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Elections au Portugal

Quelle valeur comportent des élections pour lesquelles quatre personnes sur dix refusent de se prononcer ? Car malgré la pression culpabilisante exercée sur les électeurs, notamment à gauche pour le « vote utile » en faveur du PS, nombreux sont ceux qui ne veulent plus faire semblant de jouer à la démocratie représentative et ne voient pas d’issue politique à leurs aspirations.

Lire l’intégralité sur le site de bastamag

Composition du gouvernement hellénique au 22 septembre 2015

Premier ministre : M. Alexis TSIPRAS

M. Giannis DRAGASSAKIS Vice-Premier ministre

M. Panos KOUROUBLIS Ministre de l’intérieur et de la réorganisation administrative

Sont délégués auprès du ministre :
M. Giannis BALAFAS Secrétaire d’Etat
M. Christoforos VERNARDAKIS Ministre délégué à la réforme administrative
M. Nikos TOSKAS Ministre délégué à la protection du citoyen
M. Giannis MOUZALAS Ministre déléguée à la politique migratoire
Mme Maria KOLLIA-TSAROUCHA (ANEL) Secrétaire d’Etat à la Macédoine – Thrace

M. Giorgos STATHAKIS Ministre de l’économie, du développement et du tourisme

Sont délégués auprès du ministre :
Mme Elena KOUNTOURA (ANEL) Ministre déléguée au tourisme
M. Alexis HARITSIS Secrétaire d’Etat aux fonds communautaires –CRSN
Mme Theodora TZAKRI Secrétaire d’Etat à l’industrie

M. Panos KAMMENOS (ANEL) Ministre de la défense nationale

Délégué auprès du ministre :
M. Dimitris VITSAS Ministre délégué

M. Nikos FILIS Ministre de l’éducation, de la recherche et des cultes

Sont délégués auprès du ministre :
Mme Sia ANAGNOSTOPOULOU Ministre déléguée
M. Kostas FOTAKIS Ministre délégué à la recherche et à l’innovation
M. Theodossis PELEGRENIS Secrétaire d’Etat

M. Nikos KOTZIAS Ministre des Affaires étrangères

Sont délégués auprès du ministre :
M. Nikos XYDAKIS Ministre délégué aux Affaires européennes
M. Dimitris MARDAS Secrétaire d’Etat
M. Giannis AMANATIDIS Secrétaire d’Etat

M. Nikos PARASKEVOPOULOS Ministre de la justice, de la transparence et des droits de l’Homme

Sont délégué auprès du ministre :
M. Dimitris PAPANGELOPOULOS Ministre délégué à la corruption

M. Giorgos KATROUGALOS Ministre du travail, de la sécurité sociale et de la solidarité sociale

Sont déléguées auprès du ministre :
Mme Theano FOTIOU Ministre déléguée à la solidarité sociale
Mme Rania ANTONOPOULOU Ministre déléguée à la lutte contre le chômage
M . Anastassios PETROPOULOS Secrétaire d’Etat à la sécurité sociale

M. Andreas XANTHOS Ministre de la santé

Délégué auprès du ministre :
M. Pavlos POLAKIS Ministre délégué à la santé

M. Aristeidis BALTAS Ministre de la culture et des sports

Délégué auprès du ministre :
M. Stavros KONTONIS Secrétaire d’Etat aux sports

M. Efkleidis TSAKALOTOS Ministre des finances

Sont délégués auprès du ministre :
M. Tryphon ALEXIADIS Ministre délégué
M. Giorgos HOULIARAKIS Ministre délégué

M. Panos SKOURLETIS Ministre de l’environnement et de l’énergie

Délégué auprès du ministre :
M. Giannis TSIRONIS Ministre délégué à l’environnement

M. Christos SPIRTZIS Ministre des infrastructures, des transports et des réseaux

Délégué auprès du ministre :
M. Panagiotis SGOURIDIS Secrétaire d’Etat, chargé du développement agricole

M. Thodoris DRITSAS Ministre de la marine marchande et de la politique insulaire

M. Vangelis APOSTOLOU Ministre du développement agricole et de l’alimentation

Délégué auprès du ministre :
M. Markos BOLARISMinistre délégué

M. Nikos PAPPAS Ministre sans portefeuille

M. Alekos FLABOURARIS Ministre sans portefeuille, chargé de la coordination du projet gouvernemental

M. Terens KOUÏK (ANEL) Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre

Mme Olga GEROVASSILI Secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, porte-parole du Gouvernement


Président de la République : M. Prokopis PAVLOPOULOS (élu le 18 février 2015)

Marches européennes contre l’austérité

Le 30 septembre commencent à Cadix les Marches européennes qui, après avoir parcouru l’Espagne, traverseront la France du 7 au 13 octobre, avant trois jours de mobilisations à Bruxelles, du 15 au 17 octobre, où convergeront des marches d’Italie et d’Allemagne.

« Oxi ! Basta ! Enough ! Construisons une autre Europe »
Non à l’austérité, à la pauvreté, au TAFTA, au racisme et à la corruption
Oui à la solidarité sans frontières

Le slogan « Oxi ! Basta ! Enough ! Construisons une autre Europe » est un appel à l’égalité, aux droits sociaux et à la démocratie réelle. Un appel pour une solution européenne au soi-disant problème de la dette. Un appel pour la justice climatique et la défense de l’agriculture paysanne.
Les marches européennes, soutenues par un large panel d’organisations progressistes européennes (liste consultable ici), portent ces revendications.

En France, les marches, représentées par deux bus de militant-e-s espagnol-e-s, après un premier accueil en début du mercredi 7 octobre après-midi à L’Hospitalet-près-l’Andorre, à la frontière entre Andorre et la France, s’arrêteront à Toulouse (mercredi 7 octobre), Montpellier et Marseille (jeudi 8 octobre), Clermont-Ferrand et Grenoble (vendredi 9 octobre), à Paris (samedi 10 et dimanche 11 octobre), à Calais et à Metz (lundi 12 octobre) pour des échanges et des actions de rue. Elles se dirigeront vers Gibraltar, premier paradis fiscal visité, avant Andorre (le mercredi 7 octobre) et Luxembourg (le mardi 13 octobre).

À Bruxelles, un encerclement symbolique du Sommet européen aura lieu le jeudi 15 octobre, tandis que le vendredi 16 octobre sera consacré à des rencontres de convergence des mouvements sociaux, avec notamment une conférence européenne sur la dette et ses audits citoyens organisée par Attac et le CADTM, et enfin, le samedi 17 octobre après-midi, une manifestation internationale.

Ces marches européennes, dont l’importance est à souligner après la brutalité de l’attaque exercée en juillet derniers par les « institutions » européennes contre la Grèce et contre tout espoir d’alternative aux politiques d’austérité en Europe, sont impulsées par des forces syndicales et associatives qui veulent contribuer à changer le rapport des forces en Europe.
Au moment où les migrant-e-s bousculent les verrous de l’Europe forteresse, avec l’appui d’un fort courant d’opinion dans certains pays européens, ces convergences apparaissent plus que jamais nécessaires.

Propositions d’hébergement militant

Si vous pouvez offrir un hébergement militant à quelques-uns des espagnols en marche vers Bruxelles, veuillez donner vos coordonnées à greceausterite@yahoo.fr

Déroulé prévisionnel de la soirée du 9 octobre

  • 17 h : Arrivée du car aux abords de Grenoble
  • 18 h 30 : Rassemblement devant l’Hôtel de Ville de Grenoble / Départ en manifestation contre l’austérité
  • 19 h : Arrivée place Félix Poulat / Prises de parole / Conférence de presse
  • 19 h 30 : Direction la Bourse du Travail
  • 19 h 45 : Repas
  • 20 h 30 : Soirée-débat publique

CR réunion collectif 29 septembre

Présents : Gilles D, Christine, Mathieu, Betty, Lucienne, André, Elisabeth, Maria, Bernard, François, Béatrice, Mylène
Excusés : Marie-Claude, Jojo, Michèle V, Michèle C

Proposition d’action

Il est décidé de confirmer à Anastassia Politi, comédienne et membre de Syriza, d’intervenir vendredi 22 janvier 2016 dans un débat sur la situation en Grèce et de lecture de poëmes. Un dossier sur la compagnie Erinna qu’elle dirige a été présenté.

Le collectif réfléchit à la possibilité de proposer des choses à grignoter à l’entrée.

Betty contacte le bar Saint Arnaud où sont lus des poëmes tous les 3ième mercredis  pour faire la promotion de la soirée avec Anastasia.

Bernard confirme la réservation du grand auditorium de la maison des associations

André confirme auprés d’Anastasia

Le déplacement de Anastasia sera payé par la collecte « au chapeau »

Le collectif doit se poser la question des actions à mener d’ici janvier pour continuer à mobiliser et informer sur la situation en Grèce. 

Elections législatives du 20 septembre

Le lendemain des élections, le Monde titrait « les grecs valident les politiques d’austérité » alors que l’abstention a atteint des sommets avec 43% d’abstention.

 Le titre aurait pu être  » la gauche l’emporte pour la 3eme fois en  Grèce » . Ce choix de titre est révélateur de la campagne médiatique qui continue pour faire admettre l’austérité . 

Dans ce contexte de manipulation des informations par la presse, le collectif considère que sa mobilisation est nécessaire pour apporter un démenti à la population.

Tour de table sur les résultats des élections :

  • le parti « unité populaire » n’a pas de députés dans la nouvelle assemblée
  • les grecs ont privilégié la stabilité de l’équipe Syriza plutôt que l’inconnu et la peur de la sortie de l’euro
  • les grecs ont choisi de garder une majorité à la gauche plutôt que de favoriser le retour de la droite
  • la situation est à surveiller dans les prochains mois car le 3ème mémorandum est inapplicable et va aggraver la situation
  • alors que la Grèce est en grave difficulté c’est dans ce pays qu’arrivent en masse les réfugiés 

Commission sur la vérité de la dette grecque

Vendredi 28 septembre, après 3 jours de travail, la commission sur la vérité de la dette réunie au parlement européen a déclaré que le mémorandum d’août 2015 et l’accord de prêt de 86 milliards d’euros qui lui est attaché sont illégitimes, illégaux, odieux et insoutenable.

D’après Michel Husson, le mémorandum repose sur deux « paris fous » :

  • Dégager un excédent budgétaire primaire de 3,5 % d’ici 2018 : aucun pays n’a réussi la performance d’atteindre ce taux dans la période récente. On peut sérieusement douter que la Grèce accomplisse ce miracle en temps de crise.
  • L’approfondissement des réformes structurelles permettra de renouer avec la croissance, pour atteindre 3,1 % en 2018. Or la Grèce a été félicitée, notamment par l’OCDE, pour être un des pays qui a produit le plus d’efforts en termes de réformes structurelles… mais la croissance, elle, n’est pas venue.

Comité de soutien au peuple grec

Le comité a été envoyé à plusieurs journaux de la presse grecque mais n’a pas été publié. Plusieurs hypothèses sontélaborées : engagement du texte trop marqué pro-unité populaire, trop grande proximité avec les élections.

Il est décidé de supprimer les mots qui montrent un fort soutien à « Unité Populaire », le faire valider par les collectifs signataires et le ré-envoyer aux journaux grecs.

Maria modifie le texte et le fait parvenir au collectif pour avis avant transmission aux comités pour accord.

Aider les dispensaires grecs

Pour les dons en argent, il est décidé d’utiliser la structure existante Solidarité France Grèce

notamment en prélevant des sommes d’argent du « chapeau » du 22 janvier.

« Je lutte donc je suis »

Le film présenté au Méliès a remporté un franc succès notamment du fait de la présence et la forte personnalité  du réalisateur Yannis Youlontas. Il sera proposé à l’Espace Aragon à Villard Bonnot.

François contacte l’espace Aragon

Collecte de médicaments

André : il n’est pas possible de passer par « médecins du monde » pour acheter des médicaments et les acheminer car il n’est plus possible d’acheter des médicaments et leur faire passer les frontières.

Gilles R, absent, n’a pu dire le résultat de ses recherches auprès de « médecins sans frontières ».

Divers

Les marches européennes seront reçues à Grenoble le 9 octobre à partir de 18h.

Aucun transport n’a été organisé pour se rendre aux manifestations et conférences de Bruxelles la semaine suivante. voir le programme ici.

Prochain rendez-vous : lundi 2 novembre 19 heures

Maison des Associations salle 223

Les événements en Grèce ont apporté beaucoup à l’Europe. On a pu voir Mélenchon proposer de travailler sur un plan B avec son homologue allemand de Die Linke et Varoufakis. On a pu voir que Madrid a démarré le 28 août un audit sur la dette.

Le collectif souhaite maintenir ses rendez-vous mensuels pour continuer à analyser les événements en Grèce et ailleurs.

l’ONU pour une restructuration des dettes d’Etats

Le 10 septembre, l’Assemblée générale des Nations-Unies a adopté à une très large majorité (136 voix pour, 6 contre et 41 abstentions) une résolution énonçant neuf principes à suivre lors des restructurations des dettes d’États. Une restructuration se concrétise généralement par un rééchelonnement ou une réduction de la dette.

L’objectif de l’ONU est de créer à moyen terme un cadre juridique international pour la restructuration de ces dettes et ainsi contrer la stratégie des fonds vautours. Ces fonds d’investissements privés profitent de ce vide juridique pour réclamer aux États devant les tribunaux nationaux le paiement intégral des créances qu’ils rachètent à vils prix, plus les intérêts.

Mais les fonds vautours ne sont pas les seuls opposés à l’instauration d’un tel cadre multilatéral puisque six États parmi les plus puissants de la planète ont voté contre la résolution (États-Unis, Canada, Allemagne, Japon, Israël, Grande-Bretagne) et l’ensemble des pays de l’Union européenne, y compris la Grèce, se sont abstenus.

Pour se justifier, les gouvernements de ces pays avancent deux arguments. Premièrement, les principes énoncés dans cette résolution (impartialité, transparence, bonne foi, traitement équitable, immunité souveraine, légitimité, durabilité, application de la règle majoritaire, souveraineté) ne refléteraient pas le droit international. L’Expert de l’ONU sur la dette, Juan Pablo Bohoslavsky, affirme, au contraire, que ces principes ne créent aucune nouvelle obligation pour les États et ne font que codifier des règles existantes du droit international. Le second argument est de dire que l’ONU n’est pas le lieu approprié et qu’il revient au FMI et au Club de Paris de gérer les questions portant sur les dettes souveraines.

Rappelons que le Club de Paris est le groupe informel réunissant les vingt plus riches États créanciers, qu’aucun d’entre eux n’a voté en faveur de la résolution ; que les États-Unis disposent toujours d’un droit de veto au sein du FMI et que cette institution a toujours été dirigée par un-e ressortissant-e européen-ne, aujourd’hui Christine Lagarde. Ces organisations représentent donc exclusivement les intérêts de créanciers occidentaux au service des intérêts du secteur financier. Ce qui explique leur hostilité à réglementer les restructurations de dettes dans un cadre démocratique comme l’Assemblée générale des Nations-Unies où tous les États sont à égalité en disposant d’une voix.

L’Histoire montre que les restructurations de dettes ont toujours été opérées dans l’intérêt du créancier qui impose, en échange d’un rééchelonnement ou d’une diminution de la dette, des conditions contraires à l’intérêt de la population du pays endetté. C’est le cas des centaines de restructurations de dettes de pays du Sud conduites par le FMI et le Club de Paris. C’est aussi le cas de la restructuration de la dette grecque organisée par la Troïka (BCE, Commission européenne et FMI) en 2012, qui a été conditionnée à l’approfondissement de politiques d’austérité qui ont violé directement et de manière intentionnelle les droits fondamentaux de la population et fait exploser la dette grecque. C’est notamment ce qui ressort du rapport préliminaire de la Commission pour la vérité sur la dette mise sur pied par la Présidente du Parlement grec, Zoé Konstantopoulou, et dont font partie plusieurs membres du réseau CADTM. Cette Commission s’est procuré un document interne du FMI, daté du mois de mars 2010, démontrant que les créanciers savaient à l’avance que l’imposition de la cure d’austérité allait créer une catastrophe économique et sociale et conduirait inévitablement à une hausse importante de la dette grecque.

Ce rapport rappelle également que les fonds vautours ainsi que la vingtaine de banques grecques et étrangères (en particulier françaises, allemandes et hollandaises), qui ont spéculé sur la dette grecque avant 2010, ont été intégralement remboursés grâce aux prêts de la Troïka. La restructuration n’est intervenue que deux ans plus tard, une fois ces créanciers privés sauvés. Ceux qui ont finalement fait les frais de la restructuration de 2012 sont les fonds de pensions grecs et les citoyens qui détenaient des titres de la dette grecque.

La démarche de l’audit permet d’identifier avec précision les dettes illégales, illégitimes, odieuses et insoutenables et constitue dès lors une véritable arme politique dans les mains d’un gouvernement d’un pays qui négocie une réduction de sa dette. Il permet également en cas d’échec des négociations – ce qui est hautement probable vu l’opposition de principaux États créanciers à la résolution de l’ONU – fonder une décision unilatérale de répudiation des dettes illégales, illégitimes, odieuses et insoutenables.

Une telle décision, qui se justifie par des considérations impératives de justice et d’équité, trouve également ses fondements dans les notions de souveraineté, d’autodétermination et d’auto-défense. En effet, lorsqu’un pays est la cible d’actions de ses créanciers qui nuisent aux conditions d’existence de son peuple, un État peut légalement recourir à des contre-mesures, sur le fondement du droit international coutumier. Ces contre-mesures peuvent prendre la forme d’une répudiation de dettes. Elles doivent également s’accompagner d’une série d’autres mesures visant notamment le contrôle des banques pour les mettre au service de l’intérêt général, la justice fiscale, etc.

Rappelons que l’Équateur a réalisé un audit intégral de sa dette publique en 2007-2008 et, que sur la base de ses résultats, a pris la décision souveraine de ne pas rembourser la part illégitime de sa dette commerciale extérieure. Ses créanciers n’ont eu d’autre choix que d’accepter cette décision et cette économie a permis au gouvernement équatorien d’investir davantage dans le secteur social.

Pour en finir avec la mainmise des créanciers sur le destin des populations des États endettés, qui utilisent la dette comme un outil de chantage pour dicter des politiques anti-sociales et affaiblir la démocratie, le réseau CADTM international :

  1. soutient toute initiative internationale sur la dette à condition qu’elle soit menée dans un cadre démocratique comme l’Assemblée générale de l’ONU et qu’elle fasse primer les droits humains sur les intérêts des créanciers ;
  2. recommande d’ajouter aux neuf principes le droit inaliénable des États à mener un audit intégral de sa dette et à suspendre le paiement de la dette pendant la durée des négociations sur la restructuration. Le droit à mener des audits est déjà reconnu dans de nombreux textes internationaux comme les Principes directeurs relatifs à la dette extérieure et aux droits de l’Homme, adoptés par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU le 18 juillet 2012. La suspension du remboursement des dettes se fonde sur la primauté des droits humains, conformément à l’article 103 de la Charte des Nations-Unies et à l’argument de l’état de nécessité reconnu par la coutume internationale et par la jurisprudence.

Madrid audite sa dette

Le geste est novateur, le 27 août 2015, la capitale espagnole, par la voix de son conseiller municipal en charge de l’Economie et des Finances, Carlos Sánchez Mato, a annoncé le lancement d’un processus d’audit destiné à faire la lumière sur la manière dont la dette a augmenté considérablement au cours de la dernière décennie.

Lire la suite sur le site du CADTM

4° session de la Commission pour la Vérité sur la dette publique

Le mémorandum d’août 2015 et l’accord de prêt de 86 milliards d’euros qui lui est attaché sont illégitimes, illégaux, odieux et insoutenable.

La Constitution grecque stipule que « tout acte doit être fait au service des citoyens ». Le référendum a donc une valeur contraignante à laquelle le gouvernement est tenu de se soumettre. En ne le faisant pas, il se place dans l’illégalité.

Lire la suite sur le site du CADTM

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