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Sur les réfugiés

Publié le 17 avril sur Médiapart par Carinne Fouteau  » Grèce- Italie : les routes migratoires se recomposent après l’accord EU-Turquie   routes migratoires se recomposent

Publié le 16 avril http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20160416.OBS8669/le-pape-francois-revient-de-lesbos-avec-12-refugies-syriens.html

Publié le 14 avril https://www.hrw.org/fr/news/2016/04/14/grece-des-demandeurs-dasile-enfermes

Publié le 13 avril  http://www.leparisien.fr/international/grece-une-centaine-de-migrants-gazes-par-la-police-a-idomeni-13-04-2016-5711425.php

Publié le 12/4/16  http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/04/12/97001-20160412FILWWW00177-grece-es-centaines-refugies-quittent-idomeni.php

 

L’approche d’une crise en Grèce ou d’un 4 eme mémorandum ?

Dans cet article publié le 13 avril à La Tribune intitulé  » Grèce le retour de la crise ? » Romaric Godin porte son analyse sur l’affrontement actuel entre la Grèce et ses créanciers qui, à la faveur du calendrier, pourraient refaire le coup de juillet 2015 pour amener encore une fois la Grèce à accepter des exigences inacceptables. Il apparaît que le gouvernement actuel est peut-être dans un sursaut de résistance.

La crise en Grèce

Négociations Grèce créanciers vu par la presse grecque

Revue de la presse hellénique 12/04/2016

La presse (Kathimerini, Avghi, Le Journal des Rédacteurs, Eleftheros Typos, Ethnos) relève qu’après des négociations qui ont duré toute la nuit, le ministre grec des finances, M. Tsakalotos, a annoncé, ce matin tôt, que les discussions entre le gouvernement grec et ses créanciers sur la revue du programme grec ont été interrompues et seront reprises lundi prochain, soit immédiatement après la réunion de printemps du FMI, prévue du 15 au 17 avril ». Le ministre grec a toutefois souligné que « le gouvernement grec et les quatre institutions ont jugé que des progrès ont été réalisés » en ajoutant que « les discussions qui seront reprises lundi prochain permettront d’aboutir à un accord avant la réunion de l’Eurogroupe du 22 avril ».

Kathimerini souligne à la Une que « malgré l’optimisme de la partie grecque, la conclusion d’un accord n’a pas été possible, des divergences entre les deux parties sur les questions importantes de la négociation (sécurité sociale, fiscalité, prêts non performants) n’ayant pas été aplanies». Le journal estime que même si un accord était trouvé d’ici l’Eurogroupe du 22 avril, cela ne conduirait pas au décaissement de la prochaine tranche du prêt, puisqu’il faudra d’abord régler la question de la dette et surmonter les divergences entre les institutions européennes et le FMI.

Ta Nea critique vivement la façon dont négocie le gouvernement grec, notamment en ce qui concerne sa position vis-à-vis du FMI. Le journal reproche au PM de hausser le ton de sa confrontation avec le FMI au moment le plus critique des négociations, dont l’interruption soudaine hier suscite l’inquiétude.

Pour Ethnos les négociations prennent la forme d’un étrange « bras de fer sur deux tableaux » à la fois avec le FMI et les institutions européennes et souligne que l’interruption des négociations hier a laissé « un arrière-goût amer » au gouvernement grec.
Enfin, plusieurs journaux (Ethnos, Eleftheros Typos, Le Journal des Rédacteurs) anticipent sur le résultat des négociations qui conduiront à l’adoption de mesures difficiles notamment en ce qui concerne la réforme de la sécurité sociale et les pensions de retrait

 

Sur les réfugiés

Nous publions ici quelques articles sur la situation des réfugiés :

Publié le 10/4/16 Médiapart La police de Macédoine repousse des migrants venant de Grèce  Mediapart Police repousse migrants

Publié le 9/4/16 par http://www.ladepeche.fr/article/2016/04/10/2322238-grece-des-dizaines-de-migrants-blesses-a-idomeni.html

Publié le 9/4/16 AFP Cinq migrants, dont un enfant, se sont noyés ce samedi matin en mer Egée au large de l’île grecque de Samos, quand leur embarcation venue des côtes turques a chaviré.

«Au total, cinq personnes sont saines et sauves, quatre sont portées disparues mais cinq ont péri : un enfant et quatre femmes, lors du naufrage de leur embarcation en plastique de 3,5 mètres de long», a indiqué à l’AFP une responsable de ce service.

L’enfant a succombé à ses blessures à bord d’un bateau de l’Agence de la surveillance des frontières européennes (Frontex) après avoir été récupéré par l’équipage avec cinq autres survivants, comme les corps des quatre autre victimes, a précisé cette source.

Des recherches étaient en cours pour retrouver quatre autres personnes portées disparues qui se trouvaient sur le bateau naufragé selon des déclarations des survivants.

Ce naufrage serait le premier survenu dans les eaux grecques en Egée depuis le récent accord UE-Turquie

Publié le 8/ 4/16 http://www.lapresse.ca/international/crise-migratoire/201604/08/01-4968994-la-grece-reprend-les-expulsions-de-migrants-vers-la-turquie.php

Publié le 8/4/16 https://www.lorientlejour.com/article/979885/ne-desesperez-pas-nous-vous-aimons-la-grece-parle-aux-migrants-coinces-au-piree.html

Publié le 08/04/16 Des militants se jettent à l’eau pour empêcher le départ du bateau qui doit ramener les migrants en Turquie.
Des militants des droits de l’homme, solidaires des migrants de Lesbos se sont jetés tôt ce matin dans le port de Mytilène pour empêcher le départ du bateau en direction de la Turquie en s’accrochant à l’ancre !
Soutenus par une trentaine de militants criant des slogans sur les quais, les militants ont été arrêtés par la garde côtière grecque du Port. https://youtu.be/t52qkKNpfCQ

Publié le 7/4/16 par Amnesty International : Grèce. Des réfugiés détenus dans des conditions déplorables, sur fond de course à la mise en œuvre de l’accord UE-Turquie

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2016/04/greece-refugees-detained-in-dire-conditions-amid-rush-to-implement-eu-turkey-deal/

25 avril film « Je lutte donc je suis  » à la MDA Grenoble

JE LUTTE A4

Le collectif Grèce-austérité de Grenoble vous invite à la projection-débat du dernier film de Yannis Youlontas

 

« je lutte donc je suis »

Lundi 25 avril 2016 à 20h à la salle de conférence de la MDA 

 

Le film sera suivi d’une présentation et d’un débat sur le fonctionnement et les besoins des dispensaires sociaux autogérés créés en Grèce face à l’effondrement du système de santé public.

Un médecin Isérois, qui faisait partie d’une délégation qui s’est rendue en Grèce à l’automne 2015, témoignera et évoquera avec le public comment on peut aider concrètement les dispensaires.

L’entrée est libre et toutes les recettes seront versées aux dispensaires grecs en contact avec le collectif de Grenoble.

Synopsis du film : De Grèce et d’Espagne, un vent du sud sur l’Europe, contre la résignation. Dans les villes et les campagnes, dans les îles et les montagnes, au cœur des luttes et des alternatives en actes, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants refusent de baisser les bras. Une même devise résume leur courage de résister, leur joie de créer et leur persévérance à toute épreuve : « Je lutte donc je suis » (prononcer « Agonizomai ara iparko » en grec et « Lucho luego existo » en espagnol). Quelques mots pour vivre debout, parce que rester assis, c’est se mettre à genoux. Une brise marine, souriante et solidaire, de Barcelone à Athènes et d’Andalousie en Crète, qui repousse les nuages du pessimisme. Un voyage palpitant en musique, d’un bout à l’autre de la Méditerranée, en terres de luttes et d’utopie.

Musiques : Angélique Ionatos- Manu Chao- Killah P- Léo Ferré- Alessandro Di Giuseppe et beaucoup d’autres. 

 

CR Rencontre Makis des Viomé avec les salariés d’Ecopla à Grenoble

LA RENCONTRE VIO-ME/ECOPLA

« Une Autre Europe présente à Grenoble »

Vendredi 1er avril, à la Bourse du Travail de Grenoble, Makis ANAGNOSTOU, représentant de l’usine grecque autogérée VIOME de Thessalonique, a rencontré les ouvriers repreneurs de l’usine ECOPLA de Saint Vincent de Mercuze (Isère).

Le collectif « Grèce-Austérité »* de Grenoble avait délégué deux de ses membres ainsi qu’une traductrice pour permettre les échanges entre l’entreprise autogérée de VIO-ME (production de produits d’entretien biologiques), forte de son expérience d’émancipation depuis 2011 et l’entreprise iséroise ECOPLA (production de barquettes et moules alimentaires en aluminium) en cours de liquidation, proposée à des repreneurs, parmi lesquels les ouvriers d’ECOPLA eux-mêmes sous forme de SCOP.

Makis a d’abord exposé l’historique de VIO-ME avec le refus par 35 ouvriers de la fermeture de leur usine, leur recherche d’aides locales (auprès des associations engagées dans des luttes sociales), universitaires (références théoriques avec le livre du professeur argentin André Rogeli) et internationales (contacts avec une usine autogérée Argentine, FRA-LIB en France, etc… Makis signale l’utilisation du spot de toutes les usines occupées en Argentine « Nous occupons, nous résistons, nous produisons » et préconise une méthodologie basée sur la rencontre avec d’autres cas d’autogestion). Ces 3 types d’aide ont toutes joué un rôle essentiel pour la survie de l’entreprise à une heure où se jouait la survie des ouvriers eux-mêmes. Il souligne que la loi française régissant ce type de structure est l’une des meilleures. Aujourd’hui chez VIO-ME, ils ne sont plus que 25 à fonctionner de manière horizontale, toutes les décisions étant prises en assemblée générale mais leur effectif est en hausse avec le recrutement de deux jeunes techniciens supérieurs et les salaires commencent à dépasser le salaire minimum. Pour l’instant le salaire est le même pour tous même si VIO-ME serait favorable à 2 voire 3 niveaux de rémunération en cas d’évolution importante de l’entreprise afin de rémunérer de manière plus juste le personnel soumis à une plus grosse charge de travail. Tous les bénéfices sont répartis dans les salaires et le développement de l’entreprise. Ils n’effectuent aucun emprunt auprès de banques pour ne contracter aucune dette risquant de remettre en cause leur autonomie.

Puis, Makis s’est penché sur le cas ECOPLA, il a voulu savoir comment cette société du Groupe Péchiney en est arrivée au redressement judiciaire. Cela nous a permis de découvrir le dédale dans lequel ECOPLA a évolué, en proie aux acteurs de la mondialisation et de la globalisation capitaliste. Bien que réalisant un chiffre d’affaires et des marges bénéficiaires conséquentes, la société a été rachetée plusieurs fois (banque anglaise, fond de pension américain, milliardaire chinois..) et d’importantes sommes (6 puis 3,5 millions d’euros) ont été prélevées sur la trésorerie de l’entreprise par les acheteurs et  « pour sauver l’usine-mère Cash-Pudding » basée au Royaume Uni (même histoire que pour viome !). Les 3 points forts d’ECOPLA : 1°) ils sont les seuls fabricants en France sur ce créneau, 2°) Ils sont à l’abri de la concurrence avec les pays dits émergents pour des raisons de coût de transport, vu la légèreté et les volumes de leurs produits, 3°) ils ont développé un modèle qu’ils sont les seuls à pouvoir produire face à leur concurrent européen qu’est l’Italie. Actuellement, ils disposent d’une grosse commande et de matière d’œuvre en attente mais ne peuvent pas accéder à l’outil de production. L’usine, placée dans les mains d’un liquidateur, compte aujourd’hui 2 repreneurs italiens, 1 repreneur français ainsi que la reprise en scoop souhaitée par les ouvriers qui se sentent en bonnes relations avec le liquidateur (…accès autorisé aux bureaux de l’entreprise et outil de travail sous bonne garde) autant qu’avec la communauté de communes du Grésivaudan et les banques coopératives. Ils ont bon espoir d’être retenus et n’envisagent donc pas de rapports de force particuliers.

Leur principal adversaire est bien l’Italie qui a déjà absorbé et neutralisé une grande partie de l’usine de traitement de l’aluminium RHENALU basée à Froges, l’Italie qui concentre déjà toutes les étapes de la production de l’usine de Saint Vincent de Mercuze, avec un prix du travail inférieur à celui de la France et qui n’a d’autre but que de récupérer l’ensemble du marché européen et de l’outil industriel, au mépris des travailleurs notamment français.

Ils n’ont, à ce jour, pas prévu de comité de soutien.

Selon Makis les ouvriers d’ECOPLA doivent avant tout avoir leur propre but et ne pas se soumettre à un acheteur. Ils doivent avoir confiance en eux et confiance en le soutien des autres.

Enfin, Makis propose quelques conseils pour la gouvernance :

De son point de vue, ils doivent conserver précieusement la forme horizontale et égalitaire du fonctionnement de leur structure sous peine de retomber dans le giron du capitalisme et de disparaître. Notamment, pour faire partie de l’entreprise, chaque membre doit être en mesure d’apporter sa quote-part financière, dont le montant et les modalités d’acquisition doivent rester facilement accessibles.

Ils doivent donc inscrire dans les textes fondateurs, l’impossibilité de recruter des ouvriers à leur service, privés des droits liés au fonctionnement coopératif de l’entreprise.

Ils doivent se doter du fort soutien de la population locale et au-delà.

Ils doivent s’entourer de compétences universitaires pour asseoir leurs démarches et pour le recrutement de personnels spécifiques et ne pas confier la fonction de direction à une personne de formation éloignée de l’autogestion.

Ils doivent bénéficier de la solidarité nationale et internationale en se rapprochant des entreprises autogérées étrangères comme ils l’ont commencé avec les FRALIB car ils se trouveront confrontés à l’international. A ce sujet Makis invite les représentants d’ECOPLA à se rendre en Grèce le 28 octobre 2016 à Thessalonique, où a lieu le congrès international des entreprises autogérées et coopératives.

A noter que la traductrice, qui a permis un dialogue rapide et productif grâce à sa grande pratique de la langue grecque et à son esprit de synthèse, a signalé aux travailleurs d’ECOPLA l’aide notable que pourra leur apporter son mari, ancien ingénieur de Péchiney, spécialisé dans l’aluminium et les échanges commerciaux dont les producteurs d’aluminium italiens et grecs auprès desquels les ECOPLA se fournissaient déjà. Ce soutien technique sera sans doute très positif pour le développement du projet des travailleurs d’ECOPLA.

La boucle est bouclée : 1- le collectif grenoblois apporte son soutien aux grecs face à l’austérité subie

2- Un grec en lutte apporte son soutien aux travailleurs français un modèle de résistance économique, tandis qu’un grec issu de l’immigration hautement qualifié dans la filière « Péchiney-aluminium » met à leur disposition ses réseaux et son savoir technique.

N’est-on pas là en présence d’une Europe des peuples et de la solidarité face à une Europe de la concurrence et de la globalisation au service d’une minorité possédante ?

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* Le Collectif Grèce-Austérité Isère est soutenu par Attac-Isère et le Cadtm Grenoble

Viomé : retour en photos sur la venue de Makis

Jeudi 31 mars Makis est accueilli à l’aéroport de Lyon St Exupéry par une délégation des collectifs de Lyon et Grenoble.

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Passage à l’anneau de vitesse

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18 h : Rencontre avec le collectif à la bourse du travail autour d’une collation préparée par les militants

20 h 23 h : Débat et échange avec le public

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Vendredi 1 avril : Rencontre avec des salariés d’Ecopla à la bourse du travail

Bourse du W viome-ecopla 1042016

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