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Vœux 2017 d’Unité populaire

En 2017 on continue la bataille pour construire une proposition politique qui permettra au peuple grec de se libérer de l’étau des mémorandums, mais aussi pour se projeter au-delà, pour organiser la transition vers une société socialiste de notre temps.

Deux ans après la tragédie qu’a été la trahison de la volonté populaire par M Tsipras

le NON du peuple grec aux injonctions dictatoriales de l’Union Européenne est toujours d’actualité.

Avec nos camarades ex députes qui ont refusé de voter le troisième mémorandum-assassin, les ex-ministres qui ont fait fi des fauteuils ministériels et des titres, tous ceux qui sont restés fidèles aux engagements face au peuple grecAvec l’Unité Populaire front d’organisations et de mouvements de gauche nous continuons  la bataille  pour garder en vie le OXI (NON) du peuple grec, l’alternative et l’espoir.

Venceremos !!!

Pour une Union méditerranéenne des peuples libres

Par Pétros Papakonstantinou : Lorsque le Premier ministre britannique de l’époque, Neville Chamberlain, revint de Munich, où il venait de signer la capitulation honteuse avec l’Allemagne nazie, Winston Churchill lui adressa ces mots cinglants, restés dans l’histoire : « Tu avais à choisir entre la guerre et l’ignominie. Tu as choisi l’ignominie. Tu n’échapperas pas à la guerre ».

Alexis Tsipras s’est trouvé devoir affronter un dilemme bien différent, mais tout aussi inexorable, au cours du dramatique été 2015, lorsqu’il lui fallut choisir entre la guerre économique de l’Allemagne et l’humiliation politique de son gouvernement. Il fit le choix de la deuxième option, pour maintenir la Grèce à tout prix dans l’euro. Au bout du compte, la Grèce, tout comme les autres pays en difficulté, n’échappera pas à la sortie.

https://unitepopulaire-fr.org/2016/12/12/pour-une-union-mediterraneenne-des-peuples-libres-par-petros-papakonstantinou/

Grèce : démocratie introuvable !

28 décembre par Yorgos Mitralias CADTM

En matière de déni de démocratie, il y a eu évidemment l’illustre précédent du résultat, jamais respecté, du referendum français de 2005 sur la constitution européenne. Mais quand même, ce qui s’est passé en Grèce en ce funeste mois de juillet 2015 n’a pas son pareil dans l’histoire de l’Europe (anti)démocratique. Jugez-en vous-même…

http://www.cadtm.org/Grece-democratie-introuvable

Sur les réfugiés semaine 52

Et en France suivez les initiatives http://communessolidairesgard.collectif-citoyen.fr/category/les-actions/autour-de-nous/

31/12/16 Réfugiés: Illégaux sont les noyades et les camps de concentration et non la désobéissance politique et la solidarité par Vangélis Goulas 

A l’aube du mercredi 28 Décembre 2016, la police portuaire d’Igoumenitsa (Grèce) a arrêté Mikel Zuloaga et Begonia Huarte, d’ origine basque, parce qu’ ils essayaient de convoyer dans leur mobile home 8 réfugiés vers le pays basque.

https://unitepopulaire-fr.org/2016/12/31/refugies-illegaux-sont-les-noyades/

29/12/2016  Revue de la presse hellénique  Crise des réfugiésPlusieurs journaux (Avghi, Kathimerini) rapportent la conférence de presse donnée hier par le ministre de la politique migratoire, M. Mouzalas, qui a annoncé une série de mesures : 

-la mise en place à partir d’avril 2017 d’une carte électronique qui remplacera le permis de séjour des immigrés qui vivent légalement en Grèce. Ainsi d’ici les fêtes de Pâques le ministère de politique migratoire procédera à un recensement précis des migrants et réfugiés se trouvant dans le pays ;

-l’amélioration des conditions de vie des réfugiés : meilleures infrastructures, couvertes et équipées de chauffage, avec de services de santé et des soins médicaux ;

-la création de 8 000 nouvelles places d’accueil dans des appartements gérés par les collectivités locales ;

-la suppression des soupes populaires au profit installation de cuisines dans les infrastructures d’accueil et versement aux réfugiés d’argent liquide afin qu’ils puissent faire leurs courses et cuisiner eux-mêmes. Pour chaque famille des réfugiés cet argent ne devra pas dépasser le revenu minimum en vigueur en Grèce (soit 400 euros par famille) ; 

-la création de nouvelles infrastructures sur les îles et amélioration de celles existantes.

Il a ajouté que ces derniers mois les autorités compétentes effectuaient des contrôles sanitaires hebdomadaires afin de prévenir d’éventuelles épidémies

24/12/2016 ANA-MPA  La décongestion des îles et le retrait des réfugiés en fonction de leurs droits légaux commenceront en avril, a déclaré le ministre de la politique de migration, Yiannis Mouzalas, dans une interview à l’édition dominicale du journal Avghi. Il a également indiqué que parallèlement commencera la mise en œuvre du plan qui prévoit 2 000 à 2 500 déplacements chaque mois vers les pays de l’UE, notant que le gouvernement grec est responsable de l’intégration de 20 000 à 25 000 réfugiés qui resteront en Grèce. Mouzalas a exprimé sa certitude que jusqu’au 15 janvier, aucun réfugié ou migrant vivra dans des tentes mais dans des centres organisés avec chauffage, soins médicaux et nourriture. Il a admis que la condition dans les îles est très difficile et que l’évolution de la qualité des arrivées a été enregistrée récemment parce que dans leur majorité se réfèrent aux migrants économiques sans perspective d’asile ou la possibilité de poursuivre leur voyage en Europe. La situation s’aggrave parce que les migrants qui arrivent ces derniers jours utilisent le truc de l’asile pour éviter leur réadmission en Turquie sans vouloir rester en Grèce et cherchent des moyens illégaux d’entrer dans d’autres pays européens. Ces impasses déclenchent la tension et la délinquance et créent un mélange explosif, a déclaré Mouzalas. Le Ministère a pour objectif de créer de petits centres de détention pour personnes délinquantes et de nouveaux locaux abritant les services d’asile qui examinent les demandes des réfugiés et des migrants.

25/12 (AFP) En Grèce, un ex-chef syrien sert les saveurs de Damas aux réfugiés : Grèce: dans le camp de Ritsona, au nord d’Athènes, un ex-chef syrien se met aux fourneaux pour servir les saveurs de Damas aux réfugiés. Lassé des plats de qualité médiocre servis au camp de Ritsona, en Grèce, Talal Rankoussi, ancien chef à Damas, a mis ses compétences au service de ses corésidents réfugiés, Syriens et Kurdes, pour leur rappeler les saveurs du Levant.

Une donation d’une Américaine, Carolynn Rockafellow, a permis de fonder le Café Rits, jeu de mots sur le nom de ce camp situé à une heure au nord d’Athènes.

Le Rits pratique la « cuisine alternative », pour aider l’organisation du camp à améliorer la nourriture. A sa tête, le cuisinier quadragénaire prépare désormais les traditionnelles recettes: kebbeh, salade fattoush, riz maklouba ou muhammara, le caviar de poivrons grillés.

« Deux fois par semaine, je fais des plats qui n’ont rien à voir avec les repas pas assez cuits qu’on nous offre ici », affirme Talal, tout en surveillant d’un œil la marmite de bouillon d’oignons à côté de lui.

Comme la majorité des camps grecs, qui sont des casernes désaffectées, Ritsona a recours aux restaurateurs de l’armée.

Les repas « ne couvrent que des besoins de base », en terme de valeur nutritionnelle, reconnaît un responsable du camp qui préfère garder l’anonymat. Près de 700 personnes, dont une moitié d’enfants, y résident dans des préfabriqués.

« Nous avons du mal à demander aux restaurateurs de différencier leurs menus, par exemple de nous envoyer du pain pita au lieu de pain blanc », souligne ce responsable. « Parfois 200 repas restent intacts car personne ne veut les manger », ajoute-t-il.

– Madame Sherba – 

C’est le Café Rits qui tente de réparer cette lacune, une initiative pour « aider à la fois les Grecs — qui ont la charge de gérer cette crise — et les réfugiés », souligne Mme Rockafellow.  Ancienne employée de Crédit Suisse et originaire de New-York, elle s’est émue de la crise migratoire et a décidé de venir en Grèce il y a un an pour donner un coup de main. « Je voulais trouver une façon d’encourager les réfugiés, de ramener leur culture à travers la nourriture », explique cette mère de deux enfants, qui avait travaillé comme chef bénévole aux Etats-Unis après les ouragans Katrina et Sandy, en 2005 et 2012.

Installé dans un vieux bâtiment du camp, 20 m2 seulement, Café Rits ressemble à un food-truck sans roues. Les murs sont couverts de vaisselle et de couverts.

Sur un long banc, au milieu de la pièce, Talal, assisté d’une dizaine de réfugiés bénévoles, prépare ses repas.  Les cuisinières à gaz sont à côté de l’entrée et l’eau est apportée dans des bassines car il n’y a pas d’eau courante.

« C’est important pour la communauté du camp que la viande soit +halal+, et heureusement le supermarché à côté m’en fournit », indique Carolynn Rockafellow, surnommée Madame Sharba ou Mrs Soup par les réfugiés.

– En quête du sumac –

Cinq fois par semaine, elle y fait ses provisions, trouvant de la cardamome, de la cannelle, du gingembre ou du paprika. Mais pour d’autres épices comme le sumac, elle doit se rendre à Athènes, à 60 km.

« Nous faisons aussi des fêtes. C’est important de rire, et de se rappeler que tout cela va passer », dit-elle. Elle souhaite en outre mettre son expérience à profit pour aider les réfugiés à trouver un travail quand ils auront réussi à quitter la Grèce.

Le budget hebdomadaire du Café Rits est de 3.000 à 5.000 euros.

« Une fois par semaine nous distribuons de la viande, deux ou trois fois des légumes », explique M. Rankoussi, qui travaillait autrefois au Bawabet Dimashq (La Porte de Damas ndlr), considéré comme le plus grand restaurant du monde par le Guinness Book des records, avec plus de 6.000 couverts.

Il a fui la Syrie, comme des centaines de milliers de ses compatriotes, et est arrivé en février en Grèce avec ses trois enfants après « une traversée infernale » sur le bras de quelques kilomètres de mer Egée qui sépare la Turquie des premières îles grecques.

Il a demandé l’asile dans divers pays européens, l’Allemagne, les Pays-Bas ou la France, sans succès jusqu’ici.

A présent, il déclare qu’il n’aurait « aucun problème » à travailler comme chef dans un restaurant grec: « c’est ça qui m’intéresse, c’est mon travail ».

Grèce : Les banques sont à l’origine de la crise

Par Eric Toussaint CADTM

Cette étude démontre que la crise grecque qui a éclaté en 2010 est d’origine bancaire privée. Elle n’est pas le résultat d’un excès de dépenses publiques. Le soi-disant plan d’aide à la Grèce a été conçu pour servir les intérêts des banquiers privés et ceux des pays qui dominent la zone euro. L’adoption de l’euro par la Grèce a joué un rôle important dans les facteurs qui ont contribué à la crise. L’analyse contenue dans ce texte a été présentée à Athènes le 6 novembre 2016 lors de la réunion de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque.

http://www.cadtm.org/Grece-Les-banques-sont-a-l-origine

Que faire en Europe ?

Que faire en Europe? Propositions de gauche

Publié: Jeudi, 12 Janvier 2017 17:06 Écrit par EReNSEP  European Research Network on Social and Economic Policy

L’Europe est entrée dans une phase critique . L’Union économique et monétaire (UEM) un manifeste et irrévocable échoué, les économies de la périphérie subissent une crise sévère, et les économies du centre stagnent. La monnaie unique est un instrument du capitalisme allemand pour un instaurer une politique économique mercantiliste au moyen du dumping des salaires, et pour le dicter – avec le soutien des autres économies du centre de l’UEM – des réformes structurelles qui provoquent la stagnation économique , La pauvreté et le chômage. Les grandes entreprises et les promoteurs du néolibéralisme se servent de la crise pour intensifier leur offensive contre les conquêtes sociales et démocratiques du XX e siècle. La capitulation de Syriza en Grèce a montré que l’UEM comme l’Union européenne (UE) constituant des obstacles majeurs à toute tentative de modifier l’ordre du jour néolibéral qui domine en Europe. L’austérité, le néolibéralisme, les actions commerciales de libre échange, les unions au mépris des institutions européennes pour les droits fondamentaux et la démocratie ont conduit à une crise de légitimité sans précédent de l’UE.

Prenons pour exemple les résultats des trois derniers référendums liés à l’enjeux européens. En Grèce, le 5 juillet 2015, une décision de rejeter les conditions attachées au troisième mémorandum proposé par la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne. Au Royaume-Uni, le 23 juin 2016, la majorité a choisi de quitter l’Union européenne, exigeant ainsi de facto la réversibilité du processus d’intégration européenne. En Italie, lors du référendum du 4 décembre 2016, une grande majorité a rejeté une réforme constitutionnelle antidémocratique et favorable aux marchés financiers en dépit de l’appui déclaré et unanime des institutions européennes à la réforme, forçant le premier ministre pro-UE , Matteo Renzi, à démissionner. Le rejet des institutions européennes n’a pas encore été aussi manifeste au sein des pays membres de l’UE.

La colère et l’indignation ne cessent de monter chez les travailleurs en Europe. Malheureusement, c’est à ce jour la xénophobie croissante, l’extrême droite et même le fascisme qui en bénéficient. La gauche européenne paie le prix de son soutien malavisé à l’UEM, ainsi que le tabou de la rupture avec le cadre de gouvernance de l’UE et avec le mode d’intégration néolibérale des pays membres. Si nous ne voulons pas que le futur de l’Europe soit dominé par le néolibéralisme et l’extrême droite, il faut nous libérer – aux niveaux locaux, nationaux et internationaux – de la cage d’acier des politiques et des traités imposés par Les institutions européennes.

Que devrait faire la gauche?

Sur la base des propositions discutées lors de la deuxième conférence internationale du réseau ERENSEP 1 , et dans le prolongement du dernier Sommet international pour un Plan B en Europe 2 ,

  1. La priorité principale est de mettre fin à l’austérité et de créer des emplois de qualité. Ce devrait être le cœur de la politique économique de la gauche. Cependant, nous ne sommes pas convaincus de notre capacité à atteindre les objectifs que nous attendons d’une stratégie concrète, permettant de régler les déséquilibres majeurs entre les économies des pays européens et d’ouvrir ainsi la possibilité d’une transformation écologique et démocratique L’industrie et de l’agriculture. Nous ne pourrons pas répondre aux besoins sociaux des peuples d’Europe et faire face aux défis environnementaux du continent si nous ne disposons pas d’une stratégie telle, claire et réaliste. Il importe en priorité de mettre en œuvre un programme d’investissement public massif afin de stimuler la demande et de reprendre le pouvoir aux grandes entreprises et aux banques. C’est ainsi que nous pourrons reconstruire et élargir les services publics et la protection sociale.
  2. Les politiques économiques radicales requièrent la souveraineté monétaire. Le carcan des traités européens et des directives et mécanismes de l’UEM a été construit en vue d’ensemble toute autre stratégie que celle de l’austérité et de la libéralisation économique. Pour en finir avec l’austérité, il est nécessaire de reprendre le contrôle démocratique de la création monétaire et des banques. Tout gouvernement de gauche en Europe doit commencer par désobéir à Traités européens et se préparer à une confrontation durable avec les autorités européennes, en mettant en œuvre une stratégie économique cohérente pour gérer ce conflit. La gauche doit se préparer à créer des monnaies, et elle ne doit pas avoir peur d’annuler la dette publique. Ce qui est politiquement légitime et nécessaire d’un point de vue économique. Elle proposera la nationalisation et la socialisation des banques pour reprendre le contrôle démocratique de l’économie. La gauche doit également proposer un nouveau cadre pour contrôler les flux de capitaux en Europe et réguler les taux de change ainsi que les excédents et les déficits commerciaux entre pays européens. Ces mesures sont tout à fait réalisables et la gauche doit défendre avec confiance. L’essentiel est d’élaborer une stratégie de fin d’action avec l’austérité et de renforcer la solidarité entre les mouvements sociaux des différents pays. Si nous ne sommes pas prêts à mettre en œuvre ces mesures, sur la base des réalités nationales et avec le soutien d’une alliance des forces de la gauche des différents pays, nous ne pourrons pas libérer de l’austérité et du néolibéralisme.
  3. Ces politiques économiques radicales sont également inséparables de l’exigence de souveraineté populaire et de démocratie. Les institutions de l’Union européenne n’ont jamais été démocratiques ni au service des peuples européens. Elles font partie d’une machine politique conçue pour mettre en œuvre un ordre économique favorable aux entreprises transnationales, à la privatisation systématique des services publics et des autres biens publics et à l’érosion de la protection sociale. Le régime néolibéral de libre échange promu par l’Union européenne rendre toute forme de souveraineté populaire impossible. Il est nécessaire de rompre avec les accords de libre échange et les traités qui ont été imposés aux pays membres de l’UE. Affronter les institutions de l’UEM et refuser d’appliquer les directives néolibérales et les Traités européens constitutifs des moyens nécessaires pour mettre en œuvre des politiques économiques progressistes et régir le contrôle démocratique de l’économie. Ces mesures sont également indispensables pour développer la forme nouvelle de la coopération en matière de politique sociale, la solidarité internationale, la démocratie et la soutenabilité environnementale. Nous devons soutenir le processus constitutionnel des régimes politiques authentiquement démocratiques. Nous devons également encourager l’auto-organisation et la mobilisation.

Les nuages s’amoncellent au-dessus de l’Europe. Mais, si la gauche retrouve du courage politique, il est encore temps pour elle de reprendre la direction des évènements. La gauche doit renouveler et affiner ses propositions économiques, sociales et politiques. Elle doit se souvenir qu’elle tire sa force de la défense de la démocratie, de la souveraineté populaire, des intérêts des travailleurs et des travailleurs et des opprimés. Et elle doit se préparer à une rupture radicale avec le carcan néolibéral imposé par les Traités de l’Union européenne et par l’Union économique et monétaire.

  1. La deuxième conférence internationale du réseau EReNSEP, intitulée «La France et l’Europe après le Brexit», s’est tenue à Paris les 2 et 3 décembre 2016 (voir ici)
  2. Voir ici le «Communiqué pour un Plan B permanent en Europe» après le troisième Sommet international pour un Plan B en Europe les 19 et 20 novembre 2016 à Copenhague. Le Sommet du Plan B aura lieu à Rome les 11 et 12 mars 2017.

Les signataires

Josep Maria Antentas (Professeur de sociologie à l’Université autonome de Barcelone, Espagne)

Jeanne Chevalier (Parti de gauche, Secrétaire nationale à l’économie, France)

Eric Coquerel (Parti de Gauche, Coordinateur politique, France)

Alexis Cukier (Ensemble !, Equipe d’animation nationale, France)

Fabio De Masi (Député européen, Die Linke, Allemagne)

Sergi Cutillas (Chercheur en économie au Centre de recherche Ekona, membre de la Plateforme pour un audit citoyen de la dette, Espagne)

Cédric Durand (Maître de conférences en économie, Université Paris XIII, France)

Guillaume Etiévant (Parti de gauche, ancien Secrétaire national à l’économie, France)

Stefano Fassina (Député au Parlement italien, Sinistra Italiana, Italie)

Heiner Flassbeck (Professeur honoraire d’économie et de sciences politiques à l’Université de Hambourg, Allemagne)

Constantinos Gavrielides (Conseiller régional et membre de la Commission économique de la région de l’Ouest, Grèce)

Marlène Grangé (Ensemble !, France)

Sabina Issehnane (Maître de conférences en économie, Université de Rennes 2, France)

Costas Lapavitsas (Professeur d’économie à l’Université de Londres, ancien député Syriza, Grèce)

Moreno Pasquinelli (Programma 101, Italie)

Jean-François Pellissier (Ensemble !, Porte-parole, France)

Laura Raim (Journaliste indépendante, France)

Patrick Saurin (BPCE Sud, Porte-parole, CADTM, France)

Eric Toussaint (CADTM, Porte-parole du réseau international, Belgique)

Aurélie Trouvé (Maître de conférences en économie, Agrosup Dijon, France)

Miguel Urbán (Député européen, Podemos, Espagne)

Christophe Ventura (Chercheur en relations internationales, membre du Chapitre 2, France)

Frédéric Viale (Docteur en droit, membre du Chapitre 2, France)

Sébastien Villemot (Economiste à l’OFCE, France)

Grigoris Zarotiadis (Professeur associé à l’Ecole d’Economie et des Sciences Politiques de l’Université Aristote de Thessalonique, Grèce)

Vous trouverez en ligne les vidéos de la conférence « La France et l’Europe après le Brexit ».

 

Sur les mesures sociales ?

18/12 Sur les fameuses « mesures sociales » de TSIPRAS, Vangelis Goulas apporte ici quelques précisions :

Les médias françaises parlent des « mesures sociales » annoncées par Tsipras ,il s’agit d’un « dividende social »…de pacotille ,l’ ancien premier ministre Antonis Samaras avait aussi annoncé en décembre 2014, et pareillement à cause de la colère forte de la rue, avant les élections un « dividende social » identique .
Alexis Tsipras voit que son gouvernement ne pourra jamais passer les nouvelles mesures d’austérité demandées par les créanciers dans le cadre du 4eme mémorandum – et en contrepartie de l’ allégement hypothétique de la dette- et tente de faire une « sortie héroïque » vers des élections anticipées en orchestrant une fausse bagarre avec l’euro-groupe .
Les retraités grecs » ont manifesté jeudi soir contre le gouvernement ,les MAT-CRS ont barré la route vers la résidence du premier ministre et siège du gouvernement . « ils ont bafoué nos droits , ils nous donnent ,la charité  » tel était leur slogan cf Photo

23/12 de  Yannis Youlontas

« Non, on ne dit pas merci ! »

Grèce, ce matin. Un jeune journaliste de la télé publique (pro-Tsipras), micro en main, peine à faire son reportage de propagande (mélo) dans la queue des petits retraités qui vont chercher leur ristourne de Noël depuis hier. Un dame lui répond :
« Dire merci à Tsipras ? Mon petit, tu vas pas bien* ? Ce pantin** nous a coupé de 22% les retraites, exactement comme ses prédécesseurs ! Non, on ne dit pas merci ! Non, on n’est pas content ! » (applaudissements)

* Παιδι μου πας καλά;
** Καραγκιόζης

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