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Archives de catégorie Relations avec Europe

Le mouvement DIEM25 et quelques réactions

L’annonce faite par Yannis Varoufakis sur le lancement d’un mouvement DIEM25 (Democracy in Europe Movement 2025) pour changer l’europe d’ici 2025 suscite quelques réactions il convient en premier lieu de lire la version longue du manifeste  DIEM 25 version longue en français  que l’on trouve disponible en 11 langues sur le site dédié http://diem25.org/home-fr/

la réaction de Ludovic Lamant le 9 février 2016 dans Médiapart  Diem article Médiaprt

la réaction de Frédéric Lordon le 16 février 2016 sur le blog du monde diplomatique DiEM échouera DiEM perdidi  

http://blog.mondediplo.net/2016-02-16-DiEM-perdidi

 

 

Plan B : Deux positions qui s’opposent par M Husson

Dans cet article publié par Alencontre, intitulé  » Plan B : de la pensée binaire ou comment faire du surplace  » Michel Husson examine les deux positions qui s’opposent pour avancer sur un plan B.

  • placer au premier plan l’objectif de changer l’UE et plus précisément les règles de l’euro,
  • utiliser les possibilités qui existent au niveau national pour mettre un terme à l’austérité, à la dictature de la dette ainsi qu’aux réformes structurelles néolibérales.

Plan B par M Husson Fev 2016

Vers un Notre-Dame-des-Landes en Crète ? de Y Youlontas

Oui, vous avez bien lu. En pleine série de grèves générales en Grèce depuis le 12 novembre, de manifs fleuves en émeutes assourdissantes, du blocage des ports à celui des grandes routes principales, des actions de sabotage dans les administrations qui collaborent avec la troïka à la chasse aux CRS par les paysans crétois au cœur d’Athènes, le gouvernement Tsipras vient de confirmer que l’aéroport d’Héraklion en Crète serait prochainement fermé et remplacé par un nouvel aéroport flambant neuf, un peu plus loin, à Kastelli. Le projet est colossal : la longueur des pistes se situeraient entre 3,2 km et 3,8 km et une grande route serait également construite pour s’y rendre.

Qui plus est, l’aéroport actuel, condamné à la destruction, porte le nom de… Nikos Kazantzakis ! L’auteur de la devise : « La seule façon de te sauver toi-même, c’est de lutter pour sauver tous les autres. » Les grands travaux inutiles vont donc se poursuivre sur l’île grecque la plus réputée d’entre toutes pour sa culture de résistance.

A l’occasion d’une mise à jour de la date de dépôt des candidatures pour la construction et l’exploitation (fixée au 6 mai), le gouvernement a confirmé que le nouvel aéroport (imaginé depuis 2010, mais sans financement jusqu’ici) serait bel et bien construit, avec l’accord unanime de la troïka et, cette fois, le soutien de la Banque Européenne d’Investissement pour financer les 850 millions d’euros minimum que devrait coûter ce projet colossal (sans doute le double).

Et à qui ira l’argent ? Le favori parmi les candidats est… le tandem Vinci-Ellaktor ! Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, s’était même déplacé en personne, aux côtés de François Hollande, les 22 et 23 octobre 2015, pour rencontrer Alexis Tsipras et les ministres grecs directement concernés par le projet :
http://blogyy.net/2015/10/17/les-charognards-se-multiplient-sur-le-cadavre-encore-chaud-du-bien-commun-en-grece

Et aujourd’hui même, vendredi 19 février, le ministre adjoint des Affaires étrangères chargé des relations économiques internationales, Dimitris Mardas, est arrivé à Paris pour poursuivre la programme de privatisation en Grèce (le troisième mémorandum a fixé l’objectif de 50 milliards d’euros au total).

Ce nom vous dit quelque chose ? Souvenez-vous ! Ce Dimitris Mardas, je vous l’avais déjà présenté au lendemain du « virage à 180 degrés » de Tsipras le 13 juillet 2015, comme l’un des instigateurs de la trahison du mandat du référendum du 5 juillet et, dès lors, de la collaboration :
http://blogyy.net/2015/07/14/un-ancien-du-pasok

Vous ne me verrez donc pas étonné aujourd’hui que ce soit précisément lui qui soit chargé de brader le bien commun aux rapaces du capitalisme français.

La première réunion de Mardas à Paris vient d’avoir lieu à 16h. Qui était présent ? Les représentants des sociétés suivantes : ALSTOM (transports, trains), CLUB MED (vacances) SUEZ ENVIRONNEMENT (eau et gestion des déchets), THALES (électronique dans l’aérospatiale, la défense et la surveillance des opposants), TOTAL (pétrole et dérivés) et, bien sûr, VINCI (travaux publics, autoroute Patras-Athènes, nouvel aéroport de Crète…). Avec tout ce petit monde bien sympathique, en train de se répartir joyeusement le gâteau grec, étaient également présents des dirigeants du MEDEF et des représentants des ministères des Affaires étrangères et des finances français. Dimitris Mardas doit également rencontrer demain Loïc Armand (président de l’Oréal) et le tristement célèbre Louis Schweitzer, président de l’agence d’investissement « France-Initiative ».

Pendant ce temps, la rue gronde à Athènes. Au point que Tsipras aurait contacté Junker et à Obama le 12 février pour leur faire part de « risques de troubles. »
http://blogyy.net/2016/02/12/la-chasse-aux-flics-est-ouverte-a-athenes-video

Et en France ? Tout va bien ?

Non ? Alors, qu’est-ce qu’on attend pour faire pareil ?

Yannis Youlountas

son blog http://blogyy.net/

Grexit, Brexit écoutez la différence

Un article de Hubert Huertas publié le 18 février dans Médiapart

………….Difficile, ces jours-ci, sauf à avoir la mémoire courte, de ne pas faire le rapprochement entre le sommet européen infiniment déférent de ce jeudi, à propos de ce qu’on appelle le « Brexit », et les réunions de la dernière chance, pour ne pas dire de la dernière frappe, qui se sont tenues jusqu’au mois d’août dernier, à propos du « Grexit »…

Grexit, Brexit ecoutez la différence par Hubert Huertas

L’Euro et la crise de l’Europe par J Sapir

Dans cet article publié sur son blog Jacques Sapir revient sur le rôle de l’Euro dans la crise européenne. Il donne des conclusions sur  un sondage réalisé par Gallup International sur 15 pays de l’UE et qui révèle des changements significatifs quant à la perception de l’Europe t de l’Euro. Il note la montée d’un sentiment anti-UE, la perte d’attractivité de l’Euro ( dont le retournement de l’opinion en Grèce) et examine la solution fédérale qui, selon lui , n’est pas possible et il conclut :

« Il convient donc de tirer toutes les conséquences de ceci : le fédéralisme n’est pas possible et il est sans objet de disserter sur le fait de savoir s’il serait une bonne ou une mauvaise solution.Il ne reste donc que deux possibilités : soit l’appauvrissement rapide des pays du « sud » de la zone Euro, avec les conséquences politiques extrêmement déplaisantes que l’on devine surtout dans le contexte de la crise des réfugiés, et qui pourraient bien aboutir à une remise en cause de l’Union Européenne elle-même, soit la dissolution de la zone euro pour permettre les réajustements nécessaires sans recourir à des transferts massifs et permettre de ce fait de sauver ce qui peut encore l’être dans l’Union européenne. »

L’Euro et la crise de l’UE par Sapir

 

Crise des migrants : l’Allemagne propose un marché à la Grèce

Dans cet article pour La Tribune publié le 2 février 2016 Romaric Godin indique que selon Kathimerini, Angela Merkel aurait indiqué à Alexis Tsipras qu’une acceptation sur la crise des réfugiés des demandes européennes pourrait faciliter la « compréhension » dans l’application du mémorandum.

Selon lui l’idée de lier la crise des réfugiés et le 3eme mémorandum était sous-jacente depuis quelques mois. Il s’agit de permettre à Angela Merkel de sortir de l’étau politique dans lequel elle se trouve.Mais la proposition Allemande pourrait ressembler à un piège et A Tsipras a-t-il le choix ?

Crise des migrants Allemagne et marché à la Grèce

Dessin copié sur le site d’Unité populaire

europe main

Grèce Grève générale du 4 février…Meta dénonce le mépris des créanciers

Dans cet article publié dans Unité populaire, Meta (Alternative de classe combative des ouvriers et employés), appelle à la grève générale et titre : Grève Générale du 4 Février : les nouvelles mesures contre les retraites ne passeront pas !

Ils nous alertent sur le projet de réforme des retraites  :

 » Les nouvelles mesures concernant les retraites, combinées à la surimposition des travailleurs, des professions libérales, des scientifiques, des travailleurs indépendants, des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs, ruinent et prolétarisent la classe moyenne ; elles détruisent le secteur primaire de l’économie et condamnent la jeunesse à l’exil. »

Mais aussi sur le mépris du ministre des finances Allemand et de C Lagarde  du FMI. 

Les propos de Schaüble : C’EST L’APPLICATION DU MEMORANDUM, IMBECILES**.

Ceux de C Lagarde : Nous avions demandé une vache, on nous a livré un petit chat » déclaration faite au FMI à propos du projet de loi sur les retraites.

Les deux citations des dignitaires de l’Union Européenne et du FMI citées dans le texte ont été abondamment commentées dans la presse grecque pour l’immense mépris qu’elles dénotent. 

Meta Grève générale du 4 février 2016

Grèce : le projet de réforme des retraites

Le gouvernement grec a présenté un projet de réforme du système des retraites, conformément au mémorandum. Mais ce projet – déjà sévère pour les futurs retraités – sera sans doute rejeté par les créanciers.

Par Romaric Godin dans la Tribune le 5 janvier 2016 :  » Grèce : le gouvernement présente sa réforme des retraites

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-gouvernement-presente-sa-reforme-des-retraites-540424.html

Par Unité populaire le 5 janvier 2016 : Grèce jusqu’à 30% de réduction pour les retraites à venir

http://unitepopulaire-fr.org/2016/01/08/grece-jusqua-30-de-reduction-pour-les-retraites-a-venir/

 

 

A Tsipras et le FMI par Romaric Godin La tribune

Dans cet article publié le 8 décembre dans La tribune et intitulé  » Pourquoi Alexis Tsipras veut se débarrasser du FMI » Romaric Godin  montre la complexité de la situation sur fond de renoncement à une annulation partielle de la dette. Le pari de Tsipras.

Il commence ainsi : Le premier ministre grec juge que la présence du FMI dans le programme de soutien financier à la Grèce « n’est plus nécessaire. » Une déclaration à lire à la lumière des négociations complexes avec les créanciers.

Pourquoi A Tsipras veut se débarrasser du FMI

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