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Pour la défense d’Exarcheia avec Y.Youlountas 1e et 2eme partie

Pour rompre le silence des médias et la désinformation Yannis Youlountas s’exprime depuis Exarcheia à Athènes. Les 5 entretiens seront publiés sur ce site au fur et à mesure de leurs parutions.

Des membres de Radio Libertaire, Le Combat Syndicaliste et Le Monde Libertaire sont venus ensemble voir Yannis Youlountas à Exarcheia, pour regrouper leurs questions dans un seul entretien radio et écrit à paraître bientôt dans leurs médias. Les captations vidéos ci-dessous vous permettent de découvrir quelques extraits de cet entretien.

1 ere partie (sur la situation du quartier)

Source http://blogyy.net/2019/09/08/pour-la-defense-dexarcheia-premiere-partie/

2eme partie (sur Rouvikonas) https://youtu.be/B7mzVthJUug

 

« Casse-sociale le début » par Monique Pinçon-Charlot

A écouter ou réécouter un entretien de Monique Pinçon-Charlot diffusé en direct le 4 juin 2019 sur Thinkerview


Diffusé en direct le 4 juin 2019 © Thinkerview

Cette œuvre vidéo et sonore de Thinkerview est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Mettre obligatoirement un lien vers la source originale entière en cas de réutilisation. Merci.

Virage à droite en Grèce

Virage à droite en Grèce

13 août par Stathis Kouvelakis , Eva Betavatzi , Emilie Chaudet , Tiago Moreira Ramalho  

Ce samedi 10 août, Eva Betavatzi, membre du CADTM Belgique était l’invitée de l’émission Le Magazine du Weekend sur France Culture, présentée par Emilie Chaudet, au côté de Stathis Kouvelakis, philosophe et politologue, et Tiago Moreira Ramalho, doctorant en sciences politiques, pour discuter de la Grèce après Tsipras.

http://www.cadtm.org/Podcast-Virage-a-droite-en-Grece

 Kyriakos Mitsotakis, premier ministre grec entré en fonction il y a un peu plus d’un mois, se présente comme le « sauveur » de la classe moyenne en promettant une réduction d’impôts, la libéralisation de l’économie et la négociation d’une réduction des exigences des créanciers vis-à-vis de l’excédent budgétaire primaire de 3,5% que le précédent gouvernement avait promis d’atteindre lors du dernier accord sur la dette publique grecque, signé en 2018. Pourtant dès le début de son mandat, Mário Centeno, président de l’Eurogroupe, et Klaus Regling, directeur général du MES (Mécanisme européen de stabilité financière), avaient prévenu Mitsotakis qu’aucune exigence ne serait revue à la baisse et que la Grèce devait se tenir à l’accord signé. Les promesses du nouveau premier ministre grec ne sont donc pas prêtes d’être tenues. Mais la Grèce, qui connaît une crise économique et humanitaire depuis 10 ans, a vu nombre de ses dirigeants ne pas tenir leurs promesses.

Tsipras avait quant à lui promis de mettre fin au cercle infernal de l’austérité pour finalement capituler en juillet 2015 plongeant la Grèce et toute la gauche européenne dans une profonde déception. Mitsotakis lui se trouve dans une situation avantageuse puisqu’il n’a plus à discuter de la dette, ni des mémoranda. Les médias dominants et la plupart des partis politiques, en ceux compris Syriza, ont assez menti sur le dernier accord pour qu’il apparaisse comme une « victoire » alors qu’il n’est en réalité que l’étalement de la crise et la tutelle de la Grèce par l’UE sur de longues années. Le pays ne pourra donc pas échapper à l’austérité qui lui est imposée ni à la surveillance de ses créanciers si le dernier accord signé par Tsipras en 2018 est respecté. C’est ainsi que les électrices et électeurs, déçu·e·s des gouvernements successifs de droite ou dits de « gauche », ont revu leurs exigences à la baisse et sont allé·e·s aux urnes au début du mois de juillet sans grande conviction. Le fort taux d’abstention aux élections (42%) et les évolutions au sein du parti Syriza (la moitié des eurodéputé·e·s élu·e·s un peu plus tôt la même année viennent de partis de droite) en attestent.

La victoire de Nouvelle Démocratie ne présage rien de bon, au contraire. Mitsotakis veut instaurer un gouvernement autoritaire en concentrant des pouvoirs sur son poste (il a placé sous son contrôle personnel et par simple décret ERT (la radiotélévision publique grecque), l’Agence de Presse nationale et les services secrets du pays), en annonçant l’embauche de plus de 2000 policiers, en multipliant les attaques contre des squats de réfugié·e·s (à Exarcheia notamment), etc… L’asile universitaire, qui n’est autre que l’interdiction d’entrer sur les lieux universitaires par les forces de l’ordre sans l’accord du recteur, a été une des premières cibles du gouvernement Mitsotakis. Son annulation constitue un acte très fort pour celles et ceux qui se souviennent de l’attaque contre l’école polytechnique d’Athènes en 1973 par l’armée contre des étudiant·e·s, évènement extrêmement important puisqu’il a marqué le début de la fin de la dictature des colonels. Mitsotakis et son gouvernement de droite, dont certains membres hauts placés sont issus de l’extrême droite, ont déjà profité de la crise grecque pour toucher aux symboles les plus forts de la démocratie et porter atteinte au peu d’espace démocratique qui subsistait encore en Grèce.

SOS Méditerranée et son nouveau bateau

Nick, coordinateur des opérations à bord de l’Ocean Viking

Les 13 membres de l’équipe de SOS MEDITERRANEE se préparent actuellement à repartir en mer à bord de l’Ocean Viking.

Pour Nick, coordinateur des opérations, il est urgent de retourner en Méditerranée centrale. Pourtant, « ça ne devrait pas être à nous de le faire ».

Crédits :
Emilien Bernard/SOS MEDITERRANEE
Yann Levy/SOS MEDITERRANEE
Stéphane Kervella/SOS MEDITERRANEE
Hara Kaminara/SOS MEDITERRANEE
Guglielmo Mangiapane/SOS MEDITERRANEE
Kevin McElvaney/SOS MEDITERRANEE

Montage : Isabelle Vali

http://www.sosmediterranee.fr/

Pour faire un don https://don.sosmediterranee.org/b/mon-don?utm_source=sitesosmediterranee&utm_medium=site&utm_campaign=don_site_faireundon

Dette grecque

Dette grecque : Alexis Tsipras aurait-il pu agir différemment ? 16 juillet par Eric Toussaint , Sandro Calderon

L’expérience Syriza est terminée en Grèce. Dimanche dernier, Alexis Tsipras a perdu les élections législatives après un peu moins de quatre années au pouvoir. Un mandat difficile, passé sous tutelle des créanciers du pays.

Éric Toussaint interviewé par la RTBF http://rtbf-pod.l3.freecaster.net/pod/rtbf/geo/open/H/HoRD5d9klj.mp3

 

« Alexis Tsipras s’est soumis aux diktats »

Après deux défaites récentes, l’une aux élections européennes, l’autre aux élections locales, Alexis Tsipras avait décidé d’organiser des élections législatives anticipées le week-end dernier. Elles ont débouché sur une troisième défaite consécutive. Le parti conservateur, Nouvelle Démocratie de Kiriakos Mitsotakis, le nouveau Premier ministre grec, a remporté 40% des voix.

Eric Toussaint, historien belge et porte-parole du réseau international du Comité pour l’abolition des dettes illégitimes, résume en quelques mots le bilan de l’ère Tsipras : « Elle a commencé par un énorme espoir. Des dizaines de millions de personnes en Europe pensaient que cela allait permettre de rompre avec les politiques d’austérité. Puis, une énorme déception est venue, assez rapidement, au cours des six premiers mois parce que finalement, Alexis Tsipras s’est soumis aux diktats. Il avait promis de prendre le tournant avec son peuple et, finalement, il a capitulé. », déplore l’historien belge.

Aurait-il pu agir différemment ?

En 2015, le Premier ministre, Alexis Tsipras demande une restructuration de la dette grecque. Mais, après des mois de tractations avec les Européens, il est isolé sur la scène européenne. Il n’obtient aucune concession. Au contraire, la menace d’un Grexit, une sortie de la zone euro, est brandie.

Dos au mur, le 5 juillet 2015, il organise un référendum surprise. Plus de 61% des Grecs rejettent un troisième plan d’aide européen, synonyme de nouvelles mesures d’austérité. Pourtant, quelques jours plus tard, le 13 juillet, Alexis Tsipras capitule. Il accepte une aide de 85 milliards moyennant un nouveau programme de réformes douloureuses.

Selon l’historien belge, Eric Toussaint, l’ancien Premier ministre aurait pu agir différemment : « Je pense que le problème vient, dès le début, de l’attitude d’Alexis Tsipras. Il a pensé qu’en faisant des concessions aux dirigeants européens, il allait obtenir une contrepartie, c’est-à-dire, un allègement de la dette et une possibilité de faire des dépenses publiques pour répondre à la crise humanitaire. Or, l’attitude des dirigeants européens et, d’une série de gouvernements, comme le gouvernement d’Angela Merkel, le gouvernement de François Hollande, le gouvernement de Mariano Rajoy en Espagne et, d’autres, a été d’être dans l’opposition. »

Eric Toussaint voit dans cette inflexibilité européenne une claire volonté de faire de la Grèce un exemple d’intransigeance pour d’autres mouvements de gauche radicale ailleurs en Europe : « Il n’était pas question de donner à un nouveau type d’organisation, qu’on a appelé »populiste de gauche« , la possibilité de démontrer qu’il y avait moyen de faire autre chose que de l’austérité en Europe. Et, l’erreur de Tsipras, c’est de ne pas avoir pris en compte le contexte défavorable et, d’avoir continué à faire des concessions et, d’avoir obéi aux injonctions de la Commission européenne pendant des mois. », estime le porte-parole du réseau international du Comité pour l’abolition des dettes illégitimes, Eric Toussaint.


 

Fiction : Le grand procès Macron

Le 7 mai, le GRAND PROCÈS DE MACRON a fait salle comble à la Bourse du travail de Paris organisé par l’équipe de  LÀ-BAS SI J’Y SUIS. Drôle sur la forme, sérieux sur le fond.

Avec :

Juge : Daniel Mermet
Assesseur : Bertrand Rothé
Procureur : Frédéric Lordon
Avocats de la défense : Christophe Clerc -Jean-Marc Daniel
Réalisation : Jonathan Duong
Image : Alexis Martzolf- Léa Bardiau -Cécile Frey – Nathan Garcia
Son : Jérôme Chelius
Montage : Kévin Accart
Préparation : Jérémie Younes

Les 3 parties du procès : https://la-bas.org/la-bas-magazine/entretiens/grand-proces-de-macron-la-video

Voici le texte du réquisitoire du procureur Frédéric LORDON https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/requisitions-par-frederic-lordon

Vaincre l’UE et les réactions xénophobes

Vidéo de la conférence débat à Nanterre du 22 mars 2019 par la campagne Frexit de gauche « Vaincre l’UE et les réactions xénophobes » avec Stathis Kouvelakis et Ugo Palheta.

Depuis la crise de 2008, la brutalité avec laquelle l’Union Européenne malmène les peuples révèle sa vraie nature. Au service des oligarchies nationales, l’UE est un carcan pour étouffer les démocraties et casser les systèmes sociaux.

De façon inquiétante, la dérive technocratique alimente une extrême-droite véhiculant un imaginaire identitaire xénophobe dirigé contre les migrants et les minorités ethniques et religieuses, musulmanes notamment.

En face, la gauche pro-européenne croit combattre le nationalisme xénophobe en se jetant dans les bras de l’Europe. Pourtant, toute politique sociale est impossible dans le cadre de l’UE, puisque celle-ci soumet les peuples à la concurrence et au libre-échange généralisés.

De fait, la construction européenne attise les rivalités tant entre les nations européennes – la Grèce en fournit un exemple tragique – qu’avec le reste du monde.

Pour la gauche fidèle à ses idéaux, la tâche historique est de retrouver le sens de la nation, débarrassée de toute référence identitaire.

Peut-on redéfinir un projet national qui serait indissociable de l’idée d’une solidarité inclusive et d’un internationalisme de coopération, nécessaires tant pour la démocratisation de la France que pour le retour à des relations apaisées en Europe ?

 

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