Manifestation samedi 30 janvier 2021
14 h Place de Verdun à Grenoble
Alors que la vie politique et syndicale est fortement entravée par un couvre-feu privant les citoyen.ne.s de toute vie sociale hors-travail, le gouvernement poursuit son agenda anti-social et sécuritaire.
Rendre invisibles les violences policières.
Alors que la France était encore sous le choc de l’agression de Michel Zecler par un groupe de policiers, après le retentissement international de la mort de George Floyd, la réponse du gouvernement c’est la loi Sécurité globale. Une loi qui restreint la liberté de la presse et des citoyens (interdiction de filmer la police, etc. et veut invisibiliser les violences policières.
.Contrôle massif des populations et des militant.e.s.
3 décrets sont venus s’ajouter pour collecter des renseignements sur les personnes (opinions politiques convictions religieuses, santé, orientation sexuelle, habitudes de vies…), sur les « personnalités morales » (autrement dit, les associations, syndicats…) « qui peuvent porter atteinte à la sécurité publique ou sont susceptibles de porter atteinte aux institutions de la République ».
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Division dangereuse pour le monde du travail et les couches populaires .
Pour détourner la colère et diviser notre peuple, le gouvernement pointe du doigt nos concitoyens de confession musulmane, laissant accroire qu’ils seraient de potentiels « séparatistes », pour ne pas dire « terroristes » qui voudraient détruire notre mode de vie L’autre objectif poursuivi par le gouvernement, c’est de criminaliser ceux qui dénoncent cette stigmatisation de nos compatriotes de confession musulmane ; ils sont accusés d’être des « islamo-gauchistes ». C’est tout le sens de la loi « confortant les principes républicains ».
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Renforcement de l’État policier au service du Capital.
Toutes ces lois sécuritaires sont en marche, alors même que les grands groupes licencient à tour de bras, dégradent les conditions de travail, accroissent la précarisation, la flexibilisation, la baisse des salaires, en un mot, l’exploitation; alors que nous vivons une régression sans précédent de nos droits sociaux (assurance chômage, retraites, diminution du budget de la sécurité sociale…); alors que la grande pauvreté prend des allures de pandémie frappant sans merci, en particulier, les jeunes et les plus fragiles…
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L’État cherche, par ces lois sécuritaires, à briser la contestation sociale qui monte, à empêcher la population de s’organiser et de riposter.
Nous devons refuser ce tournant qu’il cherche à nous imposer. Nos mobilisations, notre ténacité ont déjà permis un recul du gouvernement sur plusieurs points : drones pour surveiller la population, survolage des manifestations, …
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Il nous faut continuer à manifester, élargir la mobilisation !