Documents secrets du FMI sur la Grèce

Par E Toussaint : Nous mettons à la disposition du public francophone des documents tenus secrets par le FMI. Il s’agit de documents authentiques qui ont été mis à la disposition de la Commission pour la vérité sur la dette publique grecque par Zoe Konstantopoulou, la présidente du Parlement grec en fonction entre le 6 février et le 3 octobre 2015. Le contenu de ces 2 documents qui datent de mars et de mai 2010 est accablant pour le FMI.

http://www.cadtm.org/Documents-secrets-du-FMI-sur-la

Le pays où on travaille le moins…un cliché qui tombe

C Kaimakis : La Grèce au 4ème rang mondial des heures le plus travaillées par travailleur … l’Allemagne en dernier précédée par les Pays Bas … ça remet les pendules à l’heure !

Guillaume Duval : Parmi tous les pays de l’OCDE (le club des pays riches), devinez où on travaille le moins longtemps chaque année ????? Mmmmh… Vous donnez votre langue au chat ? C’est en Allemagne bien sûr (un tiers de moins qu’en Grèce notamment). Et ce n’est pas Alternatives économiques qui le dit et en fait un graphique mais bien l’OCDE elle-même…

Sur les réfugiés semaine 1/17

8/1/17   Bloqués dans le camp de Morias à Mytilène ( Lesbos) : Camp de détention et d’identification de Morias à Mytilène, Grèce, sous la neige. Les réfugiés et migrants arrivés après le 20 mars 2016 y sont bloqués depuis, astreints à rester dans l’île en attendant de se voir accorder l’asile en Grèce, ou sinon d’être renvoyés en Turquie où ils ne pourront plus espérer un asile ailleurs en Europe. Merci l’Europe et merci l’accueil grâce à l’accord UE-Turquie.

 Arrivée en Grèce en octobre 2016, cette famille irakienne a été renvoyée en Turquie abusivement dans le cadre de l’accord UR-Turquie, alors qu’elle avait demandé l’asile en Grèce. Tous les six sont finalement rentrés en Irak. En Irak, ce pays tranquille et prospère.

Rappelons que le renvoi en Turquie ne peut se faire que volontairement ou après examen d’une éventuelle demande d’asile en Grèce.

7/1/17 Euronews : Les réfugiés en première ligne face au froid 

Couvertures, bonnets et un peu de soupe chaude, les migrants se réchauffent comme ils peuvent dans le froid polaire installé en Serbie.

Des températures allant jusqu‘à -27°C ont été enregistrées dans la région des Balkans.

Au moins trois migrants meurent de froid

Dans ce contexte, le Haut Commissariat pour les Réfugiés des Nations unies (UNHCR) tire la sonnette d’alarme, d’autant que les corps de deux migrants irakiens ont été retrouvés gelés dans une forêt du sud-est de la Bulgarie, près de la frontière avec la Turquie.

Un migrant afghan est également mort de froid dans le nord de la Grèce.

Le porte-parole du HCR se dit “particulièrement préoccupé” par la situation sur les îles grecques de Samos, Chios et Lesbos. “A Samos, environ 700 personnes dont de jeunes enfants et des personnes vulnérables vivent encore sous des tentes non chauffées”, a déclaré Adrian Edwards.

Le plan de relocalisation de l’Union européenne bien loin d’atteindre ses objectifs

Le HCR appelle à accélérer le transfert des demandeurs d’asile des îles de la mer Egée vers le continent grec et demande aux pays de l’Union européenne de respecter leurs engagements.

12% seulement des migrants arrivés en Grèce ont été relocalisés en Europe jusqu’à présent.

Avec AFP. Vidéo http://fr.euronews.com/2017/01/07/les-refugies-en-premiere-ligne-face-au-froid

04/01/2017  Migrations: deux militants espagnols poursuivis en Grèce, pourront rentrer dans leur pays

Deux militants espagnols, arrêtés et poursuivis en Grèce la semaine dernière pour avoir tenté de faire sortir du pays huit migrants, pourront rentrer dans leur pays d’ici à la fin de la semaine, a indiqué mercredi à l’AFP leur avocate.

La caution de 2.000 euros fixée par la cour d’Igoumenitsa, port dans le nord-ouest du pays où ils avaient été arrêtés mercredi dernier sera payée « d’ici jeudi et donc, ils pourront quitter le pays vendredi », a expliqué à l’AFP Me Emmanuelle Varouxaki.

Mikel Zuloaga et Begona Huarte, membres de l’ONG basque Ongi etorri Errefuxiatuak (« Bienvenue aux réfugiés »), ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à s’embarquer sur un ferry avec un camping-car où ils avaient dissimulé huit migrants de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan et une transsexuelle pakistanaise. Ils luttent contre l’inaction des gouvernements européens face aux réfugiés et ils voulaient ramener les huit migrants en Espagne.

Vendredi, ils ont été inculpés pour « transfert illégal de ressortissants non européens dans un pays membre de l’UE », et placés en liberté sous caution. « L’interdiction de sortir du pays sera levée dès l’achèvement demain (jeudi) de la procédure du verserment de leur caution », a précisé Me Emmanuelle Varouxaki.

La date de leur procès n’est pas pour le moment précisée. Ils encourent une peine de plus de dix ans, selon le droit grec. Des militants grecs ont manifesté mercredi à Athènes devant les bureaux de la représentation de l’UE contre « l’Europe forteresse » en présence des deux militants espagnols.

Plus de 60.000 migrants et réfugiés — la plupart syriens et pour un tiers des enfants– sont actuellement bloqués en Grèce, du fait de la fermeture l’an dernier des frontières des pays des Balkans.

Communiqué de l’UNION SYNDICALE SOLIDAIRES : 

Liberté pour Mikel et Begoña, la solidarité n’est pas un crime !
Les camarades Mikel Zuloaga et Begoña Huarte du syndicat basque LAB ont été arrété(e)s et emprisonné(e)s par la police grecque mardi 27 décembre au port de Igoumenitsa, juste avant la frontière italienne, pour avoir aidé 8 personnes à se rendre à Euskadi en les conduisant dans leur véhicule.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’une initiative de solidarité et de dénonciation des politiques migratoires injustes européennes et en défense des droits humains
Mikel et Begoña attendent en détention leur comparution devant le juge. La charge qui leur est reprochée “de trafic d’êtres humains” peut leur valoir des années en prison.
L’Union syndicale Solidaires exprime sa solidarité avec les camarades du LAB et demande l’abandon des poursuites.
La solidarité n’est pas un crime.

SIGNEZ MASSIVEMENT LA PÉTITION:
https://www.change.org/p/justice-grecque-pas-de-criminalisa…

6/1/17 Record de plus de 5000 décès de migrants en Méditerranée en 2016 http://www.swissinfo.ch/fre/record-de-plus-de-5000-d%C3%A9c%C3%A8s-de-migrants-en-m%C3%A9diterran%C3%A9e-en-2016/42815288

4/1/17 Portugal : en attendant les réfugiés : Dans ce pays d’émigration, gouvernement et citoyens ouvrent grand leurs portes. https://www.amnesty.fr/refugies-et-migrants/actualites/portugal-en-attendant-les-refugies?utm_medium=email&utm_source=newshebdo

3/1/17 C.H.A. avec AFP : Un migrant afghan meurt de froid quelques heures après son passage en Grèce 

Un migrant afghan, âgé de 20 ans, a été retrouvé mort de froid ce mardi dans le nord de la Grèce, quelques heures après avoir traversé la frontière gréco-turque avec un compatriote.

Les deux hommes ont franchi dans la nuit de lundi à mardi le fleuve Evros, séparant la Turquie de la Grèce, puis dormi dans les champs près de la commune de Didimoticho où la température était tombée à -13 degrés. À l’aube, la victime a été découverte morte gelée par son compagnon, qui a aussitôt prévenu la police. Depuis une semaine, une vague de froid frappe la Grèce, surtout dans le nord, avec des températures très basses.

60.000 migrants et réfugiés piégés en Grèce

Après la signature de l’accord UE-Turquie en mars qui a limité considérablement le flux migratoire en Europe via les îles grecques en mer Égée, situées en face de la Turquie, de nombreux migrants et réfugiés tentent de franchir la frontière terrestre gréco-turque pour gagner l’Europe. Des dizaines de personnes sont arrêtées chaque semaine, selon la police.

Plus de 60.000 migrants et réfugiés sont piégés en Grèce depuis le verrouillage des frontière en Europe en mars et vivent dans des camps installés dans le pays et sur les îles. La majorité d’entre eux demande l’asile en Grèce pour éviter leur rapatriement ou leur renvoi en Turquie.

 

Citoyen de l’année …il refuse la distinction de l’UE

Kostas Polychronopoulos a été sacré citoyen de l’année par le Parlement européen, mais a refusé cette distinction. Il est à l’origine des cuisines solidaires, qui ont jusqu’à présent distribué 2,5 millions de repas chauds dans toute la Grèce. D’autres cantines du même type devraient ouvrir en Espagne, en Italie et à Londres

Ecouter le reportage d’Angélique Kourounis

http://www.rts.ch/play/radio/le-12h30/audio/kostas-polychronopoulos-sacre-citoyen-de-lannee-par-le-parlement-europeen?id=8264406

La fin de l’euro selon le prix Nobel de l’économie

Pour le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, «la fin de l’euro n’est qu’une question de temps»

Joseph Stiglitz avait déjà formulé de lourdes critiques contre la monnaie unique il y a plusieurs années

Mal conçu au départ, ignorant les spécificités de chaque pays, entraînant l’Europe vers le déclin… L’économiste de renom dresse un portrait très sombre de l’euro, tout en jugeant très crédible l’hypothèse de sa disparition avant la fin de l’année.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a publié le 30 décembre dernier une tribune dans le magazine Fortune dans laquelle il se montre très pessimiste sur l’avenir de l’euro, allant jusqu’à prédire que 2017 pourrait bien être l’année de l’effondrement du projet de monnaie unique.

Déjà il y a une vingtaine d’années, Joseph Stiglitz avait émis de sérieux doute sur la viabilité de la devise européenne. En 2016, à nouveau, il a sonné la charge contre la monnaie unique en publiant L’Euro : Comment une monnaie unique menace le futur de l’Europe. Il constate désormais que la zone euro s’est montrée incapable d’absorber le choc de la crise économique de 2008 dont elle subit encore aujourd’hui les conséquences. «Le résultat est que les pays riches s’enrichissent, les pays pauvres s’appauvrissent, et à l’intérieur de chaque pays, les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent», a-t-il déploré.

Rappelant que l’Irlande et l’Espagne étaient en excédent budgétaire avant la crise, il souligne que «c’est donc la crise qui a provoqué l’endettement et non l’inverse». «L’euro s’est construit sur une croyance : celle selon laquelle, si les gouvernements maintenaient leur déficit sous les 3%, leur endettement sous les 60% et leur inflation sous les 2%, le marché garantirait la croissance et la stabilité – or ni ces chiffres ni la logique sur laquelle ils s’appuient n’ont de fondement dans la théorie ou dans la pratique», affirme-t-il. Finalement, l’euro était avant tout un projet politique, mais dépourvu de solidité économique.

Tout s’est fait sur «l’espoir que la discipline fiscale et monétaire permette une convergence». Or cet espoir était infondé, car il ignorait la «convergence intellectuelle» entre les différents pays, leurs différentes traditions et leurs différentes sensibilités. «Ce qui peut être perçu comme une bonne politique en Allemagne ne l’est pas forcément ailleurs, et ces différences sont très anciennes – je ne les ignorais pas moi-même lorsque je travaillais à l’OCDE», a-t-il regretté.

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi»

Outre les défaillances structurelles et le choc de la crise, les politiques conduites n’ont fait qu’accentuer les difficultés économiques de l’Europe. Joseph Stiglitz n’hésite pas à critiquer de manière assez sévère les politiques de rigueur mises en place dans certains Etats européens, en tête desquels l’Allemagne d’Angela Merkel. «L’austérité, dont l’Allemagne pensait qu’elle ramènerait rapidement la croissance, a misérablement échoué dans tous les pays où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées par la plupart des économistes sérieux du monde entier», note-t-il, dénonçant également l’échec contre-productif des réformes structurelles mises en place ailleurs.

L’austérité a misérablement échoué partout où elle a été tentée : les conséquences étaient prévisibles et avaient été annoncées

«La conséquence est donc que beaucoup de pays ont vu leur croissance flancher et leur balance commerciale basculer du mauvais côté», indique le prix Nobel, qui met ces piètres résultats en parallèle avec les objectifs initialement annoncés de prospérité et de stabilité grâce à l’euro. Si certains événements sont extérieurs, c’est pourtant bien l’euro qui en a aggravé leurs conséquences. Dernier exemple en date, la crise des réfugiés, qui a augmenté la pression sur des économies «où le taux de chômage est déjà élevé, et qui rechignent donc à voir arriver de nouveaux travailleurs pour des emplois bons marché».

«L’Euro était un moyen pour une fin : il est devenu une fin en soi» conclut Joseph Stiglitz, qui déplore le manque d’ambition et de perspective dans les réformes conduites. S’il émet l’idée que les gouvernements européens puissent se ressaisir et changer de cap, il estime néanmoins que «cela est désormais aussi probable que l’inverse, c’est à dire que les politiques décident d’y mettre un terme». A cela s’ajoute l’essor de forces politiques nouvelles que l’économiste qualifie de «dissidentes» par rapport aux «partis centristes de gauche et de droite» qui dirigent la plupart des Etats européens.

La conclusion de l’économiste, qui se refuse à faire toute prédiction dans le contexte d’incertitude actuelle, n’en demeure pas moins sombre pour la monnaie unique. «Ce n’est sans doute plus qu’une question de temps avant que l’Europe se retourne sur son passé et voie l’euro comme une expérience intéressante et pleine de bonnes intentions, mais ayant échoué – et cela au grand détriment des citoyens et de la démocratie».

https://francais.rt.com/economie/31623-pour-prix-nobel-economie-joseph-stiglitz-fin-euro-question-temps

OJ réunion du collectif du 16 janvier 2017

La prochaine réunion du collectif aura lieu  lundi 16 janvier 2017 à 17h salle 200 à la Maison des associations, 6 rue Berthe de Boissieux à Grenoble.

Ordre du jour

– Organisation de la projection du film  » Aube dorée : une affaire personnelle » et débat en présence d’Angélique Kourounis,

– Préparation de la soirée autour du film « Next stop utopia » l’expérience des VioMé et lancement de la commande groupée,

-Infos sur la rencontre interrégionale et nationale les collectifs,

–  Autres actions.

 

Vœux 2017 d’Unité populaire

En 2017 on continue la bataille pour construire une proposition politique qui permettra au peuple grec de se libérer de l’étau des mémorandums, mais aussi pour se projeter au-delà, pour organiser la transition vers une société socialiste de notre temps.

Deux ans après la tragédie qu’a été la trahison de la volonté populaire par M Tsipras

le NON du peuple grec aux injonctions dictatoriales de l’Union Européenne est toujours d’actualité.

Avec nos camarades ex députes qui ont refusé de voter le troisième mémorandum-assassin, les ex-ministres qui ont fait fi des fauteuils ministériels et des titres, tous ceux qui sont restés fidèles aux engagements face au peuple grecAvec l’Unité Populaire front d’organisations et de mouvements de gauche nous continuons  la bataille  pour garder en vie le OXI (NON) du peuple grec, l’alternative et l’espoir.

Venceremos !!!

Pour une Union méditerranéenne des peuples libres

Par Pétros Papakonstantinou : Lorsque le Premier ministre britannique de l’époque, Neville Chamberlain, revint de Munich, où il venait de signer la capitulation honteuse avec l’Allemagne nazie, Winston Churchill lui adressa ces mots cinglants, restés dans l’histoire : « Tu avais à choisir entre la guerre et l’ignominie. Tu as choisi l’ignominie. Tu n’échapperas pas à la guerre ».

Alexis Tsipras s’est trouvé devoir affronter un dilemme bien différent, mais tout aussi inexorable, au cours du dramatique été 2015, lorsqu’il lui fallut choisir entre la guerre économique de l’Allemagne et l’humiliation politique de son gouvernement. Il fit le choix de la deuxième option, pour maintenir la Grèce à tout prix dans l’euro. Au bout du compte, la Grèce, tout comme les autres pays en difficulté, n’échappera pas à la sortie.

https://unitepopulaire-fr.org/2016/12/12/pour-une-union-mediterraneenne-des-peuples-libres-par-petros-papakonstantinou/

Grèce : démocratie introuvable !

28 décembre par Yorgos Mitralias CADTM

En matière de déni de démocratie, il y a eu évidemment l’illustre précédent du résultat, jamais respecté, du referendum français de 2005 sur la constitution européenne. Mais quand même, ce qui s’est passé en Grèce en ce funeste mois de juillet 2015 n’a pas son pareil dans l’histoire de l’Europe (anti)démocratique. Jugez-en vous-même…

http://www.cadtm.org/Grece-democratie-introuvable

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