De février à juillet, l’économiste James Galbraith s’est rendu à Athènes pour travailler aux côtés de« son ami » Yanis Varoufakis, alors ministre des finances. Il raconte les débats autour d’un éventuel plan B et la sortie de l’euro.
De février à juillet, l’économiste James Galbraith s’est rendu à Athènes pour travailler aux côtés de« son ami » Yanis Varoufakis, alors ministre des finances. Il raconte les débats autour d’un éventuel plan B et la sortie de l’euro.
Le gouvernement grec a dû vendre les 14 aéroports rentables et garder les 30 autres déficitaires et les subventionner.
La société Fraport AG prend le contrôle des aéroports. Ce qui était propriété de l’État grec va devenir propriété de l’État allemand. Et les profits réalisés dans ces 14 aéroports financeront les services publics allemands.
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Dans cet article pour La Tribune intitulé » Grèce : pourquoi le nouveau plan d’aide est déjà un échec » Romaric Godin rappelle que les négociations ont débuté depuis mardi à Athènes mais que le plan du 13 juillet est déjà caduc en raison de l’effondrement de l’économie.
Il présente la situation économique « catastrophique », la pression exercées sur les banques, le besoin de recapitalisation, les nouvelles exigences des créanciers, l’économie sous pression, un plan politique punitif et ignorant les erreurs du passé et pose la question de ce que peut faire A Tsipras.
Dans cet article JM Harribey revient sur l’accord du 13 juillet, la mise sous tutelle de la Grèce, l’alternative possible, et interpelle sur l’après .
Un article de Médiapart qui fait référence à celui de Libération au sujet du plan B sur lequel aurait travaillé Y Varoufakis avant sa démission.
Thomas Coutrot et Bruno Théret s’adressent à l’ex-ministre des finances grec et plaident pour que la gauche européenne s’empare du débat sur le plan B.
CADTM – Une alternative est possible au plan négocié entre Alexis Tsipras et les créanciers à Bruxelles
Le 5 juillet 2015, à l’issue du référendum initié par le gouvernement d’Alexis Tsipras et le parlement hellène, le peuple grec a rejeté massivement la poursuite de l’austérité que voulaient lui imposer les institutions qui auparavant agissaient sous le nom de Troïka Troïka Troïka : FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne qui, ensemble, imposent au travers des prêts des mesures d’austérité aux pays en difficulté. . C’est une splendide victoire de la démocratie.
Pourtant, s’il est mis en pratique, l’accord intervenu le lundi 13 juillet au matin, signifiera la poursuite de l’austérité dans le cadre d’un nouvel accord pluriannuel. Ce qui est en totale contradiction avec le résultat du référendum.
Le Monde.fr :
En 2009, en arrivant au pouvoir, le nouveau premier ministre socialiste, Georges Papandréou, réalise l’ampleur du déficit du pays dissimulé par la droite, au pouvoir pendant cinq ans. Alors que la note souveraine de la Grèce est abaissée par les agences de notation, il renonce à son plan de relance de 2,5 milliards d’euros et présente un paquet d’austérité censé ramener le déficit grec de 12,7 à 3 % du PIB avant 2013 :
« Il faut prendre en trois mois des décisions qui n’ont pas été prises depuis dix ans », explique alors Georges Papandréou.