Le Monde.fr :
En 2009, en arrivant au pouvoir, le nouveau premier ministre socialiste, Georges Papandréou, réalise l’ampleur du déficit du pays dissimulé par la droite, au pouvoir pendant cinq ans. Alors que la note souveraine de la Grèce est abaissée par les agences de notation, il renonce à son plan de relance de 2,5 milliards d’euros et présente un paquet d’austérité censé ramener le déficit grec de 12,7 à 3 % du PIB avant 2013 :
- réduction de 10 % des dépenses de fonctionnement de l’Etat ;
- gel des recrutements et des salaires supérieurs à 2 000 euros dans la fonction publique ;
- fiscalisation des primes des fonctionnaires ;
- réduction des conseils d’administration des entreprises publiques et de leurs salaires ;
- bonus des cadres des banques privées fiscalisées à 90 % ;
- rétablissement de l’impôt sur la succession et sur la grande fortune foncière ;
- privatisations de propriétés foncières de l’Etat.
« Il faut prendre en trois mois des décisions qui n’ont pas été prises depuis dix ans », explique alors Georges Papandréou.