peinture jetée sur l’Institut français avant la visite de Macron

L’Institut français à Athènes a été vandalisé, la veille de la visite officielle d’Emmanuel Macron. Les réformes du droit de travail en France ont suscité une réaction mitigée en Grèce, où le chômage reste très important.

«Deux personnes circulant à moto ont projeté de la peinture noire sur la façade de l’Institut français à Athènes le soir du 6 septembre, à quelques heures de l’arrivée en Grèce d’Emmanuel Macron pour une visite officielle,» a-t-on appris auprès de la police. «Elles ont jeté une bouteille remplie de peinture sur le mur extérieur de l’institut, avant de prendre la fuite», a fait savoir la police à l’AFP.

L’action contre l’institut n’a pas été immédiatement revendiquée, mais le mode opératoire évoque celui des groupes anarchistes locaux. Déjà en novembre, deux personnes à moto avaient lancé une grenade contre la grille de l’ambassade de France, blessant légèrement un policier en faction.

Le 6 septembre, la police grecque a interdit les manifestations dans le centre-ville pendant la visite présidentielle.

La révision du droit du travail français en cours a suscité des commentaires mitigés en Grèce, où les suppressions d’emplois imposées par les créanciers internationaux du pays ont entraîné une forte augmentation du chômage au cours des dernières années.

Le président français Emmanuel Macron et son épouse Brigitte arrivent le 7 septembre en début d’après-midi à Athènes pour une visite qui doit s’achever le lendemain par un passage dans ce bâtiment jouxtant les jardins de l’Ecole française d’Athènes où le président recevra la communauté française.

Le président français, accompagné d’une délégation d’une quarantaine de chefs d’entreprises, aura des entretiens avec le président grec Prokopis Pavlopoulos et le Premier ministre Alexis Tsipras le 7 septembre dans l’après-midi, avant de prononcer sur la symbolique colline de la Pnyx, face à l’Acropole, un discours consacré notamment à l’Europe.

Wikipédia : Sous l’Antiquité, la Pnyx était le siège de l’Ecclésia, l’assemblée des citoyens, qui y votait à main levée les lois, votait le budget, désignait les membres de la Boulê, de l’Héliée et les magistrats.

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Gilles Deloustal

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