« Amnesty International : Inquiétude face à l’évacuation de réfugiés d’Exarcheia

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Le texte intégral de la déclaration d’Amnesty International :
Amnesty International est profondément préoccupée par l’opération de police menée à Athènes le 26 août au matin dans la région de l’Exarcheia. Cette opération a entraîné l’expulsion de 144 réfugiés et migrants en quête de protection, dont 35 mineurs. Des rapports auraient été signalés à l’encontre de 10 personnes trouvées en situation d’immigration irrégulière.
Selon certaines informations, les autorités grecques ont transféré 134 personnes touchées par les expulsions dans des logements officiels existants dans toute la Grèce, dont beaucoup sont surpeuplées et vivent dans des conditions de vie médiocres. De plus, nous sommes préoccupés par la manière dont ces expulsions sont menées, car elles semblent avoir été menées sans avertissement et consultation appropriés avec les personnes impliquées, mais aussi avec leurs implications, car elles pourraient rendre la situation des personnes qui souffrent. expulsion encore plus vulnérable. En outre, en raison de la forte présence de la police, cette opération aurait probablement un effet traumatisant sur les personnes impliquées, dont beaucoup – notamment les mineurs – sont déjà en situation de vulnérabilité.
L’entreprise fait suite à une série d’expulsions d’occupation à Exarcheia en avril 2019 et devrait être évoquée à la suite de la crise générale des réfugiés. En mars 2019, le ministère des Politiques de migration de l’époque avait commencé la suppression progressive du logement et du soutien social pour les réfugiés reconnus en Grèce (programme ESTIA), exposant ainsi des milliers de personnes en grande difficulté. En juin 2019, Amnesty International a fait part de ses préoccupations aux autorités grecques, sans aucune réponse.
Les expulsions surviennent à un moment où la population de réfugiés et de migrants dans les îles grecques atteint un record dramatique, avec 24 000 personnes sur les îles et une forte augmentation des arrivées en provenance de la mer. Alors que la situation sur les îles atteint un seuil critique et que l’accès et le soutien en Grèce continentale deviennent de plus en plus difficiles, Amnesty International exhorte les autorités grecques à prendre des mesures concrètes pour que des logements convenables soient fournis aux personnes expulsées. , et ils recevront l’aide nécessaire à leur situation.
Amnesty International appelle les autorités grecques à veiller à ce que les mineurs ne souffrent pas de difficultés inutiles et à ce qu’une solution viable leur soit immédiatement apportée. Amnesty International exhorte les autorités grecques à veiller à ce que chaque cas individuel soit traité conformément à la loi, à ce que les personnes aient un accès effectif aux procédures d’asile et aux mesures d’inclusion sociale, et qu’en tout état de cause, elles soient protégées contre le retour dans leur pays d’origine. conditions de risque. Cela inclut des plans possibles pour transporter des personnes vers des camps surpeuplés (notamment des hot spots sur les îles), qui ne sont actuellement pas en mesure de fournir des conditions de vie suffisantes ou de répondre aux besoins essentiels des réfugiés et des migrants. »
source : efsyn.gr

rédaction

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