Au moins 2,5 millions de Grecs vivent actuellement sous le seuil de pauvreté |1|. En mars 2015, Eurostat évaluait le taux de chômage à 25,6%, et ce alors que les indemnités de chômage et la couverture maladie s’arrêtent au plus tard 12 mois après l’arrêt de l’activité. La pauvreté infantile est passée de 23% à 40,5% entre 2008 et 2012 |2|. En 2014, 27,3% des Grecs vivaient dans des logements surpeuplés, 29,4% disaient ne plus pouvoir se chauffer pendant l’hiver et 57,9% des plus précarisés étaient contraints de repousser le paiement de factures de base (eau, électricité)….
…..Le pourcentage de personnes déclarant des besoins de santé non satisfaits a presque doublé avec la crise, passant de 5,4% en 2008 à 9% en 2013. Entre 2008 et 2011, le nombre de dépressions sévères s’est multiplié par 2,5. Durant la même période, les diagnostics HIV-positif ont presque doublés. Les enfants sont bien sûr les victimes silencieuses de cette crise. Selon l’OCDE, le nombre de bébés de faible poids a augmenté de 16% |6| entre 2008 et 2011. Le nombre d’enfants morts-nés a augmenté de 32%.
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