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Archives de catégorie Aider les grecs

Grèce : Solidarité à City Plaza- Visite d’Alain Badiou

Malgré et contre la situation désespérante des réfugiés en Grèce, l’élan de solidarité d’une grande partie de la société grecque n’a pas tari. Certes, il n’a plus la même ampleur et il a changé d’orientation pour s’adapter à la situation nouvelle où les 54.000 réfugiés bloqués en Grèce seront obligés d’y rester au moins pour quelque temps. Il faut donc  non plus sauver, accompagner et soutenir la traversée et aider à la suite du voyage mais organiser le vivre ensemble sur place, ce qu’il ne manque pas de créer quelques tensions et des réactions des fois hostiles, surtout au nord de la Grèce où se trouve la plus grande partie des réfugiés en transit vers nulle part.

Cependant plusieurs initiatives qui visent, non pas seulement la revendication des droits de réfugiés mais leur réalisation en acte ont lieu. Parmi celles-ci,  certaines sont complètement indépendantes des autorités grecques et européennes comme les squats autogérés pour migrants en plein centre-ville d’Athènes – il y en actuellement au moins quatre, dont le plus récent est City Plaza, un hôtel fermé depuis 7 ans qui est depuis trois semaines occupé par des solidaires, grecs, immigrés et réfugiés déjà installés au pays. A l’origine de l’occupation, l’Initiative de solidarité aux réfugiés économiques et politiques http://solidarity2refugees.gr/ . L’hôtel accueille actuellement 380 réfugiés dont la moitié sont des enfants. Y cohabitent plusieurs nationalités, syriens, kurdes, afghans, irakiens, iraniens, pakistanais sans tensions ni incidents. L’hôtel est géré par tous ses résidents, réfugiés et solidaires, qui partagent équitablement les tâches quotidiennes.

La présentation de leur démarche par un membre de l’Initiative,  lors de la visite sur place de Judith Buttler et d’ Wendy Brown ( en anglais)

https://www.youtube.com/watch?v=UXz5CK6Dovg

la déclaration d’Alain Badiou à City Plaza  https://www.youtube.com/watch?v=qk8BKin7qB4

et celles de Judith Buttler et de Wendy Brown ( en anglais)

https://www.youtube.com/watch?v=Zi5EFUOfWcY

https://www.youtube.com/watch?v=Hi56KyuZAJ0

Vicky

 

Témoignage visite dispensaires et hôpitaux en Grèce

L’action d’acheminement  de matériel médical est en phase active pour la région lyonnaise . Des membres du  SECOL ( Solidarité Ecologie de l’Ouest Lyonnais)  , partenaire du Comité de Solidarité avec le Peuple Grec ( CSPG de Lyon) sur cette action, se sont récemment rendus en Grèce et ont rencontré des dispensaires autogérés et certaines structures hospitalières .Nous vous communiquons ci-joint le compte-rendu de ce voyage .

CR Visite hopitaux

Des nouvelles de la commande Viomé

La commande groupée des produits d’entretien à l’usine autogérée Viomé de Thessalonique est partie fin avril. Ce sont 33 personnes qui ont participé à cette action pour un montant total de 1500 € environ.

La commande a été livrée à Grenoble mercredi 18 mai et une permanence s’es tenue le jeudi 19 mai de 12h à 14h et de 17h à 18h45.

Une seconde permanence sera assurée pour ceux qui ont eu un empêchement.

 local du PG 38

12 rue des Arts à Grenoble

 mardi 24 mai de 17h à 19h

Grenoble appelle aux dons pour les dispensaires grecs

Dans le cadre des actions de soutien aux dispensaires de santé autogérés en Grèce le collectif procède à des récoltes de fonds pour aider directement les dispensaires et pour financer des envois de colis postaux .

Pour ce faire vous pouvez participer en faisant un don ou lors des soirées (film-débat, conférence) à entrée libre dont les recettes seront au profit des dispensaires.

Le document sur lequel figure toutes les informations pour vous permettre de faire un don avec la remise d’un reçu fiscal est disponible ici Grèce _appel aux dons_A4

25 avril film « Je lutte donc je suis  » à la MDA Grenoble

JE LUTTE A4

Le collectif Grèce-austérité de Grenoble vous invite à la projection-débat du dernier film de Yannis Youlontas

 

« je lutte donc je suis »

Lundi 25 avril 2016 à 20h à la salle de conférence de la MDA 

 

Le film sera suivi d’une présentation et d’un débat sur le fonctionnement et les besoins des dispensaires sociaux autogérés créés en Grèce face à l’effondrement du système de santé public.

Un médecin Isérois, qui faisait partie d’une délégation qui s’est rendue en Grèce à l’automne 2015, témoignera et évoquera avec le public comment on peut aider concrètement les dispensaires.

L’entrée est libre et toutes les recettes seront versées aux dispensaires grecs en contact avec le collectif de Grenoble.

Synopsis du film : De Grèce et d’Espagne, un vent du sud sur l’Europe, contre la résignation. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « Je lutte donc je suis » (prononcer « Agonizomai ara iparko » en grec et « Lucho luego existo » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie.

Musiques : Angélique Ionatos- Manu Chao- Killah P- Léo Ferré- Alessandro Di Giuseppe et beaucoup d’autres. 

 

CR Rencontre Makis des Viomé avec les salariés d’Ecopla à Grenoble

LA RENCONTRE VIO-ME/ECOPLA

« Une Autre Europe présente à Grenoble »

Vendredi 1er avril, à la Bourse du Travail de Grenoble, Makis ANAGNOSTOU, représentant de l’usine grecque autogérée VIOME de Thessalonique, a rencontré les ouvriers repreneurs de l’usine ECOPLA de Saint Vincent de Mercuze (Isère).

Le collectif « Grèce-Austérité »* de Grenoble avait délégué deux de ses membres ainsi qu’une traductrice pour permettre les échanges entre l’entreprise autogérée de VIO-ME (production de produits d’entretien biologiques), forte de son expérience d’émancipation depuis 2011 et l’entreprise iséroise ECOPLA (production de barquettes et moules alimentaires en aluminium) en cours de liquidation, proposée à des repreneurs, parmi lesquels les ouvriers d’ECOPLA eux-mêmes sous forme de SCOP.

Makis a d’abord exposé l’historique de VIO-ME avec le refus par 35 ouvriers de la fermeture de leur usine, leur recherche d’aides locales (auprès des associations engagées dans des luttes sociales), universitaires (références théoriques avec le livre du professeur argentin André Rogeli) et internationales (contacts avec une usine autogérée Argentine, FRA-LIB en France, etc… Makis signale l’utilisation du spot de toutes les usines occupées en Argentine « Nous occupons, nous résistons, nous produisons » et préconise une méthodologie basée sur la rencontre avec d’autres cas d’autogestion). Ces 3 types d’aide ont toutes joué un rôle essentiel pour la survie de l’entreprise à une heure où se jouait la survie des ouvriers eux-mêmes. Il souligne que la loi française régissant ce type de structure est l’une des meilleures. Aujourd’hui chez VIO-ME, ils ne sont plus que 25 à fonctionner de manière horizontale, toutes les décisions étant prises en assemblée générale mais leur effectif est en hausse avec le recrutement de deux jeunes techniciens supérieurs et les salaires commencent à dépasser le salaire minimum. Pour l’instant le salaire est le même pour tous même si VIO-ME serait favorable à 2 voire 3 niveaux de rémunération en cas d’évolution importante de l’entreprise afin de rémunérer de manière plus juste le personnel soumis à une plus grosse charge de travail. Tous les bénéfices sont répartis dans les salaires et le développement de l’entreprise. Ils n’effectuent aucun emprunt auprès de banques pour ne contracter aucune dette risquant de remettre en cause leur autonomie.

Puis, Makis s’est penché sur le cas ECOPLA, il a voulu savoir comment cette société du Groupe Péchiney en est arrivée au redressement judiciaire. Cela nous a permis de découvrir le dédale dans lequel ECOPLA a évolué, en proie aux acteurs de la mondialisation et de la globalisation capitaliste. Bien que réalisant un chiffre d’affaires et des marges bénéficiaires conséquentes, la société a été rachetée plusieurs fois (banque anglaise, fond de pension américain, milliardaire chinois..) et d’importantes sommes (6 puis 3,5 millions d’euros) ont été prélevées sur la trésorerie de l’entreprise par les acheteurs et  « pour sauver l’usine-mère Cash-Pudding » basée au Royaume Uni (même histoire que pour viome !). Les 3 points forts d’ECOPLA : 1°) ils sont les seuls fabricants en France sur ce créneau, 2°) Ils sont à l’abri de la concurrence avec les pays dits émergents pour des raisons de coût de transport, vu la légèreté et les volumes de leurs produits, 3°) ils ont développé un modèle qu’ils sont les seuls à pouvoir produire face à leur concurrent européen qu’est l’Italie. Actuellement, ils disposent d’une grosse commande et de matière d’œuvre en attente mais ne peuvent pas accéder à l’outil de production. L’usine, placée dans les mains d’un liquidateur, compte aujourd’hui 2 repreneurs italiens, 1 repreneur français ainsi que la reprise en scoop souhaitée par les ouvriers qui se sentent en bonnes relations avec le liquidateur (…accès autorisé aux bureaux de l’entreprise et outil de travail sous bonne garde) autant qu’avec la communauté de communes du Grésivaudan et les banques coopératives. Ils ont bon espoir d’être retenus et n’envisagent donc pas de rapports de force particuliers.

Leur principal adversaire est bien l’Italie qui a déjà absorbé et neutralisé une grande partie de l’usine de traitement de l’aluminium RHENALU basée à Froges, l’Italie qui concentre déjà toutes les étapes de la production de l’usine de Saint Vincent de Mercuze, avec un prix du travail inférieur à celui de la France et qui n’a d’autre but que de récupérer l’ensemble du marché européen et de l’outil industriel, au mépris des travailleurs notamment français.

Ils n’ont, à ce jour, pas prévu de comité de soutien.

Selon Makis les ouvriers d’ECOPLA doivent avant tout avoir leur propre but et ne pas se soumettre à un acheteur. Ils doivent avoir confiance en eux et confiance en le soutien des autres.

Enfin, Makis propose quelques conseils pour la gouvernance :

De son point de vue, ils doivent conserver précieusement la forme horizontale et égalitaire du fonctionnement de leur structure sous peine de retomber dans le giron du capitalisme et de disparaître. Notamment, pour faire partie de l’entreprise, chaque membre doit être en mesure d’apporter sa quote-part financière, dont le montant et les modalités d’acquisition doivent rester facilement accessibles.

Ils doivent donc inscrire dans les textes fondateurs, l’impossibilité de recruter des ouvriers à leur service, privés des droits liés au fonctionnement coopératif de l’entreprise.

Ils doivent se doter du fort soutien de la population locale et au-delà.

Ils doivent s’entourer de compétences universitaires pour asseoir leurs démarches et pour le recrutement de personnels spécifiques et ne pas confier la fonction de direction à une personne de formation éloignée de l’autogestion.

Ils doivent bénéficier de la solidarité nationale et internationale en se rapprochant des entreprises autogérées étrangères comme ils l’ont commencé avec les FRALIB car ils se trouveront confrontés à l’international. A ce sujet Makis invite les représentants d’ECOPLA à se rendre en Grèce le 28 octobre 2016 à Thessalonique, où a lieu le congrès international des entreprises autogérées et coopératives.

A noter que la traductrice, qui a permis un dialogue rapide et productif grâce à sa grande pratique de la langue grecque et à son esprit de synthèse, a signalé aux travailleurs d’ECOPLA l’aide notable que pourra leur apporter son mari, ancien ingénieur de Péchiney, spécialisé dans l’aluminium et les échanges commerciaux dont les producteurs d’aluminium italiens et grecs auprès desquels les ECOPLA se fournissaient déjà. Ce soutien technique sera sans doute très positif pour le développement du projet des travailleurs d’ECOPLA.

La boucle est bouclée : 1- le collectif grenoblois apporte son soutien aux grecs face à l’austérité subie

2- Un grec en lutte apporte son soutien aux travailleurs français un modèle de résistance économique, tandis qu’un grec issu de l’immigration hautement qualifié dans la filière « Péchiney-aluminium » met à leur disposition ses réseaux et son savoir technique.

N’est-on pas là en présence d’une Europe des peuples et de la solidarité face à une Europe de la concurrence et de la globalisation au service d’une minorité possédante ?

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* Le Collectif Grèce-Austérité Isère est soutenu par Attac-Isère et le Cadtm Grenoble

Viomé : retour en photos sur la venue de Makis

Jeudi 31 mars Makis est accueilli à l’aéroport de Lyon St Exupéry par une délégation des collectifs de Lyon et Grenoble.

Accueil Mikos aéroport 31032016-1Accueil Makis à l'aéroport1

 

 

 

 

 

 

Passage à l’anneau de vitesse

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18 h : Rencontre avec le collectif à la bourse du travail autour d’une collation préparée par les militants

20 h 23 h : Débat et échange avec le public

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Vendredi 1 avril : Rencontre avec des salariés d’Ecopla à la bourse du travail

Bourse du W viome-ecopla 1042016

Communiqué de presse des Dispensaires et Pharmacies Sociaux Solidaires

affiche_5e_rencontre_nationale_dssCommuniqué de presse des  5e Rencontre nationale des Dispensaires et Pharmacies Sociaux Solidaires (DPSS) (en français et en grec)

A. Nous, DPSS, collectifs luttant pour préserver la vision d’un système de santé public, gratuit et sans exclusion, nous ne pouvons aujourd’hui ni rester en silence ni tolérer notre instrumentalisation de la part du gouvernement.

Nous sommes des structures autogérées qui pratiquent la démocratie directe et fonctionnent de manière anti-hiérarchique. Pendant cinq ans, nous sommes la preuve vivante d’une communauté qui montre ce dont les gens sont capables quand ils coopèrent à égalité, dans une perspective de résistance, de création collective et de solidarité concrète. Pendant toutes ces années, ayant comme seul appui la société, nous avons mené un combat en toute indépendance pour réduire la morbidité des pauvres, empêcher la mort des exclus, défendre la santé comme un bien public et marcher sur le chemin de l’émancipation sociale.

Dans cette sombre conjoncture, marquée par le prolongement des politiques mémorandaires, l’accentuation et la multiplication des obstacles pour l’accès de la population aux soins, il est impératif de faire sortir la santé de l’étau des politiques austéritaires et des restrictions budgétaires criminelles.

Aujourd’hui, plus que jamais, nous continuerons de :

–       lutter contre les politiques de paupérisation de la population, contraires de fait à notre vision d’un accès aux soins et à la santé libre, égalitaire et de qualité.

–       être l’« œil » et l’« oreille » de la société contre toute inégalité en matière de santé, ainsi que l’appui de tout patient face à des obstacles insurmontables pour l’accès aux services du Système National de Santé.

–       fournir des soins de santé primaires et des médicaments à toute personne qui, malgré la nouvelle loi, ne bénéficie toujours pas de la couverture maladie, et, notamment, aux migrants « sans papiers ».

–       mener des actions antiracistes et antifascistes, en défendant en particulier les droits des personnes auxquelles le dernier accord UE-Turquie ne réserve qu’un traitement barbare (enfermement, confinement, expulsion, refoulement).

–       se coordonner et agir à l’échelle nationale tout en mettant la pression sur le gouvernement pour la suppression de l’Organisme de Gestion des Rétributions des Hôpitaux, pour la modification de la nouvelle loi, des décisions ministérielles et de toute législation à venir, et en exigeant toujours et constamment la couverture complète, de qualité et à temps de tous les besoins de la population en matière de soins et de médicaments.

–       contribuer de concert avec le mouvement social à ouvrir une voie à la mise en œuvre d’une médecine holistique, orientée vers la recherche des solutions aux problèmes des personnes souffrantes non seulement en raison d’une maladie, mais en raison de la pauvreté et l’exclusion sociale.

B. Sur la base de nos principes et nos possibilités et tout en tenant compte des besoins locaux, les DPSS font de leur mieux à l’égard des réfugiés et des migrants arrivés en Grèce. Ils interviennent dans les centres d’accueil ouverts et revendiquent une présence autonome pour répondre aux besoins et aux souhaits des réfugiés.

Nous ne pouvons ni accepter ni tolérer le fonctionnement des centres de rétention fermés ou des camps de détention ; nous intervenons avec toutes nos forces et ressources et selon nos propres principes à tout lieu d’accueil et de séjour des réfugiés et des migrants.

Nous, les DPSS :

–       cherchons à établir des contacts directs avec les réfugiées dans le but de l’auto-organisation ; dénonçons les morbides conditions de vie dans les camps ; y recensons les besoins médicaux ; accueillons, quand cela est possible, les réfugiés dans nos propres locaux.

–       ne participerons à aucune coordination nationale liée à l’État, mais collaborerons étroitement avec les collectifs et les initiatives locales, dans les quartiers et les villes, dont la finalité n’est pas seulement de subvenir aux besoins les plus élémentaires, mais aussi d’intégrer pleinement les réfugiés dans le tissu social.

–       dénonçons le récent accord de la honte entre l’UE et la Turquie qui divise arbitrairement les êtres humains à des légaux et illégaux et qui piétine le droit à l’asile.

Vivre ensemble avec les réfugiés et les migrants, c’est possible, vivre avec des fascistes il est hors de question.

5e Rencontre nationale des Dispensaires et Pharmacies Sociaux Solidaires Thessalonique, le 3 avril 2016

communiqué presse version en grec

Venue à Grenoble d’un travailleur de l’usine autogérée VIOME

Le collectif de Grenoble vous invite

ce Jeudi 31 mars 2016

De 20h à 22h pour une soirée Réunion publique avec Makis Anagnostou 

représentant de l’usine autogérée de Viome à Thessalonique en Grèce

Bourse du travail  32 Avenue de l’Europe à Grenoble

A Thessalonique, la lutte des travailleurs de VIOME (http://www.viome.org/) contre la fermeture de leur entreprise et pour le maintien de leur activité et de leur emploi, est en butte aux tentatives d’expulsion de la justice grecque. Elle est emblématique des résistances grecques actuelles.

Après avoir été abandonnée par les employeurs, l’usine fonctionne sous contrôle ouvrier depuis 2011. Cette usine fabrique maintenant des produits d’entretien écologiques.

Leur devise  » les usines ainsi que toutes les richesses sociales, doivent être gérées par ceux qui produisent ».

Les collectifs citoyens de soutien au peuple grec de Lyon, St Etienne et Grenoble ont décidé d’organiser la venue en France de Makis Anagnostou pour exprimer notre solidarité, lui remettre des commandes de leurs produits et échanger avec lui sur cette expérience de lutte et modèle de gestion.

Il est possible de soutenir concrètement les travailleurs de VIOME en achetant leurs produits par la commande groupée de Grenoble ( http://www.infoadrets.info/grece/grenoble-organise-une-commande-des-produits-de-lusine-viome/)

Le programme de la visite et les organisations politiques, syndicales et associations qui soutiennent cette action seront annoncés ultérieurement.

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