Exarcheia dans Siné Hebdo d’octobre

Le quartier Exarcheia, à Athènes, est l’épicentre de la résistance aux politiques économiques qui font des ravages. La droite tente d’étouffer ce souffle libertaire, en vain.

Les législatives de juillet ont provoqué le départ de Tsipras, battu par le chef de la droite, Kyriakos Mitsotakis, fils d’un ancien Premier ministre et oncle du nouveau maire d’Athènes. Le retour des dynasties politiques… Sur le plan économique, les privatisations s’accélèrent, le droit du travail est attaqué, les régions sauvages sont données en pâture aux investisseurs : à l’ouest du pays et jusqu’en Crète, plusieurs sociétés pétrolières ont obtenu de fouiller le sous-sol marin pour positionner des plateformes en mer, à quelques kilomètres des côtes. Total et Exxon sont les grands gagnants de cette « tombola de la peur ».

À Paleiochora, dans le sud-ouest de la Crète, Manolis participe à une mobilisation contre le projet : « Ils sont fous ! Faire ça aussi près des plus belles plages de Grèce, c’est risquer d’anéantir le tourisme, la première ressource de l’île ! Tout ça pour quelques dollars en plus ! »

La grosse affaire du nouveau gouvernement est surtout politique. Le Premier ministre a annoncé qu’il allait « nettoyer Exarcheia dès le premier mois ». Ce quartier rebelle du centre-ville d’Athènes, connu pour sa forte concentration de squats, est devenu le Katmandou des anarchistes en Europe, l’endroit où il faut aller un jour, la Mecque des athées désireux de détruire le pouvoir : 1 % de la population d’Athènes, mais de l’autogestion à tous les étages et une banderole.

La suite à lire dans le Siné Hebdo d’octobre

rédaction

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