Au lendemain de l’accord grec, Berlin envoie des messages sans équivoque : l’Allemagne cherche un renforcement de la surveillance budgétaire en zone euro. Et la France ne devrait pas pouvoir s’y opposer. Elle pourrait cependant en être la première victime.
« Il ne peut pas être possible que la France ne maîtrise pas encore son déficit budgétaire ! Il existe une limite pour cela : 3 %. Si elle est dépassée, il doit y avoir des sanctions. » Cette déclaration du chef du groupe conservateur CDU/CSU au Bundestag Volker Kauder dimanche 9 août au journal Welt am Sonntag semble donner raison à Yanis Varoufakis qui, voici une semaine, affirmait que « la destination finale de la troïka est Paris. »
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gillesPublié le 11:54 pm - Août 17, 2015
Si mon analyse est bonne, nous assistons à une attaque libérale bien mise en scène de la part des gouvenrments français et allemands :
– Schaube promeut le Grexit, mais défend le 3ième plan d’aide auprès du Bundestag,
– Merkel promet de garder la Grèce au sein de l’Europe et, pour diminuer le risque d’un Grexit provoqué par l’Allemagne,
– Hollande demande la mise en place d’un « gouvernement de la zone euro » qui surveille les budgets des Etats européens avec « un budget et un parlement ».
On voit ici que l’Allemagne « joue avec le risque de Grexit sans le risquer », pour permettre à Hollande de promouvoir la mise en place de davantage d’austérité au sein de la communauté européenne avec une politique austéritaire plus contraignante que les 2 Pack et 6 Packs et des sanctions plus sévères.
Bravo les artistes !