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Questions grecques sur le pillage des aéroports

Pepe RIGOPOULOU

Une entreprise (semi) publique allemande achète 14 aéroports grecs moins cher que la TVA impayée de l’aéroport d’Athènes détenu par une autre entreprise allemande. L’accord prévoyait que l’entreprise fasse des investissements…..c’est le paquet Junker , subvention promise à la Grèce par l’Europe depuis des mois, qui en tient lieu

L’arnaque de FRAPORT :
c’est la subvention du paquet Junker « investie » dans les 14 aéroports.

L’appel d’offres pour la concession des aéroports avait été lancé par le précédent gouvernement Samaras-Vénizelos comme « étape de développement de l’infrastructure du pays », « investissement dans la qualité des services fournis aux voyageurs grecs et étrangers », et naturellement pour « attirer de gros investissements »vers un pays ayant besoin de travail et d’argent frais. SYRIZA, dans l’opposition, qui se trouvait dans toutes les manifestations contre les concessions, s’est vu « contraint » cependant d’accepter la fin du match et il se trouve que c’est ses ministres (parmi lesquels Giorgos Stathakis de La Chanée) qui ont apposé leurs signatures à la convention finale avec FRAPORT.

Et quand tous attendaient l’afflux d’argent frais allemand pour rénover nos aéroports, arrive la nouvelle de l’accès de FRAPORT au paquet Junker, avec un financement de 300 millions d’euros, exactement comme l’article de la convention, destiné à la mise à niveau des 14 aéroports. Dans les accords signés, l’entreprise s’était engagée, dans les trois ans, à investir 330 millions d’euros ; autrement dit, elle n’aura besoin de débourser que 30 millions ( s’il ne se trouve pas une autre subvention pour cela).

La première question qui vient à l’esprit est : pourquoi cette subvention ne pouvait pas être destinée directement à la rénovation des aérodromes mais avait besoin de passer par les poches d’une entreprise allemande ? Je me demande si les parties allemande et grecque savaient qu’il pouvait y avoir cette subvention courageuse quand sont tombées les dernières signatures, et finalement quel type de « croissance » produit un investissement, quand une entreprise allemande semi étatique est subventionnée par l’argent européen pour gérer la propriété publique grecque ?

« Et à la fin , c’est l’Allemagne qui gagne ». Cette phrase reprise des souvenirs des matchs de foot, va comme un gant au cas de FRAPORT en ce qui concerne l’aventure de la concession de 14 aéroports du pays ( dont celui de La Chanée) pour une durée de 40 ans.

… FRAPORT est dirigé par un conseil de surveillance de 20 membres auquel participent :
4 membres privés , 3 représentants de l’état fédéral de Hesse, 2 représentants de la municipalité de Francfort, un représentant de la république fédérale d’Allemagne et 10 représentants du personnel.
…………..
Μάριος Διονέλλης / e-dromos.gr/

http://kinisienergoipolites.blogspot.fr/2016/08/fraport-14.html

SI

Si réellement le prix de vente de 14 aéroports rentables de notre pays pour 40 ans à l’entreprise publique allemande FRAPORT est de 1, 234 milliard, pourquoi alors le gouvernement grec ne recouvre-t-il pas le 1, 4 milliard de TVA que doit l’entreprise également allemande Hochtief qui exploite l’aéroport « El. Venizelos » pour ne pas vendre les autres aéroports à ce prix dégradant ?

Peut-être que le nouveau ministre de l’économie qui a déclaré qu’il ne laisserait personne « empocher la TVA » pourrait commencer par cette entreprise ?
….

traduction Palili

URL de cet article 30736
http://www.legrandsoir.info/questions-grecques-sur-le-pillage-des-aeroports.html

Grèce : Récession économique au 2eme trimestre

ELSTAT ( l’INSEE grec) annonce qu’une réduction de 0,7% du PIB a été enregistrée au deuxième trimestre de 2016, le taux d’activité économique de la croissance restant négatif. L’Autorité statistique grecque note une baisse du PIB au deuxième trimestre de 316 millions. d’Euros de moins que l’an dernier sur la même période (baisse de 0,7%). Avec les nouvelles données dans la première moitié de l’année, la baisse se situait à 0,75% depuis le premier trimestre, le PIB a diminué de 0,8% par rapport aux prévisions précédentes de 1,4%. Maintenant, l’attention se tourne vers ce qui se passera dans la seconde moitié de l’année.
Selon la première estimation de ELSTAT, l’économie a enregistré une croissance positive de 0,3% du PIB par rapport au premier trimestre 2016, mais une baisse de 0,7% du PIB par rapport au même trimestre en 2015.

Dessin : « Bonnes nouvelles! L’indice de notre économie est apparu en Chine et vers le haut! «

EUROSTAT: UN JEUNE GREC SUR QUATRE EST HORS DU TRAVAIL ET DE L’ÉDUCATION :
Les nouvelles données publiées par EUROSTAT reflètent à nouveau la précarité dans laquelle se trouvent des dizaines de milliers de jeunes en Grèce.
Alors que les prêteurs et les organisations d’employeurs font pression pour une plus grande flexibilité sur le marché du travail, EUROSTAT révèle que 26,1% des jeunes de 20 à 24 ans en Grèce ne sont ni au travail , ni dans l’ enseignement ou ne suivent pas de programme de formation alors que la moyenne européenne se situe à 17,3%!
Ces chiffres signifient que un jeune grec sur quatre est « perdu », inscrit sur les listes du chômage. Il est révélateur que cette situation comparée à 2006, a considérablement augmenté en passant de 16,8% à 26,1%.

Dédommagements allemands :

Revue de la presse hellénique 12/08/2016

Se référant à un article du magazine allemand « Der Spiegel », Kathimérini relève que le Parlement va débattre en Assemblée plénière et approuver le rapport de la commission interpartis pour la revendication des dettes allemandes, dans les dix premiers jours de septembre.  Selon le journal grec, les travaux de cette commission se sont terminés le 27 juillet. La magazine allemand qui prétend avoir eu connaissance de ce rapport, note que le montant revendiqué est de 269 milliards d’euros et relève que les rédacteurs proposent dans un premier temps la voie diplomatique pour atteindre cet objectif, sans exclure le recours à la justice, si nécessaire. L’article relève que, lors de la dernière réunion de la commission interpartis, le rapport a été rejeté par la ND, tandis que le parti communiste KKE et Aube dorée se sont abstenus. Il a été approuvé par SYRIZA, les ANEL, le parti démocratique, la Rivière et l’Union des centristes.

Grèce : Suite expulsions des squats solidaires

8/8/16 Grève de la faim des réfugiés en Grèce par Yannis Youlontas : 

Dix jours après l’expulsion scandaleuse des squats solidaires de Thessalonique.

GRÈVE DE LA FAIM DES RÉFUGIÉS DU CAMP SOFTEX DE THESSALONIQUE

C’est dans ce camp de l’ouest de la ville que la jeune Syrienne Azaz Ragda a trouvé la mort, à l’âge de 29 ans, en l’absence d’assistance médicale(1).

D’autres formes de protestations ont également été signalées à Lesbos et à Chios. La colère gronde parmi les réfugiés, particulièrement maltraités par l’Etat grec depuis l’accord Union européenne-Turquie, et dans le mouvement social qui les soutient de toutes ses forces.

A Thessalonique comme ailleurs en Grèce, la résistance s’organise à travers plusieurs formes de ripostes : multiples attaques de groupes — principalement anarchistes et anti-autoritaires — contre les locaux de Syriza (au moins une quinzaine en dix jours), de l’Etat grec et des institutions européennes (notamment à Athènes), et ouvertures de nouveaux squats solidaires, dont deux cette semaine à Thessalonique.

Depuis plusieurs mois, partout en Grèce, le mouvement social et les réfugiés se rapprochent et s’unissent pour dénoncer ensemble l’Europe forteresse et tous ceux qui la servent.

Yannis Youlountas (avec Constant Kaimakis et Grigoris Tsilimantos)

L’acharnement de l’Etat contre les hébergements autogérés continue en Grèce par Yannis Youlontas

LE PROCÈS DES MEMBRES DU SQUAT SOLIDAIRE HURRIYA VIENT DE COMMENCER À THESSALONIQUE

Depuis une semaine, les collectifs sont convoqués et jugés, les uns après les autres.

Avant-hier, 5 camarades du squat Orfanotrofeio (orphelinat) ont été condamnés à 10 mois de prison avec sursis et 2000 euros d’amende chacun, soit un total de 10 000 euros, sans compter les autres frais.

Rappelons également qu’ils ont tout perdu : leurs affaires, stocks alimentaires, matériel médical et même jouets d’enfants ont été détruits ou ensevelis.

La criminalisation des occupations vise actuellement à stopper un mouvement social qui s’étend de plus en plus depuis l’automne (après un net ralentissement durant le premier semestre 2015, alors que Tsipras et Varfoufakis jouaient les zorros). Mais cela ne l’arrêtera pas : le mouvement social est bien décidé à poursuivre sa résistance et son développement. En s’acharnant, le pouvoir ne fait qu’accentuer sa détermination.

Un appel urgent à la solidarité internationale vient d’être lancé à Thessalonique pour surmonter cette épreuve.

5/8/16 REPORT DU PROCÈS DES 60 MILITANTS ARRÊTÉS POUR LE SQUAT HURRYA à THESSALONIQUE :

Ce matin devait avoir lieu le 3 ème procès concernant les 60 personnes arrêtées lors de l’évacuation du squat HURRYA à Thessalonique
( cf https://www.facebook.com/constant.kaimakis/posts/1751703715097848)
Le Tribunal des flagrants délits de Thessalonique a reporté le procès au 26 janvier 2017 acceptant une demande des avocats de la défense de report du procès en raison des problèmes de santé de certains accusés. Sur les 60 accusés , en majorité des ressortissants étrangers, ont comparus seulement 28 personnes, 15 hommes et 13 femmes , 2 grecs et les autres étant des ressortissants européens, accusés de perturbation de l’ordre public et de destructions de biens. Un certain nombre d’étrangers qui avaient participé à l’évènement « No Border Camp » sont restés à Thessalonique. Tous avaient été libérés le lendemain de leur arrestation, après avoir été soumis à un procès dans la procédure de flagrant.
Ce matin un rassemblement a eu lieu aux portes du Tribunal

 

Grèce : quand les entreprises tentent d’échapper au contrôle des capitaux

Paru le 8/8/16 dans La Tribune

La police grecque a démantelé lundi un réseau frauduleux de terminaux de paiement électronique qui permettait à leurs utilisateurs de stocker leur argent hors du pays.

En Grèce, plusieurs entrepreneurs avaient trouvé une parade au contrôle des capitaux, en vigueur depuis juin 2015 dans le pays. Une entreprise luxembourgeoise proposait des terminaux de paiement électronique (TPE) leur permettant de transférer des fonds illimités à l’étranger. En clair, dès qu’une transaction en carte bleue était réalisé via ces TPE, la somme était transférée hors de Grèce.

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-quand-les-entreprises-tentent-d-echapper-au-controle-des-capitaux-591411.html

57 000 réfugiés en Grèce

Paru dans le courrier des balkans le 6/8/16

La Slovénie a fermé ses frontières le 8 mars à minuit, entraînant le blocage de toute la « route des Balkans ». Près de 60 000 réfugiés ont été pris au piège en Grèce.. Le blocage des voies officielles a relancé les activités des passeurs, et des centaines de personnes traversent toujours chaque jour les Balkans.

57 000 réfugiés en Grèce

Sommet des pays européens du sud

Évoquant des sources gouvernementales, la presse (Avghi, Kathimerini, Ethnos) relève que sur l’initiative du PM grec, M. Tsipras, un Sommet des pays européens du sud axé sur l’avenir de l’Europe pourrait avoir lieu en septembre en Grèce (la date la plus probable serait le 9 septembre). Le journal souligne que M. Tsipras se trouve depuis quelques semaines en concertation avec les chefs d’Etat et de gouvernement de la France, de l’Italie, de l’Espagne, du Portugal, de Chypre et de Malte pour préparer ce Sommet qui se tiendra quelques jours avant le Sommet européen

de l’UE à Bratislava. Toujours selon les mêmes sources, il s’agirait d’une rencontre dans le cadre du débat ouvert au sein de l’UE sur la gestion des crises existantes mais aussi sur les perspectives futures en vue des évolutions politiques et économiques attendues dans plusieurs pays européens d’ici 2017 : référendum constitutionnel en Italie en octobre 2016, référendum sur le plan européen de répartition des réfugiés en Hongrie et élections hongroises en octobre 2016, et élections présidentielles en France en 2017 qui seront décisives pour l’avenir de l’Europe. Sous le titre « A la recherche des alliés au Sud de l’Europe », Kathimerini souligne à la Une que M. Tsipras souhaite former un « font commun » contre les pays européens du nord. Dans le même esprit, Ethnos titre : « Initiative de Tsipras pour une alliance du Sud ».

Avghi souligne, par ailleurs, que M. Tsipras devrait participer le 25 août au Sommet des socialistes/progressistes européens à Rome. Le PM grec se trouverait en contact permanent avec le Président français, M. Hollande, le PM italien, M. Renzi, et le PM portugais, M. Costa, dans le but d’élaborer une proposition alternative face aux politiques d’austérité adoptées ces dernières six années en Europe.

Euro, Plan B. Sortir de la crise en Grèce, en France et en Europe

Euro, Plan B. Sortir de la crise en Grèce, en France et en Europe
par Costas Lapavitsas, Heiner Flassbeck, Cédric Durand, Guillaume Etievant, Frédéric Lordon
Disponible le 20 août, commandes en ligne dès maintenant :
http://www.editions-croquant.org/…/…/product/346-euro-plan-b
Il y a un an, le 5 juillet 2015, un nouveau plan d’austérité était massivement rejeté en Grèce. Le gouvernement d’Alexis Tsipras cédait pourtant à la pression des institutions européennes et signait une semaine plus tard un troisième Mémorandum. Cette capitulation a ouvert un débat sur les perspectives de la gauche radicale en Europe. Y avait-il une alternative ?
Pour les auteurs de ce livre, la réponse est clairement positive. Ils récusent l’idée qu’il est possible de réformer de l’intérieur l’Union européenne et ce qui en est le noyau : la monnaie unique et la zone euro.
Le cœur du livre est constitué par la présentation par Heiner Flassbeck et Costas Lapavitsas d’un « programme de salut public pour la Grèce ». À partir d’une analyse économique rigoureuse, ils montrent que le problème de la zone euro est pour l’essentiel à chercher dans la politique allemande, qui est à l’origine de l’écart de compétitivité en faveur de ce pays. Et ils proposent des solutions concrètes pour sortir de la zone euro, régler le problème de la dette publique et libérer les peuples du pouvoir de la finance. Les contributions de Cédric Durand, Guillaume Etiévant et Frédéric Lordon complètent cet ouvrage de référence dans les débats pour un « plan B » en Grèce, en France et en Europe.
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