Que faire d’une victoire électorale ? A la lumière de l’expérience grecque.
Dans cette conférence du 20 février 2017 Stathis Kouvelakis introduit ses propos en partant de l’expérience amère payée par le peuple grec mais dont l’impact dépasse largement les frontières de la Grèce .
A l’heure actuelle toute proposition politique où que ce soit en Europe et au delà, qui affiche une volonté de vouloir rompre avec l’ordre néolibéral actuel et qui n’explique pas en quoi elle ne reproduira pas ce qui produit en Grèce, n’a aucune crédibilité et n’a pas le droit d’être pris au sérieux si elle ne tire pas les leçons de ce qui s’est passé en Grèce.
Cette défaite va se répéter sous des formes différentes mais avec les mêmes caractéristiques fondamentales . Si quelqu’un se présente comme voulant proposer une alternative politique de rupture avec cette barbarie néolibérale, ce capitalisme sanglant et qui ne dit pas en quoi il ne fera pas comme Tsipras ne peut pas être pris au sérieux.
Il présente ensuite une analyse de la situation politique en Grèce depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza, l’attitude de l’UE avant la capitulation de Tsipras en juillet 2015, le niveau de résistance des grecs, la dynamique des assemblées générales populaires,…
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