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Archives de catégorie Aider les grecs

Soutenir le film documentaire sur les mines d’or de Chalcidique

Nous ne vendrons pas notre avenir est un projet de film documentaire sur les mines d’or de Chalcidique écrit et réalisé par Niki Velissaropoulou.  Réalisatrice d’origine grecque, filme depuis 2012 la construction de la mine d’or à ciel ouvert. En parallèle, elle capte le quotidien de deux adolescentes en lutte contre cette catastrophe environnementale et économique.

Nous avons lancé une campagne de financement participatif sur kickstarter pour continuer au plus vite les tournages ! A partir de 5 euros vous devenez coproducteurs et vous apparaissez aux génériques 😉 Le projet est soutenu par la région Centre Val-de-Loire via l’Agence régionale Ciclic (l’aide à l’écriture). 

Synopsis: Dimitra et Garyfallia, deux adolescentes, vivent au nord de la Grèce où un projet de mine d’or à ciel ouvert, menace leur région d’un désastre environnemental sans précédent. Plongées au cœur du combat et de la crise, propulsées dans la vie d’adulte, elles s’engagent pour revendiquer leur avenir qu’elles ne comptent pas vendre.

Ici il y a le lien Kickstarter où vous pouvez voir la bande annonce, avoir plus d’infos sur le projet et participer au financement du documentaire :
http://kck.st/2bKg5sB

kck.st
Join the fight of the inhabitants of Halkidiki by participating to this documentary adventure ! Rejoignez la lutte SOS Chalcidique !

Soutenez ce projet en partageant au maximum ce lien. 

Niki Velissaropoulou
Réalisatrice de films de fiction, de documentaires et de reportages

Grèce. Un appel d’Amnesty International

Grèce. Il faut améliorer immédiatement les conditions de vie inhumaines des personnes réfugiées

Alors que l’Europe traîne les pieds pour trouver des solutions à la situation des réfugiés et demandeurs d’asile bloqués en Grèce, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants vivent dans des entrepôts insalubres et dangereux ou dans des tentes. Certains n’ont tout simplement pas d’abri et sont exposés en permanence à la chaleur écrasante de l’été. Le gouvernement grec doit agir rapidement pour améliorer les conditions de vie de ces personnes et veiller à leur bien-être.

Des personnes âgées, des femmes en fin de grossesse et des nouveau-nés dorment à même le sol. D’autres personnes atteintes d’affections chroniques et de handicap physique sont bloquées dans des endroits inadaptés, loin des hôpitaux.

Elles ne peuvent rien faire d’autre qu’attendre, dans des conditions effroyables, avec très peu d’informations sur leur sort et aucune certitude quant à leur avenir.

L’Europe doit, à terme, proposer des places de réinstallation et d’autres voies d’admission, et les gouvernements qui la composent doivent se répartir la responsabilité de la protection de ces réfugiés. Mais pour l’heure, la Grèce doit de toute urgence garantir la sécurité et la dignité de celles et ceux qui se trouvent sur son territoire.

Il faut améliorer sans délai les conditions d’accueil pour les personnes réfugiées et en quête d’asile qui se trouvent en Grèce. Appelez les autorités grecques à :

Des milliers d’enfants sont déscolarisés pour une année de plus.

La plupart de ces personnes vivent dans ces conditions inacceptables depuis des mois, et la situation ne cesse de s’aggraver. Elles dépendent principalement de l’aide de bénévoles, de militants et d’organisations non gouvernementales.

  • fournir un abri adéquat et sûr, ainsi que des installations sanitaires et des soins médicaux appropriés aux personnes réfugiées et en quête d’asile qui sont bloquées en Grèce ;
  • veiller à ce que les groupes vulnérables, y compris les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées, les personnes handicapées et celles qui sont atteintes de maladies chroniques aient accès à des services et à des soins appropriés.
Pour participer à la campagne https://www.amnesty.org/fr/get-involved/take-action/greece-address-inhumane-conditions-for-refugees/ version en français en haut à droite sur le site d’Amnesty.

Appel du Dispensaire autogéré de Ilion (Athènes)

Publié: juillet 30, 2016

COORDINATION DES ASSEMBLEES DES DISPENSAIRES/PHARMACIES SOCIAUX AUTOGERES

Les dispensaires/pharmacies sociaux et solidaires autogérés ont été créés ces dernières années en tant que réponse du mouvement social, émanant de la base, face à l’écroulement général du système de santé – qui était déjà en état de décomposition – dû à l’imposition des mémorandums successifs ; beaucoup de ces dispensaires s’efforcent en priorité de créer une alternative radicale dans le domaine de la santé, allant dans le sens de l’auto-organisation. Les mémorandums ont eu des conséquences tragiques pour la santé et la vie de tous (et surtout des couches sociales les plus pauvres), conséquences qui ne cessent de s’aggraver.

La conjonction des coupes budgétaires brutales dans le secteur de la santé et de l’effondrement du niveau de vie (alimentation de mauvaise qualité, voire réduite au minimum, privation d’électricité, de chauffage, etc.) a causé l’augmentation du nombre de décès la plus dramatique de l’après-guerre : en 2009-2014, 33500 morts de plus que durant les cinq années précédentes. Le problème de la multiplication constante du nombre de personnes non assurées (que viennent rejoindre de plus en plus de personnes « assurées », désormais incapables de faire face aux dépenses occasionnées par leur traitement, quel qu’il soit) a été traité par un dispositif législatif qui constitue une véritable bouffonnerie et tourne en dérision toute idée de « politique de santé ». Il s’agit du « programme parallèle », soit un peu moins qu’un cachet d’aspirine face aux conséquences de la destruction systématique du système de santé, entreprise par l’actuel gouvernement lui-même avec le « programme central », également de son cru, qui consiste à appliquer les mémorandums.

Dans le cadre de leur « programme parallèle », ils essaient (et ils n’hésitent pas à le clamer sur tous les tons) de se servir des dispensaires/pharmacies sociaux et solidaires pour boucher les trous de plus en plus grands qu’ils creusent eux-mêmes chaque jour dans le système, en une tentative pour transformer la solidarité du mouvement social en une entreprise charitable et en travail bénévole et non rémunéré.

Nous exprimons notre opposition radicale à toute tentative de mainmise venue d’en haut et à toute « alliance/conjuration des bonnes volontés» visant à utiliser les dispensaires/pharmacies sociaux comme des outils complémentaires d’un système de santé qui craque de partout. Les véritables dispensaires sociaux autogérés répondent, et continueront de répondre, aux besoins de tous, assurés ou non, réfugiés et migrants avec ou sans papiers ; position qui résulte directement de la logique et de la pratique de la solidarité en tant que démarche du mouvement social contestant les politiques mises en œuvre et tous les pouvoirs établis, dont la survie et la reproduction sont désormais étroitement associées à l’appauvrissement massif et à l’anéantissement littéral des couches populaires au sens large.

Voici les axes sur lesquels nous voulons avancer ensemble vers l’émancipation en créant pour ce faire notre propre réseau :

  1. Nous luttons contre toute forme de privatisation et de marchandisation de la santé, pour un système de santé exclusivement public, qui soit un bien commun doté d’un financement suffisant, fournissant des soins gratuits et de haute qualité (de premier, deuxième et troisième degrés) aux travailleurs, aux chômeurs, aux migrants, à toutes et à tous, sans discriminations ni exclusions, et fonctionnant sous le contrôle et avec la participation effective des destinataires des services et de la société.
  1. Nous luttons pour un système fondé sur une conception tout autre que la conception bipolaire santé-maladie qui prévaut. Pour une médecine (et une psychiatrie) centrée non simplement sur la maladie, mais sur la personne souffrante et sur ses besoins dans leur globalité ; une médecine pour laquelle la valeur de la personne, en bonne santé ou malade, normale ou non normale, va au-delà de la valeur de la santé et de la maladie, de la normalité et de la non-normalité. Nous avons pour objectif une médecine (et une psychiatrie) qui considère et qui affronte la maladie en lien avec la totalité de l’existence et avec le corps social, et qui comprenne et organise en conséquence la réponse thérapeutique aux besoins du sujet souffrant.
  1. Nous estimons que le médicament ne peut être une vulgaire marchandise grâce à laquelle l’industrie pharmaceutique s’enrichit aux dépens de la santé du plus grand nombre, mais qu’il doit être un bien commun, produit (et contrôlé quant à sa pertinence) par des organismes publics et mis gratuitement à la disposition de ceux et celles qui en ont besoin.
  1. Nous refusons tout rapport d’intégration et de coopération avec l’Etat, les collectivités locales, l’Eglise, les ONG, ainsi que les logiques et modes de fonctionnement qui s’apparentent à ceux des ONG. Nous ne négocions pas, nous ne demandons pas l’aumône, nous ne participons pas à des comités chargés de répartir des financements venus d’en haut, quelle qu’en soit la source. Nous exigeons et revendiquons avec intransigeance que soit fourni tout ce à quoi ils ont droit à tous les patients, assurés et non assurés, ressortissants et réfugiés/migrants, en contestant à chaque pas et en combattant les mentalités et pratiques dominantes, qui rejettent et excluent de plus en plus de gens de toute prestation de services. Toutes les structures et les institutions dans le domaine de la santé appartiennent à la société, et elles doivent passer sous son contrôle, afin que leur organisation et leur fonctionnement prennent une direction radicalement différente, impliquant des priorités émancipatrices.
  1. Nous soutenons par tous les moyens les réfugiés et les migrants que l’Europe-forteresse a emmurés en Grèce. Nous nous battons contre leur refoulement violent (et souvent mortel) en mer Egée et leur expulsion des centres de rétention pour les renvoyer en Turquie ; nous sommes opposés à toutes les mesures prévues par l’accord UE-Turquie et appliquées avec empressement par le gouvernement Syriza-ANEL. Nous luttons pour l’ouverture des frontières, pour des conditions de logement dignes, dans des bâtiments intégrés au tissu social, contre toute forme d’internement en camp, que ce soit sous la forme de l’ « hospitalité » fermée ou soi-disant ouverte, et nous exigeons la régularisation immédiate du séjour de toutes les personnes par l’octroi de l’asile ou par une réponse à toute demande de réinstallation. Nous nous battons contre tous les discours et actes racistes, nationalistes, fascistes et contre toute visée d’utilisation des dispensaires sociaux comme branche sanitaire du fonctionnement et de la reproduction des centres de rétention/camps de concentration.
  1. Nous encourageons et participons à des actions qui ont un rapport avec tous les aspects de notre vie, en commun avec d’autres collectifs, structures autogérées, assemblées, associations, mouvements de travailleurs et mouvements sociaux.
  1. Nous avons pour but la création d’un réseau de coopération entre les dispensaires sociaux autogérés au-delà des différentes actions dans le cadre du mouvement social, notamment sur la question du médicament et de la couverture médicale, ainsi que pour la mise en place d’une interconnexion avec les travailleurs du système national de santé (ESY) au travers de « référents » précis, c’est-à-dire des travailleurs ayant des fonctions sociales, des groupes partie prenante du mouvement social, des syndicalistes, etc., qui luttent en contestant ce système « de l’intérieur », afin d’assurer un accès à la santé immédiat et sans obstacles à tous ceux et celles qui en ont besoin et qui, d’une manière ou d’une autre, sont arrêtés/rejetés par le fonctionnement officiel de l’institution.

traduction en français Sylvie Herold

Signataires de l’appel :

Dispensaire et pharmacie de solidarité sociale de Ilion
-Dispensaire et pharmacie sociaux solidaire de N. Philadelphia, N. Ionia, N. Chalkidona etc
-Dispensaire et pharmacie sociaux solidaires de Patission-Acharnon
-Dispensaire social solidaire / club de travail de N. Smyrne
-Dispensaire social solidaire de Salamina 

Grèce : Solidarité à City Plaza- Visite d’Alain Badiou

Malgré et contre la situation désespérante des réfugiés en Grèce, l’élan de solidarité d’une grande partie de la société grecque n’a pas tari. Certes, il n’a plus la même ampleur et il a changé d’orientation pour s’adapter à la situation nouvelle où les 54.000 réfugiés bloqués en Grèce seront obligés d’y rester au moins pour quelque temps. Il faut donc  non plus sauver, accompagner et soutenir la traversée et aider à la suite du voyage mais organiser le vivre ensemble sur place, ce qu’il ne manque pas de créer quelques tensions et des réactions des fois hostiles, surtout au nord de la Grèce où se trouve la plus grande partie des réfugiés en transit vers nulle part.

Cependant plusieurs initiatives qui visent, non pas seulement la revendication des droits de réfugiés mais leur réalisation en acte ont lieu. Parmi celles-ci,  certaines sont complètement indépendantes des autorités grecques et européennes comme les squats autogérés pour migrants en plein centre-ville d’Athènes – il y en actuellement au moins quatre, dont le plus récent est City Plaza, un hôtel fermé depuis 7 ans qui est depuis trois semaines occupé par des solidaires, grecs, immigrés et réfugiés déjà installés au pays. A l’origine de l’occupation, l’Initiative de solidarité aux réfugiés économiques et politiques http://solidarity2refugees.gr/ . L’hôtel accueille actuellement 380 réfugiés dont la moitié sont des enfants. Y cohabitent plusieurs nationalités, syriens, kurdes, afghans, irakiens, iraniens, pakistanais sans tensions ni incidents. L’hôtel est géré par tous ses résidents, réfugiés et solidaires, qui partagent équitablement les tâches quotidiennes.

La présentation de leur démarche par un membre de l’Initiative,  lors de la visite sur place de Judith Buttler et d’ Wendy Brown ( en anglais)

https://www.youtube.com/watch?v=UXz5CK6Dovg

la déclaration d’Alain Badiou à City Plaza  https://www.youtube.com/watch?v=qk8BKin7qB4

et celles de Judith Buttler et de Wendy Brown ( en anglais)

https://www.youtube.com/watch?v=Zi5EFUOfWcY

https://www.youtube.com/watch?v=Hi56KyuZAJ0

Vicky

 

Témoignage visite dispensaires et hôpitaux en Grèce

L’action d’acheminement  de matériel médical est en phase active pour la région lyonnaise . Des membres du  SECOL ( Solidarité Ecologie de l’Ouest Lyonnais)  , partenaire du Comité de Solidarité avec le Peuple Grec ( CSPG de Lyon) sur cette action, se sont récemment rendus en Grèce et ont rencontré des dispensaires autogérés et certaines structures hospitalières .Nous vous communiquons ci-joint le compte-rendu de ce voyage .

CR Visite hopitaux

Des nouvelles de la commande Viomé

La commande groupée des produits d’entretien à l’usine autogérée Viomé de Thessalonique est partie fin avril. Ce sont 33 personnes qui ont participé à cette action pour un montant total de 1500 € environ.

La commande a été livrée à Grenoble mercredi 18 mai et une permanence s’es tenue le jeudi 19 mai de 12h à 14h et de 17h à 18h45.

Une seconde permanence sera assurée pour ceux qui ont eu un empêchement.

 local du PG 38

12 rue des Arts à Grenoble

 mardi 24 mai de 17h à 19h

Grenoble appelle aux dons pour les dispensaires grecs

Dans le cadre des actions de soutien aux dispensaires de santé autogérés en Grèce le collectif procède à des récoltes de fonds pour aider directement les dispensaires et pour financer des envois de colis postaux .

Pour ce faire vous pouvez participer en faisant un don ou lors des soirées (film-débat, conférence) à entrée libre dont les recettes seront au profit des dispensaires.

Le document sur lequel figure toutes les informations pour vous permettre de faire un don avec la remise d’un reçu fiscal est disponible ici Grèce _appel aux dons_A4

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