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Grèce : Ne touchez pas au droit de grève

Ne touchez pas au droit de grève Pas une maison aux mains de banquiers

COMMUNIQUE DU BUREAU POLITIQUE d’Unité populaire

À propos de la présentation au Parlement par le gouvernement Syriza-Anel du nouveau train de réformes mémorandaire antipopulaire

Ne touchez pas au droit de grève

Pas une maison aux mains de banquiers
Ne touchez pas aux allocations familiales
Non au bradage des biens publics

Le gouvernement Syriza-Anel a soumis au parlement par procédure rapide le train de réformes de 400 articles et 1600 pages contenant des mesures antipopulaires exigées comme préalable, lequel a été conclu avec le quartet des créanciers dans la perspective de la clôture de la troisième revue d’étape.

Le premier point concerne les enchères : après le 21/02/2018, elles seront effectuées en ligne, afin d’éviter les résistances et les interventions, jusqu’à présent couronnées de succès, de la mobilisation contre les enchères dans les tribunaux de paix de tout le pays.

Les résidences et les biens du peuple seront en effet conduits jusqu’au « marteau » par un simple clic depuis un ordinateur, et sont concernés non seulement ceux qui doivent de l’argent aux banques mais, pour la première fois, également ceux qui doivent plus de 500 euros à l’État et aux caisses d’assurances. Les résidences, terrains, bureaux, magasins, parcelles de terre seront en outre vendus par procédure expresse et sur la base de leur valeur commerciale, c’est-à-dire à un prix dérisoire.

Ce prix peut ne pas suffire pour couvrir les dettes des débiteurs avec, pour ces derniers, le résultat suivant : ils vont non seulement perdre leurs biens immobiliers mais resteront encore débiteurs vis-à-vis de l’administration fiscale et des caisses d’assurance au risque de se voir confisquer d’autres éléments de leur patrimoine.

En outre, le critère « local » pour les notaires d’une région, se voit supprimé puisque, avec la forme de chantage qui s’exerce sur eux, leur compétence concernant la vente aux enchères peut être transférée par les demandeurs aux notaires appartenant à l’ordre de la capitale (un cadeau synonyme de provocation au groupe de tête déloyal de l’ordre notarial d’Athènes-Le Pirée).

Après l’abolition des conventions collectives, la baisse du salaire minimum d’environ 22% et d’environ 32% pour les jeunes de moins de 25 ans, la réduction des indemnités de licenciement, la libéralisation des licenciements collectifs, on assiste également à une offensive contre celui qui subit l’occupation, par de rudes combats et le sang du droit de grève, par le renforcement du cadre légal dans lequel la grève doit être proclamée par les instances syndicales de premier niveau. Désormais, un appel à la grève devra obtenir un quorum de 50% augmenté d’1% de ses membres régulièrement inscrits, alors que jusqu’à présent l’assemblée générale pouvait lancer l’appel en s’appuyant sur un pourcentage moindre pour le quorum, ou encore la direction.

C’était une partie de ce que prévoyait l’article 4 de sinistre mémoire dans la première décennie des années 80, contre lequel avaient fait front tous les travailleurs et que le mouvement ouvrier a concrètement abrogé. C’est la première fois depuis lors qu’on cherche à modifier la loi 1264/2012, que même les gouvernements les plus à droite n’avaient pas osé toucher.

Dans le même temps, la disposition selon laquelle les conflits de travail doivent conduire à une médiation obligatoire très lente et très coûteuse, est mise en avant.

On a donc la mise en œuvre de l’obligation, de faire précéder toute procédure de recours juridictionnel du travailleur pour la résolution de conflits de travail tant individuels que collectifs, d’une médiation comportant un coût supplémentaire, qu’il soit financier ou temporel, faute de quoi cette action sera jugée irrecevable.

En outre, l’indemnité pour travaux insalubres se voit remise en question pour certaines catégories d’agents de la fonction publique (hôpitaux, femmes de ménage de collectivités locales, etc.). Ce train de réformes favorise également les coupes dans les allocations familiales. Leur diminution sera effective au 01/01/2018 par l’adoption de nouvelles conditions de ressources beaucoup plus strictes. Leur application portera préjudice à plus de 100 000 familles avec enfants, familles nombreuses, de trois enfants, qui soit subiront des diminutions allant jusqu’à 32% soit perdront totalement leurs allocations.

Pour finir, les mesures d’accélération du bradage des biens publics sont favorisées, avec la DEI (compagnie d’électricité grecque) en première ligne, afin que l’engagement mémorandaire pris par le gouvernement concernant des recettes provenant de ce bradage devant atteindre 2,7 milliards d’euros en 2018 puisse s’appliquer.

Concrètement, le train de réformes prévoit l’intégration immédiate en 2018, dans la « Société grecque d’investissement et de biens », filiale du Superfund, de toutes les actions de biens publics grecs même concernant les 19 entreprises publiques – celles que l’Etat contrôle intégralement (LTA : Poste grecque, ΟΑSΑ : office des transports urbains d’Athènes, ΟSΕ : compagnie des chemins de fer de Grèce, OKAA : Organisme des marchés centraux et de la pêche, Helexpo : Exposition internationale de Thessalonique, ΟΑΚΑ : Complexe sportif olympique d’Athènes, ΕLVΟ : industrie grecque de véhicules, secteur du bâtiment), celles cotées en bourse où l’Etat est actionnaire majoritaire (DEI, EYDAP : Compagnie de l’eau d’Athènes, EYATH : Compagnie de l’eau de Thessalonique) et celles où l’Etat est actionnaire minoritaire (Aéroport international d’Athènes, Magasins hors taxes). Le transfert de ces DEKO (entreprises et organismes publics) dans le Superfund n’a d’autre but que leur liquidation totale.

Face à tout cela, une réponse politique immédiate s’impose et une intervention dans la lutte du mouvement syndical ouvrier et de tous les groupes sociaux qui en font les frais.

Nous appelons toutes les organisations syndicales, prioritairement celles de troisième et deuxième niveau, et tout le monde ouvrier à faire front dans la lutte contre le massacre du droit de grève par des mouvements de grève actifs, massifs et unitaires, qui s’accompagneront de protestations, de rassemblements, de défilés et de marches dans toute la Grèce.

Enfin, il est absolument indispensable de constituer un grand front social et politique de toutes les forces effectives de gauche antimémorandaires et démocratiques, sans exception, qui insufflera de nouveaux combats et redonnera un nouvel espoir au peuple et aux jeunes.

Traduction Vanessa de Pizzol

Grèce : limitation du droit de grève

Mouvement de contestation en Grèce contre le projet de Tsipras de limiter le droit de grève

En Grèce, le projet du gouvernement de limiter le droit de grève a provoqué vendredi dernier un mouvement de contestation important. A Athènes la journée a été marquée par de gigantesques embouteillages, provoqués par les blocages des transports publics, des trains et des bateaux ainsi que par un ralentissement du fonctionnement des hôpitaux.

Pablo Morao lundi 15 janvier

Crédits photo : Aris Messinis/AFP

Les nouvelles réformes du gouvernement n’ont pas plu aux travailleurs et ils l’ont fait savoir en exerçant, vendredi dernier, leur droit acquis de haute lutte : la grève. Un droit que le gouvernement entend réduire. Alors que jusqu’ici, les syndicats pouvaient lancer une grève s’ils disposaient du soutien de 20% de leurs membres, le gouvernement entend passer ce taux à 50%, durcissant de fait la possibilité de journées d’action.

A l’appel des principaux syndicats, 20 000 personnes ont défilé dans les rues de Athènes. Particulièrement suivie dans les transports publics, la grève a provoqué des embouteillages monstres autour de la capitale grecque. Les dockers se sont également mobilisés en bloquant les bateaux, tandis que les hôpitaux fonctionnaient au ralenti.

Cette mesure portée par le gouvernement de Syriza fait partie des 140 « actions prioritaires » imposées par la Troïka, des mesures dont la mise en place constitue la condition de l’obtention d’aides financières et d’étalement de la dette. Depuis qu’il a capitulé devant la Troika et les créanciers, le gouvernement de Tsipras a mis en place scrupuleusement ce programme concocté par le FMI, la BCE, le Mécanisme Européen de Stabilité et la Commission Européenne. En parallèle de cette politique, la droite de Nouvelle Démocratie continue sa progression dans les sondages.

Imposée par les créanciers, la remise en cause du droit de grève illustre de manière particulièrement criante 3 années de trahisons. Par-delà toutes les souffrances qu’il aura et continue de causer, le gouvernement Tsipras aura au moins eu le mérite de démontrer les limites inhérentes à tout projet de « gauche » qui ne pose pas comme horizon la rupture avec l’ordre capitaliste, quand bien même il serait soutenu par des mobilisations et par un peuple qui avait exprimé clairement, lors du référendum de juillet 2015, son refus des plans austéritaires de la Troika.

Dès lors, la grève constitue l’ultime moyen de lutte d’un peuple qui souffre et que ses dirigeants ont choisi de sacrifier sur l’autel de l’austérité. La limitation de ce droit apparaît comme un moyen de faire taire les travailleurs. Une mesure paradoxale car cela fait bien longtemps que le gouvernement est sourd à toutes leurs revendications

http://www.revolutionpermanente.fr/Grece-les-travailleurs-en-greve-pour-le-droit-de-greve

Le Portugal à feu et à cran

paru dans CQFD n°159 (novembre 2017), par Mickael Correia, illustré par Emilie Seto

À en croire nos plus brillants analystes, le Portugal sort la tête de l’eau après avoir subi les affres de l’austérité. Mais derrière les chiffres clinquants d’une croissance sur le retour se cache une tout autre réalité : celle d’une population abandonnée à son sort par les pouvoirs publics. Chronique d’un État qui se dévoie et d’un peuple portugais qui s’organise.

«  L’improbable redressement », «  la vigueur après la rigueur » ou encore « la résurrection économique du Portugal », exulte depuis plusieurs mois la presse française [1]. Depuis l’avènement fin 2015 d’une coalition de gauche au pouvoir [2], le pays serait en passe de tourner la page de l’austérité. L’augmentation du salaire minimum et la baisse des impôts sur le revenu auraient fait redémarrer l’économie. En tournant le dos au dogme libéral, le gouvernement de gauche plurielle est même devenu un objet d’adulation pour les médias français, qui n’hésitent plus à parler de « modèle portugais ».

Campagnes en feu

Et pourtant. Depuis cet été, c’est plus un sentiment de rage que de justice sociale que partagent les Portugais. En octobre, pour la deuxième fois en quatre mois, le pays a été frappé par les incendies les plus meurtriers de son histoire. En un été, plus de cent personnes auront trouvé la mort dans des feux de forêt. La cause de cette catastrophe ? Le vaste chantier de réduction des dépenses publiques mené par l’État portugais depuis cinq ans [3]. Après que la plantation de l’eucalyptus (un arbre très inflammable, mais à grande rentabilité économique) a été libéralisée en 2013 pour relancer une économie rurale en berne, le gouvernement de gauche a divisé par quatre les effectifs des services forestiers. De même, la coalition au pouvoir a dès 2016 privatisé la lutte anti-incendie aérienne et s’est refusée à financer une politique forestière publique, austérité oblige. Ces économies sur le dos de services publics essentiels dans un pays recouvert à plus d’un tiers par la forêt ont tellement exaspéré les Portugais que la ministre de l’Intérieur a été contrainte de démissionner le 18 octobre dernier. Mais que le populo des champs se rassure : le pays brûle, certes, mais le déficit public recule.

Villes à vendre

Malgré ses promesses, la coalition de gauche n’a toujours pas modifié la loi sur les locations de logements (Lei das rendas), mise en place par ses prédécesseurs de centre-droit. Cette loi autorise les propriétaires à signer des baux à très court terme et facilite l’expulsion des locataires de longue date. Elle a pour but d’inciter les proprios à louer aux touristes et d’attirer les fonds d’investissement pour qu’ils spéculent dans l’immobilier. Ces trois dernières années, la municipalité socialiste de Lisbonne a ainsi pu revendre une centaine d’immeubles d’habitation publics à des investisseurs sans scrupules qui les ont réhabilités en apparts haut de gamme. La frénésie immobilière, l’explosion des locations Airbnb et la gentrification sont telles qu’elles ont entraîné l’expulsion massive de dizaines de milliers d’habitants des quartiers populaires des centres-villes [4].

La gauche gouvernementale semble par ailleurs très bien s’accommoder des exonérations fiscales créées par la droite pour attirer les retraités européens [5] et les grandes fortunes étrangères investissant dans le pays, créant de facto un eldorado immobilier. Mais encore une fois, que le populo des villes se rassure : il ne peut plus se loger certes, mais l’investissement revient.

Entraide rurale & luttes de quartier

Face à l’incurie d’un État quasi inexistant aux yeux des Portugais, nombre d’entre eux renouent avec l’ajudada, une ancienne pratique rurale qui voyait une même communauté s’entraider en cas de gros labeur agricole ou de coup dur. En août 2016, après qu’un feu de forêt a ravagé plus de 400 voitures en marge du festival de danses traditionnelles Andanças, les autorités ont décidé fissa que personne n’était responsable du sinistre. Mais les automobilistes concernés ne se sont pas laissé faire. « On a vite compris qu’en coopérant tous ensemble, on pouvait trouver par nous-mêmes la meilleure solution possible », explique Rui, l’un des organisateurs du rassemblement. Une ajudada autogérée a alors été lancée par les victimes de l’incendie, avec caisse commune de solidarité, appui juridique, prêt de matériel et de véhicules [6].

Suite aux feux de forêt de cet été, de nombreux autres réseaux d’entraide dans l’esprit des ajudadas ont fleuri à travers le pays. À Viseu, les habitants ont ainsi organisé une caravane de solidarité de trente camionnettes, qui effectue depuis octobre la tournée des villages reculés les plus touchés par les flammes. Et dans les hauteurs de la Serra da Estrela, une caisse de soutien autonome pour acheter collectivement plusieurs tonnes de foin a été lancée à destination des paysans qui ont perdu leur récolte dans les incendies.

À Lisbonne, autour du quartier populaire de la Mouraria, seize familles se sont quant à elles auto-organisées face à leur propriétaire, qui voulait les expulser mi-2017. Après nombre de manifestations, de coups de pressions sur les élus et de sardinades solidaires, les locataires ont obtenu en août dernier la garantie qu’ils ne se feraient pas déloger. « La loi permet de m’expulser en toute légalité, je ne pouvais rien faire d’autre que m’accrocher et lutter pour mon quartier », résume une habitante. Enfin, depuis septembre dernier, une Assemblée d’occupation de Lisbonne squatte tout un immeuble appartenant à la municipalité. Alors qu’à une des fenêtres du bâtiment occupé flotte une banderole « En définitive, nous voulons tout », les squatteurs assurent : « Nous ne voulons pas seulement soustraire cette maison aux griffes de la spéculation, mais en faire un espace d’habitation utile à toutes et à tous. » Un autre modèle portugais, en somme.

Notes

[1Respectivement, Les Échos (22 juin 2017), Libération (20 avril 2017) et Capital (19 septembre 2017).

[2La coalition rassemble les socialistes, les communistes, les Verts et les anti-capitalistes du Bloco de Esquerda.

[3Voir l’article « Y a le feu à l’austérité », publié dans le n° 156 de CQFD, juillet-août 2017.

[4Voir « Lisbonne tremble encore », article publié dans CQFD n° 147, octobre 2016.

[5En 2016, on estimait qu’environ 25 000 Français s’étaient installés au Portugal.

[6 Voir le site ajudadaandancas2016.

Grève et marche à Athènes contre une réforme du droit de grève

Par Agence Reuters

ATHENES (Reuters) – Plusieurs milliers de Grecs ont manifesté vendredi dans le centre d’Athènes contre des réformes que le Parlement doit adopter la semaine prochaine en échange d’une nouvelle aide internationale.

Une grève, la première de l’année en Grèce, a parallèlement provoqué de nombreuses perturbations dans la capitale.

Le métro d’Athènes, emprunté quotidiennement par 938.000 usagers, est resté portes closes, provoquant d’importants embouteillages dans la ville de 3,8 millions d’habitants.

Les dockers ont paralysé le trafic portuaire et les hôpitaux publics ont dû faire appel à du personnel de remplacement.

D’autres arrêts de travail sont programmés lundi, jour de l’examen par le Parlement d’un projet de loi prévoyant notamment une réorganisation des prestations familiales, la mise en place d’une nouvelle procédure pour les saisies de biens immobiliers et un durcissement des conditions d’appel à la grève.

« Pas touche à la grève ! », « Non à l’esclavage moderne » ou « Soulèvement ! » ont crié des manifestants lors d’une marche qui a rassemblé quelque 20.000 personnes dans le centre d’Athènes.

Des incidents se sont produits devant le Parlement, où les élus débattaient du projet de loi. La police est intervenue brièvement à l’aide de gaz lacrymogène pour disperser quelques individus tentant d’approcher le bâtiment.

Le projet de loi est dénoncé par de nombreux Grecs, qui ont vu leurs revenus chuter et leurs conditions de vie se dégrader fortement depuis le premier plan de sauvetage financier du pays en 2010.

Deux autres plans de renflouement ont été accordés depuis par les Européens et le Fonds monétaire international (FMI).

« Cela revient à abolir le droit de grève. De telles choses ne s’étaient produites que sous la junte », a déclaré un officier de marine à la retraite, George Papaspyropoulos, en référence à la dictature des colonels (1967-74).

« Ce gouvernement n’a de gauche que le nom, mais en réalité, c’est une junte », a-t-il dit.

Le gouvernement est dirigé depuis 2015 par l’alliance de gauche Syriza.

Pour le moment, un syndicat peut lancer un appel à la grève s’il est soutenu par un tiers de ses membres. La nouvelle loi relèverait ce seuil à 50%.

Le gouvernement justifie ces réformes par la nécessité de recevoir de l’argent frais. Le troisième plan de renflouement, toujours en cours, expire en août.

Jusqu’à présent, la Grèce a perçu 40,2 milliards d’euros sur les 86 milliards prévus. Elle espère recevoir prochainement une nouvelle tranche de 4,5 milliards.

Constant Kaimakis vidéos :

les manifestants sont nombreux https://youtu.be/9kyqueOf2YA  https://youtu.be/Nyd41qv-PkE
les manifestants et les lacrymogènes  https://youtu.be/OyP4UG9-qnY
https://youtu.be/j47hGufinTo

A Vaulx en Velin une soirée en soutien au City Plazza

Dans le prolongement de cet article https://www.grece-austerite.ovh/soutenir-le-city-plazza/ le représentant emblématique de City Plazza Giorgos Athanassakis sera présent en France pour alerter sur la situation de cet espace d’accueil pour réfugiés et de la nécessité de les soutenir.

Une soirée est organisée ce mardi 16 janvier 2018 à 19h30 à Vaulx en Velin par : On Vaulx mieux que ça (OVMQC), Éclaireuses Éclaireurs de France, groupe Jean Bart, Comité de solidarité avec le peuple grec (CSPG) Lyonnais.

Projection du film
City Babel. Il faut pas croire
L’histoire d’une famille réfugiée et bloquée en Grèce

Le film la suit dans son quotidien et nous présente sa vie au City Plaza (28 min)
et débat
Avec une présentation par Camille Schnéegans, bénévole au City Plaza,
et Giorgos Athanassakis,
des témoignages d’Éclaireuses et d’Éclaireurs de France
bénévoles en août 201 7,
et des chants improvisés par Émilie Souillot

TRACT SOIREE CITY PLAZA

Écouter son intervention en français lors de la soirée du 26 mai 2016 organisée par Mediapart au Théâtre de la Ville, à Paris https://www.youtube.com/watch?v=Xv03q9Q2NFQ

Soutien aux Vio.Me pour bloquer la vente aux enchères

La lutte des travailleurs de VIO.ME depuis 6 ans est une lutte emblématique en Grèce. Actionnaires et famille du groupe Philippou avaient abandonné l’usine et ses travailleurs impayés. Les travailleurs de VIO.ME ont pris leur affaires en main, ont reconverti la production de l’usine dans des produits de nettoyage écologiques, et ont organisé sa production de façon autogérée. Malgré une guérilla juridique et une absence de soutien des autorités, ils tiennent bon depuis 6 ans. Avec l’aide de leur Comité de soutien, des avocats et des professeurs de droit, ils ont soumis une proposition complète pour faire fonctionner l’usine de façon légale et efficace, à la fois économique et productive, et pour la distribution des produits.

Contre le gaspillage des deniers publics (cotisations fiscales et d’assurance des employés) et pour protéger l’intérêt public contre les énormes sommes que doivent les entreprises Filkeram SA et BIOME SA, ils exigent de confisquer aux propriétaires les biens immobiliers et mobiliers. Il existe des décisions irrévocables contre les employeurs. Les agences d’État et les organismes publics devraient déjà être intervenus. Ensuite, ils demandent à ce que les propriétés puissent être louées à la coopérative des employés de BIO.ME pour assurer les emplois.
En outre, ils exigent que les biens qui ont déjà été engagés (et exclus de la vente aux enchères) par un gouvernement précédent en 2012 soient confisqués et donnés à la coopérative pour qu’il entre directement en fonctionnement normal avec ce qui est requis pour une légalisation complète.

Les VIO.ME revendiquent un environnement de travail très différent de ceux qui existent en Grèce :
– Faire participer les employés et la société dans le contrôle de la production et de la distribution.
– Avec un contrôle permanent via les assemblées du fonctionnement économique
– Avec l’égalité absolue dans les décisions parce que nous avons tous une voix.
– Avec un salaire égal pour un temps de travail égal.
une production orientée vers les besoins sociaux et environnementaux et non sur l’accumulation de profit.

Les VIO.ME rappellent leur long combat . Les gouvernements qui se sont succédés tout ce temps, n’ont pas fait ce qu’ils ont promis. Ils n’ont déposé aucune proposition légale, indépendamment des allégations faites par les membres des partis politiques qui les soutiennent.

Les VIO.ME demandent le soutien de la société dans cette lutte, car elle influe sur la capacité de tous les employés de stimuler l’économie et la vie dans leurs mains . Avec la solidarité de toute la classe ouvrière et de la société , ils veulent imposer leur propre besoin avec leur propre droit civil!

Ils appellent à se mobiliser le jeudi 11 janvier à 9h devant le Tribunal de Thessalonique contre la Vente aux enchères:

VIO.ME N’EST PAS À VENDRE !

Soutenir le City Plazza

Gardez le City Plaza Hotel ouvert en 2018

Chers amis et camarades,

City Plaza, le “meilleur hôtel” dans une Europe aux barrières et au racisme croissants, fait aujourd’hui face à d’importantes difficultés financières. La campagne de collecte de fond internationale et les donations directes – qui ont été un succès durant la première année du projet – ont sévèrement diminué. C’est pourquoi, nous appelons une fois de plus à toutes les personnes et groupes qui ont rendu possible le projet de City Plaza à travers leurs contributions. Nous demandons aux groupes locaux et aux initiatives de diffuser le message et d’organiser des événements et soirées de solidarité. Nous demandons aux collectifs ou particuliers de se joindre à notre campagne, de partager nos vidéos et notre appel pour garder City Plaza en vie.Jusque ici, et depuis environ 20 mois, City Plaza a réussi à être une maison de dignité, de sécurité et de lutte pour plus de 1.700 personnes réfugiées – plus d’un tiers étant des bébés et enfants. Ceci est dû à l’effort infini d’une centaine d’activistes, à travers la solidarité et l’autogestion. Mais ce n’aurait pas été assez sans le support de nos donateurs et sans votre support.

City Plaza est entièrement basé sur le volontariat, sans aucun personnel rémunéré et fonds publics. Mais pour avancer, cela demande beaucoup de ressources. Pour le moment, City Plaza est à un important carrefour. Bien que les dépenses, quand on les compare aux camps officiels, soient plus basses de 1/5, les aliments frais et l’huile de cuisson prennent une grande portion du budget de City Plaza. Il y a aussi beaucoup d’autres dépenses – produits pour bébés, médicaments, lessive, matériel scolaire, produits de nettoyage et d’hygiène, etc.

City Plaza a besoin de votre soutien pour pouvoir continuer comme alternative de vie face à la dominante gestion européenne de l’immigration en Grèce.

Gardez le “meilleur hôtel en Europe” ouvert!

Rejoignez la campagne

https://youtu.be/3qHfyNIUsRo

 Le 22 avril 2016, 250 activistes et personnes réfugiées ont pris l’hôtel City Plaza dans le centre d’Athènes. L’hôtel et beaucoup d’autres affaires commerciales ont fermé pour plus de 6 ans après l’effondrement économique et à cause de la politique d’austérité gouvernementale. Cet hôtel abandonné a été transformé en un Espace de Logement et de Solidarité pour Réfugiés. Depuis, cette initiative de solidarité, durant plus de 600 jours, a assuré un logement gratuit et décent à plus de 1700 personnes dans l’hyper centre d’Athènes, sans la demande de leur nationalité ou permis de résidence. Ces personnes sont logées dans les 120 chambres de l’hôtel, 350-400 individus dans un même temps.

City Plaza a émergé comme une réponse directe du mouvement solidaire suite aux effets désastreux du Deal UE-Turquie et la fermeture militaire de la Route des Balkans. City Plaza a été squatté pour assurer aux personnes déplacées une alternative avec sécurité et dignité par rapport aux misérables, non hygiéniques et cruelles conditions des camps de réfugiés, hot-spots et des centres de détention. En faisant ça, City Plaza lance un message politique clair : des conditions de vie décentes pour tout le monde sont possibles, même dans un pays touché par la crise comme la Grèce.

En même temps, City Plaza est devenu un lieu de solidarité transnational et de lutte contre le régime de la migration en UE. Un espace de vie commune mais aussi un espace de lutte contre les nouvelles formes d’exclusions et de répressions qui ont émergé après le “long été de la migration” en 2015. Nous nous levons pour la liberté de bouger et le droit de rester, contre la coopération de l’UE avec les régimes autoritaires et répressifs en Turquie et en Libye. Nous condamnons la réimplantation de la pratique illégale de repoussement par le gouvernement grec et nous nous battons contre et les horribles conditions de vie pour les personnes réfugiées à l’est des îles Aegean.

Solidarity Will Win !

 

Contactez nous support@best-hotel-in-europe.eu

https://best-hotel-in-europe.eu/fr/gardez-le-city-plaza-hotel-ouvert/

Le récit du convoi solidaire de novembre

Le convoi de tous les dangers par ·  

Digne d’un polar !

Jamais convoi solidaire en Grèce n’a été aussi périlleux :
– barrage policier,
– filatures très visibles,
– pressions diverses,
– propagande médiatique,
– accusations délirantes,
– menaces fascistes explicites,
– plusieurs de nos lieux solidaires en grandes difficultés,
– l’un d’entre eux sur le point de mettre la clé sous la porte,
– attaque incendiaire néo-nazie sur un autre,
– inondations dramatiques,
– programme sans cesse chamboulé,
– six membres du convoi blessés par des policiers durant une manif,
– un autre arrêté et poursuivi en Justice puis libéré,
– un autre encore hospitalisé puis rapatrié en France…

On vous avait prévenus de longue date : ce convoi allait être plus politique que les précédents. Période importante. Météo moins clémente. Manif anniversaire. Nous savions également qu’après notre convoi très remarqué du printemps (26 fourgons), sous le feu malveillant des médias grecs, la surveillance du pouvoir et la haine des néo-nazis, nous serions probablement attendus. Sur les réseaux sociaux, début novembre, des fascistes cherchaient à savoir notre date exacte d’arrivée. Le pouvoir était également aux aguets. Qu’importe. Nous savions que ce serait compliqué et nous avions clairement prévenu nos candidats au voyage.

Contrairement au printemps, aucun enfant n’était admis dans le convoi, excepté Achille que nous avions prévu de laisser chez une parente à Athènes dès notre arrivée. Mais celle-ci, bien désolée, se décommanda au dernier moment, ajoutant une épreuve de plus durant le séjour : un petit gars de 8 ans avec nous dans ce qui allait devenir une véritable tempête.

Avec notre collectif Anepos, parallèlement à nos films solidaires, c’était la dixième fois depuis 2012 que nous coordonnions un transport de matériel vers nos lieux autogérés en Grèce, parfois très modestement avec de simples voitures, et c’était la quatrième fois durant l’année 2017 :
– 7 véhicules en janvier, dont 3 pour Athènes ;
– 26 fourgons en mars-avril (record absolu) ;
– 3 en août-septembre ;
– 16 véhicules en novembre-décembre, dont 15 fourgons et une voiture.

Au sens fort du mot convoi, c’était la deuxième fois seulement qu’on dépassait la quinzaine de véhicules et la trentaine de convoyeurs. Pour la plupart, nous venions du sud de la France : Bordeaux, Marseille et, surtout, les environs du Tarn (5 fourgons sur 16). D’autres nous avaient rejoint depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, Limoges, la Bourgogne ou encore la Savoie, la Suisse et la Belgique. La moyenne d’âge était un peu plus élevée qu’à l’habitude et 18 convoyeurs sur 33 étaient déjà partis avec nous.

Seul regret : malgré notre appel pressant dans les réseaux antifascistes, plusieurs de nos camarades motivés avaient finalement du reporter leur départ. Nous n’étions donc qu’un quart des convoyeurs vraiment expérimentés dans ce domaine, alors que nous aurions souhaités être une bonne moitié dans ce profil, vu les circonstances délicates.

Cependant, le courage n’a pas manqué, personne dans le groupe n’a jeté l’éponge dans l’épreuve et, au final, dans des circonstances très difficiles, non sans quelques tensions inévitables, nous avons réussi à remplir tous nos objectifs, et plus encore, en participant également à la solidarité avec les sinistrés des inondations mortelles de l’ouest athénien.

Nous avons également battu le record absolu de soutien financier jamais apporté en convoi : 22 897 euros apportés contre 19 280 euros au printemps. Une somme répartie, à la suite de notre assemblée sur le ferry, entre 32 actions solidaires, principalement dans le quartier rebelle d’Exarcheia, mais aussi ailleurs à Athènes, ainsi qu’au Pirée, en Crète, à Lesbos ou encore à Thessalonique.

Une aide répartie, comme à l’habitude, environ à 50/50 entre précaires grecs et réfugiés/migrants, sans oublier le soutien aux camarades réprimés, poursuivis ou incarcérés.

Croulant sous les dettes, L’autre humain, fameux réseau de 17 cuisines sociales gratuites et autogérées, avait prévu de quitter avant la date du 15 décembre son lieu de vie spacieux dont la location n’était plus possible. Mais la solidarité de quelques dizaines d’ouvriers dans une usine voisine a finalement permis de rassembler un quart de la somme nécessaire. Alors, nous avons fait le reste, effaçant la totalité des dettes et assurant plusieurs mois de loyer d’avance.

Côté matériel, nous avons apporté une tonne et demi de lait infantile, plus de 10 000 couches, des soins et de la nourriture pour les bébés, des produits ménagers et d’hygiène, des fournitures médicales, des photocopieurs et des ordinateurs, de l’alimentation générale (nous avons aussi acheté un peu de frais sur place) et, bien sûr, des jouets très attendus, souvent accompagnés de messages, affiches, autocollants, ainsi que des dessins transmis par les écoles de Port-St-Louis dans les Bouches-du-Rhône. Valeur totale du chargement : environ 70 000 euros.

Tout ce qui a été demandé puis collecté a été transmis, sans exception, malgré les embûches, sans intermédiaire ni aucun frais, directement au mouvement social qui résiste en Grèce et organise l’entraide dans l’autogestion. C’était un défi cette fois, comme vous allez le voir en photos. Un défi relevé par mes 32 compagnons de voyage. Grand merci à elles, à eux d’avoir tenu bon dans l’adversité, chacun à sa façon. Même si ce ne fut pas toujours simple pour moi aussi, je leur tire mon chapeau, et Maud également.

Je n’en dis pas plus : les photos qui suivent vont vous résumer ce que nous avons traversé, durant ce dernier convoi solidaire de l’année, de mi-novembre à aujourd’hui, dans un tourbillon d’événements et une succession d’épreuves.

Merci à vous tou-te-s de votre soutien.

La suite au printemps. On en reparle en janvier.

Solidairement,

Yannis Youlountas

La suite ici, en images :
http://blogyy.net/2017/12/11/le-convoi-de-tous-les-dangers/
(récit, bilan, vidéos et photos, comme toujours libres d’usage)

 

Convoi solidaire Isère-Savoie : livraison de la collecte

En juillet 2017, Pierre Moscovici, commissaire européen aux affaires économiques, s’est félicité de  » l’amélioration spectaculaire » de la situation en Grèce. Pour les financiers peut-être mais certainement pas pour une grande partie des Grecs et pour les migrants.

La solidarité est donc toujours d’actualité, (même si l’ordre des pharmaciens grecs estime aussi de son côté que les pharmacies sociales n’ont plus de raison d’être). C’est pour cela qu’un nouveau convoi solidaire part vers la Grèce en ce mois de novembre 2017. Il est organisé comme en mars par le collectif artistique et solidaire ANEPOS.

Seize fourgons partent de France de Belgique et de Suisse. Deux de ces fourgons le sont de Savoie, c’est dans un des deux, conduit par Nicolas, que le résultat de la collecte grenobloise sera acheminé vers la Grèce.

Lundi 6 novembre, 5 membres de notre collectif ont trié et mis en cartons, lait et couches pour bébé, nourriture, fournitures scolaires, produits d’hygiène, jouets, produits paramédicaux … et une bouteille de vin. Nous avons transporté les cartons à Challes les Eaux en Savoie à la ferme des Baraques où nous avons retrouvé Nicolas.

Gilles un des paysans boulangers de la ferme nous a accueilli et après avoir transvasé les cartons dans le fourgon nous nous sommes retrouvés, avec Attac Savoie, au chaud, et autour d’un verre  pour partager aussi ce que chacun avait préparé.

Nicolas nous a fait partagé son expérience du précédent convoi, nous avons échangé sur la situation en Grèce (nous étions beaucoup moins optimistes que M. Moscovici) et sur le rôle de laboratoire que lui ont attribué l’Union européenne, l’Allemagne (M. Schauble) et le FMI. Elle sert de terrain d’expérimentation, où il est testé comment, prenant le prétexte de dette et avec la complicité de ses dirigeants, on peut asservir un peuple et lui enlever le droit de choisir son destin. Tout cela pour satisfaire à l’ordre néolibéral la nouvelle dictature du XXIème siècle.

Migrants cibles de groupuscule fasciste

Le samedi 7 octobre, à Aspropyrgos, petite ville à l’ouest d’Attique, deux ouvriers agricoles pakistanais  ont été la cible d’une agression violente par un groupe de 5 hommes qui les ont frappés avec une brutalité particulière  avec de poings américains en concluant leur agression avec un coup de couteau. La victime la plus grièvement blessé, Asfak Mahmud, portait de blessures très importantes au visage et fut hospitalisé d’urgence.  Cet ouvrier pakistanais, installé en Grèce depuis dix ans, était devenu la cible du groupuscule fasciste à cause de ses activités antifasciste et antiraciste : il avait participé aux manifestations antiracistes organisées sur place en mai et juin dernier.

 C’est la énième agression des migrants dans cette petite ville où le taux de chômage atteint de records et une partie de la population habite dans des favelas ; selon les organisations antiracistes, on y dénombre une soixantaine d’attaques racistes depuis un an. Non seulement des personnes ont été grièvement blessés mais aussi  des maisons arbitrant des migrants attaquées en pleine nuit en mettant ainsi la vie de leurs habitants en danger. Les agresseurs sont connus des autorités, car leur groupe se promène en ville à visage découvert en proférant des injures racistes et en semant la terreur. D’ailleurs plusieurs d’entre eux ont été formellement identifiés par des victimes des agressions précédentes, mais malgré cela, aucun d’eux n’a   été  jusqu’à maintenant inquiété par la police. D’après Petros Konstantinou du KEERFA (Mouvement united Against racisme and fascist threat)  il s’agit du  même groupe qui avait attaqué la manifestation antiraciste du 17 juin dernier. Leur impunité ne saurait persister sans la connivence de la police et des autorités municipales. A chaque agression raciste, les premiers à être arrêtés sont les victimes, surtout s’il s’agit des sans-papiers, tandis que les agresseurs jouissent de la protection des forces de l’ordre.

Samedi dernier, les agresseurs après avoir lacéré  avec des poings américains et un couteau le visage de leurs victimes, ils ont menacé de les brûler vives si ils ne quittaient pas le pays. Les deux victimes ont reconnu deux de leurs agresseurs qui pour l’instant n’ont pas été arrêtés. Asfak Mahmud a confirmé avoir reçu à plusieurs reprises des menaces par des membres de l’Aube Dorée (nazis grecs)  qui très probablement est l’auteur de cette attaque, malgré un communiqué de démenti que l’organisation nazie a publié.

 Une deuxième agression raciste a eu lieu dans un quartier populaire d’Athènes à peine quelques heures après.  Un groupe de 15 a failli lyncher un ouvrier pakistanais qui rentrait chez lui après la fin de son travail tard dans la nuit du samedi au dimanche. Ils l’ont encerclé et n’arrêtaient de lui donner de coups de pied au visage et au corps jusqu’à ce quil perde connaissance. La victime, grièvement blessé, a été hospitalisée d’urgence; il devrait subir une opération nécessitant plusieurs jours d’hospitalisation. Le ministre de Protection du Citoyen (euphémisme pour l’Ordre public) Toskas après avoir reçu des représentants de la communauté pakistanaise a confirmé sa détermination de poursuivre les auteurs de ses actes odieux.  Sauf qu’il avait déjà affirmé la même chose en juin dernier sans que le régime d’impunité de sections d’assaut anti-immigré et de policiers qui les couvrent change d’un iota.

(source –en grec- Efimerida tôn Syntaktôn, )

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