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Archives de catégorie Luttes- Changer le système

Bilan du convoi solidaire en Grèce de mars-avril 2017

Voici publié par Yannis Youlontas le bilan du convoi solidaire en Grèce de mars 2017 auquel avait participé le collectif de Grenoble.

Lors de la prochaine réunion du collectif du 4 septembre nous examinerons les modalités pratiques de participation au convoi de novembre 2017.

Bilan du convoi solidaire en Grèce de mars-avril 2017 : plus de 100 000 euros apportés ! 

Avec les camarades du dernier convoi, durant nos retrouvailles récemment, nous avons tenté une petite évaluation chiffrée du total transporté (uniquement pour le convoi solidaire de mars-avril, avec 26 fourgons et 62 convoyeurs).

Voici ce bilan :

2 tonnes de lait infantile en poudre —> valeur 19 000 €
18 000 couches —> 4 000 €
Soin et nourriture bébé —> 9 000 €
Produits ménagers et d’hygiène —-> 5 000 €
Fournitures et matériels médicaux —> 25 000 €
Alimentation —> 12 000 €
Electroménager —> 4 000 €
Jouets et livres —> 3 000 €
Fournitures scolaires —> 2 000 €
Divers —> 1 000 €
TOTAL MATÉRIEL : valeur 85 000 €

TOTAL ARGENT apporté par les convoyeurs* : 19 280 €

TOTAL CONVOI MARS-AVRIL : environ 104 280 €

Ceci est, bien sûr, le record absolu en la matière ! A titre de comparaison, en janvier, nous n’avions apporté que 4 170 € en argent et environ quatre fois moins de matériel (avec 7 véhicules dont 3 pour Athènes), soit un total d’un valeur de 25 000 € environ, ce qui était déjà énorme.

Le convoi de mars-avril a plus que quadruplé notre force d’action et l’arrivée bruyante des 26 fourgons dans Exarcheia le 28 mars vers 17 heures, avec des fumigènes, des klaxons, des chansons, des sourires et des drapeaux (noirs, rouges, rouges et noirs, ZAD, Attac, etc.) marque encore la mémoire du quartier et des visiteurs.

Le plus important d’après nous ? C’est surtout qu’absolument tout ce qui vous a été demandé a réussi à être transmis, sans intermédiaire et sans aucun frais (ni salaire, ni coût du transport puisque chaque fourgon était autofinancé), directement au mouvement social qui résiste en Grèce et organise l’entraide dans l’autogestion. Un défi pas si facile qu’il n’y parait.

Merci encore et bravo à tou-te-s.

Y.Y. po/ Anepos

*Au sujet de la répartition de l’argent, lire ici : http://blogyy.net/2017/07/21/convois-solidaires-quelques-mots-sur-la-repartition-de-largent/

Quelques photos du convoi de mars-avril 2017 : http://blogyy.net/2017/07/21/convoi-solidaire-en-grece-de-mars-avril-2017-quelques-photos-qui-en-disent-long/

Si vous voulez continuer à nos côtés, notre appel pour la suite (août-novembre 2017) est téléchargeable ici, en PDF :
http://blogyy.net/wp-content/uploads/2017/07/Liste-des-besoins-pour-la-collecte-des-convois-solidaires-en-Grèce-daoût-et-novembre-2017-anepos.pdf

 

Soutien à Emmy Koutsopoulou (Grèce)

Communiqué du Réseau syndical international : Soutien à Emmy Koutsopoulou (Grèce)

Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent Emmy Koutsopoulou, médecin psychiatre, salariée de l’Organisme grec de lutte contre la drogue (OKANA). Elle fait partie des militants et militantes qui agissent depuis des années pour défendre le service public de la psychiatrie, et plus largement pour combattre la crise sanitaire qui touche le peuple grec à cause des politiques antisociales renouvelées ; elle est aussi investie dans l’accueil aux réfugié-es qui traversent la Méditerranée pour fuir guerres, misère, persécutions, etc.

Nos camarades syndicalistes de Grèce nous ont appris qu’elle avait été relevée de ses fonctions de médecin responsable d’une unité de l’hôpital Aghio Savas ; il est clair qu’il s’agit là d’une sanction disciplinaire relevant de la répression antisyndicale. En Grèce comme ailleurs, dans le secteur de la santé comme ailleurs, nous sommes solidaires de celles et ceux qui luttent et nous nous opposons à la répression patronale !

21 juillet 2017

 

Loi travail : La France rejoint la Grèce dans la perte de ses droits

Ordonnances loi Travail : interpellez les député·e·s !

Le temps est compté si nous voulons empêcher le gouvernement d’imposer une nouvelle et inutile régression du droit du travail. Pour faire passer au plus vite sa « loi Travail XXL », Emmanuel Macron veut procéder par ordonnance et en empêchant tout débat au parlement. Un projet de loi d’habilitation doit être voté au parlement le 28 juillet. Puis les ordonnances doivent être adoptées en Conseil des ministres à partir du 20 septembre.

Mobilisons-nous pour empêcher le gouvernement de bâillonner le débat démocratique ! Plusieurs initiatives ont déjà été lancées, dont un outil d’interpellation des député·e·s pour leur demander de rejeter la procédure d’ordonnances.

C’est pourquoi nous vous appelons à vous adresser à vos député·e·s grâce à l’outil d’interpellation disponible ici sur le site d’Attac.

 

Grèce : Seule la lutte peut stopper cette descente aux enfers

Publié le 1 juillet sur NPA

Mauvaise surprise pour les touristes qui se promènent en ce moment à Athènes ou sur les îles grecques : les poubelles s’entassent, résultat d’une grève des travailleurs dans les mairies…

En effet, plus de 10 000 travailleurs, pour la moitié dans le nettoyage, ont soudainement appris, par décision du tribunal, que leur contrat précaire de huit mois, renouvelé fin 2016 exceptionnellement pour un an, n’est pas conforme à la législation instaurée par la troïka en 2011, et que, par conséquent, non seulement ils vont se retrouver automatiquement au chômage mais aussi qu’ils vont être obligés de rembourser les salaires perçus !

La réponse des travailleurs a été immédiate : la lutte commence, mais elle est minée notamment par le cadre européen imposé, qui interdit les embauches à des postes de travail normaux et qui prévoit la privatisation de toute la chaîne, hautement lucrative, de la gestion des déchets. En interdisant aux mairies – formellement responsables – de payer ces salaires, on pousse celles-ci en urgence à conclure des contrats avec des sociétés privées. Le gouvernement tente de stopper le mouvement en appelant les salariés à travailler gratuitement, avec des promesses de ne pas réclamer les salaires payés, inventant aussi des contrats renouvelables de deux mois (!) dans une perspective d’embauche très incertaine pour un quart d’entre eux l’année prochaine…

Privatiser, la troïka sait très bien faire : la dernière réunion de l’Eurogroupe a failli éclater, car la justice grecque s’est mise à examiner le scandaleux bradage de 28 immeubles publics par la troïka en 2011-2013. Ainsi, on a appelé pour examen les « experts » de l’époque (les cadres nommés par la troïka pour le bradage avaient, eux, été par précaution « immunisés » de toute responsabilité !). Mais comme ces dits « experts » n’étaient pas tous grecs, des ministres, notamment l’espagnol Luis de Guindos, ont menacé de mettre leur veto si leurs compatriotes n’étaient pas exemptés de tout examen judiciaire…

Desserrer la pression, lutter

Du coup, la décision de l’Eurogroupe tombe bien : débloquer les 8,5 milliards d’euros qui arrivent à échéance ce mois-ci, et « en échange », obtenir de la part des Grecs la promesse de 113 nouvelles mesures (libéralisation plus poussée des licenciements, ventes aux enchères des appartements de gens pauvres endettés, nouvelles coupes des retraites, limitations du droit de grève, baisse des allocations sociales, etc.), ainsi qu’un projet de contrôle du budget très contraignant… jusqu’à 2060 (projet que même le FMI juge « irréaliste » et ridicule).

Quant aux promesses de restructuration de la dette ou d’extension en Grèce du programme « quantitative easing » de la Banque centrale européenne – les deux batailles symboliques du marchandage de Syriza – elles ont été superbement ignorées par l’élite européenne. La contribution spécifique de Macron aura été une « clause de croissance » pour s’assurer qu’un surplus éventuel additionnel irait bien aux créditeurs, et non à la populace…

Face à tout cela, les travailleurs du nettoyage montrent la voie de la lutte. Comme les retraités, en mobilisation contre le nouveau programme de baisse constante et à long terme des pensions (qui en plus commencent à introduire dans le secteur public la pratique généralisée du retard de payes). Avec enfin, et surtout, la belle victoire des travailleurs (majoritairement d’origine pakistanaise) de l’usine des plastiques Georgiou, cela après une grève de trois semaines !

D’Athènes, Tassos Anastassiadis

https://npa2009.org/actualite/international/grece-seule-la-lutte-peut-stopper-cette-descente-aux-enfers

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