Cliquer 2 fois sur la photo pour une meilleure lecture des besoins.
Relire l’appel de Yannis Youlountas https://www.grece-austerite.ovh/un-convoi-solidaire-pour-la-grece/
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Relire l’appel de Yannis Youlountas https://www.grece-austerite.ovh/un-convoi-solidaire-pour-la-grece/
Collègues de la classe ouvrière européenne et mondiale !
L’objectif de cette lettre est de se faire connaître dans ce coin géographique où nous sommes déjà depuis environ 10 ans. Également pour demander votre soutien à notre projet qui est né des entrailles de la classe ouvrière.
Chez BIO.ME, en 2011 nos patrons abandonnent l’usine sans payer personne . Ne pouvant rien faire pour obtenir ce qu’ils nous devaient nous avons senti la pauvreté et la misère envahir nos vies. Grâce à l’assemblée des ouvriers, nous avons décidé, avec un pourcentage énorme à l’époque, de prendre l’usine et de la travailler au mieux de nos capacités. Nous avons trouvé des moyens de reprendre la production et de fabriquer des produits bénéfiques et nécessaires à la famille populaire.
A travers le contrôle social que nous recherchons de toute façon, on nous a d’abord proposé de produire des nettoyants puis des nettoyants naturels, des nettoyants écologiques et des produits d’hygiène et de soins personnels.
Depuis neuf ans, nous produisons et améliorons ces produits, afin qu’ils soient utiles mais aussi accessibles à tous les utilisateurs et non à quelques-uns, comme le font les entreprises qui produisent des produits pour que seule une caste de personnes qui peuvent se les permettre les utilise.
Nous fabriquons ces produits sans accepter aucune sorte de soutien financier des États, de l’Union européenne, de l’église ou de tout patron. Nous avons décidé d’être payés uniquement sur les produits que nous fabriquons et de ne pas laisser le travail être dévalorisé en tant qu’emploi, mais en tant que moyen de survie.
Parallèlement à la production, nous avons décidé que de la même manière la distribution devait se faire, c’est-à-dire sans intermédiaires et sans patrons, qui imposent leur propre valeur au produit et sous-estiment l’effort de travail en comprimant notre salaire.
C’est pourquoi cette lettre est écrite, non seulement pour trouver des moyens de distribuer nos produits à chaque main-d’œuvre européenne et mondiale, mais aussi pour obtenir des produits de qualité à des prix bien meilleurs que ceux proposés aux patrons – car pour nous, la demande ne joue pas un rôle dans le prix du produit, mais l’effort qu’il faut pour produire le produit.
Nous invitons les syndicats d’usine et secondaires à nous contacter, à la fois pour trouver des moyens pour que les produits vous parviennent, et pour maintenir en vie l’usine de BIO.ME, qui produit avec contrôle du travail et est régie par l’assemblée des employés.
Nous ne demandons aucune forme de charité, mais nous demandons votre solidarité en soutenant l’usine et en acceptant les produits dont vous avez besoin et vous les obtenez certainement de quelque part. Nous attendons votre e-mail pour trouver des moyens pour que les produits vous parviennent.
Combat et solidarité,
les salariés de la Coopérative BIO.ME
Le comité Grenoblois soutien depuis 2016 les VioMe. Nous publierons prochainement les modalités pratiques pour une commande groupée 1e semestre 2022.
Surtout ne soyez pas tristes, ne baissez pas les bras, malgré la morosité ambiante : il se passe plein de bonnes choses un peu partout en dépit du contexte très difficile et de l’autoritarisme étouffant.
Comme promis durant l’automne, plusieurs fourgons solidaires vont partir en Grèce durant cet hiver 2022.
Le but : soutenir les lieux et initiatives solidaires autogérées du mouvement social qui résistent et aident les précaires grec-ques et exilé-es abandonné-es par l’État. En effet, la situation des exilé-es s’est fortement agravée depuis le mois d’octobre (60% des aides financières ont été coupées). Une raison de plus de soutenir les collectifs qui font face à cette ignominie, dans l’entraide et l’autogestion, sur un plan horizontal et sans subvention ni soutien du pouvoir et de ses valets. Une action par-delà les frontières, de mouvement social à mouvement social.
Pour en savoir plus sur nos actions et nos destinataires, allez voir la fin de ce message (textes, comptes-rendus de convois précédents, photos, vidéos…).
Un premier fourgon va partir de Montreuil dès le 5 janvier (la collecte est donc urgente en région parisienne), d’autres vont partir en convoi en février, puis en mars, de Nevers, Marseille, Albi, Grenoble, Bordeaux, Martigues… (il est encore possible de partir avec nous si vous avez un véhicule).
Vous remarquerez que beaucoup de départements n’ont pas de points collecte cette fois, faute de fourgon dans ces zones : si vous connaissez un moyen de transférer les colis d’un éventuel nouveau point collecte (en Bretagne, Lorraine ou Belgique par exemple) vers l’un de ceux déjà indiqués sur la carte, banco ! Sinon, certain-es se regroupent parfois pour faire appel à un transporteur.
Pour contacter les points collecte qui commencent déjà à rassembler les denrées et le matériel :
ANNUAIRE COMPLET DES POINTS COLLECTE EN FRANCE
★ 06 ANTIBES – Tél. 06 83 17 00 85 (Natalia)
Point collecte permanent jusqu’au 31 janvier★ 09 FOIX – Tél. 06 30 05 96 80 (Jean-Pierre)Point collecte urgent jusqu’au 8 janvier★ 10 TROYES – Tél. 06 45 55 21 11 (Claudine)
Si vous préférez transmettre un soutien financier, cela permet aux collectifs sur place de compléter eux-mêmes ce qu’on apporte et ça diminue la charge à transporter.
1- Pour effectuer un virement à ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce »
2- Pour participer via PAYPAL, suivre le lien :
https://www.paypal.com/donate/?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY
3- Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
Contact, suggestions, propositions : solidarite@anepos.net
Tél. France 06 24 06 67 98 / Tél. Grèce (0030) 694 593 90 80
– – – – –
Depuis 2009, le collectif artistique et solidaire ANEPOS, basé dans le Tarn, les Bouches-du-Rhône et à Athènes, mène des centaines d’actions en Grèce en partenariat avec une quarantaine de collectifs du mouvement social qui s’organisent face à l’austérité : dispensaires médicaux autogérés gratuits, entraide contre les expulsions, cuisines solidaires gratuites, centres sociaux autogérés, hébergements et actions de soutiens aux exilé-es, outils coopératifs, livres et films en creative commons visibles gratuitement sur internet et finançant en moyenne à 50% les convois solidaires (Ne vivons plus comme des esclaves, Je lutte donc je suis, L’Amour et la Révolution), rencontres-débats… Encore un grand merci pour votre soutien et/ou votre participation aux nombreux convois passés, avec de 3 à 26 fourgons à chaque départ !
Si vous désirez partir avec nous avec votre véhicule, au départ de la France, de la Suisse ou de la Belgique, laissez-nous vos coordonnées (en vous présentant brièvement) à : solidarite@anepos.net
Sur place, après avoir participé à la livraison, vous pouvez soit rester avec nous, agir, aider, discuter, bricoler dans les lieux, faire des tas de choses utiles, soit continuer votre route en vacances sans autre engagement. C’est vous qui choisissez.
Suite du message et source http://blogyy.net/2022/01/01/nouveau-convoi-solidaire-vers-la-grece/
En Grèce, l’usine de savons écolos grandit sans patron
En banlieue de Thessalonique, en Grèce, des travailleurs fabriquent et vendent des savons écolos sans patron. Voilà dix ans que la faillite de leur entreprise les a poussés à occuper l’usine et faire le choix, heureux, de l’autogestion.
Thessalonique (Grèce), reportage
« Il y a de la feta, de l’ouzo, du pain… Mangez avec nous ! » Il est 13 h 30 à Thessalonique, dans le nord de la Grèce, et c’est la fin de la journée de travail pour les ouvrières et ouvriers de l’usine VioMe [1]. Comme tous les jours, ils se retrouvent autour d’une grande table devant l’usine, discutent, boivent et mangent avant de rentrer chez eux. Leur histoire est un conte anticapitaliste que les milieux militants grecs aiment à raconter et qui inspire de nombreuses luttes.
En 2011, au plus fort de la crise économique, Filkeram & Johnson — le propriétaire de l’usine et l’un des principaux fabricants de matériaux de construction en Grèce — faisait faillite. Des centaines de personnes risquaient d’être licenciées, de nombreux salaires impayés. Qu’à cela ne tienne, les travailleurs réunis et déterminés décidèrent d’occuper l’usine. Occuper pour garder le matériel de production dans les locaux, occuper pour ne pas se résigner à la loi du marché, et réfléchir à une solution pour sauver les emplois. Sans salaire, ils ont pu compter sur la solidarité de nombreux collectifs de la ville qui ont organisé concerts et festivals de soutien, et de toute la société civile grecque. Les mois furent durs pour les travailleurs en lutte, et certains quittèrent l’usine.
Après deux ans d’occupation, ils créèrent la coopérative VioMe et relancèrent la production. Finis, les matériaux de construction, la poussière et les produits chimiques. « Au départ, on a cherché à produire les même matériaux de construction que l’on fabriquait avant. Mais la demande était très faible durant la crise économique, il n’y avait plus de chantiers. On nous a suggéré de trouver des produits qui pourraient être plus utiles à la société », raconte à Reporterre Fotini, jeune chimiste à VioMe, qui a rejoint l’aventure en cours de route. « Après de nombreuses recherches, on s’est tourné vers la fabrication de nettoyants et de produits d’entretiens naturels et biologiques. Ces produits sont très abordables et on les trouvait très peu dans les supermarchés grecs. »
Depuis, l’expérience autonome de VioMe se poursuit. Après la création de la coopérative en 2013 et la relance de la production, collectifs, coopératives, squats et associations se sont rapidement mobilisés pour proposer à la vente les produits de l’entreprise, en Grèce comme ailleurs. [2] Cela a permis de conserver une dizaine d’emplois sur le site, mais les travailleurs doivent toujours faire face à de nombreuses pressions des pouvoirs publics. Ces dernières années, l’électricité a été coupée à plusieurs reprises sans avertissement, pour cause de factures impayées par l’ancien propriétaire, mettant en péril la production. Là aussi, les travailleurs auto-organisés de VioMe ont trouvé la parade. Après une campagne de financement, ils ont pu acquérir un générateur à diesel pour alimenter l’usine et être totalement indépendants. « Ce n’est pas une solution à long terme et cela nous revient beaucoup plus cher vu le prix du pétrole, mais nous n’avons pas d’autre solution pour le moment », dit Fotini en haussant sa voix pour se faire entendre malgré le bruit de la machine.
Dimitris, lui, travaille ici depuis longtemps, bien avant la faillite de 2011. Il était là quand il y avait un patron et une hiérarchie. Sa veste sans manches et sur laquelle est brodé « VioMe 2006 » est d’ailleurs un vestige de l’époque. La coopérative est désormais son usine, son matériel, et il aime faire visiter les lieux, déambuler dans les entrepôts pour expliquer l’histoire de ces murs et le processus de fabrication des différents produits. « Ici, on est dans le laboratoire. C’est là que travaille Fotini », dit-il. La jeune chimiste est en effet assise à son bureau. « Les savons sont à base d’huile d’olive biologique, un produit abondant dans notre pays. Quant aux nettoyants naturels, ils sont produits à base de savon, de vinaigre, d’huile de coco ou de ricin etc., et contiennent des matières premières d’origine végétale provenant de sources renouvelables et non de sous-produits du pétrole », détaille Fotini.
« Nous avons des relations avec beaucoup d’associations et de collectifs écologiques radicaux. Il faut prendre cette lutte de manière holistique, et ce n’est certainement pas compatible de vouloir protéger l’environnement tout en maximisant les profits des grandes entreprises », poursuit Dimitris.
« Ouvrier, chimiste, ingénieur ou livreur, tout le monde a le même salaire »
Après le laboratoire, Dimitris poursuit la visite en présentant l’entrepôt où sont mélangés les composants des différents produits dans des grandes cuves en acier. Des travailleurs terminent leur journée de labeur. « Toutes les personnes que vous voyez dans l’usine — ouvriers, chimistes, ingénieurs ou livreurs — ont le même salaire. Toutes les décisions sont prises en commun et à l’unanimité lors de nos assemblées tenues à 7 h tous les matins. Hier, on a discuté de votre venue par exemple », explique Dimitris. « C’est un petit salaire qu’on touche pour l’instant, mais avec notre production, notre modèle économique est stable, on est même arrivé à recruter deux personnes récemment. »
Tout près, un scooter vrombit. Euripide éteint le moteur, une cagette harnachée au véhicule. Il travaille ici depuis quelques mois. « Avant, je livrais des repas et maintenant, des savons. Ici, c’est plus qu’une simple usine, on tisse des liens forts entre nous. On fusionne notre travail et notre lutte politique. »
La visite se poursuit. De nombreuses affiches de festivals, de documentaires et de films retraçant l’histoire de cette expérience sociale hors-normes habillent les murs de l’usine. Le drapeau d’un comité antifasciste allemand décore également la pièce. « L’extrême droite n’est pas la bienvenue ici », résume Dimitris. « Nous sommes en lien avec de nombreux collectifs en lutte. Depuis 2015 et le début de la crise migratoire, on organise des collectes de produits de premières nécessité, des vêtements ou des évènements de solidarité pour les exilés. »
(Voir un diaporama de photos sur le site de reporterre)
Dans la pièce suivante, de grands cartons de tri accueillent le plastique dans l’un, et l’aluminium dans l’autre. Dimitris emprunte un escalier pentu. « Par là, c’est mon endroit préféré. » Après quelques mètres, une échelle mène sur le toit de l’usine. « D’ici, on voit tout. Filkeram & Johnson, la maison mère, possédait tous ces bâtiments. VioMe, sa filiale, était juste là où on se trouve. Mais, regardez, dans cette zone en périphérie de Thessalonique, il y a beaucoup d’entreprises à l’abandon qui ont fait faillite durant la crise. Des personnes se sont retrouvées sans emploi avec des salaires impayés. On dit à ces travailleurs : “Faites comme nous, occupez l’usine, et relancez une petite production. Vous êtes la force de travail, c’est vous qui savez comment produire.” »
Le comité Grenoblois organisera une commande groupée ds produits VioMe au 1er trimestre 2022. Les informations pratiques seront données ultérieurement mais vous pouvez d’ores et déjà envoyer votre intention de participer pour recevoir les informations pratiques.
La solidarité continue avec les collectifs et lieux autogérés en Grèce, malgré les pressions et intimidations du pouvoir. 3ème épisode des livraisons en cours :
La solidarité continue avec les collectifs et lieux autogérés en Grèce, malgré les pressions et intimidations du pouvoir.
Depuis hier, les livraisons à Exarcheia ont commencé. Elles seront étalées sur plusieurs semaines. Comme toujours, c’est avec le Notara 26, premier squat historique de réfugié-es et migrant-es au centre d’Athènes*, que nos actions simultanées ont quitté d’autres régions de Grèce pour converger sur les catacombes de la capitale. En pleine canicule, les enfants et adultes du squat nous ont chaleureusement accueilli-es dans les accolades et les sourires. Certains visages sont connus depuis longtemps, d’autres sont nouveaux, tous sont affectueux comme lors des retrouvailles d’une grande famille.
Le chargement : une tonne et 350 kg de fruits et légumes de Crète, mais aussi des céréales complètes venues de France, de l’huile d’olive achetée à Kastelli pour soutenir simultanément les paysans en lutte contre le projet d’aéroport, des couches et du lait infantile collectés progressivement, des cadeaux d’enfants de France et de Crète pour les enfants migrants, quelques vêtements et cafetières aussi… Bien sûr, cette livraison sera doublée d’une somme d’argent transmise ce soir dans le cadre de l’assemblée générale du lieu, car il est important également que les collectifs soit autonomes dans leurs choix face aux épreuves qu’ils traversent.
Dans un contexte extrêmement difficile, le Notara 26 est un exemple : il résiste aux fascistes et à l’état grec depuis six ans, sans faiblir, avec toujours autant de monde, d’initiatives, de joie, de courage, d’entraide, de force et d’amour. De la « bonne force» comme on dit par ici : « Kali dynami ! »
Merci à celles et ceux qui nous épaulent pour continuer à faire vivre l’utopie concrète et persévérer dans l’adversité. Pas question de baisser les bras, même si les temps sont difficiles. À bientôt pour d’autres nouvelles du quartier où d’autres lieux sont encore debout et où de nouveaux collectifs viennent même d’être créés ! Non, rien n’est fini, comme vous pourrez le voir dans le prochain épisode 😉
Salut fraternel de nos camarades et compagnons d’utopie ici 🖤
Maud et Yannis po/ Anepos et les membres et soutiens de l’action
PS : si vous voulez soutenir les prochaines actions dans les jours à venir (évidemment sans subvention ni partenariat médiatique avec les valets du pouvoir) à destination de plusieurs autres collectifs et lieux autogérés à Athènes puis ailleurs), c’est ici :
1- Pour effectuer un virement à ANEPOS
IBAN : FR46 2004 1010 1610 8545 7L03 730
BIC : PSSTFRPPTOU
Objet : « Action Solidarité Grèce »
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2- Pour participer via PAYPAL, suivre le lien :
https://www.paypal.com/cgi-bin/webscr?cmd=_s-xclick&hosted_button_id=LMQPCV4FHXUGY&source=url
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3- Pour envoyer un chèque à l’ordre de ANEPOS
Adresse postale : ANEPOS – Action Solidarité Grèce – 6 allée Hernando – 13500 Martigues
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Contact : solidarite@anepos.net
Tél. Grèce (0030) 694 593 90 80 / Tél. France 06 24 06 67 98
* Petite présentation du Notara 26 (vidéo de 14 minutes) :
https://www.youtube.com/watch?v=Aq3SUliz34A
Source et autres photos http://blogyy.net/2021/06/29/les-livraisons-a-exarcheia-ont-commence/
Grèce / appel à soutien urgent
Communiqué de presse du Dispensaire Social Métropolitain d’Elliniko (MKIE) du 6 mars 2021
Publié le 13 mars 2021 par Solidarité Grèce 67
Dangereuses incohérences dans la gestion de la pandémie
Après un an de pandémie, nous en sommes au même point et peut-être même dans une situation pire. Les gouvernants continuent de n’entreprendre aucune action significative, de se dérober à leurs responsabilités et de mettre en cause les citoyens, leur faisant endosser la responsabilité.
Les mesures qu’ils prennent sont les suivantes :
1. L’affaiblissement continu du système de santé primaire, qui a été mis en évidence dès le début, tant par le MKIE que par beaucoup d’autres, alors qu’il faudrait le renforcer afin de traiter la maladie à la maison, dès son apparition, et non submerger les hôpitaux.
2. L’application incohérente du confinement sans prendre de mesures substantielles pour limiter la propagation de la maladie dans les zones à forte transmission comme les lieux de travail et le transport public pendant les heures de pointe.
3. L’intimidation constante et l’incrimination des citoyens par les médias, qui exercent une pression psychologique et paralysent la société en la rendant vulnérable, tout en gardant le silence sur les insuffisances du mécanisme étatique dans la lutte contre la pandémie.
4. Mettre la solution du problème uniquement dans les vaccins, sans aucune réelle préoccupation pour le traitement des patients qui sont déjà malades et sont laissés à l’effort héroïque et aux maigres moyens des travailleurs de la santé impuissants et affaiblis dans les hôpitaux.
5. L’augmentation du nombre d’unités réservées au virus, au détriment d’autres maladies, avec des résultats tragiques pour les patients atteints d’autres maladies graves.
Au cours des derniers jours, de plus en plus de patients ont téléphoné au MKIE (dispensaire autogéré) pour demander à un médecin de les examiner. Nous nous dirigeons vers une explosion sanitaire qui entraînera une augmentation de la morbidité et de la mortalité dans la population en général.
Une fois de plus, nous soulignons l’énorme responsabilité du gouvernement, pour ce qui se passe, et nous l’appelons, même maintenant, à assumer ses responsabilités légitimes et à faire ce que dicte la réalité tragique.
Les citoyens ont fait preuve d’une grande responsabilité. Ils feront encore davantage lorsqu’ils verront le gouvernement assumer ses propres responsabilités.
Texte original en grec : https://www.mkiellinikou.org/blog/2021/03/06
(traduit par Solidarité Grèce 67)