Inspiré du GDS Québec d’avril 2015 et autres sources
DPour Joseph E. Stiglitz, prix Nobel d’économie 2001, une réforme basée sur la diminution du déficit n’est pas un objectif souhaitable en soi. Il explique pourquoi, en revanche, l’augmentation des inégalités a contribuer au ralentissement économique et comment l’accroissement de la progressivité de l’impôt stimule la croissance économique.
Il affirme qu’une réforme de la fiscalité est essentielle pour ramener la vitalité économique :
- en implantant une taxe sur les transactions financières ou en augmentant le taux d’imposition des corporations, en abolissant les échappatoires fiscales,
- en augmentant la progressivité de l’impôt des particuliers ou en taxant l’héritage,
- en améliorant la redistribution,
- en encourageant des comportements socialement responsables de la part des individus et des corporations, par exemple en instaurant une taxe sur la pollution.
Voici une liste de solutions envisagées par ATTAC Québec :
- améliorer la progressivité de l’impôt
- rétablir un équilibre entre la fiscalité des particuliers et celle des entreprises
- lutter contre la fraude et la mauvaise gestion des fonds publics
- ajouter des paliers d’imposition, diminuer l’impôt des plus démunis et augmenter l’impôt des plus riches
- ne plus offrir de traitement privilégié aux revenus provenant du capital : revoir les traitements privilégiés offerts aux personnes ayant des revenus élevés, abolir le crédit d’impôt sur les gains en capitaux et réduire celui pour les revenus de dividendes.
- restaurer la taxe sur le capital auprès des institutions financières et de réduire les subventions et autres crédits aux entreprises.
- lutter contre l’évasion fiscale et pas seulement contre la petite criminalité, mais davantage à l’évasion fiscale de la grande entreprise et des plus riches, qui ont à leur disposition des spécialistes qui leur permettent de se soustraire à leurs obligations fiscales.