CR rencontre nationale des collectifs du samedi 20 février 2016

La première rencontre nationale des collectifs de solidarité avec les dispensaires sociaux solidaires grecs s’est tenue samedi 20 février 2016 à Paris à l’appel du collectif Solidarité France- Grèce pour la santé et de l’association Bretagne Grèce solidarité. 

Cette rencontre avait pour but d’échanger les pratiques et coordonner les actions à venir mais aussi d’évoquer un   projet d’une caravane de solidarité qui permettrait de récupérer et d’acheminer en Grèce le matériel médical déjà rassemblé dans différentes villes françaises, et d’organiser par la même occasion des événements militants solidaires. 23 collectifs étaient présents dont celui de Grenoble.

Le compte rendu de la journée   cpte rendu rencontre collectif 20 février Paris

Les photos de la rencontre https://solidaritefrancogrecque.wordpress.com/2016/02/21/photos-de-la-rencontre-nationale-du-20-fevrier/

Le manifeste déclaration des collectifs de France 20 février 2016

CR réunion collectif du 29 février 2016

Présents : Max, Jonathan, Lise, Lucienne, Bernard, Marie-Claude, Gilles, Jeanne, Liliane, Michèle V, Béatrice, Christine, Michèle C, Eliane

Actualités en Grèce et en Europe

  • Michèle C fait le point de la situation en Espagne après la rupture entre Podemos et le PSOE
  • Christine fait état d’une situation très explosive en Grèce avec des manifestations quotidiennes rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes à laquelle s’ajoute l’arrivée quotidienne de migrants.

Retour sur la rencontre de tous les collectifs de France du 20 février à Paris sur le projet caravane

Christine donne ses impressions générales sur la réunion du 20 février.

  • il était réconfortant de voir le nombre des collectifs mobilisés sur la question des dispensaires.
  • La plupart des collectifs souhaitent que les actions aient le soutien des organisations politiques, syndicales, associatives
  • Il serait intéressant de mutualiser notre travail avec le collectif de Lyon qui est très dynamique et en avance sur notre collectif sur certains points leur proposer même des rencontres
  • Tous les collectifs sont mobilisés sur les caravanes, les villes-étapes n’ont pas encore été définies, mais on peut penser que Lyon sera candidat.
  • Il a été demandé si on voulait participer à la coordination nationale (purement logistique relative à la caravane)
  • Il existe une liste de diffusion très riche en informations, mais aussi consommatrice de temps.
  • Aucune décision n’a été prise en fin de réunion du 20 février la journée du 20 était une 1ere rencontre. Une réunion de décision est à prévoir après que les collectifs se soient réunis.
  • Chacun des collectifs organise sa propre communication politique autour de la caravane.
  • Comment faire pour que les partis politiques parlent de la caravane?
  • La question du financement de la caravane est posée : obtenir de l’argent de la part des communes, des partis politiques ….. ? L’argent qui sera récolté le 25 avril ou lors d’autres manifestations ne doit pas être mis sur la caravane. Il est dédié aux dispensaires.
  • La question de la trahison de Tsipras est posée. Il est dit que notre collectif ne peut pas prendre à son compte la question de la sortie de l’Europe ou pas, de la trahison de Tsipras ou pas. En revanche, il faut dénoncer les conséquences de ces politiques.

Il est décidé de    

  • Ne pas être candidat à être ville-étape car on a beaucoup de travail à faire pour faire connaître le collectif auprès du public, recueillir des fonds et faire des envois dans les dispensaires.
  • Ne pas participer à la coordination nationale dans la mesure où on ne sera pas ville-étape. Ceci n’empêche pas de donner un coup de main à Lyon si nécessaire.
  • Clarifier le financement et trouver de l’argent au niveau national.

liste de diffusion : rien n’est décidé pour le remplacement de Christine lors de ses absences.

Organisation de la venue de salarié(s)de l’usine Viomé le 31 mars à Grenoble

La réunion se fera dans le local CGT à la bourse du travail.
Pour assurer le succès de cette soirée, il faut obtenir le soutien des syndicats et partis politiques
Il est décidé 
Christine rédige l’invitation à la définition de l’organisation de la soirée Viomé jeudi 10 mars à 18h salle 210 et Max l’envoie aux syndicats et partis politiques. Présents : Bernard, Lucienne, Christine. Max et Christine appellent Gérard pour le rencontrer au préalable.
Noter que les syndicats sont très mobilisés sur la question du droit du travail pendant les mois à venir.
Logistique : aller chercher l’ouvrier à l’aéroport, prévoir les traducteurs
Les commandes :Mettre le bon de commande sur internet avec l’adresse d’ATTAC 38 pour recevoir les chèques de commande. Au dos du bon de commande mettre une explication sur la fermeture de l’usine. Les commandes seront remises à l’ouvrier de Viomé et un virement sera envoyé ultérieurement par ATTAC Isère.Les marchandises pourront être prises dans un local à préciser ultérieurement.

Retour action humanitaire

  • Élaboration du tract d’appel pour verser des fonds avec remise de reçu fiscal (finalisation du tract Max)
  • Gestion des dons, liste donateurs (Béatrice)
  • Élaboration d’une liste des produits et matériels à récupérer (Jeanne)
  • Préparer un tract d’appel pour ceux qui partent en Grèce (Liliane)
  • Besoins en produits dentaires importants : demander à son dentiste on peut avoir de bonnes surprises
  • Gestion des dons de médicaments (Jeanne)
  • Se limiter à 2 dispensaires celui du centre d’Athènes et du Pirée,donner les coordonnées exactes pour contact sur place (Jeanne)
  • Festival de Lumbin contact pris par François pour la projection du film « je lutte donc je suis »

Points divers

  • contact pris par une personne relais dans le Trièves. Proposition de diffusion du film  » je lutte donc je suis ». Prendre contact (Christine) avec relais sur le Trièves pour organisation et participation collectif pour débat et récolte fonds.
  • Solliciter ATTAC et CADTM pour financer les actions du collectif.
  • 28 avril conférence de P Saurin (date et programme en cours) organisée par le CAC 38
  • sortie de la suite du film « la tourmente grecque »
  • prévoir pour la prochaine réunion du collectif toute la logistique sur la soirée du 25 avril

Prochaine réunion groupe de travail lundi 14 mars 17h salle 223

Ordre du jour : Viomé

Prochaine réunion du collectif lundi 21 mars 18h salle 210

Pétition : Stop au grexit médical

La pétition  » stop au grexit médical » lancée par des belges à l’attention de la commission et parlement européens est en ligne depuis le 23 février elle s’inscrit dans le cadre d’une campagne européenne pour le respect du droit à la santé en Grèce.

Le collectif de Grenoble dans sa prochaine réunion du 29 Février doit décliner ses propres actions. Vous pourrez en prendre connaissance prochainement et y participer.

Le texte de la pétition :

« Les signataires de cette pétition demandent à l’ensemble des autorités européennes d’immuniser le budget des soins de santé de l’Etat grec et de le ramener au montant d’avant la crise financière de 2008. La crise sanitaire dans ce berceau de l’Europe est insoutenable : les soins ambulatoires dépendent aujourd’hui de la solidarité et de la charité internationale, les hôpitaux ne fonctionnent plus qu’au ralenti, le matériel médical manque à tous les niveaux, 3 millions de citoyens n’ont plus accès aux soins et la mortalité infantile a doublé en à peine trois ans. STOP au Grexit médical ! »

https://lapetition.be/sign_petition.php?petid=16955

Le programme parallèle par Nikos Boyopoulos

Dans cet article publié par Unité populaire Nikos Boyopoulos met l’accent sur les effets financiers du programme parallèle en comparaison des conséquences des réformes de la TVA et des retraites sur la population.

http://unitepopulaire-fr.org/2016/02/27/la-farce-du-programme-parallele-du-gouvernement-grec/

Le mouvement DIEM25 et quelques réactions

L’annonce faite par Yannis Varoufakis sur le lancement d’un mouvement DIEM25 (Democracy in Europe Movement 2025) pour changer l’europe d’ici 2025 suscite quelques réactions il convient en premier lieu de lire la version longue du manifeste  DIEM 25 version longue en français  que l’on trouve disponible en 11 langues sur le site dédié http://diem25.org/home-fr/

la réaction de Ludovic Lamant le 9 février 2016 dans Médiapart  Diem article Médiaprt

la réaction de Frédéric Lordon le 16 février 2016 sur le blog du monde diplomatique DiEM échouera DiEM perdidi  

http://blog.mondediplo.net/2016-02-16-DiEM-perdidi

 

 

Plan B : Deux positions qui s’opposent par M Husson

Dans cet article publié par Alencontre, intitulé  » Plan B : de la pensée binaire ou comment faire du surplace  » Michel Husson examine les deux positions qui s’opposent pour avancer sur un plan B.

  • placer au premier plan l’objectif de changer l’UE et plus précisément les règles de l’euro,
  • utiliser les possibilités qui existent au niveau national pour mettre un terme à l’austérité, à la dictature de la dette ainsi qu’aux réformes structurelles néolibérales.

Plan B par M Husson Fev 2016

Vers un Notre-Dame-des-Landes en Crète ? de Y Youlontas

Oui, vous avez bien lu. En pleine série de grèves générales en Grèce depuis le 12 novembre, de manifs fleuves en émeutes assourdissantes, du blocage des ports à celui des grandes routes principales, des actions de sabotage dans les administrations qui collaborent avec la troïka à la chasse aux CRS par les paysans crétois au cœur d’Athènes, le gouvernement Tsipras vient de confirmer que l’aéroport d’Héraklion en Crète serait prochainement fermé et remplacé par un nouvel aéroport flambant neuf, un peu plus loin, à Kastelli. Le projet est colossal : la longueur des pistes se situeraient entre 3,2 km et 3,8 km et une grande route serait également construite pour s’y rendre.

Qui plus est, l’aéroport actuel, condamné à la destruction, porte le nom de… Nikos Kazantzakis ! L’auteur de la devise : « La seule façon de te sauver toi-même, c’est de lutter pour sauver tous les autres. » Les grands travaux inutiles vont donc se poursuivre sur l’île grecque la plus réputée d’entre toutes pour sa culture de résistance.

A l’occasion d’une mise à jour de la date de dépôt des candidatures pour la construction et l’exploitation (fixée au 6 mai), le gouvernement a confirmé que le nouvel aéroport (imaginé depuis 2010, mais sans financement jusqu’ici) serait bel et bien construit, avec l’accord unanime de la troïka et, cette fois, le soutien de la Banque Européenne d’Investissement pour financer les 850 millions d’euros minimum que devrait coûter ce projet colossal (sans doute le double).

Et à qui ira l’argent ? Le favori parmi les candidats est… le tandem Vinci-Ellaktor ! Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, s’était même déplacé en personne, aux côtés de François Hollande, les 22 et 23 octobre 2015, pour rencontrer Alexis Tsipras et les ministres grecs directement concernés par le projet :
http://blogyy.net/2015/10/17/les-charognards-se-multiplient-sur-le-cadavre-encore-chaud-du-bien-commun-en-grece

Et aujourd’hui même, vendredi 19 février, le ministre adjoint des Affaires étrangères chargé des relations économiques internationales, Dimitris Mardas, est arrivé à Paris pour poursuivre la programme de privatisation en Grèce (le troisième mémorandum a fixé l’objectif de 50 milliards d’euros au total).

Ce nom vous dit quelque chose ? Souvenez-vous ! Ce Dimitris Mardas, je vous l’avais déjà présenté au lendemain du « virage à 180 degrés » de Tsipras le 13 juillet 2015, comme l’un des instigateurs de la trahison du mandat du référendum du 5 juillet et, dès lors, de la collaboration :
http://blogyy.net/2015/07/14/un-ancien-du-pasok

Vous ne me verrez donc pas étonné aujourd’hui que ce soit précisément lui qui soit chargé de brader le bien commun aux rapaces du capitalisme français.

La première réunion de Mardas à Paris vient d’avoir lieu à 16h. Qui était présent ? Les représentants des sociétés suivantes : ALSTOM (transports, trains), CLUB MED (vacances) SUEZ ENVIRONNEMENT (eau et gestion des déchets), THALES (électronique dans l’aérospatiale, la défense et la surveillance des opposants), TOTAL (pétrole et dérivés) et, bien sûr, VINCI (travaux publics, autoroute Patras-Athènes, nouvel aéroport de Crète…). Avec tout ce petit monde bien sympathique, en train de se répartir joyeusement le gâteau grec, étaient également présents des dirigeants du MEDEF et des représentants des ministères des Affaires étrangères et des finances français. Dimitris Mardas doit également rencontrer demain Loïc Armand (président de l’Oréal) et le tristement célèbre Louis Schweitzer, président de l’agence d’investissement « France-Initiative ».

Pendant ce temps, la rue gronde à Athènes. Au point que Tsipras aurait contacté Junker et à Obama le 12 février pour leur faire part de « risques de troubles. »
http://blogyy.net/2016/02/12/la-chasse-aux-flics-est-ouverte-a-athenes-video

Et en France ? Tout va bien ?

Non ? Alors, qu’est-ce qu’on attend pour faire pareil ?

Yannis Youlountas

son blog http://blogyy.net/

Grèce : programme anti-austérité ?

Grèce : Alexis Tsipras va faire adopter son « programme anti-austérité »

Par Romaric Godin  |  20/02/2016,

Refusé par les créanciers en décembre, ce programme devrait être adopté par le parlement ce samedi. C’est un moyen pour Alexis Tsipras de redorer son blason.

Le parlement grec, la Vouli, va adopter ce samedi un programme de mesures visant à compenser socialement celles imposées au gouvernement par les créanciers. Ce « programme anti-austérité » prévoit la mise en place d’une couverture santé pour près de 2,5 millions de grecs, salariés ou non, qui n’en possèdent pas. Des soins gratuits sont prévus pour les personnes les plus fragiles, comme les handicapés, les personnes âgées, les enfants. Enfin, des centres sociaux locaux seront mis en place.

Rejeté par les créanciers en décembre

Cet ensemble de mesures avaient été envisagé en décembre dernier, mais, devant l’opposition des créanciers, qui menaçaient, s’il était voté, de ne pas verser la tranche du soutien financier à la Grèce d’un milliard d’euros, il avait été retiré de l’ordre du jour de la Vouli. Cette fois, Alexis Tsipras entend bien le faire adopter avec la majorité gouvernementale, formé par Syriza et ANEL, les Grecs Indépendants. Un accord a été trouvé sur ce point avec les créanciers.

Excédent budgétaire primaire en 2015

Le gouvernement grec avait, il est vrai, des arguments, désormais, à faire valoir. D’abord, il a fait voté toutes les « réformes » demandées par les créanciers. Ensuite et surtout, en 2015, il est parvenu à dégager un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) de 350 millions d’euros, soit 0,2 % du PIB, bien au delà des prévisions du programme qui prévoyait pour l’an passé un déficit de 0,25 % du PIB. Contrairement aux propos accusateurs réguliers de l’Eurogroupe, le gouvernement d’Alexis Tsipras s’est montré, depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2015, particulièrement prudent sur le plan budgétaire. Quant à la récession provoquée par le contrôle des capitaux et les mesures d’austérité prises depuis juillet dernier, elles ont provoqué un recul du PIB inférieur aux estimations du programme.

Étroite marge de manœuvre

Dès lors, Athènes peut espérer disposer d’une certaine marge de manœuvre. Mais elle reste très étroite. Selon les termes du mémorandum, un quart de cet excédent inattendu doit être consacré au remboursement de la dette. Par ailleurs, l’Etat grec dépend encore des versements du MES pour pouvoir honorer ses créanciers, à commencer par la BCE à qui la Grèce va devoir rembourser en juillet 2016 2,3 milliards d’euros. La Grèce reste donc, malgré cet excédent, sous perfusion des fonds européens. Un excédent primaire n’est pas un excédent tout court. Enfin, le programme prévoit pour 2016 un excédent primaire de 0,5 % du PIB : il faudra donc encore augmenter cet excédent cette année. Le « programme parallèle » ne pourra s’inscrire que dans ce cadre étroit et les créanciers y seront sans nul doute attentifs.

Rôle politique

En relançant ce programme anti-austérité, Alexis Tsipras entend montrer que son parti, Syriza, mène une politique différente de celles de ses prédécesseurs. Depuis son retour au pouvoir le 20 décembre, cette politique a été de « préserver » les plus fragiles des effets des politiques menées. Avec ce programme, il en donne une nouvelle fois la preuve et peut affirmer qu’il mène une politique de « rééquilibrage » de l’effort vers les classes plus aisées.

Colère généralisée

Ce discours a aussi été appliqué à la réforme des retraites. Le gouvernement a voulu préserver les retraites actuelles et, dans le futur, les plus petites pensions. Mais ce programme a fortement déplu aux salariés et, cinq mois après sa victoire aux élections du 20 septembre, Alexis Tsipras doit faire face à une fronde de grande ampleur contre… cette même réforme des retraites. Après une journée de grève très suivie le 4 février dernier, les paysans grecs, déjà très touchés par les mesures imposées par les créanciers, notamment la fin des subventions sur le fuel, et par la situation générale des prix agricoles, ont pris le relais. Très remontés contre les hausses d’impôts et de cotisations prévues, ils ont organisé des blocus de plusieurs villes, ont occupé les rues de Thessalonique et d’Athènes, et ont fermé le 18 février dernier la frontière avec la Bulgarie.

Syriza en difficulté

Cette colère paysanne de plus de deux semaines a provoqué une tension au sein de la majorité. Un vice-ministre des Grecs Indépendants, l’allié de Syriza, Panayiotis Sgouridis, a ainsi été « démissionné » pour avoir proclamer dans le nord du pays, à Alexandroúpolis qu’Alexis Tsipras avait « menti aux électeurs agriculteurs, comme Samaras et Papandréou », les deux précédents premiers ministres. Dans les sondages, la situation de Syriza se déteriore sérieusement. La dernière enquête de MRB donne Nouvelle Démocratie, le parti de centre-droit à 26,9 % des intentions de vote contre 23,2 % à Syriza.

Pression des créanciers

Alexis Tsipras doit donc donner rapidement des gages de l’efficacité de son action. Et prouver son rôle de « défenseur » contre les exigences du quartet, formé par le FMI, l’UE, la BCE et le MES. C’est le but de ce programme parallèle. Mais il doit aussi réaliser un numéro d’équilibriste. La revue du quartet se passe assez mal et la réforme des retraites   déplaît aussi aux créanciers qui voudraient des coupes plus larges et dans les retraites actuelles. Or, Alexis Tsipras a besoin d’une revue rapidement conclue pour pouvoir  exiger l’ouverture des négociations sur la restructuration de la dette. le premier ministre est donc pris entre deux exigences contradictoires : apaiser la colère de la rue et plaire aux créanciers.

Problème de la dette

La stratégie basée sur la restructuration pourrait cependant encore mener à une impasse. Le directeur européen du FMI Poul Thomsen a en effet prévenu la semaine dernière qu’il faudra des mesures d’austérité radicales pour la Grèce s’il n’y avait pas de coupes dans le stock de dettes. Or, France et Allemagne sur ce point : il n’y aura pas d’annulation de dettes. Bref, Alexis Tsipras, qui a besoin d’une victoire sur ce terrain de la dette pour prouver qu’il a réussi où ses prédécesseurs ont échoué, pourrait se voir demander encore plus de mesures d’austérité en échange. Ce serait alors transformer une victoire en défaite.

Le premier ministre grec, pris également dans la crise migratoire qu’il peine à gérer et pour laquelle il subit de fortes pressions européennes, est donc dans une situation difficile. Sous pression à l’extérieur et à l’intérieur, il semble devoir faire face, partout, à des issues qui ont des allures d’impasses.

 


Tribune de Genève : La loi a été votée par la majorité gouvernementale alliant la gauche radicale Syriza à la droite souverainiste Anel et qui dispose de 153 députés sur 300 au Parlement. L’opposition de droite et d’extrême-droite a voté contre, tandis que l’opposition centriste du Potami, socialiste et communiste, a voté blanc.

Unité populaire : Le « programme parallèle » du gouvernement, qui figure dans le projet de loi discuté et présenté au vote aujourd’hui, ne règle pas le problème de la paupérisation du peuple provoquée par les trois mémorandums et ne soulage pas vraiment les victimes de ces politiques.

Grexit, Brexit écoutez la différence

Un article de Hubert Huertas publié le 18 février dans Médiapart

………….Difficile, ces jours-ci, sauf à avoir la mémoire courte, de ne pas faire le rapprochement entre le sommet européen infiniment déférent de ce jeudi, à propos de ce qu’on appelle le « Brexit », et les réunions de la dernière chance, pour ne pas dire de la dernière frappe, qui se sont tenues jusqu’au mois d’août dernier, à propos du « Grexit »…

Grexit, Brexit ecoutez la différence par Hubert Huertas

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