Les créditeurs de la Grèce s’apprêtent à évaluer les efforts du pays d’Alexis Tsipras pour redresser son économie. A la clé, de nouvelles aides, mais surtout la perspective d’un allègement de sa dette.
La Grèce est « enfin prête à tourner la page » de la crise, selon Pierre Moscovici, qui se rend ce lundi à Athènes. Difficile à croire, d’après les prévisions de la Commission européenne pour l’année 2016. Malgré une décrue du chômage de 24,9% à 23,5%, la croissance doit s’enfoncer un peu plus de à -0,3% contre -0,2% l’année précédente. Dans le même temps, la dette publique dépassera les 180% du PIB. Un nouveau sommet.
Mais si le commissaire européen positive, c’est qu’il veut convaincre Alexis Tsipras d’accepter de nouvelles réformes en échange de l’aide européenne. Il s’agit notamment de faciliter à nouveau les licenciements, après plusieurs assouplissements successifs en la matière