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Les États européens doivent s’opposer aux refoulements et à la tentative de les légaliser
Strasbourg 21/10/2021 – « Les États membres doivent prendre position contre les refoulements aux frontières et s’opposer fermement aux tentatives de légaliser cette pratique illégale », a déclaré la Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatović.
Les violations des droits de l’homme dont sont victimes des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants aux frontières des États membres du Conseil de l’Europe se multiplient à un rythme effrayant. Nombreuses sont notamment les personnes qui se voient refuser l’accès à la procédure d’asile et sont renvoyées sans bénéficier de garanties individuelles ; souvent, elles subissent aussi des violences, qui mettent parfois leur vie en danger. Ces refoulements aux frontières sont contraires aux garanties juridiques clairement établies dans la Convention relative au statut des réfugiés et dans la Convention européenne des droits de l’homme. La nécessité de faire face à une situation d’urgence est de plus en plus souvent invoquée pour justifier des pratiques qui portent atteinte au droit de demander l’asile et qui enfreignent l’interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants et l’interdiction des expulsions collectives.
Il est temps que les gouvernements des États européens mettent un terme aux initiatives législatives et aux politiques qui tendraient à « normaliser » les refoulements et à supprimer des garanties essentielles destinées à protéger les droits des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants aux frontières.
C’est le moment de dénoncer ces pratiques. En effet, alors que 12 États membres de l’Union européenne viennent de proposer d’adapter la cadre juridique actuel aux nouvelles réalités, et alors qu’il est de plus en plus question de légaliser les refoulements, les dirigeants de l’UE vont se réunir à Bruxelles pour parler de la politique migratoire.
Certes, il y a des États membres qui sont confrontés à des situations très difficiles, mais il faut rejeter catégoriquement l’idée que cela les autoriserait à faire abstraction, en totalité ou en partie, des garanties essentielles en matière de droits de l’homme.
De plus, des mesures doivent enfin être prises par tous les États européens afin de reconnaître leur part de responsabilité dans ces violations. Elles sont en effet souvent commises au nom de « la protection des frontières de l’Europe », dans un souci commun de dissuasion et avec l’aide financière ou matérielle d’autres États membres. Il faut aussi remédier au manque de solidarité entre les pays européens en ce qui concerne l’accueil des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants. Le manque de solidarité ne saurait excuser des violations des droits mais constitue, pour les pays de premier accueil, une incitation forte à refouler les étrangers. Il est donc indispensable que tous les États européens assument leurs responsabilités pour résoudre ensemble ce grave problème de droits de l’homme sur notre continent.
Les refoulements sont des violations des droits de l’homme. Ils ne peuvent pas être légalisés. Matthieu Birker
Adviser / Conseiller
Office of the Commissioner for Human Rights Bureau de la Commissaire aux droits de l’homme
Council of Europe / Conseil de l’Europe
T+33 (0)3 88 41 21 67 – F+33 (0)3 90 21 50 53
Source www.coe.int/commissioner
Les militants anti-exploitation aurifère ont été acquittés par le tribunal de Polygyros
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Les autorités de poursuite n’ont pas réussi à frapper les combattants contre l’activité minière dans le nord-est de Halkidiki. Le tribunal de Polygyros n’a pas été convaincu et a acquitté les trois prévenus dans l’affaire de Chondro Dentro, où de nombreux manifestants de l’époque (16/12/2017) étaient allés manifester et accrocher des banderoles !
En fait, deux affaires étaient jugées aujourd’hui devant les tribunaux de Polygyros, avec 21 accusés luttant contre l’exploitation aurifère de Skouries. L’un a été ajourné et l’autre a été jugé.
Dans celui-ci, les témoignages des deux policiers n’ont présenté aucune preuve démontrant l’accusation d’avoir commis ensemble des violences illégales. Ils n’ont pas dit que les trois prévenus (deux du Comité de la Lutte de la Grande Vierge , un d’Ierissos) avaient commis une telle chose, ni qu’ils avaient empêché un employé de se rendre sur les lieux. En fait, ils ont dit que personne ne passait, donc personne n’a été arrêté ! Alors que les accusés et les autres manifestants se tenaient juste debout, ayant accroché des banderoles et criant des slogans, contre l’acceptation et le consentement dans les mines d’or.
Avec un tel contenu de témoignages de témoins à charge, c’est ensuite au procureur du siège du tribunal correctionnel uninominal de Polygyros de proposer l’acquittement des trois accusés, ce qui a été décidé peu après par le tribunal.
Reporterre s’est rendu au salon Milipol pour découvrir les innovations technologiques sécuritaires. Elles sont de plus en plus déployées pour repousser les migrants.
Villepinte (Seine-Saint-Denis), reportage
« Viens ici pépère ! » lance un homme élancé en costume-cravate en direction d’un chien-robot en mouvement, faisant mine de lui proposer à manger. Derrière les regards amusés autour du robot développé par l’entreprise étasunienne Ghost Robotics, son « maître » le guide avec sa télécommande d’un œil malicieux. Ce chien-robot au look Black Mirror répond au nom de Q-UGV et sa mission consiste à surveiller des sites ultra sensibles comme les centrales nucléaires.
Ce surveillant atypique, capable de courir, grimper et nager dans des environnements extrêmes, était l’une des nombreuses innovations présentées sur le salon Milipol de la sécurité intérieure au parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis). Près de 1 000 exposants, dont deux tiers d’entreprises internationales, y ont élu domicile du mardi 19 au vendredi 22 octobre. Plus de 30 000 professionnels de la sécurité publique et privée de 150 pays déambulaient dans les allées. Entre une coupe de champagne et des petits fours, ils s’informaient et commercaient sur les dernières grenades lacrymogènes, les dispositifs de reconnaissance faciale ou les fusils d’assaut.
L’heure est à la reprise pour le secteur de la sécurité. « La première des libertés », comme l’a assuré le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lors de sa visite du salon le premier jour. Après avoir subi la crise sanitaire à l’instar d’une large partie de l’économie mondiale, le marché mondial de la sécurité intérieure devrait rebondir. Sa prévision de croissance est de 8 % en 2021 et de 6 % en 2022, après une baisse de 3 % en 2020. En France, il n’a pas été épargné non plus et les dépenses étatiques consacrées à la sécurité ont baissé de 8,6 %, pour atteindre 3,6 milliards d’euros. Mais certains domaines, comme celui des drones de surveillance, ont tiré leur épingle du jeu avec une progression de 5,8 %. Alors que l’Union européenne peine toujours à s’accorder sur une politique commune de gestion des frontières, chaque État membre est tenté de renforcer la surveillance des siennes grâce à des technologies toujours plus sophistiquées.
Mille et une façons de traquer les migrants
Déjà déployés, en passe d’être expérimentés ou pas encore autorisés, les dispositifs de détection de migrants sont présentés aux quatre coins de l’immense salle d’exposition. Nichés entre deux stands de drones, les représentants de la société française HGH, spécialisée dans les systèmes électro-optiques, sont ainsi très sollicités. La série de caméras thermiques Spynel, qui promet une « surveillance panoramique 360 degrés, jour et nuit, jusqu’à l’horizon » sur les frontières des pays intéressés, a du succès. À l’occasion du salon, l’entreprise vient de finaliser un contrat d’un million d’euros avec un pays de l’OTAN — dont elle tait le nom — pour sécuriser et surveiller sur près de 1 000 kilomètres de côte et empêcher les passages des migrants et des trafiquants de drogues. « C’est impossible d’échapper à la vigilance de cette caméra, et à l’inverse des drones, on ne peut pas brouiller son signal car elle n’émet aucune onde », se félicite le responsable marketing. « Si un groupe de personnes ou un zodiac s’approche de nuit d’un littoral dans la zone surveillée, l’intelligence artificielle détectera automatiquement le mouvement et une alerte sera envoyée aux forces de sécurité », poursuit-il.
De l’autre côté du salon, un groupe de gendarmes écoute attentivement les explications du représentant de l’entreprise néerlandaise UVI-Scan. Sur la brochure commerciale, une page est consacrée à un scanner capable de détecter les passagers clandestins sous les camions. Le visuel est explicite : accrochés sous un véhicule, deux migrants sont pris en flagrant délit. « Ce sont de vraies photos ! » assume le consultant technique. « C’est un système intégré à la chaussée qui détecte les intrus et prend automatiquement une photo à l’approche des postes frontières et des ferrys », explique-t-il. « Nous en avons déployés un peu partout en Europe, notamment à Dieppe en France ». Là où de nombreux exilés tentent leur chance pour gagner les côtes anglaises par le ferry ou des embarcations de fortune.
Entre deux stands de fusils d’assaut et des tenues de camouflages, un drone blanc aux allures d’avion miniature surplombe le stand de German Drones. L’entreprise allemande propose un « service personnalisé » à ses clients en fonction des usages ». Pour la détection de passages de migrants à la frontière, Anis Fellahi, le chef de projet international du groupe, recommande « le modèle 150, le plus performant, qui peut voler une heure et demie, couvrir une centaine de kilomètres, et transmet une vidéo de meilleure qualité ». Le dit Songbird est d’ores et déjà déployé aux frontières allemandes et belges, et cherche à étendre son empreinte.
Les industriels ne s’arrêtent pas là et proposent aux autorités des outils de surveillance aérienne toujours plus développées et intrusifs. L’entreprise française T-ops intègre des IMSI-Catcher directement embarqués sur les drones. Ce dispositif de surveillance de masse est capable d’intercepter le trafic des communications téléphoniques, de récupérer et recouper ces informations à distance et de suivre les mouvements des utilisateurs. « Là nous proposons un produit avec une efficacité au-delà du réel ! » s’exclame le représentant de la société. Cette technologie peut-elle être déployée pour repérer les migrants ? « C’est possible, oui. Mais nous ne fournissons qu’un service, le responsable de son utilisation est l’État », répond-il sobrement.
Certains produits attendent des évolutions législatives pour être pleinement déployés. C’est le cas du drone de surveillance très longue distance présenté par le groupe belge John Cockerill, traditionnel acteur de la défense, lancé depuis peu dans la sécurité intérieure. « Ce type d’appareil peut voir jusqu’à 30 kilomètres et il est en capacité d’identifier très clairement des personnes », explique Jean-Marc Tyberg, le président du conseil d’administration du groupe. « À ce stade, nous devons intégrer un logiciel qui floute automatiquement le visage de la personne pour ne pas la reconnaître ». Mais selon lui, « se priver de ces outils de reconnaissance revient à fermer les yeux en conduisant. Il faut que l’on rattrape notre retard législatif pour que ces solutions puissent être pleinement utilisées. » Jean-Marc Tyberg fait référence aux longs débats autour de la controversée loi Sécurité globale. Le Conseil constitutionnel avait fini par censurer le dispositif d’encadrement de l’utilisation des images des drones utilisés les forces de l’ordre, jugée trop dangereux au regard du droit à la vie privée. Mais le gouvernement est revenu à la charge à la rentrée avec une disposition remaniée dans le projet de loi relatif à la sécurité intérieure, actuellement débattu au Parlement.
Si la France n’est pas le terrain de jeu technologique idéal des industriels, d’autres États comme la Grèce accueillent de nombreuses expérimentations plus poussées. Le pays frontalier de la Turquie est un passage obligé dans le parcours des migrants. Et il reçoit le soutien de l’agence de gardes-côtes européens Frontex, accusée par des ONG et des médias d’opérer des refoulements illégaux à l’extérieur de l’UE. Si le gestionnaire des frontières européennes n’a pas de stand dédié ici, ses fournisseurs sont disséminés sur le salon. La société française Cnim Air Space est l’un d’eux. « Notre modèle de ballon captif Eagle Owl gonflé à l’Hélium peut voler jusqu’à 600 mètres de haut, et possède une autonomie de 7 jours », expose fièrement le représentant de l’entreprise. Il est actuellement utilisé par les autorités grecques et l’agence Frontex. Un modèle plus petit a également été expérimenté autour de Calais par la gendarmerie. Avec sa caméra embarquée, il renvoie en continu les images vers une station positionnée au sol. « En cas d’alerte, si un zodiac débarque, les autorités grecques sont en capacité de les repérer à des kilomètres avant d’intervenir », précise-t-il. « Il mesure 22 mètres de long, donc le fait de le voir peut aussi avoir un effet dissuasif… ».
La Grèce accueille également l’expérimentation du projet Roborder, contraction de robot et de border (frontière en anglais), lancé en 2017, qui prévoit un système de surveillance des frontières par un essaim de drones autonomes, capables par l’intelligence artificielle de déterminer les franchissements. Le projet iborder control ambitionne quant à lui de développer un algorithme capable de détecter les mensonges des migrants lors de leur passage à l’aéroport.
Mais sur le terrain, les associations d’aide aux personnes exilées observent que le renforcement de la surveillance des frontières ne décourage pas les candidats à l’asile, mais rend simplement leur parcours plus dangereux. Alors que la surveillance se renforce d’année en année, l’Organisation internationale des migrations a comptabilisé 1 146 décès de migrants sur les routes maritimes vers l’Europe au premier semestre 2021, contre 513 en 2020 et 674 en 2019 à la même période. Mais au salon Milipol, le rêve d’une Europe forteresse a de belles années devant lui.
La valeur nette personnelle d’Elon Musk est actuellement plus importante que le produit intérieur brut (PIB) de la Grèce. L’homme d’affaires et ingénieur qui est actuellement le PDG de Tesla et SpaceX vaut actuellement 219,9 milliards de dollars, alors que le PIB de la Grèce est de 189,4 milliards de dollars.
Qu’un seul individu vaille plus que n’importe quel pays développé est stupéfiant, mais qu’il vaille plus que la Grèce contemporaine n’est pas un mince exploit.
La Grèce est classée par le Fonds monétaire international comme une économie avancée à revenu élevé, dont l’économie est répartie entre les services (80 %), les secteurs industriels (16 %) et l’agriculture (4 %). Elle est actuellement la seizième plus grande économie de l’Union européenne, qui compte 27 membres au total.
Pour mettre encore plus en perspective le poids économique monumental de Musk, l’économie grecque connaît également une croissance extraordinairement rapide, le FMI ayant également annoncé la semaine dernière que l’économie du pays devrait connaître un taux de croissance de 6,5 % d’ici à la fin de 2021.
Le FMI a détaillé la croissance du pays pour 2021 dans son rapport sur les perspectives économiques mondiales, où il a également prévu que l’économie grecque connaîtrait une croissance de 4,6 % en 2022.
Le FMI prévoit que le taux d’inflation atteindra 1,3 % d’ici la fin de l’année, puis descendra à 0,4 % en 2022. Il prévoit que le taux de chômage tombera à 15,8 % en 2021, puis à 14,6 % l’année prochaine, soit une baisse de 16,4 % en 2020.
Mais le pays entier de la Grèce semble être dépassé par les profits que Musk a réalisés grâce à ses entreprises de voitures électriques et d’exploration spatiale, et certains analystes prédisent même que ces dernières pourraient faire de lui le premier trillionnaire de l’histoire.
Elon Musk entre dans une nouvelle ère avec la clôture de l’action Tesla à un niveau record vendredi
Elon Musk semble atteindre l’apogée de sa réussite professionnelle avec les entreprises Tesla et SpaceX, et sa fortune personnelle a atteint de nouveaux sommets en conséquence. L’action Tesla a clôturé à un niveau record de 909,68 dollars vendredi, deux jours seulement après que la société a publié son chiffre d’affaires et ses bénéfices pour le troisième trimestre, qui ont également atteint un niveau record. La capitalisation boursière de Tesla est d’environ 860 milliards de dollars.
Le mois dernier, le quinquagénaire a également pris la première place de la liste des personnes les plus riches du monde. Musk est la troisième personne de l’histoire à avoir amassé une fortune de 200 milliards de dollars, selon Forbes.
Si M. Musk s’est hissé au premier rang mondial de la fortune privée en grande partie grâce à sa société de véhicules électriques Tesla, un analyste de Morgan Stanley estime que l’avenir de sa société aérospatiale SpaceX lui fera franchir le seuil des mille milliards de dollars.
SpaceX « défie toute idée préconçue de ce qui était possible et du délai possible, en termes de fusées, de véhicules de lancement et d’infrastructure de soutien », a écrit Adam Jonas de Morgan Stanley mardi.
Jonas a confiance en SpaceX précisément parce qu’il considère que la société détient une multitude de sociétés en une seule, contenant l’exploration spatiale, l’infrastructure et l’observation de la Terre, ainsi que ses communications par satellite Starlink, que Jonas considère comme le plus grand acteur vers son évaluation de 200 milliards de dollars de la société.
La police grecque abat un jeune Rom non armé ; sept agents sont arrêtés (cet article cite les communiqués officiels clairement et légalement contestés)
23 octobre 2021
La police grecque a abattu un homme de 20 ans non armé et blessé un adolescent de 15 ans après une poursuite en voiture à Perama, dans l’ouest de l’Attique, tôt dans la matinée de samedi. Sept policiers impliqués dans la fusillade ont été arrêtés pour homicide volontaire. Un deuxième adolescent a fui la scène. Le conducteur et les deux passagers mineurs étaient membres de la communauté rom.
Sept policiers ont également été blessés lors de la fusillade, a indiqué la police grecque dans un communiqué, sans toutefois préciser la gravité des blessures ni s’ils ont été hospitalisés ou même reçu les premiers soins .
L’adolescent blessé est hospitalisé à Athènes et sous surveillance. Il a été blessé à l’abdomen et doit subir une intervention chirurgicale.
Un adolescent de 16 ans qui se trouvait également dans la voiture volée a réussi à fuir les lieux et est toujours en fuite…
Selon le communiqué de la police, des agents de l’unité motocycliste DIAS ont fait signe au conducteur d’une voiture qu’ils soupçonnaient d’être volée de s’arrêter pour un contrôle, mais le conducteur a pris la fuite.
Une course-poursuite s’est alors engagée et s’est terminée dans la rue Elpidos à Perama lorsque le conducteur, bloqué par un bus venant en sens inverse, a reculé, « percutant ainsi cinq motos de police qui le poursuivaient et blessant sept agents », selon le communiqué de la police.
« La police a utilisé une arme pour arrêter le véhicule, ce qui a entraîné la blessure mortelle du conducteur et la blessure d’un des passagers, qui a été transporté à l’hôpital et est traité hors de danger », ajoute le communiqué…
Les agents ont tué le conducteur de 20 ans et blessé un passager de 16 ans, tandis qu’un troisième homme à l’intérieur du véhicule a réussi à s’échapper et est recherché par la police.
Les premiers éléments de l’enquête en cours indiquent que la plupart des sept agents impliqués dans l’incident sanglant ont tiré des coups de feu contre les suspects.
En première autopsie a révélé que le corps de la victime présentait plus d’une blessure par balle. Le rapport complet sur le nombre de blessures et la cause exacte de la mort du jeune homme de 20 ans sera publié après l’autopsie complète, lundi.
La fusillade et les sirènes ont alarmé les habitants du quartier de pyknokatoikimeni, qui se sont rendus à leurs balcons. Certains d’entre eux ont filmé l’incident et l’ont transmis aux médias.
Dans une vidéo filmée à distance par un témoin, on entend le son de ce qui semble être au moins 20 coups de feu tirés sur la scène.
Les policiers doivent comparaître devant le procureur samedi soir.
Selon les médias, l’intervention d’un procureur est la procédure standard dans les cas de fusillade et en particulier lorsqu’il y a un décès.
Le procureur enquêtera pour déterminer si la police a agi conformément aux règles.
Un dossier distinct a été ouvert pour le passager blessé et l’homme qui a fui la scène, qui pourrait être inculpé pour tentative d’homicide, a rapporté kathimerini.
Des sources policières ont déclaré aux médias que l’homme qui a été tué avait été arrêté à l’âge de 14 ans pour des vols.
« 38 balles, c’est un assassinat d’État »
the press project 25 octobre 2021
Aujourd’hui, 25/10,à 13 h une délégation de l’Initiative des avocats et des avocats pour les droits démocratiques a organisé une manifestation au ministère de la Protection des citoyens, à l’occasion du meurtre de Nikos, 18 ans, à Perama. « De manière totalement illégale et abusive, ils ont choisi de remplacer toutes les instances judiciaires et d’imposer la peine de mort », disent-ils, entre autres.
Marche de protestation pour le meurtre de la police à Perama
Des organisations et collectifs de gauche et de l’espace anti-autoritaire appellent aujourd’hui, lundi 25/10 à 18h à une manifestation contre les violences policières et l’assassinat du Rom de 18 ans par la police à Perama.
« Le meurtre du jeune de 18 ans à Perama est un autre crime de la police. Le matériel audiovisuel et les témoignages ne laissent aucun doute sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une défense légale, mais d’une démonstration sanglante de sauvagerie policière. L’opération de dissimulation tombe dans le vide, car il est désormais prouvé qu’aucun affrontement armé n’a eu lieu ni que la vie des policiers n’a été mise en danger. « Après tout, comment justifier la quarantaine de fusillades contre des occupants non armés de la voiture ? », caractérise le Réseau des droits politiques et sociaux dans son appel à la manifestation d’aujourd’hui.
Aucun policier n’a été blessé et aucun échange de coups de feu n’a eu lieu à Perama. Comme à N. Smyrni, à Perama, la tentative de dissimulation est tombée dans l’oreille d’un sourd. « Comme à N. Smyrna, les persécutions, les emprisonnements, les tortures et les meurtres à Perama ne peuvent plus arrêter la résistance de la jeunesse à la répression d’État », dit dans son appel le Mouvement anti-autoritaire d’Athènes .
« Tout un système politique et un gouvernement qui le gère ont affiché leurs intentions dès le premier jour de leur arrivée au pouvoir. « Le premier objectif de ce régime, c’est la jeunesse, puisque tout l’effort du gouvernement est d’en faire un ennemi intérieur et d’appliquer sur lui le droit pénal de l’ennemi, et il applique cette politique à chaque occasion », ajoute-t-il. .
Il conclut que « l’expansion continue des forces de sécurité avec le recrutement de personnes en uniforme qui ne feront que produire la répression et la transformation de la démocratie en une force de police militarisée est l’orientation incontestée du ministère de l’Ordre public. « Police dans les lieux publics, police dans les universités, police pour le covid-19, police partout ».
L’ Initiative Anarcho-Syndicale Rosinande invite et participe au rassemblement aux Propylées le lundi 25/10, à 18h, contre l’arbitraire policier qui tue, la politique de répression étatique
« Cette fois, la doctrine de l’ordre public n’a pas suffi à arbitrairement violer les droits fondamentaux, à arrêter des innocents ou à torturer. « Elle est allée plus loin, dans le meurtre de sang-froid », a déclaré Rosinande dans un communiqué.
« Le crime sans précédent à Perama met en évidence l’ampleur de l’inhumanité et de l’hostilité envers la société que cache la politique de l’État grec, à la fois dans ce qui a à voir avec son invocation constante et son aggravation de la répression ainsi que le racisme généralisé et la ségrégation sociale qu’il cultive systématiquement », ajoute-t-il.
« Le gouvernement sait qu’il ne peut protéger que les policiers meurtriers…parce qu’il sait – et nous le savons tous – que les 40 coups de feu tirés par les hommes de la DIAS contre des personnes désarmées dans un quartier résidentiel sont la conséquence naturelle de l’existence d’un corps qui a été créé et formé pour traiter la société comme un ennemi intérieur « et nous l’avons vu d’innombrables fois attaquer la foule, non pas malgré les ordres, mais en exécutant les ordres de la direction de l’ELAS », déclare-t-il.
Il conclut : « L’opposition à la politique meurtrière de répression étatique, l’opposition à la politique de racisme qui considère la vie des Roms et des réfugiés comme moins importante, est vitale non seulement du point de vue de l’humanisme et des droits fondamentaux, mais aussi seulement parce qu’elle est possible de former un front social qui résistera à la politique gouvernementale contre le travail, le syndicalisme, l’éducation publique, la santé. »
Le Rendez-vous d’une gauche anticapitaliste et internationaliste
a noté dans son appel à la manifestation que dans de nombreux cas on ressent la peur de vivre dans une société qui tend à accepter la violence du pouvoir, et la mort pour les « invisibles » : à Omonia en 2019, en mars 2020 à ses frontières Evros, dans la vie quotidienne des accidents du travail comme Anees Mir ».
Dans le cas de Perama, ils essaieront de nous convaincre que « rien ne s’est passé ». Que la violence policière est la réponse à la délinquance …. Cependant, les vidéos et les rapports des habitants montrent hors de tout doute ce qui s’est passé : la police s’est approchée et a tiré sur les occupants du véhicule qui n’étaient pas armés. « ….
Il a ajouté qu’« il est clair qu’aucun policier n’a été blessé, précisément parce qu’ils n’ont pas été attaqués…..
« Nous ne nous faisons pas d’illusions sur le fait que la police défend la société et la loi. Nous savons que c’est un instrument qui applique par la force des lois qui protègent l’injustice sociale et le pouvoir bourgeois. Dernièrement, cependant, sous la responsabilité du gouvernement et de l’ELAS, la répression et l’autoritarisme ont formé un nouveau régime qui a même atteint le point de rétablir effectivement la peine de mort. « Justice doit être rendue pour le crime qui a eu lieu et nous ne devons pas permettre la dissimulation », conclut-il.
L’ initiative contre la répression d’État – anarchistes appelle à un rassemblement contre la répression le lundi 25 octobre 2021 à 20h00 à Xanthi , précisant que : Plus précisément, nous avons récemment été confrontés à l’escalade de la répression étatique dans tous les aspects de la vie sociale. De la répression des manifestations et des mobilisations, de la persécution des militants à la politique anti-immigration et à la préparation de la guerre, l’appareil d’État glisse dans l’emphase. « Dans chaque coin, il y a un flic armé pour contrôler et limiter la présence des opprimés en public. »
L’initiative ajoute qu' »on ne peut ignorer le contexte raciste/anti-tsigane dans lequel ce meurtre a eu lieu. Outre la question de savoir si les flics connaissaient l’identité culturelle des victimes et s’il y avait des motifs racistes derrière la persécution, le traitement ultérieur de l’événement par le discours dominant avait des caractéristiques ouvertement anti-tsiganes. La communauté rom est l’une des couches les plus opprimées de la société grecque, piégée dans un état d’extrême pauvreté et d’inégalité, marginalisée par les institutions, exclue du marché du travail, constamment confrontée à une multitude de difficultés et de haine raciste. Tout ce qui précède est maintenu par la projection négative constante de l’identité rom. Dans ce contexte commode, alors, »La propagande d’État est venue couvrir l’assassinat, renforçant ainsi les relations de pouvoir déjà existantes. »
« Dans un système où la vie passe par un processus d’évaluation pour savoir si elle vaut plus qu’une voiture volée, dans un état de cannibalisme social et de politique de mort, les couches sociales les plus opprimées sont celles qui sont exterminées. Si vous êtes Rom, votre vie vaut autant qu’une voiture volée, si vous êtes immigré vous êtes violé et tué à la frontière, si vous êtes LOATKI + vous êtes tué un jour à midi à Omonia. « Leur monde pourri s’effondre et pour l’instant il s’effondre dans nos têtes », conclut-il.
Et pour connaître les positions de ce maire lire ce texte qu’il avait déjà écrit en 2018 lors d’une assignation à résidence.
Résistez, résistez toujours « Ayez le courage de rester seul »
Il est inutile de vous dire que j’aurais aimé être présent parmi vous non seulement pour des salutations formelles mais pour quelque chose de plus, pour parler sans le besoin et l’obligation d’écrire, pour ressentir ce sentiment de spontanéité, pour sentir l’émotion que les mots produisent de l’âme, enfin pour vous remercier un par un, vous tous, pour une forte étreinte collective, avec toute l’affection dont les êtres humains sont capables.
À vous tous qui êtes un peuple en voyage vers un rêve d’humanité, vers un lieu imaginaire de justice, chacun de vous mettant de côté ses engagements quotidiens et défiant même l’inclémence du temps. Je dis merci.
Le ciel traversé par tant de nuages noirs, les mêmes couleurs, la même vague noire qui traverse le ciel de l’Europe, qui ne laisse plus entrevoir les horizons indescriptibles des sommets et des abîmes, des terres, des douleurs et des croix, de la cruauté des nouvelles barbaries fascistes.
Ici, sur cet horizon, les peuples sont là. Et avec leurs souffrances, leurs luttes et leurs conquêtes. Parmi les petites choses de la vie quotidienne, les faits se croisent avec les événements politiques, les problèmes cruciaux de toujours avec les menaces renouvelées d’expulsion, d’attentats, de mort et de répression.
Aujourd’hui, dans ce lieu frontalier, dans cette petite ville du sud de l’Italie, terre de souffrance, d’espoir et de résistance, nous allons vivre un jour qui entrera dans l’histoire.
L’histoire, c’est nous. Avec nos choix, nos convictions, nos erreurs, nos idéaux, nos espoirs de justice que personne ne pourra jamais supprimer.
Un jour viendra où il y aura plus de respect des droits de l’homme, plus de paix que de guerres, plus d’égalité, plus de liberté que de barbarie. Où il n’y aura plus de personnes voyageant en classe affaires et d’autres entassées comme des cargaisons humaines provenant de ports coloniaux et dont les mains s’accrochent aux vagues dans les mers de la haine.
En ce qui concerne ma situation personnelle et mes affaires juridiques, je n’ai pas grand-chose à ajouter à ce qui a été largement rapporté. Je n’ai aucune rancune ou revendication contre qui que ce soit.
Cependant, je voudrais dire au monde entier que je n’ai pas à avoir honte, pas à me cacher. Je referais toujours les mêmes choses, qui ont donné un sens à ma vie. Je n’oublierai pas cet immense fleuve de solidarité.
Je te porterai dans mon cœur pendant longtemps. Nous ne devons pas reculer, si nous sommes unis et restons humains, nous pouvons caresser le rêve d’une utopie sociale.
Je vous souhaite le courage de rester seul et le courage de rester ensemble, sous les mêmes idéaux.
Être désobéissant chaque fois que nous recevons des ordres qui humilient notre conscience.
Pour mériter d’être appelés rebelles, comme ceux qui refusent d’oublier à l’époque de l’amnésie obligatoire.
Être si têtus que nous continuons à croire, même contre toute évidence, qu’il vaut la peine d’être des hommes et des femmes.
Continuer à marcher malgré les chutes, les trahisons et les défaites, parce que l’histoire continue, même après nous, et quand elle dit au revoir, elle dit au revoir.
Nous devons espérer garder vivante la certitude qu’il est possible d’être les contemporains de tous ceux qui vivent animés par le désir de justice et de beauté, où que nous soyons et où que nous vivions, car les cartes de l’âme et du temps n’ont pas de frontières.
Suite à notre appel à soutenir les actions solidaires avec les réfugiés afghans en Grèce, nous avons totalisé 1230 euros sur les 5000 euros nécessaires, dont 725 euros sur le crowdfunding gofundme :
En trois semaines, nous avons donc atteint un peu moins du quart de l’objectif minimum qui nous permettrait de faire face aux principaux besoins.
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Durant une réunion, ce mardi 28 septembre, nous avons constaté que ce qui manque le plus concerne d’abord les enfants en bas-âge, à commencer par le lait infantile et les couches. Nous n’avons quasiment plus de stock.
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Nous proposons donc une collecte urgente de lait infantile et couches, avec l’appui de deux collectifs en France, l’un basé à Paris et l’autre à Marseille.
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Sur Paris : l’épicerie solidaire La Sub’stantielle a trouvé un moyen pour nous transmettre au plus vite les colis qui vont être rassemblés dans la région parisienne. Contactez le point de collecte 07 49 02 97 81 (Éric).
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Sur Marseille: le collectif Marseille avec les Grecs (et avec les réfugiés en Grèce, cqfd) qui pourra nous acheminer les colis qui vont être rassemblés dans la région marseillaise. Contactez le point de collecte 06 18 25 76 24 (Anne).
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Nous recherchons du lait infantile (1er et, surtout, 2ème âge), ainsi que des couches pour bébés (surtout tailles 2, 3 et 5) à transmettre aux points de collecte et d’expédition de Paris ou Marseille.
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Si vous n’êtes pas proche de ces deux villes et que vous souhaitez soutenir cette action, vous pouvez encore participez au crowdfunding qui continue :
Philoxenia signifie hospitalité en grec, et littéralement « amis des étrangers » (philos : ami, xenos : étranger). C’est le nom que nous donnons en ce moment à nos actions aux côtés des réfugiés dont la majorité actuellement sont afghans.
Ceci nous permettrait d’acheter directement et rapidement les fournitures manquantes les plus urgentes sur place.
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Nous recherchons également des véhicules en partance pour la Grèce, dans les semaines qui viennent, au départ de la France, de la Suisse ou de la Belgique. Si vous êtes dans ce cas et si vous avez un peu de place (pour des produits d’hygiènes, alimentaires, santé et puericulture), contactez-nous au 06 24 06 67 98 ou solidarite@anepos.net
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Merci de participer à cet élan et/ou de diffuser l’info sur cette collecte urgente. Un grand « taschakor » (merci en afghan) à tou-tes !
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Solidairement,
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Maud, Anne, Maria, Naïma, Éric, Nikos, Hassan et Yannis po/ les collectifs Anepos, Kali Dynami, La Sub’stantielle et Marseille avec les Grecs
L’Ocean Viking porte secours à 129 personnes entre le 18 et le 20 septembre 2021
Le navire humanitaire affrété par SOS MEDITERRANEE, l’Ocean Viking, a procédé à quatre sauvetages entre le 18 et le 20 septembre 2021. Le plus jeune des enfants à bord est âgé de moins d’un mois. Les équipes ont aussi été les témoins de deux interceptions par les garde-côtes libyens. Après plusieurs évacuations sanitaires, elles attendent actuellement que les autorités maritimes compétentesassignent un lieu sûr où débarquer les 122 personnes rescapées à bord.
Récapitulatif
Jeudi 23 septembre 2021, une évacuation sanitaire d’un rescapé de 22 ans a été organisée par les garde-côtes italiens. Son état de santé se détériorait depuis la nuit précédente.
122 personnes rescapées sont toujours prises en charge par les équipes de la FICR et de SOS MEDITERRANEE à bord de l’Ocean Viking. Elles doivent pouvoir débarquer urgemment en lieu sûr.
Mercredi 22 septembre 2021 : après 5 demandes aux autorités maritimes, l’Ocean Viking n’a toujours pas reçu d’attribution d’un lieu sûr. Les 123 personnes rescapées – enfants, mineur.e.s non accompagné.e.s, hommes, femmes – font preuve d’une incroyable résilience, mais un navire n’est qu’un abri temporaire. Les personnes secourues doivent débarquer rapidement, conformément au droit maritime.
Lundi 20 septembre 2021, en matinée : deux personnes sont évacuées vers la terre par les garde-côtes italiens pour y recevoir des soins médicaux urgents. Elles sont accompagnées par quatre membres de leur famille respective. 123 personnes à bord de l’OceanViking sont désormais dans l’attente d’un lieu sûr où débarquer.
Nuit du dimanche 19 au lundi 20 septembre 2021 : 13 personnes qui dérivaient, perdues dans la zone de recherche maltaise, sont secourues : c’est la quatrième opération de sauvetage de cette 15e mission de l’Ocean Viking. Un homme a été retrouvé dans un état très faible, allongé sur le pont de l’embarcation en bois. Il a dû être évacué à l’aide d’une civière vers l’OceanViking.
Dimanche 19 septembre 2021, en soirée : c’est également dans la zone de recherche et de sauvetage maltaise qu’une embarcation est signalée par l’avion Seabird. Les 58 personnes à bord sont assistées par le voilier Nadir (ResQship), jusqu’à l’arrivée de l’Ocean Viking. Les équipes de SOS MEDITERRANEE procèdent alors à une troisième opération de sauvetage, et les personnes en détresse sont amenées en sécurité à bord du navire. Elles avaient quitté la Libye deux jours plus tôt.
Dimanche 19 septembre 2021 : l’avion Colibri 2, de l’ONG Pilotes Volontaires, lance l’alerte quant à la présence de deux embarcations en bois en difficulté à 18 milles marins de la position du navire. Mais lorsque l’Ocean Viking arrive à proximité, toujours dans les eaux internationales au large de la Libye, les garde-côtes libyens sont déjà sur place et procèdent à l’interception des deux esquifs pour les ramener de force en Libye.
Dimanche 19 septembre 2021, en matinée : les équipes de SOS MEDITERRANEE en vigie sur la passerelle repèrent aux jumelles une embarcation en bois en perdition. Lors de cette deuxième opération de sauvetage, les 33 occupant.e.s de l’embarcation, dont huit femmes et treize enfants, sont ramené.e.s en sécurité à bord de l’Ocean Viking. Parmi les personnes rescapées, deux présentent des affections chroniques et sont prises en charge par l’équipe médicale à bord.
Samedi 18 septembre 2021, midi : premier sauvetage depuis le départ de l’Ocean Viking : 25 personnes, dont deux femmes et trois enfants – le plus jeune âgé d’un an –, sont secourues alors qu’elles étaient à bord d’une embarcation en bois en détresse, à 28 milles marins au large des côtes libyennes, dans les eaux internationales. L’embarcation avait été repérée par l’avion Seabird de l’ONG Sea-Watch, qui patrouillait dans ce secteur.
L’Ocean Viking a quitté Marseille le 13 septembre 2021 avec à son bord dix-huit membres de l’équipe de SOS MEDITERRANEE et cinq professionnel.le.s de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), pour la 15e rotation du navire de recherche et de sauvetage. Plus d’informations sur la 15e mission de l’Ocean Viking :
Journal de bord en ligne référençant toutes les étapes de sauvetage en Méditerranée réalisées par les équipes de SOS MEDITERRANEE à bord de l’Ocean Viking.
À l’image de ce qu’a été la 43e édition du Festival de cinéma de Douarnenez, nous souhaitions que cette Escale donne à comprendre sensiblement une Grèce peu connue, écrasée par le poids de l’Antiquité. Une Grèce contemporaine qui souffre des maux de son histoire récente. Sujet qu’aborde avec humour Fotos Lambrinos avec Visitez la Grèce. Quoi de mieux pour connaître un pays que d’aller à la rencontre de ses habitant·es, ceux·elles que l’on voit le moins d’emblée. Arpenter Athènes avec Eva Stéfani, Daphné Hérétakis ou Paola Revenioti, c’est aller à la rencontre d’êtres en marge qui témoignent d’existences morcelées, d’identités niées, mais aussi d’instants de vie intenses.
Nous voulions mettre en avant une filmographie rebelle, non seulement parce qu’elle aborde des sujets tabous – l’existence de minorités –, mais aussi en raison de formes narratives audacieuses. ROM de Menelaos Karamaghiolis, nous offre tout cela. Malgré des tentatives de censure de la part de la télévision grecque qui l’a produit, ce film a connu un succès populaire, au Festival de Thessalonique notamment.
Nous avons cherché à mettre en lumière la diversité des cultures, des manières d’habiter la terre et de raconter le quotidien. Matière première aborde, ainsi, à travers ce qui pourrait paraître anecdotique, l’économie souterraine de la Grèce, une façon de survivre au cœur de crises successives. L’ogre capitaliste se nourrit des gestes répétés de travailleur·euses, étranger·ères pour la plupart, qui survivent au pied de l’Acropole, dans l’un des quartiers les plus pauvres d’Athènes.
Pays frontière, la Grèce se trouve en première ligne pour accueillir les réfugié·es qui tentent de rejoindre les pays riches. Bloqué·es par des politiques qui leur sont hostiles, il·elles trouvent parfois asile chez des Grecs qui, eux·elles-mêmes, connurent dans leur histoire familiale des exils forcés. C’est ce que nous raconte En Face, un film collectif dont le tournage fut un temps de partage avec celles et ceux qui à Lesbos ne veulent pas se laisser gagner par l’inhumanité.
Cette Escale nous permet de partager avec vous la traversée d’une filmographie rare, celle que nous avons réalisée ces deux dernières années.
L’équipe du Festival de Douarnenez
Les films
Kaliarda Paola Revenioti 58 min
Athènes Eva Stefani 38 min
Ici rien Daphné Hérétakis 29 min
Matière première Christos Karakepelis 78 min
Visitez la Grèce Fotos Lambrinos 21 min
ROM Menelaos Karamaghiolis 75 min
En face Collectif Cinemakhia 60 min
Alerte Grèce : deux membres de Rouvikonas menacés de prison à vie !
Alerte et appel à soutien avant le procès du 13 octobre 2021 !
SOUTIEN À GIORGOS KALAITZIDIS ET NIKOS MATARAGKAS DU GROUPE ROUVIKONAS
Deux ans après le formidable élan de solidarité sans frontières qui a permis à deux membres de Rouvikonas d’éviter la prison, une nouvelle menace d’une ampleur sans précédent plane au-dessus du groupe. Un procès kafkaïen attend Giorgos et Nikos le 13 octobre prochain, sur la base de fausses accusations. Cette tentative de criminalisation du mouvement social peut coûter la prison à vie à ces deux militants politiques. Leur groupe, pourtant irréprochable et exemplaire, est manifestement devenu trop gênant. Une nouvelle mobilisation internationale s’impose.
Les faits : le 7 juin 2016, un trafiquant de drogue est exécuté à Athènes, dans le quartier d’Exarcheia. Cette exécution est revendiquée par un collectif d’autodéfense appelé « Milice du peuple armé » qui déclare que le trafiquant de drogue avait un comportement violent, menaçant et dangereux à Exarcheia, à la fois envers les membres du mouvement social et les habitants du quartier.
Trois années passent. Aucun membre de Rouvikonas n’est visé par l’enquête. En juillet 2019, Kyriakos Mitsotakis arrive au pouvoir en Grèce et promet, entre autres, d’en finir « par tous les moyens » avec le groupe anarchiste Rouvikonas, réputé dans tout le pays pour ses actions de solidarité et sa résistance sans aucun rapport avec ce genre de procédés*. Au bout de quelques mois, en mars 2020, un juge d’instruction reprend le dossier et inculpe deux militants de Rouvikonas : Nikos Mataragkas et Giorgos Kalaitzidis, respectivement pour homicide et pour incitation au meurtre.
Mais en juin 2020, après leurs auditions au parquet, ils sont tous deux libérés sans caution et les poursuites sont logiquement abandonnées.
Coup de théâtre en avril 2021 : bien que le dossier soit vide contre les membres de Rouvikonas, l’État et les mécanismes de répression décident subitement de poursuivre Giorgos et Nikos en s’appuyant sur de fausses accusations et leur procès est programmé le 13 octobre 2021 !
Cette manipulation de la part du pouvoir fait de Giorgos et Nikos ses otages et vise à les détruire politiquement et physiquement : ils risquent la réclusion à perpétuité ! Le but est également de nuire à l’image du groupe Rouvikonas et de criminaliser le mouvement social en Grèce, comme le faisaient les Colonels au pouvoir il y a cinquante ans.
Face à ce procès kafkaïen, nous apportons notre soutien aux militants politiques et solidaires Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas et nous exigeons l’arrêt immédiat des poursuites.
Nous appelons à renforcer le comité international de soutien :soutien@rouvikfrancophone.net (envoyez vos nom, prénom et qualité pour rejoindre les signataires).
Nous invitons également à les soutenir financièrement dans ce bras de fer qui ne se limite pas à ce procès pour le groupe Rouvikonas : le groupe est fréquemment l’objet de poursuites judiciaires pour des motifs moins graves mais très coûteux (au total pour toutes les actions jugées actuellement et dans les mois à venir, les frais de Justice du groupe s’élèvent à plusieurs dizaines de milliers d’euros) :
Nous appelons enfin, pour celles et ceux qui le peuvent, à un rassemblement de soutien le jour du procès : le mercredi 13 octobre à 9h00, au Palais de justice d’Efeteio, 4 rue Degleri à Athènes. Les photos d’actions de soutiens à distance sont également les bienvenues.
Ne laissons aucun d’entre nous être la proie isolée du pouvoir.
Comité international de soutien à Giorgos Kalaitzidis et Nikos Mataragkas
Premiers signataires :
Pia KLEMP (sauveteuse en mer), Maud et Yannis YOULOUNTAS (réalisateurs, militants solidaires), Cédric HERROU (paysan, militant solidaire), Dr Hawzhin AZEEZ (philosophe, poétesse et porte-parole du Rojava), Adriana VARELLA (activiste et artiste anarchiste de New York), Vitor PARRHESIA-SINISTRO (artiste et activiste de Porto Alegre au Brésil), Sarah HAIDAR (écrivaine algérienne, féministe, libertaire et kabyle), Surya TJAHJANTO (graffeur indonésien), Dave DOWNES (Anarchists of London, DiY et Anarchist Film Group à Londres), Dimitra ANTONOPOULOU alias Mimi (travailleuse sociale, militante solidaire à Athènes), Jean-Jacques GANDINI (avocat honoraire, ancien président du Syndicat des Avocats de France), Dominique TRICAUD (avocat, ancien membre du conseil de l’ordre à Paris), Pierre GALAND (ancien sénateur belge, président de l’OMTC, organisation mondiale contre la torture), Gunter GORHAN (philosophe), Miguel BENASSAYAG (philosophe et psychanalyste), Odile HELIER (anthropologue), Francis DUPUIS-DÉRI (politologue, UQAM), Philippe CORCUFF (sociologue), Rémi BÉNOS (géographe), Jean-Pierre TERTRAIS (écrivain), Eric TOUSSAINT (écrivain et militant internationaliste), Noël GODIN (écrivain, entarteur), Alain GUYARD (philosophe forain), François BÉGAUDEAU (écrivain, réalisateur), Mathieu RIGOUSTE (sociologue, réalisateur et écrivain), Alain DAMASIO (écrivain), Serge QUADRUPPANI (écrivain), Jean-Pierre LEVARAY (écrivain), Jean-François BRIENT (écrivain, réalisateur), Jacques TARDI (dessinateur), Nathalie ATHINA (auteure et activiste), Matteo BONAGLIA (avocat), Jack DINIZ (Fédération Autonome des Travailleurs du Brésil), Fabiana GIOVANNINI (enseignante et syndicaliste à Genève), Federico BERTONE (musicien turinois), Koshi SAKURAI (graffeur), Waepele WADRIAKO (soutien de Kanaky), Shaïmâa BENKIRANE (danseuse acrobate), Saara LARSSON (musicienne), Ellen POWEL (comédienne), MILTON DJ RAZAP (musicien), JACK OF HEART (musicien), LOST BODIES (groupe de rock), Joy BAXTER (musicienne), Veronica RODRIGUEZ (musicienne), Koffi DJEDJE (musicien), ANTIDRASI (groupe de punk d’Athènes), ANSER (artiste hip hop de Sparte), FΑΚΑ (groupe de punk de Patras), S-CONTRO (groupe de punk de Turin), FUNDRACAR (groupe de reggae/punk d’Athènes), Val K (photographe), Alexandros KATSIS (photographe), Nicolas PATRIS (musicien), RΑΜΜΕΝΟS ΑSSΟS (artiste hip hop), ΑΝOΜΑLΑ RΙΜΜΑΤΑ (groupe de punk d’Athènes), Yannis HATZIGIANNIS (rappeur), Keny ARKANA (rappeuse), SKALPEL (rappeur), BATRAS (rappeur), SID (musicien), Dyvan LE TERRIBLE (musicien), BAZOOKA (groupe de punk), L’1CONSOLABLE (rappeur), ADAM L’ANCIEN (rappeur), Dominique GRANGE (chanteuse), Serge UTGÉ-ROYO (chanteur), Christian LEDUC (chanteur), MC YINKA (artiste hip hop d’Athènes), compagnie JOLIE MÔME (musiciens), Alessandro DI GIUSEPPE alias PAP40 (comédien), Yan LINDINGRE (dessinateur), Marc LARGE (dessinateur), Gilles LASSERPE (dessinateur), BERTH (dessinateur), Vincent MAKOWSKI (graffeur), Olga DABROWSKI (danseuse), Richard PROST (réalisateur), Stéphane MERCURIO (réalisatrice), Jean-Pierre BOUYXOU (réalisateur), Jean-Henri MEUNIER (réalisateur), Eloise LEBOURG (journaliste, réalisatrice), Anne BOISSEL (monteuse), Jean-Jacques RUE (programmateur), Sandrine FLOCH (distributrice de cinéma), Emmanuel VIGNE (journaliste, réalisateur et producteur), Xavier MATHIEU (acteur), Serge PEY (poète), Mathieu FERRÉ (vigneron en Toscane, éditeur anarchiste ), Isabelle ATTARD (ancienne députée, auteure anarchiste), Rafael SADDI (militant anarchiste et professeur à l’Université fédérale de Goiás au Brésil), Bernard THIESING (activiste, Berlin/Athènes), Lorenza ROSSI (militante antifasciste), Hazem EL MOUKADDEM (militant antifasciste), Barbara BAKER (militante antifasciste), Clément CUSSAC (militant libertaire et travailleur social), Eric SIRVIN (militant solidaire), Cyril et Nathalie MOREL (artistes, militants solidaires), Philippe GUILLARD (militant solidaire), Frédéric GRIMAUD (militant de l’éducation populaire), Nikos PAPADAKIS (éducateur), Eric BERTIN (enseignant), Geneviève AZAM (économiste), Pierre CONCIALDI (écrivain), Etienne LIEBIG (écrivain), Thierry GUILABERT (écrivain), Jean-Marc RAYNAUD (éditeur), Tatiana MORONI (libraire), Nicolas RICHEN (journaliste et militant solidaire), Naz OKE et Daniel FLEURY (journalistes, rédaction KEDISTAN), Constant KAIMAKIS (syndicaliste et solidaire), Sylvie HALLER-XYLOURIS (gardienne de chats à Syros), Dimitris PASTELAKOS (militant libertaire), Patricia VARLET (militante solidaire), Anny ROUX (militante anarcha-féministe), Patricia TUTOY (militante solidaire), Nikos NIKIFORAKIS (ingénieur en environnement), Sylvie GRACH (association Viens on sème), José BENGALA (militant solidaire), Anaïs BOYER (militante solidaire), Anne KELLER (ancienne infirmière, militante solidaire), Olivier ESTRAN (navigateur et militant), Alex TESS (artiste et étudiant en droit), Patrick VIAL (militant solidaire), Bernard LANGLOIS (journaliste, fondateur de POLITIS), Christian EYSCHEN (porte-parole de l’Association internationale de LA LIBRE PENSÉE), NEW YORK CITY ANARCHIST BOOKFAIR COLLECTIVE, Collectif MARSEILLE AVEC LES GRECS, ANARCHISTS OF LONDON, LA HORDE ANTIFASCISTE, ANEPOS, FÉDÉRATION ANARCHISTE, Groupe ELAFF du Tarn, Groupe Antifasciste Lyon et Environs, Confédération Nationale du Travail (CNT), UNION COMMUNISTE LIBERTAIRE, TELEIA DES LUTTES, KEDISTAN, CNT JEREZ (Andalousie), journal LUNDIMATIN, CERVEAUX NON DISPONIBLES… (liste en cours)
* Sur les actions de résistance et de solidarité de Rouvikonas en Grèce (vidéo de 10 minutes) :
Quelques réponses aux questions courantes sur Rouvikonas (témoignage des membres des convois solidaires qui ont souvent rencontré le groupe) :
– Rouvikonas est aussi un groupe solidaire qui mène fréquemment des actions auprès des précaires grecs et migrants, y compris des distributions de nourriture et d’autres formes d’aide.
– Rouvikonas est aussi un groupe antifasciste, et non des moindres puisque le réseau antifasciste Distomo ( qui a permis de chasser Aube Dorée du centre d’Athènes, bien avant les sanctions judiciaires) a été créé par Rouvikonas.
– Rouvikonas est un groupe mixte où les filles sont bien présentes et où sont rejetés sexisme, machisme et virilisme (le groupe inclue d’ailleurs une section féministe très active et autonome).
– Rouvikonas inclue des membres de plusieurs nationalités et origines.
– Rouvikonas est très majoritairement composé d’ouvriers et de précaires.
– Rouvikonas refuse les avant-gardes et ne souhaite pas être qualifié ainsi.
– Rouvikonas n’agit pas qu’à Exarcheia, mais partout en Grèce.
– Rouvikonas propose régulièrement des rencontres publiques pour discuter avec les personnes souhaitant s’informer et éventuellement rejoindre le groupe.
– Rouvikonas mène souvent des actions en tandem avec d’autres groupes (anars de Thessalonique, kurdes, migrants, antifas, solidaires…)
– Rouvikonas est affilié à la Fédération Anarchiste de Grèce A.O. (anarxiki omospodia)
– Rouvikonas participe aussi à des réunions, concerts ou encore des tournois de foot antifas rassemblant des groupes différents.