Sur les réfugiés semaine 8 et 9

En France le collectif « Communes Solidaires Gard » fait la promotion de la charte des Communes Solidaires avec les migrants auprès des Maires. Rendez-vous sur le site web http://communessolidairesgard.collectif-citoyen.fr/ pour retrouvez toutes les actualités et publications.

2/3  La Hongrie construit une barrière électrifiée pour repousser les migrants
La clôture doit être munie de détecteurs de chaleur, de caméras et de haut-parleurs

La nouvelle barrière que la Hongrie construit à sa frontière sud pour repousser migrants et réfugiés est électrifiée, munie de détecteurs de chaleur, de caméras et de haut-parleurs diffusant des avertissements en anglais, en arabe et en farsi.

Cette clôture high-tech doit doubler la barrière barbelée qui a déjà été érigée par Budapest au plus fort de la crise migratoire en Europe en 2015.

«  Attention, attention. Je vous préviens que vous êtes à la frontière hongroise  », avertissent les haut-parleurs.

«  Si vous endommagez la clôture, traversez illégalement ou tentez de traverser, cela est considéré comme un délit en Hongrie. (…) Vous pouvez déposer votre demande d’asile dans la zone de transit  ».

Ces zones de transit sont deux postes frontières où un maximum de dix migrants est autorisé à pénétrer chaque jour.

140 km de barrière
Seulement dix kilomètres de barrière ont été érigés pour l’instant mais les autorités déclarent que les 140 km restants, qui séparent la Hongrie de la Serbie, seront achevés dans un délai de deux mois. La construction sera assurée essentiellement par 700 détenus.

«  La première barrière était une solution rapide pour le gouvernement mais elle n’était pas parfaite parce que les passeurs venaient avec des outils pour la cisailler  », a déclaré le maire du village frontalier d’Asotthalom.

Laszlo Toroczkai, qui avait été l’un des premiers à réclamer la fermeture de la frontière en 2014, a qualifié la nouvelle clôture de «  beaucoup plus sérieuse  » et «  absolument rassurante  ».

123 milliards d’euros pour la clôture
Le gouvernement a alloué 38 milliards de forints (123 millions d’euros) pour la construction de cette nouvelle clôture.

Le coût total du renforcement des mesures de sécurité à la frontière, en incluant notamment les zones de transit et les patrouilles, approche le milliard d’euros selon Janos Lazar, le chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban.

2/3/17 Les pays qui refusent d’accueillir des réfugiés seront sanctionnés – Source: Belga

La Commission européenne a renouvelé jeudi son appel aux États membres, « peu nombreux à avoir entièrement rempli leurs engagements », pour qu’ils accélèrent le rythme des relocalisations afin d’alléger la pression qui s’exerce sur l’Italie et la Grèce. Elle a également prévenu qu’elle n’hésiterait pas à lancer des procédures d’infraction contre les pays refusant d’accueillir des réfugiés.

La relocalisation consiste à transférer des personnes ayant demandé ou bénéficiant déjà d’une protection internationale d’un Etat membre de l’UE vers un autre Etat membre, qui doit leur accorder une protection similaire.
Relocalisations insuffisantes
Bien qu’un nombre mensuel record de relocalisations ait été enregistré en février, soit 1.940, le rythme actuel de celles-ci reste bien en deçà des attentes et de l’objectif approuvé par le Conseil européen, c’est-à-dire au moins 3.000 relocalisations mensuelles depuis la Grèce, et de l’objectif fixé par la Commission d’au moins 1.500 relocalisations mensuelles depuis l’Italie.
Objectif
À ce jour, 13.546 relocalisations ont été effectuées au total, dont 3.936 au départ de l’Italie et 9.610 au départ de la Grèce. Qui plus est, le rythme actuel ne permettra pas d’assurer la relocalisation, d’ici septembre 2017, de tous les candidats éligibles présents aujourd’hui en Grèce et en Italie, alors que cet objectif « est parfaitement réalisable », estime la Commission.
Bons et mauvais élèves
Jusqu’à présent, seuls Malte et la Finlande sont en bonne voie pour satisfaire à leurs obligations en ce qui concerne tant l’Italie que la Grèce, alors que certains pays – la Hongrie, l’Autriche et la Pologne – refusent toujours de participer au programme et que d’autres – la République tchèque, la Bulgarie, la Croatie et la Slovaquie – n’y prennent part que dans une mesure très limitée, détaille l’exécutif européen.
Belgique
La Belgique a, pour sa part, relocalisé effectivement 396 personnes (338 en provenance de Grèce et 58 depuis l’Italie), soit 10% de son engagement initial. Le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration Theo Francken (N-VA) a récemment indiqué vouloir accueillir cette année environ 1.200 demandeurs d’asile en provenance des deux pays du sud de l’Europe.
Sanctions envisagées
Si les États membres n’intensifient pas leurs relocalisations prochainement, la Commission « n’hésitera pas à faire usage des pouvoirs que lui confèrent les traités à l’égard de ceux qui auront manqué aux obligations découlant des décisions du Conseil », précise-t-elle, en ajoutant « que l’obligation juridique de relocaliser les migrants éligibles ne cessera pas après le mois de septembre ».
Solidarité
« Sans solidarité, point de partage équitable des responsabilités. Toutes nos mesures étant interdépendantes, les États membres ne peuvent choisir celles qu’ils mettront en œuvre », a rappelé jeudi le commissaire européen en charge des Migrations, Dimitris Avramopoulos.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/34762/Crise-des-refugies/article/detail/3094610/2017/03/02/Les-pays-qui-refusent-d-accueillir-des-refugies-seront-sanctionnes.dhtml

23/2/17   : 10 000 réfugiés environ devraient rester en Grèce au cours des trois prochaines années, leur demande d’asile ayant été acceptée. Parmi ces 10 000 réfugiés 2 000 sont des enfants âgés de moins de 13 ans selon les données officielles du service grec de l’asile (Kathimerini).

22/02/17 La guerre des tranchées continue à ORAIOKASTRO pour l’Education des enfants réfugiés :

Depuis Vendredi dernier on assiste à une escalade xénophobe , raciste et fasciste de la part du soit disant « Mouvement patriotique des citoyens d Oraiokastro» qui refusent la scolarisation des enfants de réfugiés dans cette école primaire de Oraiokastro ( Région de Thessalonique). Ce fut encore le cas ce mardi matin où 9 nouveaux enfants de réfugiés étaient accueillis à l’école.
Ne supportant sûrement pas leur défaite de vendredi dernier à l’occasion de la cérémonie d’accueil des enfants réfugiés ( https://www.facebook.com/constant.kaimakis/posts/1850542745213944?pnref=story)
, les fascistes mènent une véritable guérilla aux porte de l’écoles semant la terreur, frappant les passant, insultant les enseignants et les parents. Les antiracistes et antifascistes résistent à ces attaques quotidiennes dans une atmosphère tendue et violente, avec parfois des provocations gratuites comme lorsque les fachos insultent la mémoire de Petros Fyssas, le rappeur qui a été poignardé à mort par un membre d’Aube Doré en 2013, et dont le procès a lieu actuellement. La Police anti émeute tente de contenir les manifestants. vidéo : https://youtu.be/k_UD3DrMjDk.
La tension s’est encore envenimée lorsque des militants d’extrême droite ont sauté par dessus la rambarde et ont atterri dans la cour de l’école. La vidéo suivante montre un des membres d’extrême droite qui a été blessé et transféré à l’hôpital. https://youtu.be/9vWJuY0Rw_0
L’extrême droite a également harcelé une journaliste, alors qu’elle rapportait en direct sur la manifestation. https://youtu.be/O2IKwhuArxc
Alors que la journaliste parle sur un flux en direct pour Skai TV, un vieil homme se rapproche en criant «Clandestins dehors! Je ne veux pas ces Illegaux! » Plus loin, des militants d’extrême droite attaquent verbalement le journaliste avec des expressions vulgaires. Certains d’entre eux ont mis leurs mains sur l’objectif de la caméra pour les empêcher de filmer. Avant l’attaque, certaines femmes ont dit à la journaliste de partir parce qu’elle « avait tromper le public » Le journaliste avait demandé qui avait jeté une pierre… https://youtu.be/E1esSh22ETM
D’autres médias locaux présents notent que « aucun des manifestants d’ extrême-droite était parent d’un enfant» à l’école primaire de Oraiokastro.
Lorsque le bus avec les 9 enfants réfugiés est arrivé à l’école, les «patriotes» en colère ont hué les enfants en scandant « Ma patrie ne tombera pas » et « traîtres! ». https://youtu.be/ag-iOIsbmtA Certains affirment que « les enfants réfugiés dans les écoles grecques font partie d’un plan plus large visant à islamiser le pays. » Une autre raison invoquée est l’état de santé des enfants alors que le gouvernement grec a dit à plusieurs reprises que tous les enfants réfugiés fréquentant les classes spéciales dans les écoles ont été vaccinés.
Cette tension extrême à amener le Procureur de Thessalonique à réagir en demandant aux autorités d’intervenir dans le cadre d’une procédure de flagrant délit avec une stricte application de la loi anti-raciste. Une enquête a été aussi demandée sur les évènements antérieurs. Des dispositions seraient prises pour éviter d’autre s incidents à l’avenir.

rédaction

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