Vendredi 10 Juin 2016 17:45 L’expression
L’Union grecque des armateurs s’est élevée vendredi contre une remise en cause par l’UE des privilèges fiscaux de leur secteur, mettant en garde contre un étalage de linge sale pour toute la marine européenne. « Si nous entrons dans une enquête complète et que les consultations s’engagent (…) sur ce qui se passe dans le secteur de la marine marchande européenne, cela ouvrira la boîte de Pandore, pas pour la Grèce mais pour d’autres pays », a lancé le président de l’Union, Théodore Veniamis, au cours d’une conférence de presse. S’exprimant aux côtés de la commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc, il réagissait à une remise en cause par la Commission européenne des privilèges fiscaux dont profite en Grèce l’ensemble du secteur maritime : armateurs, courtiers et actionnaires.
L’Union grecque des armateurs, qui détiennent la première flotte mondiale, se demande pourquoi cette remise à plat n’est pas également demandée à l’Allemagne ou aux Pays-Bas.