Ce document contient des extraits de « l’ère de l’égoïsme » ou « comment le néolibéralisme l’a emporté », de Darryl Cunningham, publié chez « ça et là »
Ronald Reagan1981 : « les hommes ne sont libres que si le gouvernement a un rôle limité »
Un éleveur ayant peur de perdre beaucoup d’argent si le prix du bétail s’effondre va fixer le prix de la vente qu’il ne fera que l’année prochaine. L’investisseur pensant que les prix vont monter, achète le bétail.
Si le prix monte, l’investisseur fait une plus-value, s’il baisse, il le revendra à un autre investisseur.
Vous dépensez 500€ pour acheter une option sur une voiture qui vaut 50 000€ dans un an.
Si le prix de la voiture augmente, vous faites une plus-value. Si le prix baisse, l’option vous donne le droit de vous retirer de l’option : vous aurez perdu 500€.
Créé en 1994 par des traders de la banque JP Morgan, le CDS a participé à l’effondrement de la bourse en 2007.
Vous prêtez de l’argent à quelqu’un qui veut refaire sa maison. Le contrat prévoit que la personne à qui vous prêtez vous paiera des intérêts mensuels et vous remboursera le capital en fin de période.
Si vous craignez que l’emprunteur ne puisse pas rembourser le prêt, vous pouvez faire un CDS qui vous garantit une absence de risque : un autre investisseur qui pense que votre emprunteur aura assez d’argent pour rembourser s’engage à vous rembourser le prêt en cas de défaut de l’emprunteur, moyennant une rétribution mensuelle pour le risque encouru.
On voit que le 1er emprunteur a prêté de l’argent sans aucun risque en ayant toutefois une rémunération mensuelle.
Le 2ième emprunteur accepte le risque en contrepartie d’une rémunération mensuelle et peut à son tour faire un CDS pour qu’un troisième investisseur prenne le risque à sa place.
En mars 1998, le marché mondial des CDS était de 300 milliards de dollards. En 2002 il était de 2 000 milliards et en 2007 de 62 000 milliards, tandis que le PIB des Etats Unis étaient de 13 840 milliards.
Un CDS peut être utilisé pour assurer n’importe quelle forme de prêt : voiture, études, carte de crédit, obligations,…
Un CDS peut être utilisé pour assurer n’importe quelle forme de prêt : voiture, études, carte de crédit, obligations,…
Un CDS peut être acheté sur un titre ou un bien sans qu’il soit nécessaire de le posséder.
Voici comment marche l’attaque spéculative : un investisseur veut gagner de l’argent en spéculant sur un pays faible.
Pourquoi un pays faible ? parce que les taux d’intérêts qui lui seront proposés par les banques seront élevés et qu’il sera ainsi un moyen de gagner de l’argent.
Pourquoi faire une attaque spéculative ? parce que les statuts de la BCE lui interdisent de prêter de l’argent directement aux Etats : la BCE ne peut prêter qu’aux banques qui , à leur tour, prêteront aux Etats à un taux plus élevé, en leur permettant ainsi de gagner beaucoup d’argent.
Voici comment ça s’est passé : les banques ont acheté beaucoup de CDS sans posséder les titres de la Grèce. Dès lors, pour gagner de l’argent, il faut que la Grèce soit en défaut de paiement qui déclenchera le paiement des assurances aux banques. Et pour cela, une solution : convaincre les investisseurs que la Grèce est à la veille d’un défaut de paiement. Cela provoque une chaîne de conséquences : les prêts qui seront proposés à la Grèce auront un taux élevé, augmentant le ratio dette / PIB, justifiant la crainte des investisseurs, jusqu’au défaut de paiement. Et voilà.
il y a les obligations d’Etat, les obligations des communes ou collectivités territoriales, les obligations des entreprises : pour lever des fonds, un Etat, une collectivité territoriale ou une entreprise vont émettre des obligations que vont acheter les investisseurs en contrepartie du paiement régulier d’un intérêt.
En fin de période, l’obligation sera arrivée à « maturité » et l’Etat, la collectivité territoriale ou l’entreprise remboursera la somme prêtée.
En français : dette adossée à des actifs
En 2002, Alan Greenspan, président de la Réserve Fédérale (Fed), la banque nationale américaine, baisse le taux d’intérêt à 1% pour la 1ère fois depuis 50 ans. Tout le monde demande alors des prêts immobiliers et les banques voient alors un flux d’argent mensuel censé durer pendant toute la durée des prêts, c’est à dire 30 ans en moyenne.
Les banques mélangent les prêts individuels en titres négociables comprenant des prêts peu risqués avec des prêts présentant un plus grand risque. Les régions dont étaient issus les prêts étaient également mélangées pour diminuer le risque qu’ils posent tous problème en même temps.
Ensuite, les banques ont mis ces titres dans des sociétés écran sans employés ni bureaux pour éviter les impôts et logées aux Bahamas, aux Caïman, aux Bermudes… En retirant ainsi ces titres de leurs comptes, les banques paraissaient plus sûres.
Selon cette théorie, il existe toujours quelque part quelqu’un de plus fou, toujours prêt à acheter un crédit toxique. La mondialisation ayant mis au jour un monde entier de fous ne comprenant rien au marché de l’immobilier américain, celui qui se retrouve avec les titres lorsque les emprunteurs ne paient plus font faillite.
Le marché des produits dérivés passe de 106 000 milliards de dollards en2001 à 531 000 milliards de dollards en 2008.
Selon Greenspan, » toute réglementation qui protège la population d’hommes d’affaire peu scrupuleux, et jusqu’aux normes dans les bâtiments, sont superflues : c’est l’avidité de l’homme d’affaire qui protège le consommateur car la réputation d’une entreprise est son atout majeur. Sans cette confiance du public, une entreprise ne peut pas prospérer. Et c’est encore plus vrai des entreprises financières ».
Il y a 3 grandes agences : Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch Rating dont la tâche est de juger de la qualité des dérivés. Le problème, c’est qu’elles sont rémunérées par les banques elles-mêmes. Et du fait de la concurrence, si l’une d’elles jugent mal son client, ce dernier peut se tourner vers une autre agence. Ainsi il n’y a pas de pouvoir correctif de la part des agences de notation du fait du libre marché.
La 1ère semaine de juillet 2007, Standard & Poor’s nota 300 CDO par jour transformant, à la chaîne, des subprimes toxiques en produits notés AAA.
Pourtant, en 1994, Bill Clinton avait fait passer la loi Home Ownership and Equity Protection Act (HOEPA), permettant à la Fed de mettre fin à toute pratique trompeuse et injuste sur les marchés des prêts immobiliers, mais Alan Greenspan jugea que les prêteurs étaient aptes à juger les risques présentés par les demandeurs individuels. Il fallut attendre Ben Bernanke qui lui succéda et encore 2 nouvelles années pour qu’il interdise les prêts qui ne s’appuieraient pas sur des documents prouvant la solvabilité des demandeurs.
C’était trop tard et la foi de Greenspan dans les marchés concurrentiels avaient ouvert la voie au désastre.
Les emprunteurs contractent un prêt à des prêteurs qui ne vérifient pas la solvabilité des emprunteurs. Les prêts sont immédiatement vendus à Wall Street qui les titrisait sous forme d’obligations adossées à des CDO, puis Wall Street les a revendu à des investisseurs à travers le monde.
Pendant la bulle, les emprunteurs étaient des personnes en difficulté financière, des spéculateurs, des escrocs. Plus de la moitié des employés falsifiaient les documents et 75% faisaient des déclarations fausses. Ceux qui seraient tentés d’accuser les pauvres de fraude aux prêts immobiliers et les rendre responsables du désastre, devraient réexaminer les faits avec attention.
Hank Paulson, ex-président de Goldman Sachs, fervent défenseur des marchés libres et non entravés est nommé secrétaire au trésor. Il implore le congrès de lui accorder 700 milliards de dollards qui servirent à racheter les actifs toxiques et redresser les comptes des banques. Il échoua pourtant à relancer le crédit et restaurer la confiance dans le secteur bancaire. A contrario, en Angleterre, les sommes furent données aux banques en contrepartie du licenciement de leur direction, de la relance du crédit et de restriction des dividendes versés aux actionnaires. Dans tous les cas, de vastes sommes d’argent du contribuable furent utilisées pour protéger les banques.
A partir de 2007, Goldman Sachs acheta 23 milliards de titres hypothécaires complexes à l’assureur American International Group (AIG).
En 2008, Goldman Sachs exigea des indemnités immédiates du fait de la baisse de valeur des titres, poussant AIG à la faillite. Sans rien dire, Goldman Sachs acheta 2,5 milliards de dollards d’assurance sous forme de CDS sur AIG, lui permettant de profiter de la situation que AIG fasse faillite ou non. En fin de compte, l’Etat renfloue AIG avec 85 milliards de dollards dont 14 milliards de commission vont dans les poches de Goldman Sachs.
Elle était dans l’incapacité de respecter la loi qui veut que la dette des Etats européens ne doit pas dépasser 60% de leur PIB et son déficit inférieur à 3% du PIB.
Goldman Sachs parvient à maquiller cette situation en excluant une grosse partie des dépenses militaires et par un mécanisme d’émission de la dette grecque en dollard et en yen, aussitôt échangée en dette européenne à rembourser plus tard, permettant des rentrées d’argent entre temps.
Il en résulta que la Grèce parut plus solvable qu’elle ne l’était, avec les conséquences que l’on connaît.
En Angleterre, le parti conservateur dépend de la finance pour plus de la moitié de son revenu annuel. Aux Etats Unis, 55 milliards de dollards ont été versé de 1998 à 2008. 55% sont allés aux républicains, 45% aux démocrates. Des hauts fonctionnaires de Wall Street sont nommés à des postes clé du gouvernement, retournant dans le secteur privé ou universitaire lorsque leur contrat se termine. La frontière entre le gouvernement et les grandes banques se brouille et il est difficile de distinguer leurs points de vue.
Les réformes bancaires proposées par le gouvernement américain favorisent les géants de la banque au détriment des petits établissements et presque partout, c’est le grand public qui paie le prix de l’incompétence et de la criminalité des banques.
En Grande Bretagne, le gouvernement de coalition de droite a imposé des mesures d’austérité, alors que toutes les preuves montrent qu’une telle politique ne peut que ralentir la sortie de la récession.
Pour la droite, le redressement économique est secondaire. Les véritables objectifs des politiques d’austérité sont le démantèlement de l’Etat providence, la réduction des salaires et le passage total à l’économie de libre marché.
La réduction du rôle de l’Etat est un vieux rêve libertarien qui va dans le sens de la confiscation du pouvoir par des entreprises irresponsables. Une perspective bien pire que le contrôle du gouvernement par des gens de droite, car, dans une démocratie, le peuple peut jouer un rôle.
Discours de la députée allemande Sahra Wagenknecht, vice-présidente de Die Linke, au Bundestag (le Parlement allemand), le 19 mars 2015. Elle y critique la politique étrangère de Madame Merkel à l’égard de la Russie et son alignement sur les intérêts de l’OTAN et des États-Unis d’Amérique.
Inspiré du GDS Québec d’avril 2015 et autres sources
Le but de ce document est de montrer que d’autres choix sont possibles et que les mesures d’austérité ne sont pas une fatalité, mais bien un choix politique et que ce n’est pas le seul. De plus, l’expérience de nombreux pays ont montré que les mesures d’austérité n’ont pas l’effet escompté.
L’État ne frappe pas tout le monde également. La suspicion s’applique aux personnes sans emploi ou titulaires ‘un RSA qui, parfois complètent une aide sociale insuffisante sans en déclarer les revenus. Mais l’entreprise TOTAL et d’ autres fleurons de l’économie française ou étrangère dissimulant leurs revenus en France utilisent toutes sortes d’échappatoires et de zones grises pour placer leurs profits de « façon légale » au Luxembourg ou dans d’autres économies de complaisance pour éviter l’impôt et se voit accorder l’absolution sans condition de la part de la Communauté Européenne et Monsieur Junker son président qui ont instauré la concurrence entre les Etats de l’Union comme principe de base.
Tandis que Dominique Tian, à l’Assemblée nationale, rédige un rapport au Karcher contre les fraudeurs aux prestations sociales, qui grugent le RSA ou les allocations familiales, parfois pour 100 euros de plus par mois, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), créée après l’affaire Cahuzac pour contrôler les déclarations de patrimoine des élus, a saisi le parquet de Paris, estimant que Dominique Tian avait rempli un formulaire potentiellement mensonger, « en raison notamment de l’omission d’avoirs détenus à l’étranger ». Le procureur devrait, en toute logique, ouvrir dans la foulée une enquête préliminaire. Après Degauchy (UMP), Sido (UMP), Brochand (UMP), Dassault (UMP) et de Montesquiou (UDI), c’est la sixième fois que la HATVP transmet à la justice des déclarations de patrimoine de parlementaires.
Comment se fait-il que Leonidas Bobolas qui figurait sur la liste Lagarde remise au gouvernement grec en 2010 n’ait pas permis d’obtenir le paiement de l’impôt dû ? Soupçonné d’avoir dissimulé 4 millions d’euros à l’administration fiscale en les plaçant à l’étranger, Leonidas Bobolas a été relâché, après avoir versé 1,8 million d’euros à l’État. Le gouvernement de Tsipras marquerait-il la fin d’une ère d’impunité pour les évadés fiscaux, nombreux parmi les grandes fortunes. Au total, 5 % des fraudeurs, entreprises ou particuliers, doivent à l’État grec 85 % des impôts impayés. Voir le journal Okeanews et l’humanité
Pourquoi réduit-on les transferts aux municipalités, diminuant ainsi leur marge de manœuvre, pourquoi comprime-t-on les budgets à la santé et en éducation, gèle-t-on les salaires dans la fonction publique, fait-on la chasse au nombre des fonctionnaires, alors qu’il existe d’autres règles pour les nantis : retraites chapeaux de 800 000 euros annuels pour Michel Pébereau (BNP Paribas), 3,4 millions pour l’ancien PDG de l’Oréal Lindsay Owen-Jones ne sont que quelques exemples survenus au cours des dernières années.
Inspiré du GDS Québec d’avril 2015 et autres sources
DPour Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d’économie 2001, une réforme basée sur la diminution du déficit n’est pas un objectif souhaitable en soi. Il explique pourquoi, en revanche, l’augmentation des inégalités a contribuer au ralentissement économique et comment l’accroissement de la progressivité de l’impôt stimule la croissance économique.
Il affirme qu’une réforme de la fiscalité est essentielle pour ramener la vitalité économique :
Voici une liste de solutions envisagées par ATTAC Québec :
En synthèse de Thomas Picketty dont le livre « le capital au XXI siècle » est traduit dans toutes les langues et de ce député européen, tous deux socialistes, il faut se rappeler des points essentiels qu’ils nous disent :
EXPLICATIONS
C’est Piketty, directeur d’étude à l’EHESS et professeur à l’école d’économie de Paris. Il est membre du PS. Il propose les moyens qui permettraient au capitalisme d’améliorer les conditions de vie des peuples.
Or, le 24 avril dans le journal Libération, il s’interrogeait sur l’obligation faite aux Etats de payer leur dette. Il distingue
Il note, je le cite, que l’Allemagne et de la France, se retrouvent en 1945 avec des dettes publiques de l’ordre de deux années de produit intérieur brut, c’est à dire 200% du PIB, soit des niveaux encore plus élevés que la Grèce ou l’Italie aujourd’hui. Je précise que la Grèce a un taux d’endettement de 175% de son PIB. Dès le début des années 50, nous dit Thomas Piketty, la dette de la France et de l’Allemagne était retombée à moins de 30% du PIB. Or, une réduction aussi rapide n’aurait évidemment jamais été possible avec l’accumulation d’excédents budgétaires. Les deux pays utilisent, au contraire, toute la panoplie des méthodes rapides. L’inflation, très forte des deux côtés du Rhin entre 1945 et 1950, joue le rôle central. A la Libération, la France institue également un impôt exceptionnel sur le capital privé, atteignant 25% sur les plus hauts patrimoines, et même 100% sur les enrichissements les plus importants survenus entre 1940 et 1945. Il y a eu aussi les accords de Londres de 1953, où on annula l’essentiel de la dette extérieure allemande.
C’est ainsi dit-il, que ces deux pays ont pu dans les années 50-60 investir dans les infrastructures publiques, l’éducation et le développement. Et qui expliquent maintenant au sud de l’Europe que les dettes publiques devront être repayées jusqu’au dernier euro, sans inflation et sans mesure exceptionnelle.
la Grèce serait ainsi censée dégager un énorme excédent de 4% du PIB pendant des décennies afin de rembourser ses dettes, alors que la France et l’Allemagne n’ont fort heureusement jamais appliqué à elles-mêmes cette stratégie absurde.
Le plus absurde, dit Thomas Piketty, c’est que les dettes européennes de 2015 sont pour l’essentiel des dettes internes, comme d’ailleurs celles de 1945. Les épargnants des banques françaises détiennent une part des dettes allemandes et italiennes, les institutions financières allemandes et italiennes possèdent une bonne part des dettes françaises, et ainsi de suite. Mais si l’on considère la zone euro dans son ensemble, alors nous nous possédons nous-mêmes. Et même davantage : les actifs financiers que nous détenons en dehors de la zone euro sont plus élevés que ceux détenus en zone euro par le reste du monde.
Plutôt que de se rembourser à nous-mêmes notre dette pendant des décennies, il n’appartient qu’à nous de nous organiser différemment.
Ce même vendredi 24 avril sur France Culture, Quentin Dickinson notait qu’il n’y avait toujours pas d’accord en vue entre l’Europe et la Grèce au sommet de l’Eurogroupe qui se tenait à Riga.
Le député européen Guillaume Balas est également socialiste. Pour lui, l’hypothèse de la sortie de la Grèce de la zone euro ou de la communauté européenne ne sont pas réalistes malgré la poussée des partis de droite à faire sortir la Grèce de l’eurozone pour faire un exemple qui sera également utile comme menace contre la France.
Pour Guillame Balas, la France et d’autres pays de la communauté européenne ne souhaitent pas que la Grèce tombe complètement dans l’orbite de la Russie et qu’elle, la France, avec l’Italie et d’autres, fera tout pour que la Grèce ne sorte pas de la zone euro car une sortie pour des raisons économiques intensifierait la menace qu’ils soient, à leur tour, mis sous surveillance renforcée.
Mais surtout, Guillaume Balas met en évidence le discours idéologique du FMI qui décide quelle doit être l’économie de marché la plus souhaitable en Grèce, alors que cette question n’a rien à voir avec le remboursement de dette.
Guilllaume Balas s’étonne qu’on ne parle plus des demandes du FMI vieilles d’il y a 9 mois seulement de s’attaquer à l’évasion fiscale et de s’intéresser à l’impôt des plus riches qui sont deux problèmes essentiels. On ne parle plus que de taux de TVA et flexibilisation du marché du travail qui n’ont aucun rapport avec les remboursements grecs. Pour lui, il ne faut pas imposer aux grecs un modèle de société au prétexte de remboursement de la dette.
Présents : Max, Béatrice, Francis, Jojo, Liliane, Christine, Marie-Claude, Bruno, Gilles
A Eygians, à la suite du film « La Tourmente grecque », bourré d’infos sur la situation économique, le désastre humanitaire. Marie-Claude a insisté sur l’annulation possible et l’audit en cours. Pendant la dégustation de la soupe, les personnes présentes ont été très intéressées par les tableaux expliquant la dette.
Une personne était venue avec son argumentaire contre Syriza. Il a été difficile de reprendre la parole.
Une question importante : Que se passera-t-il si Syriza échoue. Bruno s’empare de cette question.
Une question en séance : comment aider le peuple grec : voir la catégorie à ce sujet sur le site. Question complémentaire : Où va cet argent ? Réponse provisoire : les adresses ont été tirées du site ATTAC France.
Elle aura lieu mardi 12 mai place Victor Hugo de 12h à 14h. Nous envisageons de faire une action récurrente, toujours au même endroit avec le même scénario. Nous serons en principe tous présents à l’exception de Francis et Béatrice.
Prévoir les parapluies s’il pleut.
Le scénario consiste à
Pour répondre aux questions d’organisation posées depuis la dernière réunion, il est décidé de préciser que le collectif de citoyens est soutenu par ATTAC Isère et le CADTM Grenoble.
Cette organisation devrait permettre d’obtenir l’impression des quelques tracts nécessaires par ATTAC Isère.
Christine a listé 7 groupes différents regroupant des Grecs. Elle leur enverra par mail l’affiche annonçant la journée du 12 mai, la date de la prochaine réunion du collectif qu’elle fera aussi parvenir par l’intermédiaire de sa professeure de grec.
Christine va organiser un rendez-vous entre elle-même, Catherine Sifakis, sa professeure et le Président de l’Association Franco-Hellenique de Grenoble pour expliquer en quoi consiste ce collectif, tenter d’obtenir leur participation aux actions et obtenir qu’ils acceptent de jouer le rôle d’intermédiaire entre le collectif et les groupes de Grecs.
Francis revient d’Athènes où il est parti quelques jours.
Il a rencontré des personnes de ATTAC Athènes, les infirmières toujours en grève. Il a été surpris par la misère qui se voit dans les rues, à un autre niveau que les simples clochards que nous avons à Grenoble. Il a vu des écoles fermées par manque d’enseignants, la distribution de cartables, le secours populaire qui aide les dispensaires.
Il a vu le film « la tourmente grecque » et a utilisé à cette occasion la fiche des « bobards » qui a intéressé les personnes présentes qui ont découvert ces arguments.
Nous rappelons ici la position de l’’assemblée de convergence réunie ce 28 mars au Forum social mondial à Tunis qui a exprimé sa solidarité avec le peuple grec en lutte contre l’austérité, pour la démocratie, le changement social et une autre Europe.
L’Assemblée est convaincue que les mouvements sociaux grec et européens ont un rôle clé à jouer et qu’ils doivent agir dans les semaines à venir pour s’opposer fermement au chantage organisé par les institutions européennes sur le gouvernement grec et le peuple grec.
Répondant à la déclaration des syndicalistes allemands « la Grèce après les élections – pas une menace mais une opportunité pour l’Europe » (voir ici) et à la Déclaration de l’Assemblée générale de l’Altersummit « donner à la Grèce une chance » (voir ici), qui est soutenue par de nombreux réseaux européens, cette Assemblée du FSM appelle toutes les organisations syndicales, sociales et politiques :
L’avenir des peuples d’Europe est lié à l’avenir du peuple grec. Ensemble, nous allons construire une autre Europe ! Le temps est venu d’agir !
Dans ce contexte, nous soutenons la proposition de tenir au premier semestre 2016 à Athènes un séminaire stratégique entre les membres du Conseil international du FSM, les réseaux européens, les acteurs sociaux et les mouvements mondiaux.
Signé l’assemblée de convergence, Tunis, 28 mars 2015.
jojo | trouver une proposition de drapeaux grecs sur internet |
Christine | rédige une affiche d’invitation à la journée d’action du 12 mai et d’invitation à rejoindre le collectif lors de sa prochaine réunion le 19 mai à 19h à la MDA et à signer la pétition à venir dont l’adresse sera écrite en bas de l’affiche |
tous | s’approprier une (des) fiches argumentaire ici, les rédiger et les envoyer sur le site en mettant [doc en préparation] dans l’objet. Bien mettre les crochets comme il est écrit ici. M’informer des fiches qui manquent pour que je les rajoute. |
jojo | rédige le tract sur la base de celui utilisé le 1er mai, en imprimer 100. Mettre l’adresse www.grece-austerite.ovh et l’adresse de la pétition en bas de la 1ère page. |
christine | envoyer des musiques grecques à jojo qui les mettra sur clé usb |
jojo | porter le porte voix le 12 mai |
jojo | faire une banderolle « solidarité avec le peuple grec », porter scotch et ficelle pour l’accrocher |
Marie-Claude | Annonce la création du collectif au CAC et au collectif AAA et propose aux citoyens de rejoindre le collectif |
Marie-Claude | Organise une réunion du CAC |
12 mai 12h – 14h action de rue place Victor Hugo |
19 mai 17h à la MDA : échange sur les fiches argumentaire et finalisation |
19 mai 19h à 21h à la MDA : échange d’information et questions sur les questions relatives à l’austérité et la Grèce |
26 mai 12h-14h : action de rue place Victor Hugo |
Sur le site Solidarité France – Grèce
Vous trouverez ici des liens sur
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Adresse du destinataire : 74, AKADIMIAS str., 106 78 ATHENS
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Normalement pas nécessaire mais en cas de besoin :
Adresse de la succursale de la Banque : NATIONAL BANK OF GREECE, 86, AIOLOU str., 102 32 ATHENS, TEL. 210-3342262, CODE NUMBER OF THE BRANCH 40
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et, une fois le virement fait merci de nous en prévenir par email à contact [AT] interdemos [POINT] net avec comme sujet « Virement » en indiquant le montant transféré.
Voici la réponse que j’ai obtenue le 29 avril 2015, au nom du collectif, de contact@interdemos.net :
Bonjour, Merci de votre message et de la préoccupation tout à fait compréhensible. Le destinataire et l'utilisation prévue des fonds sont exactement les mêmes dans cette nouvelle phase de dons par virements que ce qui était prévu si la collecte sur KissKissBankBank atteignait son objectif (avec la différence qu'il n'y aura pas prélèvement pour frais de gestion et paiement). Voir : http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/de-peuple-a-peuple Un partenariat franco-grec Quels projets seront financés ? Quelle garanties de bonne gestion ? À quoi servira la collecte ? (le début) En pratique, les fonds collectés (nous espérons nous approcher du montant de dons sur KKKB) seront utilisés d'une part pour soutenir partie des centaines de structures de solidarité fédérées par Solidarité pour Tous et d'autre part pour les aider à agir conjointement (rencontres et festivals des structures de solidarité). Et ils seront utilisés exclusivement pour cela. Plus concrètement, deux membres d'Interdemos (Marie Cosnay et moi-même) venons de nous rendre en Grèce, où nous avons rencontrés l'équipe de Solidarité pour Tous et visité 3 structures de solidarité de terrain (une clinique solidaire dans le centre d'Athènes, une cuisine solidaire au Pirée, et une structure de capacitation culturelle et production coopérative à Galatis (banlieue d'Athènes). Nous allons publier dans les jours qui viennent 4 billets sur le blog d'Interdemos (htttp://interdemos.net) qui vient d'être redesigné pour rendre compte en détail de ces rencontres. N'hésitez pas à nous poser toutes questions utiles pour pouvoir convaincre les membres de votre collectif
Suite du message précédent : nous venons de publier le premier de nos billets sur les structures de solidarité que nous venons de rencontrer en Grèce. D'autres suivront ainsi que le compte-rendu de nos échanges avec Solidarité pour tous, et des réflexions pour les aspects plus politiques du projet (comment ouvrir les possibles en Grèce et en Europe face à l'acharnement des puissances européennes). http://www.interdemos.net/solidarite-et-nouveaux-modeles-en-grece-1-cuisine-solidaire-au-piree/ Bien à vous, Philippe
Dix petites minutes pour une argumentation qui ne nous est pas souvent, voire jamais, présentée.