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Archives de catégorie Aider les grecs

A Vaulx en Velin une soirée en soutien au City Plazza

Dans le prolongement de cet article https://www.grece-austerite.ovh/soutenir-le-city-plazza/ le représentant emblématique de City Plazza Giorgos Athanassakis sera présent en France pour alerter sur la situation de cet espace d’accueil pour réfugiés et de la nécessité de les soutenir.

Une soirée est organisée ce mardi 16 janvier 2018 à 19h30 à Vaulx en Velin par : On Vaulx mieux que ça (OVMQC), Éclaireuses Éclaireurs de France, groupe Jean Bart, Comité de solidarité avec le peuple grec (CSPG) Lyonnais.

Projection du film
City Babel. Il faut pas croire
L’histoire d’une famille réfugiée et bloquée en Grèce

Le film la suit dans son quotidien et nous présente sa vie au City Plaza (28 min)
et débat
Avec une présentation par Camille Schnéegans, bénévole au City Plaza,
et Giorgos Athanassakis,
des témoignages d’Éclaireuses et d’Éclaireurs de France
bénévoles en août 201 7,
et des chants improvisés par Émilie Souillot

TRACT SOIREE CITY PLAZA

Écouter son intervention en français lors de la soirée du 26 mai 2016 organisée par Mediapart au Théâtre de la Ville, à Paris https://www.youtube.com/watch?v=Xv03q9Q2NFQ

Soutenir le City Plazza

Gardez le City Plaza Hotel ouvert en 2018

Chers amis et camarades,

City Plaza, le “meilleur hôtel” dans une Europe aux barrières et au racisme croissants, fait aujourd’hui face à d’importantes difficultés financières. La campagne de collecte de fond internationale et les donations directes – qui ont été un succès durant la première année du projet – ont sévèrement diminué. C’est pourquoi, nous appelons une fois de plus à toutes les personnes et groupes qui ont rendu possible le projet de City Plaza à travers leurs contributions. Nous demandons aux groupes locaux et aux initiatives de diffuser le message et d’organiser des événements et soirées de solidarité. Nous demandons aux collectifs ou particuliers de se joindre à notre campagne, de partager nos vidéos et notre appel pour garder City Plaza en vie.Jusque ici, et depuis environ 20 mois, City Plaza a réussi à être une maison de dignité, de sécurité et de lutte pour plus de 1.700 personnes réfugiées – plus d’un tiers étant des bébés et enfants. Ceci est dû à l’effort infini d’une centaine d’activistes, à travers la solidarité et l’autogestion. Mais ce n’aurait pas été assez sans le support de nos donateurs et sans votre support.

City Plaza est entièrement basé sur le volontariat, sans aucun personnel rémunéré et fonds publics. Mais pour avancer, cela demande beaucoup de ressources. Pour le moment, City Plaza est à un important carrefour. Bien que les dépenses, quand on les compare aux camps officiels, soient plus basses de 1/5, les aliments frais et l’huile de cuisson prennent une grande portion du budget de City Plaza. Il y a aussi beaucoup d’autres dépenses – produits pour bébés, médicaments, lessive, matériel scolaire, produits de nettoyage et d’hygiène, etc.

City Plaza a besoin de votre soutien pour pouvoir continuer comme alternative de vie face à la dominante gestion européenne de l’immigration en Grèce.

Gardez le “meilleur hôtel en Europe” ouvert!

Rejoignez la campagne

https://youtu.be/3qHfyNIUsRo

 Le 22 avril 2016, 250 activistes et personnes réfugiées ont pris l’hôtel City Plaza dans le centre d’Athènes. L’hôtel et beaucoup d’autres affaires commerciales ont fermé pour plus de 6 ans après l’effondrement économique et à cause de la politique d’austérité gouvernementale. Cet hôtel abandonné a été transformé en un Espace de Logement et de Solidarité pour Réfugiés. Depuis, cette initiative de solidarité, durant plus de 600 jours, a assuré un logement gratuit et décent à plus de 1700 personnes dans l’hyper centre d’Athènes, sans la demande de leur nationalité ou permis de résidence. Ces personnes sont logées dans les 120 chambres de l’hôtel, 350-400 individus dans un même temps.

City Plaza a émergé comme une réponse directe du mouvement solidaire suite aux effets désastreux du Deal UE-Turquie et la fermeture militaire de la Route des Balkans. City Plaza a été squatté pour assurer aux personnes déplacées une alternative avec sécurité et dignité par rapport aux misérables, non hygiéniques et cruelles conditions des camps de réfugiés, hot-spots et des centres de détention. En faisant ça, City Plaza lance un message politique clair : des conditions de vie décentes pour tout le monde sont possibles, même dans un pays touché par la crise comme la Grèce.

En même temps, City Plaza est devenu un lieu de solidarité transnational et de lutte contre le régime de la migration en UE. Un espace de vie commune mais aussi un espace de lutte contre les nouvelles formes d’exclusions et de répressions qui ont émergé après le “long été de la migration” en 2015. Nous nous levons pour la liberté de bouger et le droit de rester, contre la coopération de l’UE avec les régimes autoritaires et répressifs en Turquie et en Libye. Nous condamnons la réimplantation de la pratique illégale de repoussement par le gouvernement grec et nous nous battons contre et les horribles conditions de vie pour les personnes réfugiées à l’est des îles Aegean.

Solidarity Will Win !

 

Contactez nous support@best-hotel-in-europe.eu

https://best-hotel-in-europe.eu/fr/gardez-le-city-plaza-hotel-ouvert/

Le récit du convoi solidaire de novembre

Le convoi de tous les dangers par ·  

Digne d’un polar !

Jamais convoi solidaire en Grèce n’a été aussi périlleux :
– barrage policier,
– filatures très visibles,
– pressions diverses,
– propagande médiatique,
– accusations délirantes,
– menaces fascistes explicites,
– plusieurs de nos lieux solidaires en grandes difficultés,
– l’un d’entre eux sur le point de mettre la clé sous la porte,
– attaque incendiaire néo-nazie sur un autre,
– inondations dramatiques,
– programme sans cesse chamboulé,
– six membres du convoi blessés par des policiers durant une manif,
– un autre arrêté et poursuivi en Justice puis libéré,
– un autre encore hospitalisé puis rapatrié en France…

On vous avait prévenus de longue date : ce convoi allait être plus politique que les précédents. Période importante. Météo moins clémente. Manif anniversaire. Nous savions également qu’après notre convoi très remarqué du printemps (26 fourgons), sous le feu malveillant des médias grecs, la surveillance du pouvoir et la haine des néo-nazis, nous serions probablement attendus. Sur les réseaux sociaux, début novembre, des fascistes cherchaient à savoir notre date exacte d’arrivée. Le pouvoir était également aux aguets. Qu’importe. Nous savions que ce serait compliqué et nous avions clairement prévenu nos candidats au voyage.

Contrairement au printemps, aucun enfant n’était admis dans le convoi, excepté Achille que nous avions prévu de laisser chez une parente à Athènes dès notre arrivée. Mais celle-ci, bien désolée, se décommanda au dernier moment, ajoutant une épreuve de plus durant le séjour : un petit gars de 8 ans avec nous dans ce qui allait devenir une véritable tempête.

Avec notre collectif Anepos, parallèlement à nos films solidaires, c’était la dixième fois depuis 2012 que nous coordonnions un transport de matériel vers nos lieux autogérés en Grèce, parfois très modestement avec de simples voitures, et c’était la quatrième fois durant l’année 2017 :
– 7 véhicules en janvier, dont 3 pour Athènes ;
– 26 fourgons en mars-avril (record absolu) ;
– 3 en août-septembre ;
– 16 véhicules en novembre-décembre, dont 15 fourgons et une voiture.

Au sens fort du mot convoi, c’était la deuxième fois seulement qu’on dépassait la quinzaine de véhicules et la trentaine de convoyeurs. Pour la plupart, nous venions du sud de la France : Bordeaux, Marseille et, surtout, les environs du Tarn (5 fourgons sur 16). D’autres nous avaient rejoint depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Limoges, la Bourgogne ou encore la Savoie, la Suisse et la Belgique. La moyenne d’âge était un peu plus élevée qu’à l’habitude et 18 convoyeurs sur 33 étaient déjà partis avec nous.

Seul regret : malgré notre appel pressant dans les réseaux antifascistes, plusieurs de nos camarades motivés avaient finalement du reporter leur départ. Nous n’étions donc qu’un quart des convoyeurs vraiment expérimentés dans ce domaine, alors que nous aurions souhaités être une bonne moitié dans ce profil, vu les circonstances délicates.

Cependant, le courage n’a pas manqué, personne dans le groupe n’a jeté l’éponge dans l’épreuve et, au final, dans des circonstances très difficiles, non sans quelques tensions inévitables, nous avons réussi à remplir tous nos objectifs, et plus encore, en participant également à la solidarité avec les sinistrés des inondations mortelles de l’ouest athénien.

Nous avons également battu le record absolu de soutien financier jamais apporté en convoi : 22 897 euros apportés contre 19 280 euros au printemps. Une somme répartie, à la suite de notre assemblée sur le ferry, entre 32 actions solidaires, principalement dans le quartier rebelle d’Exarcheia, mais aussi ailleurs à Athènes, ainsi qu’au Pirée, en Crète, à Lesbos ou encore à Thessalonique.

Une aide répartie, comme à l’habitude, environ à 50/50 entre précaires grecs et réfugiés/migrants, sans oublier le soutien aux camarades réprimés, poursuivis ou incarcérés.

Croulant sous les dettes, L’autre humain, fameux réseau de 17 cuisines sociales gratuites et autogérées, avait prévu de quitter avant la date du 15 décembre son lieu de vie spacieux dont la location n’était plus possible. Mais la solidarité de quelques dizaines d’ouvriers dans une usine voisine a finalement permis de rassembler un quart de la somme nécessaire. Alors, nous avons fait le reste, effaçant la totalité des dettes et assurant plusieurs mois de loyer d’avance.

Côté matériel, nous avons apporté une tonne et demi de lait infantile, plus de 10 000 couches, des soins et de la nourriture pour les bébés, des produits ménagers et d’hygiène, des fournitures médicales, des photocopieurs et des ordinateurs, de l’alimentation générale (nous avons aussi acheté un peu de frais sur place) et, bien sûr, des jouets très attendus, souvent accompagnés de messages, affiches, autocollants, ainsi que des dessins transmis par les écoles de Port-St-Louis dans les Bouches-du-Rhône. Valeur totale du chargement : environ 70 000 euros.

Tout ce qui a été demandé puis collecté a été transmis, sans exception, malgré les embûches, sans intermédiaire ni aucun frais, directement au mouvement social qui résiste en Grèce et organise l’entraide dans l’autogestion. C’était un défi cette fois, comme vous allez le voir en photos. Un défi relevé par mes 32 compagnons de voyage. Grand merci à elles, à eux d’avoir tenu bon dans l’adversité, chacun à sa façon. Même si ce ne fut pas toujours simple pour moi aussi, je leur tire mon chapeau, et Maud également.

Je n’en dis pas plus : les photos qui suivent vont vous résumer ce que nous avons traversé, durant ce dernier convoi solidaire de l’année, de mi-novembre à aujourd’hui, dans un tourbillon d’événements et une succession d’épreuves.

Merci à vous tou-te-s de votre soutien.

La suite au printemps. On en reparle en janvier.

Solidairement,

Yannis Youlountas

La suite ici, en images :
http://blogyy.net/2017/12/11/le-convoi-de-tous-les-dangers/
(récit, bilan, vidéos et photos, comme toujours libres d’usage)

 

Convoi solidaire Isère-Savoie : livraison de la collecte

En juillet 2017, Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, s’est félicité de  » l’amélioration spectaculaire » de la situation en Grèce. Pour les financiers peut-être mais certainement pas pour une grande partie des Grecs et pour les migrants.

La solidarité est donc toujours d’actualité, (même si l’ordre des pharmaciens grecs estime aussi de son côté que les pharmacies sociales n’ont plus de raison d’être). C’est pour cela qu’un nouveau convoi solidaire part vers la Grèce en ce mois de novembre 2017. Il est organisé comme en mars par le collectif artistique et solidaire ANEPOS.

Seize fourgons partent de France de Belgique et de Suisse. Deux de ces fourgons le sont de Savoie, c’est dans un des deux, conduit par Nicolas, que le résultat de la collecte grenobloise sera acheminé vers la Grèce.

Lundi 6 novembre, 5 membres de notre collectif ont trié et mis en cartons, lait et couches pour bébé, nourriture, fournitures scolaires, produits d’hygiène, jouets, produits paramédicaux … et une bouteille de vin. Nous avons transporté les cartons à Challes les Eaux en Savoie à la ferme des Baraques où nous avons retrouvé Nicolas.

Gilles un des paysans boulangers de la ferme nous a accueilli et après avoir transvasé les cartons dans le fourgon nous nous sommes retrouvés, avec Attac Savoie, au chaud, et autour d’un verre  pour partager aussi ce que chacun avait préparé.

Nicolas nous a fait partagé son expérience du précédent convoi, nous avons échangé sur la situation en Grèce (nous étions beaucoup moins optimistes que M. Moscovici) et sur le rôle de laboratoire que lui ont attribué l’Union européenne, l’Allemagne (M. Schauble) et le FMI. Elle sert de terrain d’expérimentation, où il est testé comment, prenant le prétexte de dette et avec la complicité de ses dirigeants, on peut asservir un peuple et lui enlever le droit de choisir son destin. Tout cela pour satisfaire à l’ordre néolibéral la nouvelle dictature du XXIème siècle.

Grèce : Fermeture des pharmacies sociales !!! Que se passe-t-il ?

Grèce : Fermeture des « Pharmacies Sociales » !!! Que se passe t il ? publié le 5 nov sur le grand soir

 

Dispensaire Social d’Elliniko

50% de la population vit ainsi… 500.000 enfants vivent en dessous du seuil de pauvreté 500.000 travailleurs ont un salaire moyen de 350 euros 700.000 personnes ont quitté le pays 1.000.000 travailleurs non payés dans le secteur privé 1.100.000 retraites de moins de 500 euros 1.200.000 sans emploi sans aide de chômage A part cela … tout va très bien…

Communiqué de presse

L’Ordre National des Pharmaciens grecs demande au ministère de la Santé la fermeture des « Pharmacies Sociales », considérant qu’elles n’ont plus aucun rôle à jouer dans la réalité actuelle, tout en en mentionnant combien utile et nécessaire a été leur rôle pendant la durée de la crise.

Beaucoup de questions évidentes se posent :

1 L’Ordre des Pharmaciens considère que la crise est terminée ?

Même si :

les retraites continuent à être amputées et que les retraités s’appauvrissent continuellement ?
Le chômage continue à atteindre des taux à deux chiffres (les statistiques officielles d’ELSTAT sont de 21,7% pour le mois de mai avec plus d’un million de chômeurs) ?
On parle maintenant de « salaires » de 200 à 300 euros avec le slogan qui va de soi : à demi travail, demi-salaire ! ?
Le nombre de mendiants et de SDF continue d’augmenter à un rythme rapide (se promener, même dans le centre de Glyfada, fait mal au cœur) ?
Les citoyens suppriment des biens de consommation de base dans leur alimentation (selon de nombreuses recherches sur le sujet) ?
Les dettes impayées aux banques ou à l’Etat enflent ?
L’augmentation des taxes directes ou indirectes affecte les plus faibles ?
Maintenant ils ne peuvent même plus s’assurer de leur maison avec de plus en plus comme résultat ces images dramatiques de ventes aux enchères ?

2 En août 2014 l’accès aux médicaments des malades non assurés avait initialement fait l’objet de la loi (Κ.Υ.Α. Γ.Π/ΟΙΚ. 56432/28.6.14) qui leur accordait le même reste à charge qu’aux malades assurés, alors que nos concitoyens « sans ressources »1-détenteurs du livret de prévoyance continuaient à se procurer leurs médicaments entièrement gratuits dans les hôpitaux publics

Pourquoi cela est il caché ?

Il n’est fait référence qu’à la dernière loi (4368/2016 et ΚΥΑ Α3(γ)/ ΓΠ/κ.25132/04.4.2016) Comme pour la loi précédente, le traitement y est identique pour l’accès aux médicaments entre les assurés et les non assurés, mais la situation des « personnes sans ressources » a empiré.

Les « personnes sans ressources » se procurent leurs médicaments sans reste à charge dans les pharmacies privées sur critère de leur revenu : moins de 2400 euros par an pour une personne seule.

On leur demande généralement en fonction des médicaments (et pas pour des médicaments spéciaux), de payer la différence entre le prix de vente et le prix de référence.2
La différence entre le prix de vente au détail et le prix de référence modifie aussi le reste à charge des autres citoyens.

Maintenant les pourcentages de reste à charge inscrits sur les ordonnances, par exemple 10%, 25% sont rarement appliqués, sans parler des produits consommables ou des médicaments non inscrits sur l’ordonnance ! (analgésiques, vitamines3)

Pourquoi n’ont ils pas demandé depuis 2014 la suppression des pharmacies sociales ?

3 Pour les basses retraites :un malade avec une retraite de 384 euros par mois, par exemple, soit 4.608 euros par an, il n’a donc aucune exemption de reste à charge, et si il a plusieurs affections : pulmonaire, cardiaque ou un problème de diabète ?

Quelqu’un peut il penser qu’il peut régler le coût de son reste à charge établi suivant le type de médicaments et payer en plus son loyer, la nourriture (s’il ne s’adresse pas à la soupe populaire), l’eau, l’électricité (pour ne parler que des besoins de base) ? ?.

4 L’Ordre des Pharmaciens pense donc que ceux, silencieux et honteux la plupart du temps, qui s’adressent pour de l’aide aux dispensaires sociaux, sont de simples « resquilleurs » à qui il plaît de prendre des médicaments donnés par quelqu’un qui n’en avait plus besoin, plutôt que de se rendre normalement à sa pharmacie ?

Mis à part la date de la demande, le fait que dans le cadre des « Pharmacies Sociales » il y ait des structures qui fonctionnent suivant des principes différents pose la question de la nécessité évidente et généralement reconnue du soutien aux structures sociales (et pas seulement des Pharmacies Sociales).

Il y a les « Pharmacies Sociales » subventionnées (par des Fonds européens ou des ONG), à coté de structures de solidarité autogérées indépendantes non subventionnées comme le Dispensaire Social Métropolitain d’Elliniko (MKIE), qui offre de soins entièrement bénévoles et sans échange d’argent.

L’action et le travail du MKIE (qui comporte également une pharmacie) tire sa renommée de sa reconnaissance par les citoyens, aussi bien en Grèce qu’à l’étranger.

Il fonctionne selon un code de valeurs morales et avec le contrôle continu des conditions des bénéficiaires.

Il les envoie aux pharmacies privées lorsque l’achat de médicaments n’est pas une charge démesurée.

Il comprend aussi les problèmes des pharmaciens dont ne sont pas responsables les simples citoyens mais les politiques.

Ceux qui prévoient la fermeture de telles structures absolument nécessaires auront à faire face à la société elle même. D’ailleurs des structures comme le MKIE se ferment toutes seules, il suffit que n’existent pas les raisons qui les rendent indispensables.

Donc que tous ceux pour qui « importe » le bien de la société grecque s’occupent de lutter essentiellement pour supprimer les causes de l’existence des structures sociales de solidarité.

Le MKIE se bat en Grèce et aussi au niveau européen et c’est pour cela que les structures de solidarité de la plupart des pays européens, et pas seulement, nous soutiennent avec ardeur.

1 « personnes sans ressources » : en Grèce les personnes pouvant justifier de ressources inférieures à 200 euros/mois pour une personne seule, jusqu’ à 500 euros/mois pour foyer de 5 personnes, et ne disposant d’aucun patrimoine peuvent bénéficier de certaines mesures sociales, dont d’un régime de couverture maladie particulier.

2 Il existe en Grèce une différence importante entre le prix de référence concédé par l’Etat pour la vente des produits pharmaceutiques et le prix réel du marché. Cette situation est parfaitement légale et a été mise en place depuis l’application des mémorandums. Le remboursement se fait selon le prix concédé par l’Etat, ce qui oblige les patients de payer des restes à charge trop importants.

3 Qui ne sont pas remboursés du tout.

Le Dispensaire Social Métropolitain d’Elliniko

Traduction Palili

https://www.legrandsoir.info/grece-fermeture-des-pharmacies-sociales-que-se-passe-t-il.html

http://www.mkiellinikou.org/blog/2017/10/24/pfs

 

Convoi solidaire Isère Savoie dernières collectes

Action Solidarité Grèce

Solidaires face à la crise grecque
doublée de la crise des réfugiés

Le collectif « Citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe » (créé à l’initiative d’Attac Isère et du CADTM/Grenoble) s’associe au collectif artistique et solidaire ANEPOS pour l’organisation d’un convoi solidaire vers la Grèce.

Un ou deux fourgons partiront de Savoie le 14 novembre 2017. Les fournitures collectées à Grenoble seront acheminées en Savoie par notre collectif.

A Alberville : jeudi 2 novembre de 17h à 19h parking des Allobroges, quai des Allobroges, permanence tenue par Nicolas le chauffeur du camion qui participera au convoi,

A Aiton ( entre Alberville et Chambéry ) : samedi 4 novembre à partir de 18h, salle des fêtes à l’entrée du concert «  On est toussaint peu punk 8 » ,

A Challes les Eaux : lundi 6 novembre de 18h à 20h, à la Ferme des Baraques, 441 chemin des Baraques.

Grenoble : pour ceux qui n’ont pas pu se rendre aux rendez-vous des 18 et 25 octobre vous pouvez adresser un message à l’adresse suivante greceausterite@hotmail.com nous chercherons une solution pour récupérer les fournitures.

Rappel Les besoins sont urgents en :

Fournitures bébés : lait infantile en poudre ( urgence vitale N°2) petits pots, mixers de type babycook, soins bébés, sérum, vitamines, couches ( surtout 3, 4 et 5)

Jouets : petites tailles tels que figurines, légos, échecs et animaux ( ni peluches ni encombrants),

Produits d’hygiène et paramédicaux : gels douches, protections périodiques, dentifrice, brosses à dents, lessives, pansements, chevillères, genouillères, ( ni attelles, ni médicaments)

Base alimentaire : légumes secs, fruits secs, biscuits, céréales, thé, café, autres

et n’oubliez pas des messages de soutien : avec dessins et ou photos, des confiseries fermées et non fragiles peuvent être ajoutées.

Important : la place dans les fourgons n’étant pas extensible merci de vous en tenir à cette liste

Dons : Vous pouvez aussi  envoyer des chèques libellés à l’ordre d’ANEPOS en indiquant au dos « Convoi Isère-Savoie vers la Grèce du 14/11/2017 »

– soit directement à l’adresse suivanteAperçu (s’ouvre dans une nouvelle fenêtre) : ANEPOS – « Action Solidarité Grèce » – BP10 – 81540 Sorèze,

– soit par l’intermédiaire du collectif de Grenoble lors des rendez-vous  ou dans la boite aux lettres (n° 86) d’Attac 38 à la MDA rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Vous trouverez l’appel complet de Yannis Youlontas d’ANEPOS http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4

« Pas question de baisser les bras
pas question de laisser faire ! »

2eme collecte convoi solidaire Grèce

Action Solidarité Grèce

Solidaires face à la crise grecque
doublée de la crise des réfugiés

Le collectif « Citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe » (créé à l’initiative d’Attac Isère et du CADTM/Grenoble) s’associe au collectif artistique et solidaire ANEPOS pour l’organisation d’un convoi solidaire vers la Grèce.

Un ou deux fourgons partiront de Savoie le 14 novembre 2017. Les fournitures collectées à Grenoble seront acheminées en Savoie par notre collectif.

Les besoins sont urgents en :

Fournitures bébés : lait infantile en poudre ( urgence vitale N°2) petits pots, mixers de type babycook, soins bébés, sérum, vitamines, couches ( surtout 3, 4 et 5)

Jouets : petites tailles tels que figurines, légos, échecs et animaux ( ni peluches ni encombrants),

Produits d’hygiène et paramédicaux : gels douches, protections périodiques, dentifrice, brosses à dents, lessives, pansements, chevillères, genouillères, ( ni attelles, ni médicaments)

Base alimentaire : légumes secs, fruits secs, biscuits, céréales, thé, café, autres

et n’oubliez pas des messages de soutien : avec dessins et ou photos, des confiseries fermées et non fragiles peuvent être ajoutées.

Important : la place dans les fourgons n’étant pas extensible merci de vous en tenir à cette liste

Vous pouvez aussi  envoyer des chèques libellés à l’ordre d’ANEPOS en indiquant au dos « Convoi Isère-Savoie vers la Grèce du 14/11/2017 »

– soit directement à l’adresse suivante : ANEPOS – « Action Solidarité Grèce » – BP10 – 81540 Sorèze,

– soit par l’intermédiaire du collectif de Grenoble lors des rendez-vous  ou dans la boite aux lettres (n° 86) d’Attac 38 à la MDA rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Rendez-vous pour la récupération
des fournitures sur Grenoble :

sur le parking derrière la MC2 de 14h30 à 16h30
(4 rue Paul Claudel à Grenoble – Tram MC2 Maison de la culture).

mercredi 18 octobre
– mercredi 25 octobre

Pour les personnes qui ne pourraient vraiment pas se rendre à l’un des 2 rendez-vous elles peuvent adresser un message à l’adresse suivante greceausterite@hotmail.com nous chercherons une solution pour récupérer les fournitures.

Vous trouverez l’appel complet de Yannis Youlontas d’ANEPOS http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4

« Pas question de baisser les bras
pas question de laisser faire ! »

Le convoi solidaire Isère Savoie pour la Grèce : la collecte

Comme indiqué dans notre précédent article il y aura bien un (voire 2) fourgons qui partiront le 14 novembre 2017 de Savoie pour répondre à l’appel de Yannis Youlontas.

Tout comme pour le convoi du mois de mars, notre collectif coordonne sur Grenoble la récupération et l’acheminement des fournitures qui seront transportées en Grèce par Nicolas. Il a reçu le soutien de diverses associations en Savoie. Un concert de Rebetiko est prévu samedi 21 octobre dans les Bauges pour l’aider à financer le voyage.

Rappel des besoins et modalités de récupération.

Les besoins sont urgents en :

Fournitures bébés : lait infantile en poudre ( urgence vitale N°2) petits pots, mixers de type babycook, soins bébés, sérum, vitamines, couches ( surtout 3, 4 et 5)

Jouets : petites tailles tels que figurines, légos, échecs et animaux ( ni peluches ni encombrants),

Produits d’hygiène et paramédicaux : gels douches, protections périodiques, dentifrice, brosses à dents, lessives, pansements, chevillères, genouillères, ( ni attelles, ni médicaments)

Base alimentaire : légumes secs, fruits secs, biscuits, céréales, thé, café, autres

et n’oubliez pas des messages de soutien : avec dessins et ou photos, des confiseries fermées et non fragiles peuvent être ajoutées.

Important : la place dans les fourgons n’étant pas extensible, merci de vous en tenir à cette liste.

Vous pouvez aussi  envoyer des chèques libellés à l’ordre d’ANEPOS en indiquant au dos « Convoi Isère-Savoie du 14/11/2017 »

– soit directement à l’adresse suivante : ANEPOS « Action Solidarité Grèce » BP10 81540 Sorèze,

– soit par l’intermédiaire du collectif de Grenoble lors des rendez-vous  ou dans la boite aux lettres (n° 86) d’Attac 38 à la MDA rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Rendez-vous pour la récupération des fournitures sur Grenoble :

Le mercredi 18 octobre et le mercredi 25 octobre de 14h30 à 16h30 sur le parking derrière la MC2 (4 rue Paul Claudel à Grenoble).

Le collectif prend aussi contact avec les associations déjà partenaires en mars pour envisager d’autres lieux de collectes,  les informations seront données sur ce site.

Tout lieu sur Grenoble qui voudrait offrir des horaires plus larges peut rentrer en contact avec le collectif greceausterite@hotmail.com

Pour ce convoi, un garage pour le stockage et le tri est prêté gracieusement par un militant, il permettra ainsi de regrouper les fournitures par type de produits et préparer des cartons pour Nicolas.

Pour les personnes qui ne pourraient vraiment pas se rendre à l’un des 2 rendez-vous peuvent adresser un message à l’adresse suivante greceausterite@hotmail.com nous chercherons une solution pour récupérer les fournitures.

Vous trouverez l’appel complet de Yannis Youlontas http://jeluttedoncjesuis.net/spip.php?rubrique4

Comme le dit Yannis  » pas question de baisser les bras pas question de laisser faire « 

Entretien avec Emmy Koutsopoulou

Dans un précédent article nous faisions état d’une mesure de licenciement à l’encontre d’Emmy Koutsopoulou, http://www.infoadrets.info/grece/solidarite-avec-emmy-koutsopoulou/psychiatre grecque, responsable de l’unité d’addictologie à l’hôpital oncologique d’Athènes, limogée de son poste par la direction de l’organisme grec de lutte contre la drogue – OKANA .

Il apparait que les décisions administratives prises à son encontre relèvent du domaine de la persécution politique, syndicale et professionnelle.

Pour connaitre son engagement voici une vidéo d’un entretien suite à une rencontre avec elle réalisée en été 2016 à Athènes. 

La cuisine solidaire comme antidote à la crise

CONSTANTINOS POLYCHRONOPOULOUS – La cuisine solidaire comme antidote à la crise

Par Lepetitjournal Athènes

Cadre supérieur dans le marketing, Constantinos, 46 ans, a dû se résoudre, après son licenciement, à retourner vivre auprès de sa mère. Plus d’emploi, pas d’espoir de décrocher un nouveau poste après 2 ans de recherches intensives restées vaines…. Mais observant de nombreux Grecs dans des situations tragiques, pire que la sienne, fouillant les poubelles pour trouver de quoi se nourrir, il décide de se retrousser les manches et de venir en aide aux autres.

L’idée de la cuisine sociale baptisée « l’autre être humain » est née ! Quant à son initiative, Constantinos considère qu’elle est le moteur d’une solidarité humaine sans précédent et ne se limite pas simplement à offrir des repas. Il ajoute même que « la solidarité n’a rien à voir avec la philanthropie ou la charité. Solidarité veut dire Amour et Respect! C’est de cela dont nous avons besoin, qui nous fait nous surpasser ».  

La cuisine sociale et solidaire se déplace même dans des quartiers jusque là épargnés par la crise : Kolonaki, Kifissia ….

La cuisine se fait chaque jour en fonction des dons. Tous les quartiers sont visités pour offrir des repas.

Chaque point de rencontre ressemble à un rituel : des bénévoles arrivent avec des voitures pleines à craquer : de l’alimentaire, mais aussi des couverts, des tables pliantes, des casseroles, et se lancent dans la préparation des repas . Ils font connaissance, mangent ensemble et construisent une passerelle de solidarité entre « les pauvres » et… les autres !

L’action de Constantinos a fait des émules et avec l’aide et l’encouragement de la population athénienne, 13 groupes se sont créés comme ceux de Megara, Lavrio, Salamina, mais aussi plus loin de la capitale comme à Lesvos où l’on prépare des repas pour les réfugiés.

3 millions de repas chauds ont été distribués dans la rue, depuis le lancement de l’opération en 2011. Le mouvement a essaimé en dehors des frontières grecques, en Espagne, en Italie.

En fin d’année 2015, Constantinos Polychronopoulos est élu Citoyen de l’Année par le Parlement Européen. Il a refusé son prix, arguant du fait que le Parlement Européen avait une grande responsabilité dans la crise qui étrangle son pays.

Depuis 4 ans, « l’Autre être humain » a son fief de base, à KerameiKos, rue Plataion 55. C’est un endroit hospitalier, qui permet aux sans-abris de prendre une douche, de changer de vêtements et bien sûr de manger. Une chambre remplie de jouets est dédiée aux enfants, ainsi qu’une bibliothèque.

2 à 3 fois par semaine, des bénévoles enseignent le grec. Ordinateurs et accès à internet complètent l’ensemble.

Pour en savoir plus et /ou apporter votre aide : http://oallosanthropos.blogspot.fr/p/cuisine-sociale-l-autre.html

Vicky STRAPATSAKI (lepetitjournal.com/athenes) 28/9/2017

Le Petit Journal d’Athènes est un magazine d’information gratuit, en ligne et en français sur la Grèce.

https://lepetitjournal.com/athenes/actualites/constantinos-polychronopoulous-la-cuisine-solidaire-comme-ant

 

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