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Archives de catégorie Luttes- Changer le système

Un autre avenir après le Covid-19

Déclaration des Attac d’Europe – Un autre avenir après le Covid-19

Le réseau des Attac d’Europe invite toutes les organisations, tous les mouvements et les militant·e·s à participer à nos débats et à nos actions dans le cadre de la crise multiple liée au Covid-19 : comment pouvons-nous empêcher de terribles dégâts sociaux et des atteintes à nos droits démocratiques ? Comment rendre possible le passage à un autre système, basé sur la solidarité sociale et le respect de l’environnement, pour remplacer le système capitaliste néolibéral ? Nos universités d’été (si elles peuvent avoir lieu en 2020) et l’Université d’été européenne en août 2021 en Allemagne seront autant d’étapes importantes dans cette réflexion urgente.

Le Covid-19 est une maladie virale qui s’est déclarée en Chine. Elle s’est désormais propagée à toute la planète grâce à l’internationalisation des chaînes d’approvisionnement et aux importants mouvements de population qu’entraîne le tourisme mondial. Toutes les régions du monde sont touchées mais les réactions à cette crise sanitaire varient d’un pays à l’autre. Certains gouvernements ont réagi rapidement alors que d’autres sont restés trop longtemps dans un optimisme béat, sans doute par crainte des conséquences économiques. Les mesures prises varient elles aussi selon les territoires.

La crise financière de 2008, l’aggravation de la crise climatique et environnementale et la pandémie actuelle de coronavirus nous montrent qu’il s’agit d’une évolution qui fait boule de neige. Le désastre qui en découle représente une menace pour l’humanité dans son ensemble. Ces crises sont la preuve que le système néolibéral est inadapté, tant pour le présent que pour l’avenir.

Le réseau des Attac d’Europe exige que soient prises les 21 mesures suivantes afin de lutter contre la pandémie de Covid-19 et la crise politique et économique qu’elle a déclenchée.

En ce qui concerne les services publics, qui sont la richesse de ceux qui n’ont rien

1. Un plan d’urgence pour la santé publique accessible à toutes et tous

Des politiques austéritaires et une logique de profit ont entraîné des coupes dans les dépenses publiques, avec comme conséquence un manque de personnel hospitalier, des carences dans l’équipement, et donc l’incapacité des structures hospitalières à faire face aux nombres de patient·e·s infecté·e·s. Des investissements dans les services publics, et celui des soins en particulier, sont bien la façon dont nos sociétés peuvent s’assurer contre le risque de crises sanitaires extraordinaires – qui pourraient bien s’avérer ne pas être tellement extraordinaires dans les années qui viennent. Les principes d’efficacité économique à court-terme (comme le taux d’occupation maximale des lits) et la gestion des stocks à flux tendu ne peuvent en aucun cas s’appliquer au secteur de la santé. Cette approche néolibérale tue dans des circonstances normales, elle tue encore davantage dans la situation présente. Des soignant·e·s doivent être recruté·e·s en masse et leurs salaires doivent être augmentés. Il faut ouvrir des dizaines de milliers de lits dans les hôpitaux et les maisons de retraite. Des équipements médicaux doivent être achetés de manière proactive, et produits localement. Il en va de même pour les médicaments ; les grands conglomérats privés de l’industrie pharmaceutique doivent être démantelés et tout brevet sur des vaccins ou médicaments vitaux doit être interdit.

2. Une recherche publique de qualité

La santé et la vie humaine doivent passer avant les profits. Il nous faut basculer d’une logique à court-terme à une recherche publique de qualité sur le long-terme si nous voulons être capables de faire face à la prochaine crise sanitaire. Il faut financer la recherche de façon à prévenir des catastrophes sanitaires et à mettre au point les vaccins nécessaires. Des emplois publics doivent être créés dans les universités et centres de recherche, et les fonds nécessaires à mener des recherches dans de bonnes conditions doivent être alloués.

En ce qui concerne la sauvegarde et l’extension de la démocratie

3. Respect absolu du droit du travail

À l’instar du gouvernement italien, les gouvernements européens doivent convoquer les syndicats pour atteindre des accords collectifs relatifs aux secteurs qui doivent être mis à l’arrêt et ceux qui doivent poursuivre leur activité pour assurer les besoins de base de la population. En attendant un tel accord, les travailleurs·ses doivent faire valoir leur droit de retrait si ils et elles considèrent que les mesures de protection sont insuffisantes. De plus, il ne faut pas que les mesures d’urgence comprennent des régressions en termes de droits économiques et sociaux comme une augmentation du temps de travail.

4. Respect absolu des droits fondamentaux

La crise sanitaire ne peut justifier des mesures qui portent atteinte aux libertés et droits fondamentaux. Le respect de la vie privée doit être garanti et les gouvernements se doivent d’être transparents dans leurs prises de décision. Toutes les mesures prises dans un contexte d’urgence doivent être prises dans le but de satisfaire les besoins de toutes et tous et doivent être strictement limitées dans le temps. Nous devons résister à la tentation de la surveillance électronique. La mise en œuvre du confinement ne peut justifier l’utilisation de la force contre les plus vulnérables (les sans-abris et les migrant·e·s).

5. Nos droits civiques doivent être préservés et étendus après la crise

Les mesures de confinement actuelles ne peuvent pas aboutir à une restriction de nos droits civiques. Après la crise ils doivent au contraire être étendus à la sphère économique afin de décider comment nous voulons vivre et ce que nous voulons produire.
Il est scandaleux qu’Amazon ait pu continuer ses activités alors que les commerces et petites entreprises étaient obligés de fermer. Nous devons mettre un terme à l’impunité des multinationales et répudier les traités dits de libre-échange de dernière génération, et en particulier les mécanismes de règlement des différends entre investisseurs et États.

En ce qui concerne l’égalité et la protection des plus vulnérables

6. Garantie de revenus pour tous les travailleur·se·s, avec ou sans emploi, les indépendant·e·s, les petites entreprises et les artistes / intermittent·e·s du spectacle

La crise du Covid-19 va porter un coup dur à nos économies. Il va falloir prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher une crise sociale. Tout licenciement doit être interdit et un revenu minimum doit être garanti pour tou·te·s. Les gouvernements devront aider les entreprises qui ont des difficultés de trésorerie (les indépendant·e·s, les petites et moyennes entreprises) et leur permettre de faire face à des horaires réduits ou un arrêt complet de leur activité. Cependant, les aides apportées à des entreprises privées ne peuvent se faire que sous la forme d’un prêt ou d’une participation au capital.

7. Réquisition immédiate de tous les logements vides

Personne ne doit avoir à se plier aux mesures de confinement dans un logement insalubre ou pire, à la rue. La réquisition de logements vides est depuis toujours une de nos revendications, elle est plus urgente que jamais. Dans le même temps, il faut introduire un moratoire sur le paiement des loyers.

8. Protection des personnes exposées à la violence domestique

Le confinement, surtout lorsque les logements sont petits, met les personnes confinées en stress continu, ce qui favorise des dépressions mais est aussi bien souvent une source de violences, que subissent le plus souvent enfants et femmes. Dès maintenant il est nécessaire d’y remédier. Protéger contre les violences est essentiel. Des enfants et des femmes sont déjà mort·e·s. La capacité d’accueil des abris et centres doit être augmentée, les possibilités de relogement facilitées.

9. Soutien aux jeunes

Les retards scolaires détectés par les enseignants doivent être résolus immédiatement par un soutien personnel, en faisant appel à celles et ceux qui sont actuellement sans emploi, comme les artistes, qui doivent être correctement payé·e·s, et en fournissant du matériel informatique et d’autres fournitures nécessaires en ces temps de confinement.

10. Permis de séjour pour les sans-papiers

Les migrant·e·s dont les droits fondamentaux sont bafoués sous prétexte qu’ils sont en séjour illégal ne sont pas en position de respecter les mesures sanitaires. Voilà qui est inacceptable. La décision prise par le gouvernement portugais démontre que l’octroi massif de permis de séjour est possible. Tous les gouvernements devraient s’en inspirer pour s’assurer que chacune et chacun, peu importe sa nationalité, peut prendre les mesures nécessaires à sa protection. Les centres et camps de réfugié·e·s doivent être immédiatement fermés ; à l’instar des touristes, les migrant·e·s devraient être conduit·e·s dans les villes d’Europe qui ont promis de les accueillir (‘villes hospitalières’).

En ce qui concerne la justice fiscale

11. Un système fiscal équitable

La pandémie de Covid-19 montre que nos sociétés ont grand besoin de services publics de qualité. Cela a un prix. Il faut donc repenser notre système fiscal pour que les riches contribuent en fonction de leur fortune. Les cadeaux fiscaux de ces dernières décennies doivent être annulés et le niveau de l’imposition doit redevenir véritablement progressif avec une assiette qui globalise et soumet au même taux les revenus des biens mobiliers et immobiliers et les revenus du travail. Les gouvernements doivent agir de concert et efficacement pour éliminer les paradis fiscaux, appliquer une taxe sur les transactions financières et mettre fin au nivellement par le bas qui consiste à abaisser les taux d’imposition des plus riches et des sociétés transnationales.

12. Taxation des bénéfices et de la fortune

Les mesures qu’il faut prendre pour soutenir les entreprises en difficulté suite au ralentissement ou à l’arrêt de leur activité tout comme la récession qu’implique la crise du Covid-19 représentent une lourde charge pour le trésor public. Or dans le même temps, certaines multinationales font des bénéfices exceptionnels (Amazon, Netflix…). Il faut taxer ces bénéfices pour empêcher que les dépenses publiques n’entraînent un nouvel endettement sur les marchés financiers. Si nous devons tou·te·s être solidaires, cela concerne aussi ces entreprises.

13. Interdiction de distribuer des dividendes

Le coût de la crise doit être payé par un impôt sur les grandes fortunes et sur les fonds spéculatifs. Les milliards d’euros de dividendes que les entreprises doivent payer à leurs actionnaires sur base des bénéfices réalisés en 2019 ne doivent pas être distribués, mais utilisés pour faire face à la crise.

En ce qui concerne les banques et les marchés financiers dans l’UE et en Europe

14. Prêts aux pouvoirs publics par les banques centrales à un taux d’intérêt de zéro

Les banques centrales et les banques publiques doivent prêter directement aux pouvoirs publics pour les aider à financer des plans d’urgence. Ces prêts doivent être consentis à un taux d’intérêt nul ou proche de zéro. Les dettes publiques ne peuvent pas être utilisées à des fins spéculatives sur les marchés financiers comme ce fut le cas après la crise de 2008. Il faut prendre des mesures contre la spéculation sur les dettes publiques. Par ailleurs, il faut abroger le Pacte de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance.

15. Contrôle des flux de capitaux

La pandémie de Covid-19 ne doit pas utilisée par les marchés financiers pour spéculer. Il faut les empêcher de déstabiliser des économies entières rendues déjà plus vulnérables par la crise. Les opérations spéculatives et le shadow banking doivent être interdits. C’est le moment où jamais de mettre en place la taxe sur les transactions financières proposes par dix gouvernements européens ainsi que la taxe sur les transactions en devise qui constitue le point de départ de notre association.

16. Démantèlement et socialisation des grandes banques

Certaines banques représentent un risque systémique pour l’économie : leur faillite déstabiliserait le système bancaire international. Ces banques qui sont ’trop grosses pour faire faillite’ doivent être démantelées et socialisées. Les banques de dépôt et les banques d’affaire doivent être séparées quoi qu’en dise le lobby bancaire européen.

En ce qui concerne la solidarité internationale

17. Une réaction coordonnée au niveau européen

La solidarité entre pays européens ne peut fonctionner que si la réaction des différents gouvernements n’est pas motivée par les intérêts des pays économiquement les plus forts. Le budget de l’UE doit être augmenté et utilisé pour soutenir les pays les plus durement touchés. De l’argent, mais aussi des équipements médicaux doivent être répartis entre voisins. La solidarité entre les hôpitaux ne doit pas dépendre de discriminations nationales. Plus généralement, les fondements de l’intégration au sein de l’UE doivent être revus en profondeur pour être établis sur des bases sociales et non sur les idéologies du libre marché, du libre-échange et de la libre concurrence.

18. La solidarité internationale avant tout

Les conséquences humanitaires, sociales et économiques de la pandémie seront particulièrement graves pour les pays les plus pauvres. Il convient de déployer un vaste soutien international pour aider et protéger les populations les plus vulnérables au niveau mondial. L’aide aux pays du Sud devrait prendre la forme d’une aide directe plutôt que de prêts assortis de conditions néolibérales. La dette publique devrait être annulée afin que les pays puissent réorienter leurs ressources vers la lutte contre la crise sanitaire. Il faut mettre fin aux tribunaux privés protégeant les investisseurs et à d’autres mesures commerciales injustes.

En ce qui concerne la transformation écologique et sociale de nos économies

19. Réorientation des subventions publiques aux secteurs polluants vers une transition sociale et écologique

Le soutien financier accordé aux entreprises dans les secteurs polluants doit être conditionné à une réelle transition vers un mode de production social et écologique. Il faut envisager la socialisation de ces entreprises et a minima, les droits des travailleurs·ses doivent être garantis. Il faut mettre en œuvre des plans de formation et de reconversion professionnelles. Les gouvernements se précipitant pour colmater les brèches, il ne faut pas qu’après leur intervention tout revienne à la situation antérieure, surtout après les efforts fournis par la population.

20. Des politiques monétaires au service de l’économie réelle et de la transition

La Banque central européenne (BCE) a annoncé qu’elle allait acheter 750 milliards d’euros en titres bancaires pour soutenir l’économie. Il ne faut pas que les banques et les marchés financiers s’en servent pour continuer à spéculer ou à financer des secteurs polluants et nuisibles. De même que les gouvernements doivent conditionner leur aide à un réel engagement de transformation écologique et sociale, les banques centrales doivent elles aussi imposer des conditions en échange de leur soutien.

21. La relocalisation solidaire de la production

La pandémie de Covid-19 a révélé une carence déplorable dans la production de biens stratégiques comme les médicaments et les aliments. L’internationalisation extrême de la chaîne d’approvisionnement a rendu nos sociétés plus vulnérables dans des situations comme la crise actuelle. La relocalisation de productions essentielles exige que nous abolissions les règles du libre-échange actuellement imposées par l’UE. Nous devons encourager l’agriculture locale et paysanne qui utilise peu de pesticides et d’engrais chimiques, par opposition aux pratiques agro-industrielles actuelles qui non seulement tuent les sols et la biodiversité, mais augmentent la pollution et favorisent ainsi la propagation des maladies.
C’est aux populations de décider comment elles veulent vivre, ce qu’elles veulent produire et échanger de manière équitable et écologiques ainsi que dans le respect des intérêts du plus grand nombre. Ceci s’oppose à la logique de compétition entre pays sur la base du coût du travail et des politiques fiscales et cela entraînerait une diminution des émissions de gaz à effet de serre. Il nous faut déployer une stratégie sociale et écologique à l’échelle européenne.

Source https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/declaration-des-attac-d-europe-un-autre-avenir-apres-le-covid-19#En-ce-qui-concerne-les-services-publics-qui-sont-la-richesse-de-ceux-qui-nbsp

On continue à soutenir les VioMe !! Signez la pétition

Dans cet article du 6 avril 2020  nous indiquions que le collectif avait adressé une lettre à l’ambassadeur de Grèce en France et au Ministre des finances grec pour demander le rétablissement de l’électricité pour la fabrique autogérée des VioMe de Thessalonique  . https://www.grece-austerite.ovh/lettre-du-collectif-a-lambassadeur-de-grece-et-au-ministre-des-finances-grec-en-soutien-aux-viome/

Les VioMe remercient le collectif pour sa solidarité et son soutien.

Ils sont toujours sans électricité et continuent à fonctionner grâce à des générateurs empruntés à des camarades solidaires en Grèce.

Les témoignages de soutien leur donnent le courage de continuer le combat.

Ils font de leur mieux pour récupérer l’électricité et poursuivre la production qui est non seulement un besoin pour eux pour la société, mais aussi une lutte politique contre le système.

Il faut continuer à signer et diffuser la pétition  https://tinyurl.com/wj67hdw

Le texte en français de la pétition http://www.viome.org/2020/04/viome-restera-dans-les-mains-des.html

pour signer : ονομα  = prénom      Επώνυμα = Nom

Pétition  » Plus jamais ça »

#PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapres

15 associations et syndicats lancent une pétition pour un Jour d’Après écologique, féministe et social.

À la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après » du vendredi 27 mars, quinze organisations lancent aujourd’hui une pétition nationale pour défendre des mesures urgentes et de plus long terme, porteuses de profonds changements politiques. Cette pétition appelle les citoyen·ne·s, qui partagent le constat dressé d’urgence sociale et écologique et en ont assez des discours creux, à se mobiliser pour que le « Jour d’Après » soit construit ensemble, en rupture avec les politiques menées jusque-là. Les solutions existent, agissons !

Ces organisations appellent les citoyen·ne·s et l’ensemble de la société à faire entendre leurs voix pour « reconstruire ensemble un futur écologique, démocratique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral. » Alors que des actions urgentes s’imposent face à la crise sanitaire et que des décisions structurantes pour l’avenir sont en cours de discussion, il est primordial d’unir nos voix et d’axer le débat sur des mesures qui sont cruciales pour ne pas reproduire les erreurs du passé.

Par cette pétition, les citoyen·ne·s ont l’occasion d’exprimer leur soutien en faveur de quatre mesures urgentes, et de trois mesures de plus long terme.

« À court terme, il s’agit de stopper les activités non indispensables, de réquisitionner établissements médicaux privés et entreprises pour répondre à la crise, de suspendre les versements de dividendes, rachats d’action et bonus aux PDG. Et d’orienter les milliards d’euros injectés dans l’économie française et européenne vers les besoins sociaux et écologiques des populations ».

« Afin de ne pas relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement, nous invitons également les citoyen·ne·s à soutenir des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça. Services publics, fiscalité plus juste, ainsi que relocalisation et réorientation de l’agriculture, de l’industrie et des services doivent devenir les nouvelles priorités de l’action politique, pour remettre l’économie au service du plus grand nombre et limiter les dérèglements climatiques ». Cette pétition sera relayée sur les sites des nombreuses organisations signataires (liens ci-dessous), et le nombre total de signataires sera calculé en temps réel sur les sites internet de toutes les organisations qui hébergent la pétition :

Action Non-Violente COP 21, Alternatiba, les Amis de la Terre France, Attac France, CCFD Terre Solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des Services Publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, Oxfam France, Reclaim Finance, Union syndicale Solidaires, 350.org.

Pour signer la pétition https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/petition-plus-jamais-ca-signons-pour-le-jour-d-apres#form

Voir l’appel des 18 https://www.grece-austerite.ovh/plus-jamais-ca/

Lettre du collectif à l’ambassadeur de Grèce et au ministre des finances grec en soutien aux VioMe

Le collectif de Grenoble a repris, avec son autorisation, le courrier du CSPG ( Comite de solidarité avec le peuple grec) de Lyon adressé à l’ambassadeur de Grèce à Paris et au Ministre des finances grec.

Lettre transmise lettre soutien VioME en grec

Traduction ci-dessous :

  Monsieur le Ministre des Finances

                                                                     Nikis 5-7  ,  10563  – ATHENES

                                                                      Monsieur l’Ambassadeur de Grèce

17 rue Auguste Vaquerie  – 75 1106   PARIS –

Monsieur le Ministre,

Monsieur l’Ambassadeur 

Nous avons l’honneur de vous interpeller afin que vous interveniez auprès  des services de la fourniture d’énergie électrique du secteur de Thessalonique .

En effet , nous venons d’apprendre la décision scandaleuse prise par les autorités locales de couper l’électricité à l’entreprise autogérée VIOME de Thessalonique .

Les salariés de VIOME fabriquent des produits d’hygiène personnelle et domestique, qui sont de première importance pour la société.

Nous connaissons bien cette production de qualité et respectueuse de l’environnement qui permet à une vingtaine de salariés de fabriquer et de commercialiser leurs produits en Grèce mais également en Europe .

De plus , ils assurent des actions sanitaires permanentes pour la population locale .

D’autre part , ils sont  en négociation  avec le ministère du travail pour la légalisation complète de l’usine autogérée de Vio.Me..

Nous ne comprenons absolument pas cette décision dont les conséquences ; à court terme , risquent d’être graves , pour eux et leurs familles .

En espérant que votre intervention permettra un redémarrage rapide de VIOME et dans l’attente de votre réponse , nous vous  prions  de recevoir ,Monsieur le Ministre , Monsieur l’Ambassadeur,  nos respectueuses salutations .


Pour signer la pétition voir notre article https://www.grece-austerite.ovh/vio-me-restera-dans-les-mains-des-travailleurs/

Petit rappel sur l’histoire des  Viome

Coupure de l’électricité pour les Vio.Me.

Profitant des interdictions généralisées en raison de l’épidémie le gouvernement grec a coupé le courant de l’usine autogéré VioMe que nous soutenons depuis des années.

Voir la déclaration des VioMe :

Les vampires du pouvoir agissant dans l’obscurité ont trouvé le « bon » moment pour couper l’alimentation électrique de l’usine autogérée de Vio.Me. à 6h30 du matin le 30/3/20. Ils avaient la grue prête et, avec le soutien de deux escouades du SWAT, ce qui signifie un commandement politique, ils ont fonctionné comme les gouvernements grecs des années 50 qui exécutaient les combattants dans le noir pour que le peuple ne réagisse pas. Nous dénonçons également les « collègues » du PPC qui ont collaboré en tant qu’exécuteurs dans le même acte.
Nous exigeons la reconnexion immédiate de l’alimentation électrique.

Et tout cela alors que nous sommes en négociation  avec le ministère du travail pour la légalisation complète de l’usine autogérée de Vio.Me.

Et alors qu’ils savent que nous fabriquons des produits d’hygiène personnelle et domestique, qui sont de première importance pour la société.

En toute solidarité,
Les travailleurs de SEVIO.ME

Plus jamais ça !

« Plus jamais ça ! » : 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales appellent à préparer « le jour d’après »

« Plus jamais ça ! », 18 responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales parmi lesquels Aurélie Trouvé (Attac), Philippe Martinez (CGT), Cécile Duflot (Oxfam), Jean-François Julliard (Greenpeace) signent une tribune commune publiée sur France Info ce vendredi 27 mars.

En mettant le pilotage de nos sociétés dans les mains des forces économiques, le néolibéralisme a réduit à peau de chagrin la capacité de nos États à répondre à des crises comme celle du Covid. La crise du coronavirus qui touche toute la planète révèle les profondes carences des politiques néolibérales. Elle est une étincelle sur un baril de poudre qui était prêt à exploser. Emmanuel Macron, dans ses dernières allocutions, appelle à des « décisions de rupture » et à placer « des services (…) en dehors des lois du marché ». Nos organisations, conscientes de l’urgence sociale et écologique et donnant l’alerte depuis des années, n’attendent pas des discours mais de profonds changements de politiques, pour répondre aux besoins immédiats et se donner l’opportunité historique d’une remise à plat du système, en France et dans le monde.

Dès à présent, toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé des populations celle des personnels de la santé et des soignant·e·s parmi lesquels une grande majorité de femmes, doivent être mises en œuvre, et ceci doit largement prévaloir sur les considérations économiques. Il s’agit de pallier en urgence à la baisse continue, depuis de trop nombreuses années, des moyens alloués à tous les établissements de santé, dont les hôpitaux publics et les Ehpad. De disposer du matériel, des lits et des personnels qui manquent : réouverture de lits, revalorisation des salaires et embauche massive, mise à disposition de tenues de protection efficaces et de tests, achat du matériel nécessaire, réquisition des établissements médicaux privés et des entreprises qui peuvent produire les biens essentiels à la santé, annulation des dettes des hôpitaux pour restaurer leurs marges de manœuvre budgétaires… Pour freiner la pandémie, le monde du travail doit être mobilisé uniquement pour la production de biens et de services répondant aux besoins essentiels de la population, les autres doivent être sans délai stoppées. La protection de la santé et de la sécurité des personnels doivent être assurées et le droit de retrait des salarié·e·s respecté.

Des mesures au nom de la justice sociale nécessaires

La réponse financière de l’État doit être d’abord orientée vers tou·te·s les salarié·e·s qui en ont besoin, quel que soit le secteur d’activité, et discutée avec les syndicats et représentant·e·s du personnel, au lieu de gonfler les salaires des dirigeant·e·s ou de servir des intérêts particuliers. Pour éviter une très grave crise sociale qui toucherait de plein fouet chômeurs·euses et travailleurs·euses, il faut interdire tous les licenciements dans la période. Les politiques néolibérales ont affaibli considérablement les droits sociaux et le gouvernement ne doit pas profiter de cette crise pour aller encore plus loin, ainsi que le fait craindre le texte de loi d’urgence sanitaire.

Selon que l’on est plus ou moins pauvre, déjà malade ou non, plus ou moins âgé, les conditions de confinement, les risques de contagion, la possibilité d’être bien soigné ne sont pas les mêmes. Des mesures supplémentaires au nom de la justice sociale sont donc nécessaires : réquisition des logements vacants pour les sans-abris et les très mal logés, y compris les demandeurs·euses d’asile en attente de réponse, rétablissement intégral des aides au logement, moratoire sur les factures impayées d’énergie, d’eau, de téléphone et d’internet pour les plus démunis. Des moyens d’urgence doivent être débloqués pour protéger les femmes et enfants victimes de violences familiales.

Les moyens dégagés par le gouvernement pour aider les entreprises doivent être dirigés en priorité vers les entreprises réellement en difficulté et notamment les indépendants, autoentrepreneurs, TPE et PME, dont les trésoreries sont les plus faibles. Et pour éviter que les salarié·e·s soient la variable d’ajustement, le versement des dividendes et le rachat d’actions dans les entreprises, qui ont atteint des niveaux record récemment, doivent être immédiatement suspendus et encadrés à moyen terme.

Des mesures fortes peuvent permettre, avant qu’il ne soit trop tard, de désarmer les marchés financiers : contrôle des capitaux et interdiction des opérations les plus spéculatives, taxe sur les transactions financières… De même sont nécessaires un contrôle social des banques, un encadrement beaucoup plus strict de leurs pratiques ou encore une séparation de leurs activités de dépôt et d’affaires.

Des aides de la BCE conditionnées à la reconversion sociale et écologique

La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle injection de 750 milliards d’euros sur les marchés financiers. Ce qui risque d’être à nouveau inefficace. La BCE et les banques publiques doivent prêter directement et dès à présent aux États et collectivités locales pour financer leurs déficits, en appliquant les taux d’intérêt actuels proches de zéro, ce qui limitera la spéculation sur les dettes publiques. Celles-ci vont fortement augmenter à la suite de la « crise du coronavirus ». Elles ne doivent pas être à l’origine de spéculations sur les marchés financiers et de futures politiques d’austérité budgétaire, comme ce fut le cas après 2008.

Une réelle remise à plat des règles fiscales internationales afin de lutter efficacement contre l’évasion fiscale est nécessaire et les plus aisés devront être mis davantage à contribution, via une fiscalité du patrimoine et des revenus, ambitieuse et progressive.

Par ces interventions massives dans l’économie, l’occasion nous est donnée de réorienter très profondément les systèmes productifs, agricoles, industriels et de services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations et axés sur le rétablissement des grands équilibres écologiques. Les aides de la Banque centrale et celles aux entreprises doivent être conditionnées à leur reconversion sociale et écologique : maintien de l’emploi, réduction des écarts de salaire, mise en place d’un plan contraignant de respect des accords de Paris… Car l’enjeu n’est pas la relance d’une économie profondément insoutenable. Il s’agit de soutenir les investissements et la création massive d’emplois dans la transition écologique et énergétique, de désinvestir des activités les plus polluantes et climaticides, d’opérer un vaste partage des richesses et de mener des politiques bien plus ambitieuses de formation et de reconversion professionnelles pour éviter que les travailleurs·euses et les populations précaires n’en fassent les frais.

De même, des soutiens financiers massifs devront être réorientés vers les services publics, dont la crise du coronavirus révèle de façon cruelle leur état désastreux : santé publique, éducation et recherche publique, services aux personnes dépendantes…

Relocalisation de la production

La « crise du coronavirus » révèle notre vulnérabilité face à des chaînes de production mondialisée et un commerce international en flux tendu, qui nous empêchent de disposer en cas de choc de biens de première nécessité : masques, médicaments indispensables, etc. Des crises comme celle-ci se reproduiront. La relocalisation des activités, dans l’industrie, dans l’agriculture et les services, doit permettre d’instaurer une meilleure autonomie face aux marchés internationaux, de reprendre le contrôle sur les modes de production et d’enclencher une transition écologique et sociale des activités.

La relocalisation n’est pas synonyme de repli sur soi et d’un nationalisme égoïste. Nous avons besoin d’une régulation internationale refondée sur la coopération et la réponse à la crise écologique, dans le cadre d’instances multilatérales et démocratiques, en rupture avec la mondialisation néolibérale et les tentatives hégémoniques des États les plus puissants. De ce point de vue, la « crise du coronavirus » dévoile à quel point la solidarité internationale et la coopération sont en panne : les pays européens ont été incapables de conduire une stratégie commune face à la pandémie. Au sein de l’Union européenne doit être mis en place à cet effet un budget européen bien plus conséquent que celui annoncé, pour aider les régions les plus touchées sur son territoire comme ailleurs dans le monde, dans les pays dont les systèmes de santé sont les plus vulnérables, notamment en Afrique.

Tout en respectant le plus strictement possible les mesures de confinement, les mobilisations citoyennes doivent dès à présent déployer des solidarités locales avec les plus touché·e·s, empêcher la tentation de ce gouvernement d’imposer des mesures de régression sociale et pousser les pouvoirs publics à une réponse démocratique, sociale et écologique à la crise.

Plus jamais ça ! Lorsque la fin de la pandémie le permettra, nous nous donnons rendez-vous pour réinvestir les lieux publics et construire notre « jour d’après ». Nous en appelons à toutes les forces progressistes et humanistes, et plus largement à toute la société, pour reconstruire ensemble un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral.

Les signataires :

  • Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre France
  • Aurélie Trouvé, porte-parole d’Attac France
  • Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT
  • Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne
  • Benoit Teste, secrétaire général de la FSU
  • Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France
  • Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France
  • Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires
  • Clémence Dubois, responsable France de 350.org
  • Pauline Boyer, porte-parole d’Action Non-Violente COP21
  • Léa Vavasseur, porte-parole d’Alternatiba
  • Sylvie Bukhari-de Pontual, présidente du CCFD-Terre Solidaire
  • Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de Droit au Logement
  • Lisa Badet, vice-présidente de la FIDL, Le syndicat lycéen
  • Jeanette Habel, co-présidente de la Fondation Copernic
  • Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la magistrature
  • Mélanie Luce, présidente de l’UNEF
  • Héloïse Moreau, présidente de l’UNL

Source https://france.attac.org/actus-et-medias/dans-les-medias/article/tribune-plus-jamais-ca-19-responsables-d-organisations-syndicales-associatives

Quand une épidémie en cache une autre !

Répression du mouvement social : quand une épidémie en cache une autre !

Ayant perdu la bataille de la communication, le gouvernement s’enfonce toujours plus loin dans la répression violente pour tenter de faire taire la parole dissidente à son monde et ses politiques antisociales. A Paris et Lille ce samedi 7 mars mais également à Nantes tout au long de ce week end, les manifestations féministes ont été l’objet d’une répression brutale jamais vue de la part de la police et notamment celle sous les ordres du tristement célèbre préfet Lallement. A telle enseigne que le gouvernement lui même s’est senti obligé de réagir, déclarant demander un rapport sur les évènements de Paris. Matraques, agressions physiques et gaz lacrymogènes, usage de chiens lâché sur les manifestant-es le 6 à Lille, telle fut donc la réponse du pouvoir à la dénonciation des violences sexistes, sexuelles et machistes, signifiant ainsi à quel point le système patriarcal dispose de soutiens puissants.

Mais c’est aussi à Nancy, La Roche sur Yon, en Aveyron ou encore à Chalon sur Saône, dans les entreprises et dans les administrations qu’une épidémie de répression antisyndicale et autoritaire s’abat sur les militant.es syndicalistes dont Solidaires engagé.es dans la lutte contre la réforme des retraites. Convocations au commissariat pour « entraves à la libre circulation » ou « à la liberté du travail » puis poursuites devant le tribunal pour des faits qui déboucheront espérons-le sur des relaxes, conseils de discipline dans les entreprises : c’est la possibilité même de s’opposer aux projets antisociaux du gouvernement qui est dans le collimateur. Il s’agit là encore de faire peur et intimider celles et ceux qui font entendre pacifiquement et démocratiquement leur opposition à un ordre social violent et un projet de loi retraites sur lequel le gouvernement s’obstine dans l’erreur et l’impose malgré son impopularité par la violence et par la procédure sans débats du 49-3.

Face au virus autoritaire d’un pouvoir aux abois qui n’a d’autres arguments que pratiquer la répression, Solidaires appelle à soutenir sans réserve les militant-es visé-es par cette répression aveugle. Elle appelle à renforcer massivement le rapport de force qui, fort du soutien majoritaire, nous fera gagner sur la bataille des retraites. Ce n’est certainement pas l’appareil judiciaire, par ailleurs lui-même en révolte en partie contre ce projet de loi injuste, qui tranchera ce conflit social : ce sera à la mobilisation forte des travailleurs-euses d’imposer son retrait.

Tout au long du mois de mars et au besoin ensuite, rassemblons-nous, manifestons, grévillons pour imposer un autre monde que celui imposé par ce pouvoir illégitime !

Le communiqué en pdf Communiqué répression

Urgent : collecte pour deux fourgons à destination d’Athènes

URGENT : collecte pour nos lieux autogérés à Athènes (deux fourgons solidaires s’apprêtent à partir) 🖤❤️

LISTE DES BESOINS ACTUELS (en priorité pour les enfants grecs et migrants, car les stocks sont au plus bas) : ★ lait infantile (surtout deuxième âge) ★ couches (surtout 2 à 4) ★ hygiène bébé (shampooings, etc.) ★ sérum phy ★ vêtements bébé (pas trop en mauvais état) ★ jouets…

Nos collectifs d’Exarcheia recherchent aussi : les vieux (ou récents) ★ appareils photo/vidéos ★ ordinateurs ★ téléphones, ainsi que du ★ papier pour les photocopieuses, des ★ sacs de couchages et, bien sûr, de la ★ nourriture adultes/enfants…

Nous achèterons ensuite tout ce qui manque sur place, avec nos camarades grec-ques et migrant-es. Si vous voulez nous aider à financer ces achats : ★ chèque à l’ordre de Anepos, à transmettre à la Laiterie ce samedi, ou à envoyer à : Anepos – Action Solidarité Grèce – BP10 – 81540 Sorèze. Si vous préférez par ★ virement à Anepos, IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730, BIC : PSSTFRPPTOU (objet : Action Solidarité Grèce).

POUR TRANSMETTRE AUX FOURGONS :
🚚🚚 amenez ce que vous pouvez durant la soirée festive, ce samedi à la Laiterie à côté d’Albi (cf. affiche, plus bas), même si vous ne faites que passer (nous serons présents avec les fourgons à partir de 17h00).
🚚🚚 ou alors déposez sur place à la Laiterie les jours précédents (en téléphonant auparavant au 06 50 83 13 94).
🚚🚚 ou bien faites passer à quelqu’un qui viendra à la soirée.

Ce samedi 29 février, il y aura aussi :
🍶 la « soupe de la révolution » (avec de la potion magique dedans pour enfin la réussir )
🎼 et le concert de musique crétoise avec le groupe Khandax (téléportation garantie 🏝)

Maud et Yannis Youlountas (avec Anepos, la Laiterie et Elaff)

 

URGENT Le dispensaire de Helleniko est menacé d’expulsion !

par Solidarité Grèce 67

Voici le mail du dispensaire (clinique) d’Helleniko. Nous pouvons les aider en envoyant des lettres aux ministères concernés (fin de la lettre) et en participant aux manifestations.

Deuxième tentative d’expulsion de la clinique communautaire métropolitaine Helliniko à Athènes, Grèce

Nous avons reçu une lettre de notification de « Hellinko S.A. » le 11/02/2020, également adressée au ministère de la santé, notifiant également les ministères du développement et des investissements, de l’industrie et du commerce et le Fonds de développement des actifs de la République hellénique S.A.

 La lettre indique clairement que la Metropolitan Community Clinic Helliniko (notre dispensaire) doit immédiatement quitter le bâtiment dans lequel elle est installée depuis décembre 2011 et qui lui a été accordé par la municipalité d’Helliniko-Argyroupolis.

Cette lettre ne précise pas que « Helliniko S.A.» avait déjà tenté d’expulser notre clinique, en mai 2018, en nous envoyant directement une lettre d’expulsion. Le fait de rendre publique leur lettre et leurs intentions a eu pour conséquence de soulever l’indignation de nos patients, des citoyens et d’organisations en Grèce et à l’étranger. Vous pouvez lire le communiqué de presse qui a été publié à l’époque par notre clinique en cliquant sur le lien suivant : « Mort subite pour la clinique communautaire métropolitaine de Helliniko Nous disons NON et « nous n’irons pas tranquillement dans la nuit… » [1]

Des manifestations ont eu lieu devant les ambassades grecques en Belgique et en Allemagne. Des membres du Parlement européen, des universitaires, des scientifiques, des cliniques gratuites en Grèce, des personnalités telles que Mikis Theodorakis ont manifesté leur soutien et ont forcé « Helliniko S.A.» et le gouvernement grec à déclarer qu’une solution était possible afin que notre clinique gratuite puisse continuer à fonctionner à son emplacement actuel jusqu’à ce qu’ils nous trouvent un endroit approprié avec un accès facile à nos patients. Le communiqué de presse de la Metropolitan Community Clinic Helliniko intituLa solidarité est l’arme la plus puissante – Notre mission continue » [2] résume les actions du mouvement de solidarité victorieux qui a protégé notre clinique.

Le maire de Helliniko-Argyroupolis, M. Giannis Konstantatos, membre de Helliniko S.A. jusqu’à aujourd’hui, qui a été nommé à ce poste en 2015 par le Hellenic Republic Asset Development Fund S.A. [3], avait promis que « la municipalité de Helliniko-Argyroupolis a la capacité d’accueillir la clinique communautaire métropolitaine Helliniko ». [4]

Il y a aussi l’engagement explicite du maire Konstantatos et de l’investisseur « LAMDA Development S.A. » que non seulement la clinique ne sera pas déplacée mais qu’elle sera « modernisée ».  M. Odysseas Athanasiou, PDG de « LAMDA Development S.A. », lors de la présentation du projet à l’hôtel Grand Bretagne en juin 2014, a déclaré que « … la Clinique communautaire métropolitaine Helliniko restera et fonctionnera comme elle le fait actuellement dans des locaux encore meilleurs qui lui seront accordés dans la même zone.  Nous souhaitons apporter notre aide pour tout ce qui sera nécessaire.  Nous sommes de leur côté et je les invite à une réunion dès la semaine prochaine » [5].

Aujourd’hui, « Helliniko S.A.» et le gouvernement actuel, avec le soutien ( ?) de la municipalité d’Helliniko-Argyroupolis, tentent d’invalider ces déclarations et, en fait, de renvoyer des dizaines de bénévoles, de jeter des milliers de boîtes de médicaments, de lait maternisé et de lait, de détruire un cabinet dentaire pleinement opérationnel avec son équipement, un cabinet de cardiologie avec des appareils à ultrasons et toutes les fournitures et équipements dans ses locaux donnés par des personnes.  Dans la même lettre de « Helliniko S.A.» adressée également au ministère de la santé, il n’est pas fait mention de ce qui arrivera à nos patients qui visitent notre clinique chaque mois.

Ils veulent nous expulser sans donner de solution alternative, ils veulent démolir un bâtiment de 200 mètres carrés et la clinique qu’il abrite et qui soutient les exclus de la société grecque, victimes des programmes d’ajustement économique soutenus par les gouvernements grecs de 2010 à aujourd’hui.

Ils veulent éliminer une communauté de bénévoles, une communauté de solidarité, avec des milliers de partisans de notre travail en Grèce et à l’étranger qui fournit même des médicaments et des fournitures aux hôpitaux publics, aux institutions publiques, aux maisons de soins, aux colonies de réfugiés et d’immigrants et à tout autre citoyen qui cherche désespérément des médicaments qui manquent sur le marché grec.

 Nous demandons à ce gouvernement, à « Helliniko S.A. », au maire d’Helliniko-Argyroupolis et à « LAMDA Development S.A. » de nous dire où devra aller la Clinique communautaire métropolitaine Helliniko.

Elle n’a pas de soutien financier, n’a jamais demandé de soutien financier à personne et a soutenu 7 500 patients lors de plus de 72 000 visites depuis décembre 2011 jusqu’à présent.

Nous répondons à cette lettre que nous continuerons à offrir des médicaments, de l’espoir et de la dignité à notre emplacement actuel.  Pendant toutes ces années, le dispensaire d’Helliniko a été un soutien constant de toutes les personnes qui avaient besoin de notre aide, sans discrimination, et nous continuerons à le faire.

 Les paroles du poète Kostas Varnalis expriment l’engagement des bénévoles

« Je ne suis pas la graine du hasard

le fabricant de la vie

Je suis un enfant dans le besoin

et un enfant mature de la rage ».

Nous appelons tous les citoyens à exprimer leur indignation à l’égard de ceux qui tentent de nous expulser et de nous fermer, en l’écrivant aux adresses suivantes :

LE BUREAU DU PREMIER MINISTRE : M. Kostantinos Mitsotakis

Téléphone : 00302106711-000 Courriel : primeminister@primeminister.gr

MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT  : M. Adonis Georgiadis Téléphone : 0030210-3332-637 ou 0030210-3332-548  Courriel : minister.sec@mnec.gr  Courriel : d.secretary@mnec.gr

MINISTÈRE DE LA SANTÉ – M. Vassilis Kikilias Téléphone : 0030213-2161-233 ou 0030213-2161-242 Courriel : minister@moh.gov.gr  Courriel : secretary.gen.dy@moh.gov.gr

 « HELLENIC SA » – Mme Sultana Spyropoulou et Mme Marilena Lakiotis Téléphone : 0030210-9820-214 Εmail : info@hellinikon.com Courriel : lakioti@hellinikon.com

MUNICIPALITÉ D’HELLINIKO-ARGYROUPOLIS – M. Yiannis Constantatos Téléphone : 0030213-2018-734 / 0030213-2018-700 Courriel : secretary@elliniko-argyroupoli.gr   Courriel : protokollo@elliniko-argyroupoli.gr 

Le temps est venu pour toute la société qui a donné naissance et soutenu au fil des ans le Centre Médical Social Métropolitain d’Helleniko, de donner une réponse immédiate à ceux qui appauvrissent les citoyens et en même temps tentent de fermer les structures de solidarité comme la nôtre, sans prendre en considération ce qui arrivera à tous les citoyens que nous soutenons.

 Références :

[1] https://www.mkiellinikou.org/en/2018/06/01/sudden-death-for-metropolitan-community-clinic-at-helliniko/

[2] https://www.mkiellinikou.org/en/2018/06/21/solidarity-is-the-strongest-weapon/

[3] https://www.kathimerini.gr/838084/article/oikonomia/epixeirhseis/nea-dioikhsh-sthn-ellhniko-ae

[4] https://toaerodromio.gr/elliniko-argyroupoli/article/32327/o-dimos-ellinikoy-argyropolis-prosferei-stegi-sto-mitropolitiko-koinoniko-iatreio/

[5] https://drive.google.com/file/d/1DerXhGR0YYROGQsyS-dcnsfRWB7EzN3t/view?usp=sharing

Traduit par nos soins, avec l’aide de : www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

Grève massive en Grèce contre la réforme des retraites

Nouvelle journée de grève massive en Grèce contre la casse de la Sécurité sociale

Alors qu’en Grèce le projet de loi réformant les retraites, doit être voté d’ici au vendredi 21 février au Parlement, des dizaines de milliers de travailleurs du secteur public ont participé à la grève massive du 18 février et aux manifestations contre le projet du gouvernement de casser la sécurité sociale.

« Ne touchez pas au système de sécurité sociale, Sécurité sociale pour tout le monde », proclamaient ainsi les banderoles des manifestants du syndicat de classe PAME, force motrice des mobilisations sociales en Grèce et proche du Parti Communiste (KKE).

La Grèce a donc tourné au ralenti pendant 24 heures le 18 février. La grève du secteur public a également été observée par les employés des mairies et préfectures ainsi que par ceux des transports en commun (métro, bus, tramway ou trolley), perturbant fortement la circulation à Athènes.

De plus, les liaisons maritimes ont également été affectées par la grève du syndicat des marins. Des journalistes ont également effectué un arrêt de travail de trois heures en début d’après-midi.

Les travailleurs de Grèce, qui ont démontré à plusieurs reprises leur soutien à la mobilisation en cours en France contre la réforme des retraites, ont reçu le soutien de plusieurs syndicats, dont l’USB en Italie et d’organisations de la CGT.

Le syndicat de classe PAME vent debout contre le projet du gouvernement grec

« Le combat que nous livrons est un combat d’espoir, il est lié aux besoins de notre classe et nous continuerons aussi longtemps qu’il le faudra », a souligné Nikos Mavrokefalos, membre de la direction du PAME, lors de son discours à Athènes face aux manifestants.

Pour le PAME, le gouvernement actuel, comme ceux qui l’ont précédé, obéi aux ordres des entreprises. Le syndicat de classe a également relevé que l’objectif de tous les gouvernements, de gauche comme de droite, était de « libérer » les capitalistes et leur État du « fardeau » de l’assurance sociale des employés, soit en réduisant les cotisations patronales, soit en encourageant le recours sur des fonds d’assurance privée.

Ces dernières décennies, la Grèce a réformé à plusieurs reprises son système de sécurité sociale. Deux réformes principales, menées entre autres par Alexis Tsipras et le parti Syriza, ont raboté les pensions, supprimé les nombreuses caisses de sécurité sociale et augmenté l’âge de départ à la retraite à 67 ans.

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Source  https://unitecgt.fr/en-avant/nouvelle-journee-de-greve-massive-en-grece-contre-la-casse-de-la-securite-sociale-photos/

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