Mener la guerre aux idées reçues

Inspiré du GDS Québec d’avril 2015 et autres sources

Le but de ce document est de montrer que d’autres choix sont possibles et que les mesures d’austérité ne sont pas une fatalité, mais bien un choix politique et que ce n’est pas le seul. De plus, l’expérience de nombreux pays ont montré que les mesures d’austérité n’ont pas l’effet escompté.

Mener la guerre aux idées reçues

L’État ne frappe pas tout le monde également. La suspicion s’applique aux personnes sans emploi ou titulaires ‘un RSA qui, parfois complètent une aide sociale insuffisante sans en déclarer les revenus. Mais l’entreprise TOTAL et d’ autres fleurons de l’économie française ou étrangère dissimulant leurs revenus en France utilisent toutes sortes d’échappatoires et de zones grises pour placer leurs profits de « façon légale » au Luxembourg ou dans d’autres économies de complaisance pour éviter l’impôt et se voit accorder l’absolution sans condition de la part de la Communauté Européenne et Monsieur Junker son président qui ont instauré la concurrence entre les Etats de l’Union comme principe de base.

Tandis que Dominique Tian, à l’Assemblée nationale, rédige un rapport au Karcher contre les fraudeurs aux prestations sociales, qui grugent le RSA ou les allocations familiales, parfois pour 100 euros de plus par mois, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), créée après l’affaire Cahuzac pour contrôler les déclarations de patrimoine des élus, a saisi le parquet de Paris, estimant que Dominique Tian avait rempli un formulaire potentiellement mensonger, « en raison notamment de l’omission d’avoirs détenus à l’étranger ». Le procureur devrait, en toute logique, ouvrir dans la foulée une enquête préliminaire. Après Degauchy (UMP), Sido (UMP), Brochand (UMP), Dassault (UMP) et de Montesquiou (UDI), c’est la sixième fois que la HATVP transmet à la justice des déclarations de patrimoine de parlementaires.

Comment se fait-il que Leonidas Bobolas qui figurait sur la liste Lagarde remise au gouvernement grec en 2010 n’ait pas permis d’obtenir le paiement de l’impôt dû ? Soupçonné d’avoir dissimulé 4 millions d’euros à l’administration fiscale en les plaçant à l’étranger, Leonidas Bobolas a été relâché, après avoir versé 1,8 million d’euros à l’État. Le gouvernement de Tsipras marquerait-il la fin d’une ère d’impunité pour les évadés fiscaux, nombreux parmi les grandes fortunes. Au total, 5 % des fraudeurs, entreprises ou particuliers, doivent à l’État grec 85 % des impôts impayés. Voir le journal Okeanews et l’humanité

Pourquoi réduit-on les transferts aux municipalités, diminuant ainsi leur marge de manœuvre, pourquoi comprime-t-on les budgets à la santé et en éducation, gèle-t-on les salaires dans la fonction publique, fait-on la chasse au nombre des fonctionnaires, alors qu’il existe d’autres règles pour les nantis : retraites chapeaux de 800 000 euros annuels pour Michel Pébereau (BNP Paribas), 3,4 millions pour l’ancien PDG de l’Oréal Lindsay Owen-Jones ne sont que quelques exemples survenus au cours des dernières années.

Gilles Deloustal

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