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Citoyen de l’année …il refuse la distinction de l’UE

Kostas Polychronopoulos a été sacré citoyen de l’année par le Parlement européen, mais a refusé cette distinction. Il est à l’origine des cuisines solidaires, qui ont jusqu’à présent distribué 2,5 millions de repas chauds dans toute la Grèce. D’autres cantines du même type devraient ouvrir en Espagne, en Italie et à Londres

Ecouter le reportage d’Angélique Kourounis

http://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/kostas-polychronopoulos-sacre-citoyen-de-lannee-par-le-parlement-europeen?id=8264406

La fin de l’euro selon le prix Nobel de l’économie

Pour le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, «la fin de l’euro n’est qu’une question de temps»

Joseph Stiglitz avait déjà formulé de lourdes critiques contre la monnaie unique il y a plusieurs années

Mal conçu au départ, ignorant les spécificités de chaque pays, entraînant l’Europe vers le déclin… L’économiste de renom dresse un portrait très sombre de l’euro, tout en jugeant très crédible l’hypothèse de sa disparition avant la fin de l’année.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a publié le 30 décembre dernier une tribune dans le magazine Fortune dans laquelle il se montre très pessimiste sur l’avenir de l’euro, allant jusqu’à prédire que 2017 pourrait bien être l’année de l’effondrement du projet de monnaie unique.

Déjà il y a une vingtaine d’années, Joseph Stiglitz avait émis de sérieux doute sur la viabilité de la devise européenne. En 2016, à nouveau, il a sonné la charge contre la monnaie unique en publiant L’Euro : Comment une monnaie unique menace le futur de l’Europe. Il constate désormais que la zone euro s’est montrée incapable d’absorber le choc de la crise économique de 2008 dont elle subit encore aujourd’hui les conséquences. «Le résultat est que les pays riches s’enrichissent, les pays pauvres s’appauvrissent, et à l’intérieur de chaque pays, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent», a-t-il déploré.

Rappelant que l’Irlande et l’Espagne étaient en excédent budgétaire avant la crise, il souligne que «c’est donc la crise qui a provoqué l’endettement et non l’inverse». «L’euro s’est construit sur une croyance : celle selon laquelle, si les gouvernements maintenaient leur déficit sous les 3%, leur endettement sous les 60% et leur inflation sous les 2%, le marché garantirait la croissance et la stabilité – or ni ces chiffres ni la logique sur laquelle ils s’appuient n’ont de fondement dans la théorie ou dans la pratique», affirme-t-il. Finalement, l’euro était avant tout un projet politique, mais dépourvu de solidité économique.

Tout s’est fait sur «l’espoir que la discipline fiscale et monétaire permette une convergence». Or cet espoir était infondé, car il ignorait la «convergence intellectuelle» entre les différents pays, leurs différentes traditions et leurs différentes sensibilités. «Ce qui peut être perçu comme une bonne politique en Allemagne ne l’est pas forcément ailleurs, et ces différences sont très anciennes – je ne les ignorais pas moi-même lorsque je travaillais à l’OCDE», a-t-il regretté.

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi»

Outre les défaillances structurelles et le choc de la crise, les politiques conduites n’ont fait qu’accentuer les difficultés économiques de l’Europe. Joseph Stiglitz n’hésite pas à critiquer de manière assez sévère les politiques de rigueur mises en place dans certains Etats européens, en tête desquels l’Allemagne d’Angela Merkel. «L’austérité, dont l’Allemagne pensait qu’elle ramènerait rapidement la croissance, a misérablement échoué dans tous les pays où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées par la plupart des économistes sérieux du monde entier», note-t-il, dénonçant également l’échec contre-productif des réformes structurelles mises en place ailleurs.

L’austérité a misérablement échoué partout où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées

«La conséquence est donc que beaucoup de pays ont vu leur croissance flancher et leur balance commerciale basculer du mauvais côté», indique le prix Nobel, qui met ces piètres résultats en parallèle avec les objectifs initialement annoncés de prospérité et de stabilité grâce à l’euro. Si certains événements sont extérieurs, c’est pourtant bien l’euro qui en a aggravé leurs conséquences. Dernier exemple en date, la crise des réfugiés, qui a augmenté la pression sur des économies «où le taux de chômage est déjà élevé, et qui rechignent donc à voir arriver de nouveaux travailleurs pour des emplois bons marché».

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi» conclut Joseph Stiglitz, qui déplore le manque d’ambition et de perspective dans les réformes conduites. S’il émet l’idée que les gouvernements européens puissent se ressaisir et changer de cap, il estime néanmoins que «cela est désormais aussi probable que l’inverse, c’est à dire que les politiques décident d’y mettre un terme». A cela s’ajoute l’essor de forces politiques nouvelles que l’économiste qualifie de «dissidentes» par rapport aux «partis centristes de gauche et de droite» qui dirigent la plupart des Etats européens.

La conclusion de l’économiste, qui se refuse à faire toute prédiction dans le contexte d’incertitude actuelle, n’en demeure pas moins sombre pour la monnaie unique. «Ce n’est sans doute plus qu’une question de temps avant que l’Europe se retourne sur son passé et voie l’euro comme une expérience intéressante et pleine de bonnes intentions, mais ayant échoué – et cela au grand détriment des citoyens et de la démocratie».

https://francais.rt.com/economie/31623-pour-prix-nobel-economie-joseph-stiglitz-fin-euro-question-temps

OJ réunion du collectif du 16 janvier 2017

La prochaine réunion du collectif aura lieu  lundi 16 janvier 2017 à 17h salle 200 à la Maison des associations, 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Ordre du jour

– Organisation de la projection du film  » Aube dorée : une affaire personnelle » et débat en présence d’Angélique Kourounis,

– Préparation de la soirée autour du film « Next stop utopia » l’expérience des VioMé et lancement de la commande groupée,

-Infos sur la rencontre interrégionale et nationale les collectifs,

–  Autres actions.

 

Vœux 2017 d’Unité populaire

En 2017 on continue la bataille pour construire une proposition politique qui permettra au peuple grec de se libérer de l’étau des mémorandums, mais aussi pour se projeter au-delà, pour organiser la transition vers une société socialiste de notre temps.

Deux ans après la tragédie qu’a été la trahison de la volonté populaire par M Tsipras

le NON du peuple grec aux injonctions dictatoriales de l’Union Européenne est toujours d’actualité.

Avec nos camarades ex députes qui ont refusé de voter le troisième mémorandum-assassin, les ex-ministres qui ont fait fi des fauteuils ministériels et des titres, tous ceux qui sont restés fidèles aux engagements face au peuple grecAvec l’Unité Populaire front d’organisations et de mouvements de gauche nous continuons  la bataille  pour garder en vie le OXI (NON) du peuple grec, l’alternative et l’espoir.

Venceremos !!!

Pour une Union méditerranéenne des peuples libres

Par Pétros Papakonstantinou : Lorsque le Premier ministre britannique de l’époque, Neville Chamberlain, revint de Munich, où il venait de signer la capitulation honteuse avec l’Allemagne nazie, Winston Churchill lui adressa ces mots cinglants, restés dans l’histoire : « Tu avais à choisir entre la guerre et l’ignominie. Tu as choisi l’ignominie. Tu n’échapperas pas à la guerre ».

Alexis Tsipras s’est trouvé devoir affronter un dilemme bien différent, mais tout aussi inexorable, au cours du dramatique été 2015, lorsqu’il lui fallut choisir entre la guerre économique de l’Allemagne et l’humiliation politique de son gouvernement. Il fit le choix de la deuxième option, pour maintenir la Grèce à tout prix dans l’euro. Au bout du compte, la Grèce, tout comme les autres pays en difficulté, n’échappera pas à la sortie.

https://unitepopulaire-fr.org/2016/12/12/pour-une-union-mediterraneenne-des-peuples-libres-par-petros-papakonstantinou/

Grèce : démocratie introuvable !

28 décembre par Yorgos Mitralias CADTM

En matière de déni de démocratie, il y a eu évidemment l’illustre précédent du résultat, jamais respecté, du referendum français de 2005 sur la constitution européenne. Mais quand même, ce qui s’est passé en Grèce en ce funeste mois de juillet 2015 n’a pas son pareil dans l’histoire de l’Europe (anti)démocratique. Jugez-en vous-même…

http://www.cadtm.org/Grece-democratie-introuvable

Sur les réfugiés semaine 52

Et en France suivez les initiatives http://communessolidairesgard.collectif-citoyen.fr/category/les-actions/autour-de-nous/

31/12/16 Réfugiés: Illégaux sont les noyades et les camps de concentration et non la désobéissance politique et la solidarité par Vangélis Goulas 

A l’aube du mercredi 28 Décembre 2016, la police portuaire d’Igoumenitsa (Grèce) a arrêté Mikel Zuloaga et Begonia Huarte, d’ origine basque, parce qu’ ils essayaient de convoyer dans leur mobile home 8 réfugiés vers le pays basque.

https://unitepopulaire-fr.org/2016/12/31/refugies-illegaux-sont-les-noyades/

29/12/2016  Revue de la presse hellénique  Crise des réfugiésPlusieurs journaux (Avghi, Kathimerini) rapportent la conférence de presse donnée hier par le ministre de la politique migratoire, M. Mouzalas, qui a annoncé une série de mesures : 

-la mise en place à partir d’avril 2017 d’une carte électronique qui remplacera le permis de séjour des immigrés qui vivent légalement en Grèce. Ainsi d’ici les fêtes de Pâques le ministère de politique migratoire procédera à un recensement précis des migrants et réfugiés se trouvant dans le pays ;

-l’amélioration des conditions de vie des réfugiés : meilleures infrastructures, couvertes et équipées de chauffage, avec de services de santé et des soins médicaux ;

-la création de 8 000 nouvelles places d’accueil dans des appartements gérés par les collectivités locales ;

-la suppression des soupes populaires au profit installation de cuisines dans les infrastructures d’accueil et versement aux réfugiés d’argent liquide afin qu’ils puissent faire leurs courses et cuisiner eux-mêmes. Pour chaque famille des réfugiés cet argent ne devra pas dépasser le revenu minimum en vigueur en Grèce (soit 400 euros par famille) ; 

-la création de nouvelles infrastructures sur les îles et amélioration de celles existantes.

Il a ajouté que ces derniers mois les autorités compétentes effectuaient des contrôles sanitaires hebdomadaires afin de prévenir d’éventuelles épidémies

24/12/2016 ANA-MPA  La décongestion des îles et le retrait des réfugiés en fonction de leurs droits légaux commenceront en avril, a déclaré le ministre de la politique de migration, Yiannis Mouzalas, dans une interview à l’édition dominicale du journal Avghi. Il a également indiqué que parallèlement commencera la mise en œuvre du plan qui prévoit 2 000 à 2 500 déplacements chaque mois vers les pays de l’UE, notant que le gouvernement grec est responsable de l’intégration de 20 000 à 25 000 réfugiés qui resteront en Grèce. Mouzalas a exprimé sa certitude que jusqu’au 15 janvier, aucun réfugié ou migrant vivra dans des tentes mais dans des centres organisés avec chauffage, soins médicaux et nourriture. Il a admis que la condition dans les îles est très difficile et que l’évolution de la qualité des arrivées a été enregistrée récemment parce que dans leur majorité se réfèrent aux migrants économiques sans perspective d’asile ou la possibilité de poursuivre leur voyage en Europe. La situation s’aggrave parce que les migrants qui arrivent ces derniers jours utilisent le truc de l’asile pour éviter leur réadmission en Turquie sans vouloir rester en Grèce et cherchent des moyens illégaux d’entrer dans d’autres pays européens. Ces impasses déclenchent la tension et la délinquance et créent un mélange explosif, a déclaré Mouzalas. Le Ministère a pour objectif de créer de petits centres de détention pour personnes délinquantes et de nouveaux locaux abritant les services d’asile qui examinent les demandes des réfugiés et des migrants.

25/12 (AFP) En Grèce, un ex-chef syrien sert les saveurs de Damas aux réfugiés : Grèce: dans le camp de Ritsona, au nord d’Athènes, un ex-chef syrien se met aux fourneaux pour servir les saveurs de Damas aux réfugiés. Lassé des plats de qualité médiocre servis au camp de Ritsona, en Grèce, Talal Rankoussi, ancien chef à Damas, a mis ses compétences au service de ses corésidents réfugiés, Syriens et Kurdes, pour leur rappeler les saveurs du Levant.

Une donation d’une Américaine, Carolynn Rockafellow, a permis de fonder le Café Rits, jeu de mots sur le nom de ce camp situé à une heure au nord d’Athènes.

Le Rits pratique la « cuisine alternative », pour aider l’organisation du camp à améliorer la nourriture. A sa tête, le cuisinier quadragénaire prépare désormais les traditionnelles recettes: kebbeh, salade fattoush, riz maklouba ou muhammara, le caviar de poivrons grillés.

« Deux fois par semaine, je fais des plats qui n’ont rien à voir avec les repas pas assez cuits qu’on nous offre ici », affirme Talal, tout en surveillant d’un œil la marmite de bouillon d’oignons à côté de lui.

Comme la majorité des camps grecs, qui sont des casernes désaffectées, Ritsona a recours aux restaurateurs de l’armée.

Les repas « ne couvrent que des besoins de base », en terme de valeur nutritionnelle, reconnaît un responsable du camp qui préfère garder l’anonymat. Près de 700 personnes, dont une moitié d’enfants, y résident dans des préfabriqués.

« Nous avons du mal à demander aux restaurateurs de différencier leurs menus, par exemple de nous envoyer du pain pita au lieu de pain blanc », souligne ce responsable. « Parfois 200 repas restent intacts car personne ne veut les manger », ajoute-t-il.

– Madame Sherba – 

C’est le Café Rits qui tente de réparer cette lacune, une initiative pour « aider à la fois les Grecs — qui ont la charge de gérer cette crise — et les réfugiés », souligne Mme Rockafellow.  Ancienne employée de Crédit Suisse et originaire de New-York, elle s’est émue de la crise migratoire et a décidé de venir en Grèce il y a un an pour donner un coup de main. « Je voulais trouver une façon d’encourager les réfugiés, de ramener leur culture à travers la nourriture », explique cette mère de deux enfants, qui avait travaillé comme chef bénévole aux Etats-Unis après les ouragans Katrina et Sandy, en 2005 et 2012.

Installé dans un vieux bâtiment du camp, 20 m2 seulement, Café Rits ressemble à un food-truck sans roues. Les murs sont couverts de vaisselle et de couverts.

Sur un long banc, au milieu de la pièce, Talal, assisté d’une dizaine de réfugiés bénévoles, prépare ses repas.  Les cuisinières à gaz sont à côté de l’entrée et l’eau est apportée dans des bassines car il n’y a pas d’eau courante.

« C’est important pour la communauté du camp que la viande soit +halal+, et heureusement le supermarché à côté m’en fournit », indique Carolynn Rockafellow, surnommée Madame Sharba ou Mrs Soup par les réfugiés.

– En quête du sumac –

Cinq fois par semaine, elle y fait ses provisions, trouvant de la cardamome, de la cannelle, du gingembre ou du paprika. Mais pour d’autres épices comme le sumac, elle doit se rendre à Athènes, à 60 km.

« Nous faisons aussi des fêtes. C’est important de rire, et de se rappeler que tout cela va passer », dit-elle. Elle souhaite en outre mettre son expérience à profit pour aider les réfugiés à trouver un travail quand ils auront réussi à quitter la Grèce.

Le budget hebdomadaire du Café Rits est de 3.000 à 5.000 euros.

« Une fois par semaine nous distribuons de la viande, deux ou trois fois des légumes », explique M. Rankoussi, qui travaillait autrefois au Bawabet Dimashq (La Porte de Damas ndlr), considéré comme le plus grand restaurant du monde par le Guinness Book des records, avec plus de 6.000 couverts.

Il a fui la Syrie, comme des centaines de milliers de ses compatriotes, et est arrivé en février en Grèce avec ses trois enfants après « une traversée infernale » sur le bras de quelques kilomètres de mer Egée qui sépare la Turquie des premières îles grecques.

Il a demandé l’asile dans divers pays européens, l’Allemagne, les Pays-Bas ou la France, sans succès jusqu’ici.

A présent, il déclare qu’il n’aurait « aucun problème » à travailler comme chef dans un restaurant grec: « c’est ça qui m’intéresse, c’est mon travail ».

Grèce : Les banques sont à l’origine de la crise

Par Eric Toussaint CADTM

Cette étude démontre que la crise grecque qui a éclaté en 2010 est d’origine bancaire privée. Elle n’est pas le résultat d’un excès de dépenses publiques. Le soi-disant plan d’aide à la Grèce a été conçu pour servir les intérêts des banquiers privés et ceux des pays qui dominent la zone euro. L’adoption de l’euro par la Grèce a joué un rôle important dans les facteurs qui ont contribué à la crise. L’analyse contenue dans ce texte a été présentée à Athènes le 6 novembre 2016 lors de la réunion de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque.

http://www.cadtm.org/Grece-Les-banques-sont-a-l-origine

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