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Archives de catégorie Economie Grèce

Le constat alarmant du FMI sur l’économie grecque

Richard Hiault Les échos le 23/9/16

Alarmant, édifiant, inquiétant. Ce sont les qualificatifs qui viennent à l’esprit à la lecture du rapport du Fonds Monétaire International (FMI) sur la Grèce publié vendredi. Au vu des conclusions, il est difficile d’imaginer que l’institution multilatérale donnera son feu vert pour être aux côtés des Européens dans le nouveau plan d’aide à la Grèce. Pour qu’il participe, il faut que le redressement grec « marche sur ses deux jambes », avec « la mise en oeuvre » des réformes promises et avec « un allègement significatif de la dette », a indiqué, vendredi la chef de la mission du FMI, Delia Velculescu.

Dans son rapport, le FMI reconnaît les efforts du pays pour réduire ses déficits budgétaire et de balance courante à zéro en six ans. Mais ce résultat est dû à des mesures « uniques » et « ad-hoc » « qui ne sauraient être durables. Pour l’institution, il faut modifier le système de retraite financé par des taux d’imposition trop élevés et assis sur une base trop étroite de l’échelle des salaires. Il faut ensuite s’attaquer à l’insoutenabilité de la dette publique, qui frôle les 180  % du PIB malgré les allégements de dettes déjà opéré par le passé. Le Fonds est ainsi contre le maintien de surplus budgétaire sans précédent au risque de casser la croissance. Les objectifs d’un surplus primaire de 3,5 % du PIB (objectif assigné par la zone euro pour après 2018) sont irréalistes. Un autre allègement d’un montant « bien au-delà de ce qui est aujourd’hui envisagé » devra intervenir écrit le Fonds.

L’institution fustige la réforme du système fiscal mis en place. Il s’appuie « largement sur une hausse des taux d’imposition qui n’a abouti qu’à décourager les salariés de travailler dans l’économie formelle et à la prolifération de régimes fiscaux -en termes de tranches et de report de paiement – qui se sont avérés difficiles à appliquer. Plus de 60 régimes spécifiques de sécurité sociale ont vu le jour depuis 2001 », souligne le Fonds. Par ailleurs, la réforme de l’imposition sur le revenu a été incapable de mettre fin au système généreux de crédits d’impôt qui permet « à plus de la moitié des salariés – contre 8 % dans la zone euro en moyenne- d’être exempté de tout impôt ».

L’institution observe que la dette sociale et fiscale atteint aujourd’hui 70 % du PIB et que le taux de collecte fiscale annuel est passée d’un niveau déjà peu élevé de 75 % en 2010 à moins de 50  % aujourd’hui. Le FMI enjoint donc Athènes à mettre fin à « l’évasion fiscale des riches et des auto-entrepreneurs ».

L’institution appelle aussi à une réforme du régime des retraites. Les récentes réformes ont permis de diminuer de 1% du PIB les dépenses publiques au titre des retraites. C’est « bien trop faible par rapport à ce qui est requis » dans la mesure où le déficit du régime des retraites (11% du PIB à comparer à une moyenne de 2,5 % pour la zone euro) est insoutenable à terme. Maintenir un système qui privilégie les retraités actuels au détriment des futures pensionnés n’est pas compatible avec une croissance économique soutenable. Le Fonds veut donc une réduction des retraites versées lesquelles handicapent les autres dépenses sociales pourtant nécessaire. Pour des raisons d’économie la dépense publique a été « rognée jusqu’à l’os » tant et si bien que les « hôpitaux n’ont plus de seringues et que les bus publics sont immobilisés faute de pièces détachées ». Un non sens.

http://www.lesechos.fr/monde/europe/0211323094181-le-constat-alarmant-du-fmi-sur-leconomie-grecque-2029811.php?AB94SmgFUmU7PjjP.99

 

Grèce. Des «mines» sur le chemin de la «success story» mémorandaire

Par Panos Kosmas sur Alencontre

Au nombre de 127 s’élevaient les conditions exigées pour la première évaluation du troisième programme mémorandaire [1]. Le parlement en a ratifié 112 et elles sont en train d’être appliquées. Selon le planning, 15 restent à être présentées au parlement en septembre. Selon le planning, 81 sont encore requises pour compléter la deuxième évaluation, en octobre 2016. Ces 127 plus 81 exigences, façonnant le pillage mémorandaire, représentent 93% de mesures requises. En effet – toujours selon le planning initial du troisième mémorandum – moins de 20 nouvelles mesures sont requises en 2017 et en 2018.

Donc, en conclusion, avec les paquets des mesures de ce printemps, le processus de l’adoption du troisième programme mémorandaire sera – pour l’essentiel – complet! Ce fait nous donne la mesure de l’importance de cette période, la mesure de la gravité de la bataille à mener contre ces «paquets» de mesures.

L’article complet en pdf alencontre-org-grece-des-mines-sur-le-chemin-de-la-success-story-memorandaire

Polémique entre Bruxelles et Athènes sur les statistiques grecques

 Bruxelles réaffirme que les statistiques sur le déficit grec qui ont déclenché la crise en 2010 étaient exactes. Alors que la justice grecque tente d’établir si ces chiffres ont été artificiellement gonflés, Athènes s’insurge contre cette prise de position de la commission européenne.

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/polemique-entre-bruxelles-et-athenes-sur-les-statistiques-grecques-594115.html

Questions grecques sur le pillage des aéroports

Pepe RIGOPOULOU

Une entreprise (semi) publique allemande achète 14 aéroports grecs moins cher que la TVA impayée de l’aéroport d’Athènes détenu par une autre entreprise allemande. L’accord prévoyait que l’entreprise fasse des investissements…..c’est le paquet Junker , subvention promise à la Grèce par l’Europe depuis des mois, qui en tient lieu

L’arnaque de FRAPORT :
c’est la subvention du paquet Junker « investie » dans les 14 aéroports.

L’appel d’offres pour la concession des aéroports avait été lancé par le précédent gouvernement Samaras-Vénizelos comme « étape de développement de l’infrastructure du pays », « investissement dans la qualité des services fournis aux voyageurs grecs et étrangers », et naturellement pour « attirer de gros investissements »vers un pays ayant besoin de travail et d’argent frais. SYRIZA, dans l’opposition, qui se trouvait dans toutes les manifestations contre les concessions, s’est vu « contraint » cependant d’accepter la fin du match et il se trouve que c’est ses ministres (parmi lesquels Giorgos Stathakis de La Chanée) qui ont apposé leurs signatures à la convention finale avec FRAPORT.

Et quand tous attendaient l’afflux d’argent frais allemand pour rénover nos aéroports, arrive la nouvelle de l’accès de FRAPORT au paquet Junker, avec un financement de 300 millions d’euros, exactement comme l’article de la convention, destiné à la mise à niveau des 14 aéroports. Dans les accords signés, l’entreprise s’était engagée, dans les trois ans, à investir 330 millions d’euros ; autrement dit, elle n’aura besoin de débourser que 30 millions ( s’il ne se trouve pas une autre subvention pour cela).

La première question qui vient à l’esprit est : pourquoi cette subvention ne pouvait pas être destinée directement à la rénovation des aérodromes mais avait besoin de passer par les poches d’une entreprise allemande ? Je me demande si les parties allemande et grecque savaient qu’il pouvait y avoir cette subvention courageuse quand sont tombées les dernières signatures, et finalement quel type de « croissance » produit un investissement, quand une entreprise allemande semi étatique est subventionnée par l’argent européen pour gérer la propriété publique grecque ?

« Et à la fin , c’est l’Allemagne qui gagne ». Cette phrase reprise des souvenirs des matchs de foot, va comme un gant au cas de FRAPORT en ce qui concerne l’aventure de la concession de 14 aéroports du pays ( dont celui de La Chanée) pour une durée de 40 ans.

… FRAPORT est dirigé par un conseil de surveillance de 20 membres auquel participent :
4 membres privés , 3 représentants de l’état fédéral de Hesse, 2 représentants de la municipalité de Francfort, un représentant de la république fédérale d’Allemagne et 10 représentants du personnel.
…………..
Μάριος Διονέλλης / e-dromos.gr/

http://kinisienergoipolites.blogspot.fr/2016/08/fraport-14.html

SI

Si réellement le prix de vente de 14 aéroports rentables de notre pays pour 40 ans à l’entreprise publique allemande FRAPORT est de 1, 234 milliard, pourquoi alors le gouvernement grec ne recouvre-t-il pas le 1, 4 milliard de TVA que doit l’entreprise également allemande Hochtief qui exploite l’aéroport « El. Venizelos » pour ne pas vendre les autres aéroports à ce prix dégradant ?

Peut-être que le nouveau ministre de l’économie qui a déclaré qu’il ne laisserait personne « empocher la TVA » pourrait commencer par cette entreprise ?
….

traduction Palili

URL de cet article 30736
http://www.legrandsoir.info/questions-grecques-sur-le-pillage-des-aeroports.html

Grèce : Récession économique au 2eme trimestre

ELSTAT ( l’INSEE grec) annonce qu’une réduction de 0,7% du PIB a été enregistrée au deuxième trimestre de 2016, le taux d’activité économique de la croissance restant négatif. L’Autorité statistique grecque note une baisse du PIB au deuxième trimestre de 316 millions. d’Euros de moins que l’an dernier sur la même période (baisse de 0,7%). Avec les nouvelles données dans la première moitié de l’année, la baisse se situait à 0,75% depuis le premier trimestre, le PIB a diminué de 0,8% par rapport aux prévisions précédentes de 1,4%. Maintenant, l’attention se tourne vers ce qui se passera dans la seconde moitié de l’année.
Selon la première estimation de ELSTAT, l’économie a enregistré une croissance positive de 0,3% du PIB par rapport au premier trimestre 2016, mais une baisse de 0,7% du PIB par rapport au même trimestre en 2015.

Dessin : « Bonnes nouvelles! L’indice de notre économie est apparu en Chine et vers le haut! «

EUROSTAT: UN JEUNE GREC SUR QUATRE EST HORS DU TRAVAIL ET DE L’ÉDUCATION :
Les nouvelles données publiées par EUROSTAT reflètent à nouveau la précarité dans laquelle se trouvent des dizaines de milliers de jeunes en Grèce.
Alors que les prêteurs et les organisations d’employeurs font pression pour une plus grande flexibilité sur le marché du travail, EUROSTAT révèle que 26,1% des jeunes de 20 à 24 ans en Grèce ne sont ni au travail , ni dans l’ enseignement ou ne suivent pas de programme de formation alors que la moyenne européenne se situe à 17,3%!
Ces chiffres signifient que un jeune grec sur quatre est « perdu », inscrit sur les listes du chômage. Il est révélateur que cette situation comparée à 2006, a considérablement augmenté en passant de 16,8% à 26,1%.

Dédommagements allemands :

Revue de la presse hellénique 12/08/2016

Se référant à un article du magazine allemand « Der Spiegel », Kathimérini relève que le Parlement va débattre en Assemblée plénière et approuver le rapport de la commission interpartis pour la revendication des dettes allemandes, dans les dix premiers jours de septembre.  Selon le journal grec, les travaux de cette commission se sont terminés le 27 juillet. La magazine allemand qui prétend avoir eu connaissance de ce rapport, note que le montant revendiqué est de 269 milliards d’euros et relève que les rédacteurs proposent dans un premier temps la voie diplomatique pour atteindre cet objectif, sans exclure le recours à la justice, si nécessaire. L’article relève que, lors de la dernière réunion de la commission interpartis, le rapport a été rejeté par la ND, tandis que le parti communiste KKE et Aube dorée se sont abstenus. Il a été approuvé par SYRIZA, les ANEL, le parti démocratique, la Rivière et l’Union des centristes.

Grèce : quand les entreprises tentent d’échapper au contrôle des capitaux

Paru le 8/8/16 dans La Tribune

La police grecque a démantelé lundi un réseau frauduleux de terminaux de paiement électronique qui permettait à leurs utilisateurs de stocker leur argent hors du pays.

En Grèce, plusieurs entrepreneurs avaient trouvé une parade au contrôle des capitaux, en vigueur depuis juin 2015 dans le pays. Une entreprise luxembourgeoise proposait des terminaux de paiement électronique (TPE) leur permettant de transférer des fonds illimités à l’étranger. En clair, dès qu’une transaction en carte bleue était réalisé via ces TPE, la somme était transférée hors de Grèce.

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-quand-les-entreprises-tentent-d-echapper-au-controle-des-capitaux-591411.html

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