MARCHE DES LUMIÈRES
Vendredi 18 décembre 2020
départ 17h30 de la préfecture
Journée internationale des Migrant.e.s
Acte 4 de la marche des sans papiers
A l’automne, partis de Marseille, Lille, Strasbourg et Rennes, des centaines de sans papiers ont convergé vers Paris, pour exiger:
la liberté de circulation, d’installation, l’égalité des droits, le droit au
logement et la fermeture des centres de rétention administratifs
A l’arrivée des marches, avec tous ceux et celles qui étaient venus en car de toute la France, nous étions plus de 60 000 à manifester à Paris le 17 octobre.
Et depuis ? Rien n’a changé, toujours l’enfermement dans les centres de rétention, les délais inadmissibles pour parfois simplement obtenir un rendez vous en préfecture, la rue ou le mal logement pour beaucoup. Pire, les violences policières ont augmenté, comme l’expulsion violente de centaines de migrants qui avaient planté leurs tentes place de la République à Paris.
Beaucoup de ces personnes vivent un exil forcé, dû à la misère et aux guerres provoquées par les politiques des pays riches, organisant le pillage des richesses à leur profit par le système économique capitaliste. Face à tant de mépris des centaines d’organisations appellent partout en France à se rassembler et à manifester pour la reconnaissance effective des droits des migrants et migrantes,
vendredi 18 décembre,
Journée internationale des migrant.e.s. et 4° acte de la Marche des sans papiers.
A Grenoble les organisations de la CISEM (Coordination iséroise de solidarité avec les étrangers migrants), mais aussi les marcheurs sans papiers, et bien d’autres associations et collectifs, appellent à une MARCHE, qui partira à 17 h 30 place de Verdun, devant la préfecture.
Exigeons pour toutes et tous:
La fermeture des centres de rétention
Des papiers
Des logements décents et pérennes
Des moyens pour l’égalité de l’accès aux droits
Premiers signataires:
– la CDP 38 (collectif des demandeurs de papiers),
– le collectif des jeunes majeurs 38
– les organisations de la CISEM : Apardap, ATTAC 38, CISSP, CGT 38, CSRA, DAL, EELV, Ensemble38, FSU, LDH, NPA, PC, PCOF, Solidaires, RESF 38, Syndicat des travailleurs sans papiers CGT
– l’ADA, la CIMADE, AG Travail social en lutte, FUIQP
A l’appel de l’inter- organisation
Rassemblement-manifestation
Jeudi 26 novembre 2020 à 18 h
Devant la préfecture de Grenoble
Pour un véritable plan d’urgence pour l’hôpital
La justice sociale maintenant !
Nos droits démocratiques maintenant !
Lire l’appel de l’inter-organisation 20201120 Appel inter-orga 26 novembre
Cette manifestation est autorisée par la préfecture vous devez vous munir d’une attestation spécifique. Voir le modèle suivant Attest. déplacemt dérogatoire manif
Réunion du collectif « Citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe »
du 19 octobre 2020
Présents : Georges, Béatrice, Liliane, Christine
Excusé : Max ( avait fait parvenir des propositions écrites)
1 . Le devenir du collectif
En février 2015 l’annonce de la fin des politiques d’austérité avec l’arrivée de Syriza en Grèce représente un espoir pour le peuple grec mais aussi pour tous ceux qui subissent les politique néolibérales de l’Europe.
Conscient de la pression qu’allait subir la Grèce, Attac 38 et le CADTM décident de créer le « collectif citoyens de Grenoble contre l’austérité en Grèce et en Europe ». ( voir appel lors de la création collectif 2015) .
Plusieurs partis politiques et mouvements associatifs participent au collectif et lors des premières actions notamment les manifestations précédant le référendum du 5 juillet 2015 où le peuple grec dit par 61 % ΟΧΙ ( non) aux mémorandums .
Mais dès la rentrée de septembre 2015 devant la capitulation de Syriza le collectif se retrouve très vite réduit aux membres d’Attac 38 et le CADTM 38 pour l’organisation.
Pendant 5 ans le collectif essaye de mettre en exergue la volonté de l’UE de soumettre ce pays aux diktats de l’Europe libérale. Il continue ses actions en se limitant à informer sur la situation en Grèce et en soutenant des initiatives solidaires depuis la France ou en Grèce mais force est de constater que l’ambition du début qui était de sensibiliser nos concitoyens à l’austérité en Europe avec comme exemple emblématique la Grèce, n’est pas atteint.
Ce 19 octobre 2020 les membres présents prenant acte de la difficulté de maintenir un collectif se posent la question de sa dissolution.
Cependant ils constatent que si la Grèce a été un terrain d’expérimentation pour l’UE en poussant au maximum les politiques libérales avec toutes les conséquences sociales et humaines dramatiques, les privatisations, l’absence de démocratie et le retour à une forme de colonisation il apparaît que la France depuis quelques années a adopté pour partie le même schéma. De plus la situation scandaleuse des réfugiés touche plus particulièrement la Grèce mais la responsabilité en incombe bien à l’UE ( France comprise).
Face à ce constat les membres décident de ne pas dissoudre le collectif et proposent :
de maintenir un comité intitulé « Comité Grenoblois Grèce-Austérité-Europe » toujours rattaché pour les aspects juridiques et comptables à Attac 38,
de maintenir le site d’information www.grece-austerite.ovh pour donner un éclairage alternatif sur l’actualité en Grèce et en Europe, (site suivi régulièrement par une cinquantaine de personnes sur 160 inscrites et majoritairement extérieures à Attac 38),
de soutenir toute forme de solidarité envers le peuple grec et plus particulièrement en organisant une fois par an une commande groupée auprès de la coopérative ouvrière VioMe de Thessalonique qui depuis 2011 résiste à l’expulsion et fabrique des produits ménagers BIO,
d’organiser une à deux fois par an des projections débats dès lors que le sujet se rapproche de l’objectif d’information ou d’alerte sur la situation en Grèce et en Europe.
Cette proposition sera présentée lors de l’AG d’Attac 38 du 24 octobre 2020.
2. Festival des solidarités
La soirée gréco-arménienne (dans le cadre du Festival des solidarités) prévue le 26 novembre 2020, organisée conjointement avec Arménie Échange et Promotion est annulée ( le Centre œcuménique st Marc qui devait l’accueillir ne veut plus louer la salle).
3. Actions 2021
Soutien aux VioMe : Ils ont fait parvenir le nouveau catalogue avec des nouveaux produits. Ce qui tend à montrer qu’ils n’envisagent pas de se laisser impressionner par les procédures de vente eux enchères. Il est décidé qu’une commande groupée sera organisée au printemps 2021.
Il sera proposé au CA d’Attac 38 de verser une aide de 150€ aux VioMe,
Projection du prochain film de Yannis Youlountas « Nous n’avons pas peur des ruines » dès qu’il sortira en salle mais aussi de tout autre film qui permet de parler de la Grèce.
4. Panneaux et livres du CADTM Grenoble
Le comité accepte la proposition du CADTM Grenoble de lui donner les panneaux et les livres qu’il détient sur la Grèce.
Prochaine réunion 1e trimestre 2021.
La réunion programmée le 30 septembre 2020 est reportée en octobre ( date en cours) avec le même ordre du jour
Ordre du jour :
Rendez-vous le 16 juin 2020
14h Hôpital Nord – parvis Belledonne
Le texte de l’appel Pour nous aider à le diffuser PDF Sante
Grèce: Les personnes demandeuses d’asile et les enfants de personnes migrantes doivent bénéficier de soins de santé
Depuis juillet 2019, les personnes en quête d’asile et les enfants de personnes migrantes en situation irrégulière ne peuvent accéder au système de santé publique en Grèce. Une loi relative à l’asile introduite en novembre a réglementé la question, mais les mesures d’application font toujours défaut, ce qui met en danger la vie et la santé de milliers d’enfants et d’adulte
La Grèce est l’un des principaux pays d’accueil des personnes demandeuses d’asile, réfugiées et migrantes qui viennent en Europe. Depuis 2015, avec l’augmentation des flux migratoires et les effets persistants de la crise économique, les systèmes grecs d’asile et de protection sociale sont constamment sous pression. Les efforts consentis parla Grèce méritent d’être salués etil faut reconnaître que les politiques de l’UE n’ont pas apporté un soutien efficace. Cependant, les personnes demandeuses d’asile, réfugiées et migrantes qui se trouvent actuellement dans ce pays vivent souvent dansdes conditions extrêmement difficiles et, sur le long terme, n’ont pasou quasiment pas accès au système social ou à des possibilités d’insertion. Avec l’augmentation des arrivées par la mer à la mi-2019, la population des îles de la mer Égée a atteint un nombre record, avec 42041 personnes présentes au 6 janvier 2020, contre seulement 17 034le 6 juillet 2019. Malgré les efforts qu’a déployés le nouveau gouvernement pour limiter les arrivées et transférer les personnes vers le continent, les camps sont toujours marqués par la surpopulation et par des conditions de vie épouvantables.
Ministre du Travail et des Affaires socialesGiannis VroutsisMinistry of Labour and Social Affairs29, Stadiou, PC 10110Athens, GrèceCourriel : ypourgos_erg@yeka.grMonsieur le Ministre,Je vous écris au sujet du fait que la Grèce n’accorde toujours pas aux personnes demandeuses d’asile, aux enfants non accompagnés et aux enfants nés en Grèce de parents en situation irrégulière au regard de la législation sur l’immigration un accès sans entrave et gratuit aux soins de santé et aux mmédicaments au sein du système de santé publique.Le droit grec accorde un accès gratuit aux services médicaux et pharmaceutiques aux membres de « groupes sociaux vulnérables », y compris les personnes réfugiées et demandeuses d’asile et les mineurs, quelle que soit leur situation au regard de la loi. Ce droit doit être appliqué par l’octroi d’un numéro de sécurité sociale (AMKA) ou, pour les personnes qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir l’AMKA ou qui n’ont pas ce numéro, par l’attribution d’une carte spéciale de soins de santé pour étrangers (K.Y.P.A). Toutefois, depuis la décision de retirer la circulaire qui réglementait l’attribution de l’AMKA aux ressortissants non grecs en juillet 2019, aucune procédure n’a été mise en place pour délivrer ce numéro, et aucune solution n’a été proposée pour accorder un accès gratuit aux soins de santé aux personnes qui relèvent de ces catégories. En octobre, une nouvelle circulaire a réglementéla situation des personnes reconnues en tant que réfugiées, mais pas celle des personnes demandeuses d’asile et des enfants de personnes migrantes sans statut régularisé. Le processus d’attribution des cartes K.Y.P.A est également resté nonopérationnel jusqu’ici. La nouvelle Loi relative à l’asile de novembre 2019 a proposé une solution de remplacement pour les personnes demandeuses d’asile, le « numéro temporaire d’assurance et de soins de santé pour les ressortissants de pays tiers » (PAAYPA).Toutefois, cet instrument n’a pas été rendu opérationnel.En conséquence, des milliers de personnes demandeuses d’asile, dont les quelque 50 000 personnes arrivées en Grèce depuis juillet 2019, ne peuvent de fait accéder aux soins et aux médicaments qui pourraient leur être nécessaires pour soigner des maladies graves et souvent chroniques. En outre, sans AMKA, elles peuvent rencontrer des difficultés pour accéder à d’autres services, notamment pour chercher un emploi et bénéficier d’une aide sociale. J’ai bien conscience du fait que depuis de nombreuses années, en raison du grand nombre d’arrivées de personnes en quête d’asile à ses frontières, la Grèce est soumise à une pression considérable alors que le reste de l’Europe ne fait pas sa juste part. Toutefois, cette situation met en danger la santé et la vie des personnes et constitue une grave violation du droit à la santé internationalement reconnu, que la Grèce est tenue de respecter en vertu du droit national, international et européen.Compte tenu de ce qui précède, je vous prie instamment de prendre des mesures sans délai pour que les personnes demandeuses d’asile, les enfants non accompagnés et les enfants nés en Grèce de parents en situation irrégulière au regard de la législation sur l’immigration puissent bénéficier de soins de santé gratuits au sein du système public, conformément à la loi grecque n° 4368 de 2016.Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma haute considération
La prochaine réunion du collectif se tiendra le mercredi 22 janvier 2020 à 15h Salle 123 à la Maison des associations, 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble.
L’ordre du jour sera celui initialement prévu pour la réunion du 16 décembre 2019 exceptionnellement annulée : le fonctionnement du collectif