujet) ?
Les dettes impayées aux banques ou à l’Etat enflent ?
L’augmentation des taxes directes ou indirectes affecte les plus faibles ?
Maintenant ils ne peuvent même plus s’assurer de leur maison avec de plus en plus comme résultat ces images dramatiques de ventes aux enchères ?

2 En août 2014 l’accès aux médicaments des malades non assurés avait initialement fait l’objet de la loi (Κ.Υ.Α. Γ.Π/ΟΙΚ. 56432/28.6.14) qui leur accordait le même reste à charge qu’aux malades assurés, alors que nos concitoyens « sans ressources »1-détenteurs du livret de prévoyance continuaient à se procurer leurs médicaments entièrement gratuits dans les hôpitaux publics

Pourquoi cela est il caché ?

Il n’est fait référence qu’à la dernière loi (4368/2016 et ΚΥΑ Α3(γ)/ ΓΠ/κ.25132/04.4.2016) Comme pour la loi précédente, le traitement y est identique pour l’accès aux médicaments entre les assurés et les non assurés, mais la situation des « personnes sans ressources » a empiré.

Les « personnes sans ressources » se procurent leurs médicaments sans reste à charge dans les pharmacies privées sur critère de leur revenu : moins de 2400 euros par an pour une personne seule.

On leur demande généralement en fonction des médicaments (et pas pour des médicaments spéciaux), de payer la différence entre le prix de vente et le prix de référence.2
La différence entre le prix de vente au détail et le prix de référence modifie aussi le reste à charge des autres citoyens.

Maintenant les pourcentages de reste à charge inscrits sur les ordonnances, par exemple 10%, 25% sont rarement appliqués, sans parler des produits consommables ou des médicaments non inscrits sur l’ordonnance ! (analgésiques, vitamines3)

Pourquoi n’ont ils pas demandé depuis 2014 la suppression des pharmacies sociales ?

3 Pour les basses retraites :un malade avec une retraite de 384 euros par mois, par exemple, soit 4.608 euros par an, il n’a donc aucune exemption de reste à charge, et si il a plusieurs affections : pulmonaire, cardiaque ou un problème de diabète ?

Quelqu’un peut il penser qu’il peut régler le coût de son reste à charge établi suivant le type de médicaments et payer en plus son loyer, la nourriture (s’il ne s’adresse pas à la soupe populaire), l’eau, l’électricité (pour ne parler que des besoins de base) ? ?.

4 L’Ordre des Pharmaciens pense donc que ceux, silencieux et honteux la plupart du temps, qui s’adressent pour de l’aide aux dispensaires sociaux, sont de simples « resquilleurs » à qui il plaît de prendre des médicaments donnés par quelqu’un qui n’en avait plus besoin, plutôt que de se rendre normalement à sa pharmacie ?

Mis à part la date de la demande, le fait que dans le cadre des « Pharmacies Sociales » il y ait des structures qui fonctionnent suivant des principes différents pose la question de la nécessité évidente et généralement reconnue du soutien aux structures sociales (et pas seulement des Pharmacies Sociales).

Il y a les « Pharmacies Sociales » subventionnées (par des Fonds européens ou des ONG), à coté de structures de solidarité autogérées indépendantes non subventionnées comme le Dispensaire Social Métropolitain d’Elliniko (MKIE), qui offre de soins entièrement bénévoles et sans échange d’argent.

L’action et le travail du MKIE (qui comporte également une pharmacie) tire sa renommée de sa reconnaissance par les citoyens, aussi bien en Grèce qu’à l’étranger.

Il fonctionne selon un code de valeurs morales et avec le contrôle continu des conditions des bénéficiaires.

Il les envoie aux pharmacies privées lorsque l’achat de médicaments n’est pas une charge démesurée.

Il comprend aussi les problèmes des pharmaciens dont ne sont pas responsables les simples citoyens mais les politiques.

Ceux qui prévoient la fermeture de telles structures absolument nécessaires auront à faire face à la société elle même. D’ailleurs des structures comme le MKIE se ferment toutes seules, il suffit que n’existent pas les raisons qui les rendent indispensables.

Donc que tous ceux pour qui « importe » le bien de la société grecque s’occupent de lutter essentiellement pour supprimer les causes de l’existence des structures sociales de solidarité.

Le MKIE se bat en Grèce et aussi au niveau européen et c’est pour cela que les structures de solidarité de la plupart des pays européens, et pas seulement, nous soutiennent avec ardeur.

1 « personnes sans ressources » : en Grèce les personnes pouvant justifier de ressources inférieures à 200 euros/mois pour une personne seule, jusqu’ à 500 euros/mois pour foyer de 5 personnes, et ne disposant d’aucun patrimoine peuvent bénéficier de certaines mesures sociales, dont d’un régime de couverture maladie particulier.

2 Il existe en Grèce une différence importante entre le prix de référence concédé par l’Etat pour la vente des produits pharmaceutiques et le prix réel du marché. Cette situation est parfaitement légale et a été mise en place depuis l’application des mémorandums. Le remboursement se fait selon le prix concédé par l’Etat, ce qui oblige les patients de payer des restes à charge trop importants.

3 Qui ne sont pas remboursés du tout.

Le Dispensaire Social Métropolitain d’Elliniko

Traduction Palili

https://www.legrandsoir.info/grece-fermeture-des-pharmacies-sociales-que-se-passe-t-il.html

http://www.mkiellinikou.org/blog/2017/10/24/pfs

 

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