Publications par catégorie

Archives de catégorie France

Fakir et l’entretien de Romaric Godin

Par François Ruffin, Sylvain Laporte 15/06/2016 paru dans le Fakir n°(71) Juillet – Août 2015

C’est une bizarrerie : depuis deux ou trois ans maintenant, c’est sur le site de La Tribune qu’on suit la crise grecque. Alors autour d’un verre d’ouzo et devant de la moussaka, on a rencontré la cause de cette étrangeté : Romaric Godin. Pour causer de la gauche hellène, de la droite allemande, mais surtout de nos socialistes…

http://www.fakirpresse.info/romaric-godin-la-grece-une-tragedie-francaise

L’Euro et la crise de l’Europe par J Sapir

Dans cet article publié sur son blog Jacques Sapir revient sur le rôle de l’Euro dans la crise européenne. Il donne des conclusions sur  un sondage réalisé par Gallup International sur 15 pays de l’UE et qui révèle des changements significatifs quant à la perception de l’Europe t de l’Euro. Il note la montée d’un sentiment anti-UE, la perte d’attractivité de l’Euro ( dont le retournement de l’opinion en Grèce) et examine la solution fédérale qui, selon lui , n’est pas possible et il conclut :

« Il convient donc de tirer toutes les conséquences de ceci : le fédéralisme n’est pas possible et il est sans objet de disserter sur le fait de savoir s’il serait une bonne ou une mauvaise solution.Il ne reste donc que deux possibilités : soit l’appauvrissement rapide des pays du « sud » de la zone Euro, avec les conséquences politiques extrêmement déplaisantes que l’on devine surtout dans le contexte de la crise des réfugiés, et qui pourraient bien aboutir à une remise en cause de l’Union Européenne elle-même, soit la dissolution de la zone euro pour permettre les réajustements nécessaires sans recourir à des transferts massifs et permettre de ce fait de sauver ce qui peut encore l’être dans l’Union européenne. »

L’Euro et la crise de l’UE par Sapir

 

Marches européennes contre l’austérité

Le 30 septembre commencent à Cadix les Marches européennes qui, après avoir parcouru l’Espagne, traverseront la France du 7 au 13 octobre, avant trois jours de mobilisations à Bruxelles, du 15 au 17 octobre, où convergeront des marches d’Italie et d’Allemagne.

« Oxi ! Basta ! Enough ! Construisons une autre Europe »
Non à l’austérité, à la pauvreté, au TAFTA, au racisme et à la corruption
Oui à la solidarité sans frontières

Le slogan « Oxi ! Basta ! Enough ! Construisons une autre Europe » est un appel à l’égalité, aux droits sociaux et à la démocratie réelle. Un appel pour une solution européenne au soi-disant problème de la dette. Un appel pour la justice climatique et la défense de l’agriculture paysanne.
Les marches européennes, soutenues par un large panel d’organisations progressistes européennes (liste consultable ici), portent ces revendications.

En France, les marches, représentées par deux bus de militant-e-s espagnol-e-s, après un premier accueil en début du mercredi 7 octobre après-midi à L’Hospitalet-près-l’Andorre, à la frontière entre Andorre et la France, s’arrêteront à Toulouse (mercredi 7 octobre), Montpellier et Marseille (jeudi 8 octobre), Clermont-Ferrand et Grenoble (vendredi 9 octobre), à Paris (samedi 10 et dimanche 11 octobre), à Calais et à Metz (lundi 12 octobre) pour des échanges et des actions de rue. Elles se dirigeront vers Gibraltar, premier paradis fiscal visité, avant Andorre (le mercredi 7 octobre) et Luxembourg (le mardi 13 octobre).

À Bruxelles, un encerclement symbolique du Sommet européen aura lieu le jeudi 15 octobre, tandis que le vendredi 16 octobre sera consacré à des rencontres de convergence des mouvements sociaux, avec notamment une conférence européenne sur la dette et ses audits citoyens organisée par Attac et le CADTM, et enfin, le samedi 17 octobre après-midi, une manifestation internationale.

Ces marches européennes, dont l’importance est à souligner après la brutalité de l’attaque exercée en juillet derniers par les « institutions » européennes contre la Grèce et contre tout espoir d’alternative aux politiques d’austérité en Europe, sont impulsées par des forces syndicales et associatives qui veulent contribuer à changer le rapport des forces en Europe.
Au moment où les migrant-e-s bousculent les verrous de l’Europe forteresse, avec l’appui d’un fort courant d’opinion dans certains pays européens, ces convergences apparaissent plus que jamais nécessaires.

Propositions d’hébergement militant

Si vous pouvez offrir un hébergement militant à quelques-uns des espagnols en marche vers Bruxelles, veuillez donner vos coordonnées à greceausterite@yahoo.fr

Déroulé prévisionnel de la soirée du 9 octobre

  • 17 h : Arrivée du car aux abords de Grenoble
  • 18 h 30 : Rassemblement devant l’Hôtel de Ville de Grenoble / Départ en manifestation contre l’austérité
  • 19 h : Arrivée place Félix Poulat / Prises de parole / Conférence de presse
  • 19 h 30 : Direction la Bourse du Travail
  • 19 h 45 : Repas
  • 20 h 30 : Soirée-débat publique

la gestion de la crise grecque : un avertissement pour Paris

Dans l’émission de France Culture : l’invité des matins Joseph Stiglitz est interviewé sur France Culture au sujete de son livre « La grande fracture, les sociétés inégalitaires et ce que nous pouvons faire pour les changer » aux éditions des liens qui libèrent.

1ère partie 17 minutes

Ecoutez dans la 2ième partie (25 minutes) quand il dit que la France va avoir besoin d’aide dans ce contexte d’instabilité des marchés en Chine et ailleurs, que l’Allemagne pourrait prendre prétexte d’une mauvaise conduite ou d’un manque de coopération de la France pour lui imposer des conditions beaucoup plus dures et même refuser de lui prêter.

Il ajoute que les négociations sur la crise grecque ne concernent pas la Grèce mais Paris. L’eurogroupe veut s’assurer que la leçon a été bien comprise par Paris.

On se rappelle que Yanis Varoufakis disait déjà ceci ici le 17 juillet et que la Tribune l’expliquait le 10 août.

Yanis Varoufakis avait-il raison ?

Au lendemain de l’accord grec, Berlin envoie des messages sans équivoque : l’Allemagne cherche un renforcement de la surveillance budgétaire en zone euro. Et la France ne devrait pas pouvoir s’y opposer. Elle pourrait cependant en être la première victime.

« Il ne peut pas être possible que la France ne maîtrise pas encore son déficit budgétaire ! Il existe une limite pour cela : 3 %. Si elle est dépassée, il doit y avoir des sanctions. » Cette déclaration du chef du groupe conservateur CDU/CSU au Bundestag Volker Kauder dimanche 9 août au journal Welt am Sonntag semble donner raison à Yanis Varoufakis qui, voici une semaine, affirmait que « la destination finale de la troïka est Paris. »

Lire la suite sur le journal La Tribune

En France l’assemblée nationale vote l’accord européen sur la Grèce

Mercredi 15 juillet après-midi, l’Assemblée a entendu une déclaration du Gouvernement sur l’accord européen relatif à la Grèce puis, à l’issue d’un débat, a approuvé cette déclaration. 412 députés ont voté pour, 69 députés ont voté contre et 49 députés se sont abstenus.

voir l’analyse du srutin
http://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/%28legislature%29/14/%28num%29/1155

Translate »