Le coronavirus frappe le marché du travail grec : Rotation du travail, réduction des salaires de 50%.
La crise du coronavirus a frappé de plein fouet le marché du travail grec et permet aux entreprises d’opérer sur la base d’une rotation du personnel, réduisant ainsi les salaires des employés de 50 %. Les employeurs peuvent également suspendre les contrats des travailleurs.
Le gouvernement grec a publié un acte législatif qui permet aux employeurs et aux entreprises d’introduire un nouveau système de rotation du travail » : les employés peuvent travailler seulement deux semaines par mois et voir leurs salaires réduits en conséquence, de 50 %.
Les entreprises peuvent appliquer cette mesure pendant six mois au maximum.
Cette mesure fait partie d’un ensemble extraordinaire visant à lutter contre l’impact de l’épidémie de coronavirus et concerne les entreprises répertoriées comme étant touchées par la crise.
La liste des entreprises qui suspendent leurs activités ne cesse de s’allonger.
Ces mêmes entreprises ont également obtenu la possibilité de suspendre tout ou partie des contrats de leurs travailleurs afin de ne pas avoir à payer leurs salaires, auquel cas chacun de ces employés recevra 800 euros de l’État.
Le nouveau système de rotation du travail peut être utilisé en combinaison avec la mesure de suspension du contrat de travail par la même entreprise ou le même employeur.
La mesure n’est valable que si les entreprises ne licencient pas ou ne licencient pas de travailleurs.
Outre les 800 euros pour les travailleurs pour les mois de mars et avril, les indépendants et les travailleurs indépendants recevront également le même montant.
Si la situation se poursuit, l’aide de l’État aux travailleurs sera de 400 euros pour le mois de mai.
Bien entendu, les salariés non inscrits ne recevront rien et devront chercher comment ils pourront joindre les deux bouts sans aucun revenu.
Le porte-parole du gouvernement, Stelios Petsas, a déclaré que le gouvernement a déjà annoncé trois séries de mesures s’élevant à 6 milliards d’euros pour les seuls mois de mars et avril afin de soutenir les entreprises et les travailleurs.
Le coût fiscal s’élève maintenant à 4,7 milliards d’euros, ce qui correspond à 2,5 du PIB de la Grèce, a-t-il noté.
Il a ajouté que l’état de l’économie réelle se détériore manifestement de façon constante, ce qui explique que le gouvernement procède à des évaluations quotidiennes.
En attendant, des rumeurs circulent selon lesquelles le gouvernement pourrait également réduire les salaires des fonctionnaires.
Source https://www.keeptalkinggreece.com/2020/03/27/greece-coronavirus-labor-market/