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Samedi 8 mai Faisons barrage aux privatisations

FAISONS BARRAGE aux PRIVATISATIONS ! POUR L’ÉNERGIE PUBLIQUE.
Rassemblement samedi 8 mai au barrage de Saint-Egrève de 11h à 14h
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🔴 Vous avez aimé la privatisation des autoroutes : vous allez adorer celle de l’Électricité… : Le projet HERCULE de réorganisation du groupe EDF en 3 entités prévoit la privatisation des réseaux de distribution de l’électricité nationale.
⚠️ Ce projet financier va à l’encontre de l’intérêt général Depuis 15 ans, l’ouverture à la concurrence n’a fait que pénaliser l’usager : factures + 60 %
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🔴 Défense du bien commun, de tous les services publics, du pouvoir d’achat, des salariés du secteur énergie, de notre souveraineté énergétique, du climat, de notre eau, de nos barrages etc.
Nous avons tous d’excellentes raisons de nous opposer à la destruction de la filière publique énergie !.
Rassemblement déclaré en préfecture .
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3 pétitions en ligne : Signez les toutes et faites passer le mot ! ✍️
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🔴 Collectif pour un Véritable Service Public de l’Énergie 38 / CGT Energie / SUD-Energie / ATTAC Isère / UNEF / Gilets Jaunes Crolles P&MCurie / Cultures essentielles 38 / Alternatiba / PEPS isère / Génération.s / Parti de Gauche/ EELV / LFI / PCF / NPA d’autres orga à venir …
Rejoignez-nous : Contact : contreherculeavecenergie38@gmail.com

 

 

Marche des lumières à Grenoble

 

 

 

MARCHE DES LUMIÈRES

Vendredi 18 décembre 2020

départ 17h30 de la préfecture

Journée internationale des Migrant.e.s

Acte 4 de la marche des sans papiers

A l’automne, partis de Marseille, Lille, Strasbourg et Rennes, des centaines de sans papiers ont convergé vers Paris, pour exiger:

la liberté de circulation, d’installation, l’égalité des droits, le droit au

logement et la fermeture des centres de rétention administratifs

A l’arrivée des marches, avec tous ceux et celles qui étaient venus en car de toute la France, nous étions plus de 60 000 à manifester à Paris le 17 octobre.

Et depuis ? Rien n’a changé, toujours l’enfermement dans les centres de rétention, les délais inadmissibles pour parfois simplement obtenir un rendez vous en préfecture, la rue ou le mal logement pour beaucoup. Pire, les violences policières ont augmenté, comme l’expulsion violente de centaines de migrants qui avaient planté leurs tentes place de la République à Paris.

Beaucoup de ces personnes vivent un exil forcé, dû à la misère et aux guerres provoquées par les politiques des pays riches, organisant le pillage des richesses à leur profit par le système économique capitaliste. Face à tant de mépris des centaines d’organisations appellent partout en France à se rassembler et à manifester pour la reconnaissance effective des droits des migrants et migrantes,

vendredi 18 décembre,

Journée internationale des migrant.e.s. et 4° acte de la Marche des sans papiers.

A Grenoble les organisations de la CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants), mais aussi les marcheurs sans papiers, et bien d’autres associations et collectifs, appellent à une MARCHE, qui partira à 17 h 30 place de Verdun, devant la préfecture.

Exigeons pour toutes et tous:

        La fermeture des centres de rétention

        Des papiers

        Des logements décents et pérennes

        Des moyens pour l’égalité de l’accès aux droits

Premiers signataires:

– la CDP 38 (collectif des demandeurs de papiers),

– le collectif des jeunes majeurs 38

– les organisations de la CISEM : Apardap, ATTAC 38, CISSP, CGT 38, CSRA, DAL, EELV, Ensemble38, FSU, LDH, NPA, PC, PCOF, Solidaires, RESF 38, Syndicat des travailleurs sans papiers CGT

– l’ADA, la CIMADE, AG Travail social en lutte, FUIQP

Rassemblement jeudi 26 novembre à Grenoble

A l’appel de l’inter- organisation

Rassemblement-manifestation 

Jeudi 26 novembre 2020 à 18 h

Devant la préfecture de Grenoble

Pour un véritable plan d’urgence pour l’hôpital

La justice sociale maintenant !

                                                                       Nos droits démocratiques maintenant !

Lire l’appel de l’inter-organisation 20201120 Appel inter-orga 26 novembre

Cette manifestation est autorisée par la préfecture vous devez vous munir d’une attestation spécifique. Voir le modèle suivant Attest. déplacemt dérogatoire manif

 

 

 

 

 

CR réunion collectif du 19 octobre 2020

Réunion du collectif « Citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe »
du 19 octobre 2020

Présents : Georges, Béatrice, Liliane, Christine

Excusé : Max ( avait fait parvenir des propositions écrites)

1 . Le devenir du collectif

En février 2015 l’annonce de la fin des politiques d’austérité avec l’arrivée de Syriza en Grèce représente un espoir pour le peuple grec mais aussi pour tous ceux qui subissent les politique néolibérales de l’Europe.

Conscient de la pression qu’allait subir la Grèce, Attac 38 et le CADTM décident de créer le «  collectif citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe ». ( voir appel lors de la création collectif 2015) .

Plusieurs partis politiques et mouvements associatifs participent au collectif et lors des premières actions notamment les manifestations précédant le référendum du 5 juillet 2015 où le peuple grec dit par 61 % ΟΧΙ ( non) aux mémorandums .

Mais dès la rentrée de septembre 2015 devant la capitulation de Syriza le collectif se retrouve très vite réduit aux membres d’Attac 38 et le CADTM 38 pour l’organisation.

Pendant 5 ans le collectif essaye de mettre en exergue la volonté de l’UE de soumettre ce pays aux diktats de l’Europe libérale. Il continue ses actions en se limitant à informer sur la situation en Grèce et en soutenant des initiatives solidaires depuis la France ou en Grèce mais force est de constater que l’ambition du début qui était de sensibiliser nos concitoyens à l’austérité en Europe avec comme exemple emblématique la Grèce, n’est pas atteint.

Ce 19 octobre 2020 les membres présents prenant acte de la difficulté de maintenir un collectif se posent la question de sa dissolution.

Cependant ils constatent que si la Grèce a été un terrain d’expérimentation pour l’UE en poussant au maximum les politiques libérales avec toutes les conséquences sociales et humaines dramatiques, les privatisations, l’absence de démocratie et le retour à une forme de colonisation il apparaît que la France depuis quelques années a adopté pour partie le même schéma. De plus la situation scandaleuse des réfugiés touche plus particulièrement la Grèce mais la responsabilité en incombe bien à l’UE ( France comprise).

Face à ce constat les membres décident de ne pas dissoudre le collectif et proposent :

  • de maintenir un comité intitulé « Comité Grenoblois Grèce-Austérité-Europe » toujours rattaché pour les aspects juridiques et comptables à Attac 38,

  • de maintenir le site d’information www.grece-austerite.ovh pour donner un éclairage alternatif sur l’actualité en Grèce et en Europe, (site suivi régulièrement par une cinquantaine de personnes sur 160 inscrites et majoritairement extérieures à Attac 38),

  • de soutenir toute forme de solidarité envers le peuple grec et plus particulièrement en organisant une fois par an une commande groupée auprès de la coopérative ouvrière VioMe de Thessalonique qui depuis 2011 résiste à l’expulsion et fabrique des produits ménagers BIO,

  • d’organiser une à deux fois par an des projections débats dès lors que le sujet se rapproche de l’objectif d’information ou d’alerte sur la situation en Grèce et en Europe.

Cette proposition sera présentée lors de l’AG d’Attac 38 du 24 octobre 2020.

2. Festival des solidarités

La soirée gréco-arménienne (dans le cadre du Festival des solidarités) prévue le 26 novembre 2020, organisée conjointement avec Arménie Échange et Promotion est annulée ( le Centre œcuménique st Marc qui devait l’accueillir ne veut plus louer la salle).

3. Actions 2021

  • Soutien aux VioMe : Ils ont fait parvenir le nouveau catalogue avec des nouveaux produits. Ce qui tend à montrer qu’ils n’envisagent pas de se laisser impressionner par les procédures de vente eux enchères. Il est décidé qu’une commande groupée sera organisée au printemps 2021.

  • Il sera proposé au CA d’Attac 38 de verser une aide de 150€ aux VioMe,

  • Projection du prochain film de Yannis Youlountas «  Nous n’avons pas peur des ruines » dès qu’il sortira en salle mais aussi de tout autre film qui permet de parler de la Grèce.

4. Panneaux et livres du CADTM Grenoble

Le comité accepte la proposition du CADTM Grenoble de lui donner les panneaux et les livres qu’il détient sur la Grèce.

Prochaine réunion 1e trimestre 2021.

OJ prochaine réunion collectif

La réunion programmée le 30 septembre 2020 est reportée en octobre ( date en cours) avec le même ordre du jour


Ordre du jour :

  • Réflexions sur le devenir du collectif,
  • Présence au festival des solidarités le 26 novembre 2020 en partenariat avec AEP,
  • Prochaines actions

 

Grèce: Amnesty appelle à une action urgente

Grèce: Les personnes demandeuses d’asile et les enfants de personnes migrantes doivent bénéficier de soins de santé

Depuis juillet 2019, les personnes en quête d’asile et les enfants de personnes migrantes en situation irrégulière ne peuvent accéder au système de santé publique en Grèce. Une loi relative à l’asile introduite en novembre a réglementé la question, mais les mesures d’application font toujours défaut, ce qui met en danger la vie et la santé de milliers d’enfants et d’adulte

PASSEZ À L’ACTION : ENVOYEZ UN APPEL EN UTILISANT VOS PROPRES MOTS OU EN VOUS INSPIRANT DU MODÈLE DE LETTRE CI-DESSOUS ou ici EUR2516832020FRENCH
COMPLEMENT D’INFORMATION

La Grèce est l’un des principaux pays d’accueil des personnes demandeuses d’asile, réfugiées et migrantes qui viennent en Europe. Depuis 2015, avec l’augmentation des flux migratoires et les effets persistants de la crise économique, les systèmes grecs d’asile et de protection sociale sont constamment sous pression. Les efforts consentis parla Grèce méritent d’être salués etil faut reconnaître que les politiques de l’UE n’ont pas apporté un soutien efficace. Cependant, les personnes demandeuses d’asile, réfugiées et migrantes qui se trouvent actuellement dans ce pays vivent souvent dansdes conditions extrêmement difficiles et, sur le long terme, n’ont pasou quasiment pas accès au système social ou à des possibilités d’insertion. Avec l’augmentation des arrivées par la mer à la mi-2019, la population des îles de la mer Égée a atteint un nombre record, avec 42041 personnes présentes au 6 janvier 2020, contre seulement 17 034le 6 juillet 2019. Malgré les efforts qu’a déployés le nouveau gouvernement pour limiter les arrivées et transférer les personnes vers le continent, les camps sont toujours marqués par la surpopulation et par des conditions de vie épouvantables.

En ce qui concerne l’accès aux soins de santé, la Loi grecque 4368 de 2016 (article 33) prévoit un libre accès aux services médicaux et pharmaceutiques pour les membres de « groupes sociaux vulnérables », dont font partie les personnes réfugiées et demandeuses d’asile et les mineurs, indépendamment de leur situation au regard dela loi, y compris les enfants non accompagnés et les enfants en situation irrégulière. En vertu de cette même loi, les personnes relevant de l’article 33 doivent avoir un numéro de sécurité sociale AMKA ») pour accéder à la gratuité des soins au sein du système de santé public. Depuis 2016, les personnes demandeuses d’asile et les autres membres de « groupes vulnérables » qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir un AMKA ouqui n’ont pasce numéro ont droit à une carte de soins de santé pour étrangers K.Y.P.A ») leur donnant accès à des soins de santé gratuits au sein du système public. Toutefois, le processus d’attribution de la K.Y.P.A. est jusqu’ici resté non opérationnel.
Par une décision de juillet 2019, le ministère du travail a retiré la circulaire qui réglementait les conditions d’attribution de l’AMKA aux ressortissants non grecs. Depuis lors, aucune procédure n’a été mise en place pour accorder l’AMKA aux personnes demandeuses d’asile et aux enfants de personnes migrantes en situation irrégulière. En octobre, il a été annoncé qu’une nouvelle circulaire réglementerait leur situation, mais à ce jour, cette circulaire n’a toujours pas été publiée. Une nouvelle Loi relative à l’asile de novembre 2019 a tenté de remédier à ce problème, en prévoyant que les personnes demandeuses d’asile auraient accès aux soins de santé publics grâce à un « numéro temporaire d’assurance et de soins de santé pour les ressortissants de pays tiers » (PAAYPA). Cependant, les enfants de personnes migrantes en situation irrégulière et les personnes demandeuses d’asile non parvenues au terme de la procédure d’enregistrement de leur demande ne sont pas couverts par le PAAYPA. De plus, deux mois après l’adoption de la loi, le PAAYPA n’est pas encore opérationnel.
Des ONG telles que MSF et les médecins du système public font de leur mieux pour continuer à dispenser des soins de santé et compenser les insuffisances de l’État, mais ils n’ont pas les moyens nécessaires pour répondre à l’ampleur des besoins existants, et des cas graves continuent à être signalés. À Athènes, en novembre 2019, un Pakistanais souffrant d’un cancer n’a pas pu passer de scanner ni entamer une chimiothérapie parce qu’il n’avaitpas réussi à obtenir d’AMKA. Il a finalement pu commencer les traitements grâce à une décision de l’administration de l’hôpital auquel il avait accédé, qui lui a permis d’être soigné gratuitement à titre exceptionnel. Amnesty International a également été informée de plusieurs cas de personnes confrontées à ce type d’obstacles à Athènes et dans les îles de la mer Égée. (voir https://www.amnesty.org/en/documents/eur25/1213/2019/en/).En septembre 2019, Amnesty International s’est entretenue avec les médecins de deux personnes demandeuses d’asile (un homme et une femme) vivant avec le VIH et actuellement soignées dans un grand hôpital d’Athènes. Ils ont expliqué que ces personnes, si elles quittaient l’hôpital, ne pourraient pas avoir accès à leurs médicaments antirétroviraux, car elles n’avaient pas pu obtenir d’AMKA. L’une d’elles, N*, une demandeuse d’asile séropositive originaire d’un pays d’Afrique centrale, est soignée depuis mai 2019 pour une complication de sa maladie à la clinique de l’hôpital ; elle y suit une thérapie antirétrovirale et y a accès à d’autres médicaments essentiels. N* a déposé une demande d’asile mais s’est vu refuser un AMKA. Ses médecins ont essayé, sans succès, de lui trouver un hébergement ; ils craignent que N* ne se retrouve sans abri à sa sortie de l’hôpital et, faute d’accès à ses médicaments antirétroviraux et autres, ne voie son état s’aggraver. Elle n’est pas en mesure de payer des médicaments.
MSF a également signalé une détérioration de la situation dans ses centres de soins à Lesbos, Samos et Athènes, indiquant qu’entre juillet et novembre 2019, son centre de jour à Athènes avait connu une « forte augmentation du nombre de patients cherchant à se faire soigner sans AMKA : de 18 % des patients en janvier à 43 % en novembre ». L’organisation s’est aussi dite préoccupée par le fait que sa clinique de soins primaire ne pouvait dispenser des soins de longue durée ni des soins spécialisés. Les médecins, la société civile, le HCRetle médiateur grec ont appelé à plusieurs reprises les autorités grecques à remédier à la situation, sans réponse efficace. Lors d’une conférence de presse conjointe en décembre, MSF, Amnesty International, le Conseil grec pour les réfugiés (GCR) et ELEDA ont de nouveau exprimé ces préoccupations (voir ici – texte en grec : https://www.amnesty.gr/news/press/article/22824/prosklisi-se-koini-synenteyxi-typoy-gia-tin-prosvasi-stin-ygeia). Dernièrement, le vice-président de la Commission européenne chargé de la « promotion de notre mode de vie européen » a également abordé la question, exprimant son soutien à la recherche d’une solution.
L’ONG grecque Positive Voice, qui s’occupe de patients vivant avec le VIH, a appelé les autorités grecques à permettre aux personnes non grecques d’accéder à des médicaments antirétroviraux, soulignant qu« au cours des dix premiers mois de 2019, 43 % des nouveaux diagnostics de VIH en Grèce concernaient des réfugiés et des migrants (204 personnes) » et que « les services chargés des infections ne peuvent pas mettre de traitements antirétroviraux à la disposition des étrangers qui n’ont pas d’AMKA, ce qui met en danger leur santé et leur vie ».
LANGUE(S) À PRIVILÉGIER POUR LA RÉDACTION DE VOS APPELS : anglais et grec
Vous pouvez également écrire dans votre propre langue.
MERCI D’AGIR DANS LES PLUS BREFS DÉLAIS ET AVANT LE : 28 février 2020.
Au-delà de cette date, vérifiez auprès de votre section s’il faut encore intervenir.
Modèle de lettre
Ministre du Travail et des Affaires sociales
Giannis Vroutsis
Ministry of Labour and Social Affairs
29, Stadiou, PC 10110
Athens, Grèce
Courriel : ypourgos_erg@yeka.gr
Monsieur le Ministre,
Je vous écris au sujet du fait que la Grèce n’accorde toujours pas aux personnes demandeuses d’asile, aux enfants non accompagnés et aux enfants nés en Grèce de parents en situation irrégulière au regard de la législation sur l’immigration un accès sans entrave et gratuit aux soins de santé et aux mmédicaments au sein du système de santé publique.
Le droit grec accorde un accès gratuit aux services médicaux et pharmaceutiques aux membres de « groupes sociaux vulnérables », y compris les personnes réfugiées et demandeuses d’asile et les mineurs, quelle que soit leur situation au regard de la loi. Ce droit doit être appliqué par l’octroi d’un numéro de sécurité sociale (AMKA) ou, pour les personnes qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir l’AMKA ou qui n’ont pas ce numéro, par l’attribution d’une carte spéciale de soins de santé pour étrangers (K.Y.P.A). Toutefois, depuis la décision de retirer la circulaire qui réglementait l’attribution de l’AMKA aux ressortissants non grecs en juillet 2019, aucune procédure n’a été mise en place pour délivrer ce numéro, et aucune solution n’a été proposée pour accorder un accès gratuit aux soins de santé aux personnes qui relèvent de ces catégories. En octobre, une nouvelle circulaire a réglementé
la situation des personnes reconnues en tant que réfugiées, mais pas celle des personnes demandeuses d’asile et des enfants de personnes migrantes sans statut régularisé. Le processus d’attribution des cartes K.Y.P.A est également resté nonopérationnel jusqu’ici. La nouvelle Loi relative à l’asile de novembre 2019 a proposé une solution de remplacement pour les personnes demandeuses d’asile, le « numéro temporaire d’assurance et de soins de santé pour les ressortissants de pays tiers » (PAAYPA).
Toutefois, cet instrument n’a pas été rendu opérationnel.
En conséquence, des milliers de personnes demandeuses d’asile, dont les quelque 50 000 personnes arrivées en Grèce depuis juillet 2019, ne peuvent de fait accéder aux soins et aux médicaments qui pourraient leur être nécessaires pour soigner des maladies graves et souvent chroniques. En outre, sans AMKA, elles peuvent rencontrer des difficultés pour accéder à d’autres services, notamment pour chercher un emploi et bénéficier d’une aide sociale. J’ai bien conscience du fait que depuis de nombreuses années, en raison du grand nombre d’arrivées de personnes en quête d’asile à ses frontières, la Grèce est soumise à une pression considérable alors que le reste de l’Europe ne fait pas sa juste part. Toutefois, cette situation met en danger la santé et la vie des personnes et constitue une grave violation du droit à la santé internationalement reconnu, que la Grèce est tenue de respecter en vertu du droit national, international et européen.
Compte tenu de ce qui précède, je vous prie instamment de prendre des mesures sans délai pour que les personnes demandeuses d’asile, les enfants non accompagnés et les enfants nés en Grèce de parents en situation irrégulière au regard de la législation sur l’immigration puissent bénéficier de soins de santé gratuits au sein du système public, conformément à la loi grecque 4368 de 2016.
Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération

Rappel réunion du collectif le 22 janvier

La prochaine réunion du collectif se tiendra le mercredi 22 janvier 2020 à 15h Salle 123 à la  Maison des associations, 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

L’ordre du jour sera celui initialement prévu pour la réunion du 16 décembre 2019 exceptionnellement annulée : le fonctionnement du collectif

  • le devenir,
  • les partenaires,
  • les types d’actions.
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