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Que célébrons-nous à Rome ?

Ce texte est de Miguel Urbán, co-fondateur de Podemos et député européen pour la gauche plurielle au sein du Groupe confédéral de la Gauche Unitaire Européenne-Gauche Verte Nordique (GUE/NGL).
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Acte fondateur de l’Union européenne, ce samedi 25 mars est célébré l’anniversaire du Traité de Rome. Nous pourrions dire que soixante ans après sa fondation, l’Union européenne est devenue la plus grosse fabrique à euroscepticisme : en pratiquant des politiques qui conduisent les majorités sociales à la paupérisation, conduisent à l’extension de la xénophobie institutionnelle, à l’apogée de l’extrême-droite et à la perpétuation du désastre humanitaire à nos frontières. Et ce qui est sûr, jusqu’au Brexit, c’est qu’aucune des conséquences en termes de droits sociaux ou de drames humanitaires n’ont impressionné l’inébranlable armature de l’UE. Contrairement à ce que l’on pouvait penser, la crise qui nous occupe depuis ces huit dernières années, loin de fragiliser les politiques néolibérales, a supposé leur renforcement. C’est une consécration et une justification pour les politiques d’austérité, les mécanismes de gouvernance économique et les plans d’ajustement structurel, le discours de la nécessité d’une Europe-forteresse ou les nouvelles négociations sur les traités de libre-échange comme le CETA ou le TTI

Cependant nous ne pouvons dire que la crise est récente, plutôt devrions-nous dire qu’elle vient de loin et qu’elle trouve son origine dans l’extension à l’échelle continentale de la révolution conservatrice et du thatcherisme : un processus qui a favorisé la mutation néolibérale de l’UE à travers le traité de Maastricht et qui est la base du sabotage de notre conception du projet européen. En effet, le troisième article du Traité de fonctionnement de l’Union européenne prévoit comme objectif de faciliter la connexion économique, sociale et territoriale, ainsi que la solidarité entre les États membres. Pourtant, les politiques effectives de l’UE sont allés dans le sens inverse : une union monétaire défectueuse dès le départ, laquelle a contribué à polariser l’Europe entre un Sud endetté et un Nord créancier, et des politiques d’austérité et de démantèlement de l’État social qui ont réduit les droits des classes populaires. Car, comme nous l’avons rappelé à de nombreuses reprises, les « politiques d’austérité » ne sont jamais en réalité qu’un plan prévu pour contrôler les agissements des États membres, tant dans les domaines économiques et du travail que dans un domaine purement social, dans la Santé ou l’Éducation.

Le pragmatisme nous démontre que l’UE de la démocratie, de la paix, de l’égalité et des droits humains n’existe pas, nous démontre que pas même sa création n’a été envisagée au cours de ce projet. Au contraire, nous ne pouvons oublier que la cage d’acier juridico-politique de l’UE implique la constitutionnalisation du capitalisme et que ceci n’est pas une contingence plus ou moins accidentelle mais bien le cœur même du projet néolibéral dont il est ici question. Depuis la fondation même du « projet européen », la prédominance du marché dérégulé et ses principales conditions monétaires et budgétaires demeurent hors d’atteinte pour toute volonté démocratique.

De sorte que la génération des inégalités et de la pauvreté par le biais des politiques d’austérité est devenue l’objectif principal et la preuve la plus concrète de cette séquestration de la démocratie et des institutions de la part des élites, comme le dénonce le rapport d’Oxfam (en français, ici). C’est dans ce contexte d’accroissement des inégalités que la pauvreté est conçue comme l’ennemie, mais en réalité l’objectif n’est pas tant d’en finir avec elle que d’en finir avec les pauvres. Nous sommes passés de la prise en compte de la pauvreté depuis l’extension de l’État social à la stigmatisation de celle-ci par un État policier qui criminalise les personnes les plus pauvres. Devant l’impossibilité de solutionner l’insécurité dérivant des politiques d’ajustement et d’austérité, de la précarisation du marché du travail et de la diminution des droits individuels et des prestations sociales, on stigmatise à présent des phénomènes migratoires et la pauvreté plus généralement.

Dans ce sens, la propre gestion de la crises des réfugié-e-s avec la fermeture des frontières est la conséquence directe de l’ordre qu’imposent les politiques d’austérité qui, au-delà des coupes budgétaires et des privatisations, sont, comme l’affirme l’économiste Isidro López, « l’imposition » à 80% de la population européenne d’un imaginaire de fer de la disette. Un « il n’y en aura pas pour tout le monde » généralisé qui rend possible les mécanismes d’exclusion, canalise le mal-être social et polarise la politique par son échelon le plus fragile (les migrant-e-s, l’étrangeté ou simplement « l’altérité »), disculpant ainsi les élites politiques et économiques qui sont les véritables responsables de la spoliation.

Il est symptomatique que les seules personnes à revendiquer les vertus de l’UE de façon rituelle tel que nous le verrons ce samedi à Rome soient membres d’une classe politique discréditée, qui paraît n’avoir ni culture ni valeurs. Plus ces élites en décadence célèbrent l’UE, plus elles la disqualifient aux yeux même de gens qui n’ont jamais montré la moindre sympathie envers l’anti européisme conservateur, nationaliste, voire xénophobe. À l’occasion de la campagne référendaire du Brexit, la canalisation d’un vote anti-establishment par l’extrême -droite eurosceptique fut un bon exemple de comment la polarisation politique peut s’exprimer de façon contradictoire dans une révolte anti-establishment combinant un nationalisme excluant, une démagogie anti-immigration et une lassitude face aux inégalités sociales.

Au motif du soixantième anniversaire du Traité de Rome, la Commission européenne a présenté son Livre Blanc sur le futur de l’Europe. La rhétorique vide et grandiloquente des documents et des déclarations communautaires malgré la situation critique que traverse l’Union européenne demeure présente dans le Livre Blanc. Il ne s’agit pas uniquement de rhétorique dans ce cas, mais d’un mélange entre aveuglement et autisme où la seule issue à la crise de l’UE serait une combinaison de cinq hypothèses sur son futur que présente le Livre Blanc : dans un cas on parle à la fois de moins et de plus d’Europe; un autre se caractérise par un intense déséquilibre dans les relations au pouvoir, au bénéfice des oligarchies et des pays les plus compétitifs, avec des institutions qui perdent en légitimité démocratique et sont privées de ressources pour accomplir des politiques redistributives. Face à cette crise, l’unique pari de cette UE est la militarisation, avec la création d’un Fonds Européen de la Défense, qui ne profiterait qu’aux entreprises du secteur de l’armement et à leurs groupes d’influences à Bruxelles.

Quand l’austérité devient l’unique option politico-économique d’institutions coupées de la préservation de l’intérêt général, cette UE devient un problème pour les majorités sociales et la construction d’une Europe différente s’annonce comme l’unique réponse succédant à cette dérive que nous vivons. De cette façon, un changement de cap ne doit pas seulement être un désir, une possibilité, c’est avant tout une urgence. Un plan alternatif qui exige pour l’Europe un ensemble de mesures qui permettent non seulement d’enterrer « l’austérité » mais également d’aborder la régulation bancaire, l’harmonisation fiscale et sociale progressive, le non remboursement des dettes illégitimes qui ne sont qu’un instrument disciplinaire à l’encontre des peuples du sud ou la nécessité d’un plan d’investissement européen qui rende caduque le Pacte de Stabilité et de Croissance.  Ces mesures, qu’elles soient envisagées depuis l’échelle nationale, à l’échelle supra-nationale, voire à une échelle pan-européenne, percuteront inéluctablement l’architecture actuelle de l’UE, à laquelle il ne reste pas d’autres solutions que celle de désobéir. 

Désobéir, c’est construire une proposition politique à l’échelle européenne qui combatte la construction actuelle de l’UE et récupère ses racines démocratiques dans un antifascisme partisan, dans la solidarité, la paix et la justice sociale. Un projet européen duquel on n’expulse ni n’exclut personne, un projet que personne ne voudrait quitter. Voici la tâche qui, aujourd’hui plus que jamais, devient indispensable à accomplir.

Tribune parue [en espagnol] dans Contexto, le 24 mars 2017.

29 mars Film soutien VioMe à la MDA

Le collectif de Grenoble vous invite à la projection d’un film sur la lutte des travailleurs VioMe en Grèce. C’est aussi l’histoire d’une autogestion où les salariés prennent en main leur avenir.

Next stop Utopia

Mercredi 29 mars 2017 à 20h 

Salle de conférence de la Maison des Associations à Grenoble

Pour mémoire le 31 mars 2016 le collectif avait donné la parole à Makis Anagnostou le représentant emblématique de cette lutte. Le lendemain il rencontrait les salariés d’Ecopla. Aujourd’hui ils sont toujours menacés d’expulsion par la justice grecque et en appellent à la solidarité internationale.

Lors de cette soirée un point sera fait sur la situation actuelle. Une communication vidéo en direct avec un travailleur de VIOME à Thessalonique sera établie.

La soirée clôturera une commande groupée de leurs produits organisée par le collectif pour les soutenir dans leur projet . http://www.infoadrets.info/grece/soutenons-les-viome-commandes-de-produits/ .

Vous pouvez les aidez en signant la pétition : https://www.change.org/p/gouvernement-de-la-r%C3%A9publique-hell%C3%A9nique-soutenir-les-travailleurs-de-viome-en-gr%C3%A8ce?recruiter=694969643&utm_source=share_petition&utm_medium=email&utm_campaign=share_email_responsive

La participation aux frais est libre, la recette de la soirée financera les droits d’auteurs du film et aidera les VioMe à couvrir leurs frais d’avocats et de justice.

Synopsis du film :Lors de la fermeture d’une usine de matériaux de construction à Thessalonique, en Grèce, 70 employés courent le risque de ne plus jamais trouver du travail. Ils décident alors d’occuper l’usine et de la faire fonctionner eux-mêmes.

Réalisateur Apostolos Karakasis Durée 91mn Sortie : 2015 Langues du film :  VO en Grec Sous-titres : Français Production :  Marco Gastine & Eleni Chandrinou pour Minimal Film

Affiche soirée film Next stop utopia

Un an après l’accord UE-Turquie

 HarekAct Déclaration : Un an après l’accord UE-Turquie  22/3/17

Aujourd’hui, c’est le premier anniversaire de la signature de la déclaration UE-Turquie, communément appelée accord UE-Turquie, qui vise à empêcher l’arrivée des demandeurs d’asile et des migrants dans l’UE. Il a été signé le 18 mars 2016 en réponse au «long été de migration» 1 en 2015, lorsque des milliers de personnes ont fait usage de leur droit à la liberté de mouvement et traversé la Turquie vers la Grèce afin de poursuivre leur chemin vers l’Europe. L’accord vise à réduire le nombre de migrants et de réfugiés arrivant en Europe en échange de certaines promesses faites à la Turquie: des voyages sans visa pour les citoyens turcs, une aide financière pour l’accueil des migrants déportés et des pourparlers accélérés.

Depuis le début, l’accord a été utilisé comme un outil politique par les politiciens européens et turcs pour les affaires nationales et internationales de même. Juste cette semaine, les autorités turques ont publiquement menacé l’UE de mettre un terme à la mise en œuvre de l’accord en raison de la crise diplomatique avec les Pays-Bas et d’autres États qui ont interdit les politiciens turcs tenant des rassemblements politiques dans leurs pays. Malgré ces faux pas, les dirigeants européens sont fiers de présenter cette honteuse opération comme un succès politique. En outre, afin de renforcer davantage les frontières et d’empêcher les personnes d’accéder à l’asile en Europe, elles incitent d’autres pays à signer des accords de réadmission avec de nouveaux partenaires et à reproduire l’accord dans d’autres pays.3 En bref, les cascades d’externalisation sont construites!

Comme nous l’avons dit dans de nombreux cas 4 , cet accord constitue une violation des droits fondamentaux de l’homme et a des conséquences dévastatrices 5. En marge du régime migratoire européen, des milliers de migrants et de réfugiés sont laissés dans les limbes alors que nous assistons à une prolifération de troubles mentaux et physiques problèmes de santé. Non seulement en Turquie, mais aussi sur les îles grecques et la Grèce continentale, beaucoup sont bloqués tout en étant exposés à des abus et des violations des droits dans de très mauvaises conditions.

Nous nous opposons à l’accord UE-Turquie et aux plans pour le reproduire dans d’autres pays, comme la Libye, le Soudan et le Niger. Nous condamnons cet accord honteux qui détruit des vies humaines et finira par avoir un impact négatif important non seulement sur les migrants et les réfugiés, mais sur toute l’humanité.

https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://moving-europe.org/&prev=search

Équipe éditoriale de HarekAct

Les références

  1. Http://bordermonitoring.eu/ungarn/2015/09/of-hope-fr/
  2. Http://harekact.bordermonitoring.eu/2017/03/16/erdogan-threatens-to-scrap-eu-turkey-migrant-deal/
  3. Http://harekact.bordermonitoring.eu/2017/02/14/eu-human-rights-cost-of-refugee-deal-with-turkey-too-high-to-be-replicated-elsewhere/
  4. Http://harekact.bordermonitoring.eu/2017/03/14/un-year-after-the-eu-turkey-deal-new-msf-report/
  5. Http://harekact.bordermonitoring.eu/2017/03/17/report-eu-turkey-deal-makes-seeking-refuge-in-europe-mission-impossible-for-most-vulnerab/

Grèce : parole d’un exilé en grève de la faim

par passeursdhospitalites

Venus de Grèce, la lettre d’un exilé qui avait entamé une grève de la faim pour s’opposer à son expulsion vers la Turquie, et le récit qui l’accompagne et en donne le contexte. Aujourd’hui, la demande d’asile de Mohammed A. est en cours d’examen en Grèce.

« Le texte qui suit a été écrit par des personnes ayant participé à une campagne de soutien pour la libération et le droit d’asile pour Mohamed A. alors en grève de la faim pendant sa détention à la préfecture de Lesbos-en Grèce.

La lettre écrite par Mohamed A. sur sa situation, à la suite de ce texte, a été traduite de l’arabe vers le grec, puis en anglais et enfin en français. Il se peut que les traductions successives manquent de rendre tout à fait la teneur de la lettre écrite alors.

Aujourd’hui Mohamed A. a été libéré dans cette prison à ciel ouvert qu’est en train de devenir l’île de Lesbos pour les migrants qui s’y retrouvent bloqué., il est en attente d’une réponse suite à sa troisième demande d’asile. Une situation comme beaucoup d’autres, tandis que la Grèce est en train de devenir une machine de déportation et un réseau de centre de détention où sont emmenés manu militari les migrants arrêtés dans les rafles régulières des squats, du port, et des rues d’Athènes comme des îles frontières.

Texte du 13/01/2017- issu du site musaferat.espivblogs.net

Depuis Octobre 2016, Mohamed A. est en détention administrative dans les bureaux de la police de Lesbos et risque la déportation, sa demande d’asile ayant été rejeté. Il a commencé une grève de la faim depuis le 13/12/2016, pour contester sa déportation et le refus de son droit d’asile.

Son état de santé se détériorant progressivement depuis ces derniers jours, il a été transféré à l’hôpital de Mytilène Vostaneio le 10/01/2017, où les médecins ont affirmé la nécessité d’une hospitalisation. Il retourna chercher ses affaires au centre de rétention avec la garantie des policiers qu’il serait ensuite reconduit à l’hôpital. Pourtant il y resta détenu, la police lui indiqua qu’il serait emmené à l’hôpital le matin suivant. Le jour suivant, à son arrivée à l’hôpital, ils obtinrent son consentement à ne pas être hospitalisé en lui faisant miroiter qu’ils s’occuperaient de son cas et qu’il serait transférè à Athènes dans les jours prochains. Le jeudi 12/1, le commissaire de police annonça à Mohamed la décision de son renvoi vers la Turquie, selon les lois infâmes des accords entre l’Europe et la Turquie.

Grâce à la pression des avocats et de personnes solidaires, Mohamed fut de nouveau hospitalisé. Face à la gravité de son état psychique et physique, des médecins imposèrent son hospitalisation au vu des symptômes évidents de fatigue (vertiges, syncopes, troubles de la vue) ; et il lui a été administré des solutés salés. Son hospitalisation permit l’annulation de l’ordre de déportation, ce qui ne fut pas le cas pour les dix autres migrants déportés ce matin du vendredi 13 janvier.

Depuis Mohammed A. est toujours hospitalisé, pendant que la police, manifestement déçue de l’annulation de la procédure, essaye de toutes les manières possibles de faire pression sur les médecins afin qu’ils signent une décharge, qui permettrait de le déporter. En même temps, contre les règles en vigueur de l’hôpital, la police a interdit l’entrée de la chambre de Mohamed aux personnes venues le soutenir.

La situation actuelle- par ces faits, la tentative de déportation d’un migrant au 32eme jour d’une grève de la faim – est sans précédent, au vu du risque vital engagé. De cette manière, l’État et ceux qui le servent font avancer encore d’un pas le totalitarisme existant . Ce sont ces mêmes fonctionnaires qui tiennent en otage un enfant de 6 ans pour nourrir leur revanche contre ses parents *; L’État qui interdit des événements dans les universités publiques; l’État qui torture des milliers de migrants dans les centres de détention tous les jours, jusqu’à leur déportation finale. Cet état qui s’ennorgueille de sa capacité à décider de la vie et la mort de ceux qui ne rentre pas dans le rang, de ceux qui sont vus comme un « surplus », de ceux qui résistent.

Nous exprimons notre solidarité avec Mohamed contre cette violence quotidienne de ségrégation, de racisme et d’exploitation; Nous exprimons notre solidarité avec les centaines de migrants déjà déportés; notre solidarité avec ceux qui combattront avec nous contre la dévalorisation de la vie.

Solidarité avec le gréviste de la faim Mohamed A.

Réponse favorable immédiate à ses revendications

Arrêt de toutes les déportations

* référence au chantage effectué contre les membres de lutte révolutionnaire actuellement en détention, par la menace sur leur enfant. A 6 ans, il est surnommé par certains médias « le plus jeune prisonnier politique du monde », il a été détenu au siège de la police antiterroriste d’Athènes puis a été confiné dans une aile pour enfants d’un hôpital psychiatrique. le 8 janvier il fut finalement confié à sa grand mère suite aux mouvements de protestations et à la gréve de la faim et de la soif du groupe Lutte révolutionnaire. Cette garde est provisoire et doit être confirmé d’ici six mois

Lettre du gréviste de la faim Mohamed A. le 3/01/2017

Le corps tout entier perd ses capacités quand le cœur se fait silencieux dans la cage thoracique. La douleur domine le cœur mais l’esprit véritable tient dans le fait de ne pas lâcher…

Battements de cœur de douleur dans la cage d’une prison

Ne vous souciez pas de ce que vous détenez aujourd’hui car demain vous pourriez avoir tout perdu. Un jour, vous pourriez vous trouver à ma place, peut être serez-vous alors celui qui arrive dans mon pays. Quand ce jour viendra, je vous traiterai mieux que cela ! Ne surestimez pas votre pouvoir aujourd’hui, car demain c’est peut être moi qui ferai un don du sang pour vous lorsque vous vous retrouverez à l’hôpital…La générosité tient dans la manière de faire…

Pensez-vous que je serai inculpé pour avoir affirmé la nécessité d’une justice et tout ce que je ressens pour les personnes qui souffrent autour de moi ? S’il est vrai que se retrouve coupable quiconque a parlé de justice, défendu de plus faibles, combattu l’injustice et dit NON , alors j’accepte la sentence. Je mourrai honnête, courageux et intègre, à dire la vérité, plutôt que de vivre une vie sans honneur ni dignité, comme un hypocrite. Même si je possédais la moitié des trésors de ce monde, cela ne vaudrait pas grand chose parce que ces choses s’achètent avec de l’argent. Voici ce que c’est que d’être humain. Ne pas juger ni sur la couleur ni sur la religion. Nous sommes tous à égalité ici. Si je dois être puni pour être humain, voici l’enjeu de la torture : Une vie sans honneur, décence, justice. Une vie où les lâches règnent. Oh mon dieu, voila la sanction de la conscience…

J’ai plein de forces et je ne vous imposerai pas de me respecter car à ce moment précis ma force est la peur. Je tente ici de ne pas user de cette force. Je voudrais comprendre de quoi vous êtes fait sans que cela ne m’influence. Parce que je suis comme l’or : même si vous le fondez, il ne se mélange pas. Je ne changerai pas. Vous ne pourrez pas m’affaiblir. Même si vous ne me traitez pas mieux, je n’entrerai pas en conflit avec vous, je ne deviendrai pas comme vous. Je resterai comme je suis et personne ne m’empêchera de parler de justice.

Ici, dans cette société beaucoup de gens savent de quoi je parle, car ils sont sensibles, ils peuvent comprendre les autres. Ils connaissent la valeur de la vérité. Ils connaissent la joie d’aimer peu importe les religions. Comme il est beau de vivre dans une société sans mensonges ni haine, et qui ne désire que l’amour et la paix.

Je défendrai la justice et l’égalité et je combattrai l’injustice. Je soutiendrai ceux qui sont maltraités, j’éprouverai la souffrance des autres même si cela doit me coûter mes propres mensonges. Non à une vie sans égalité !

Je serai la plume qui crache l’encre de la justice pour que ceux souffrant d’injustice sortent vainqueur et que celle-ci soit abolie.

Questions :

Où sont ceux qui disent défendre les droits de l’homme ? Ces mots ne veulent- ils rien dire ? Cherchez vous une réponse à cela ? Désolé , il n y en a pas.

Ceci n’est pas toute l’histoire. Ceci était juste une introduction. 22 jours sans manger, je suis à bout de force. Je voudrais vous parler du racisme et de l’éthique de certains peuples. Je voudrais vous dire ce qui s’est passé en Egypte. Vous parler de tellement de choses… »

 

Sur les réfugiés semaine 12

21/3/17 Augmentation subite de réfugiés en Grèce Thibaut Madelin

Les autorités grecques s’inquiètent d’une hausse subite d’arrivée de demandeurs d’asile. Entre vendredi et lundi matin, 443 personnes ont rejoint les îles grecques. Durant les premières semaines de mars, 35 réfugiés arrivaient chaque jour en moyenne des côtes turques. Athènes explique cette hausse par le temps clément, mais n’exclut pas que la Turquie, en conflit avec l’Union européenne, desserre le contrôle de ses frontières. Lundi, Angela Merkel a menacé d’interdire aux responsables turcs de participer à des réunions électorales après que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, l’eut accusé personnellement de recourir « à des pratiques nazies ».

Toutefois,selon les maires des îles concernées, ce ne sont pas ces nouvelles arrivées qui constituent leur plus grand problème mais la nécessité de désencombrer les camps en accélérant l’examen des demandes d’asile.

https://www.lesechos.fr/monde/europe/0211894779885-augmentation-subite-de-refugies-en-grece-2073977.php

Eurogroupe : Jeroen Dijsselbloem dérape et refuse de s’excuser

Par Romaric Godin  La tribune

Le président de l’Eurogroupe qui cherche à s’accrocher à son siège a déclaré que les pays du sud ont « dépensé leur argent pour de l’alcool et des femmes » puis ont demandé de l’aide. Des propos qui reflètent toutes les erreurs de la crise de la zone euro.

Jeroen Dijsselbloem a apparemment bien du mal à se remettre de la lourde défaite de son parti travailliste qui a perdu 27 sièges sur 36 lors des élections néerlandaises du 15 mars. Dans un entretien avec le quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), celui qui est encore ministre des Finances des Pays-Bas et président de l’Eurogroupe – et qui entend rester à ce dernier poste selon ses dires – a défendu sa position de fermeté face aux pays du sud.

Pas d’excuses

« Durant la crise de l’euro, les pays du nord ont montré de la solidarité avec les pays touchés par la crise. En tant que social-démocrate, je donne beaucoup d’importance à la solidarité. Mais vous avez aussi des obligations. Vous ne pouvez pas dépenser tout l’argent dans l’alcool et les femmes et ensuite demander de l’aide », avait ainsi déclaré Jeroen Dijsselbloem. Des propos d’une grande violence pour lesquels le Néerlandais a refusé catégoriquement de s’excuser devant le parlement européen ce mardi 21 mars.

Interpelé par le député européen des Verts catalans Ernest Urtasun, Jeroen Dijsselbloem a pris un ton docte : « l’idée qu’il s’agit d’une attaque lorsque je suis sérieux sur les règles et que je les prends au sérieux est une erreur », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter : « ce que vous devez comprendre c’est que si vous voulez maintenir le soutien politique et public dans toute l’Union européenne pour la solidarité, vous devez toujours parler des engagements et des efforts qui doivent être faits par chacun pour maintenir cette solidarité ». Bref, la métaphore de Jeroen Dijsselbloem ne visait donc qu’à faire accepter aux peuples du nord de l’Europe le « soutien » (sous forme de prêts associés à de l’austérité) à leurs « partenaires » du sud.

Prendre acte pour rester en place ?

L’explication n’a guère convaincu Ernest Urtasun qui a jugé qu’il ne l’a pas jugé « drôle » et s’est interrogé s’il s’agissait du « premier acte de la candidature du Néerlandais à la poursuite de son poste ». Et de fait, Jeroen Dijsselbloem, dans la même interview, a affirmé que son départ plus que probable du ministère des Finances du royaume ne lui interdit pas de poursuivre son mandat jusqu’en janvier 2018. En prenant un ton rude, à la limite de l’insulte, il confirme au véritable maître de l’Eurogroupe, Wolfgang Schäuble, le ministre fédéral allemand des Finances, sa détermination à se montrer ferme envers la Grèce.

Excès de zèle

Sur la Grèce, l’Eurogroupe ne cesse de se montrer ferme et d’ajouter de nouvelles exigences à Athènes pour faire entrer le FMI dans un troisième mémorandum qui est plus que jamais un échec.  Cette exigence de faire entrer le FMI dans le programme, ce qui suppose un durcissement de ce programme, est une demande germano-néerlandaise, donc une demande de Jeroen Dijsselbloem et de Wolfgang Schäuble. Dernière trouvaille en ce sens de l’Eurogroupe : les ministres des Finances pourraient demander un feu vert de l’opposition grecque pour s’assurer que les engagements du gouvernement grec soient maintenus en cas d’élections. Une nouveauté qui réduit encore la capacité d’action des autorités helléniques. Dans cette fermeté renouvelée et sans fin, Jeroen Dijsselbloem semble vouloir faire preuve d’un certain excès de zèle afin de conserver un poste que la logique, la décence et la démocratie voudraient qu’il rende.

Xénophobie

Au-delà de cet élément de contexte (qui explique aussi en partie l’indignation espagnole puisque le ministre des Finances espagnol Luis de Guindos est candidat non déclaré à la présidence de l’Eurogroupe), cette déclaration de Jeroen Dijsselbloem est un révélateur des erreurs et des aveuglements de ceux qui dirigent l’Eurogroupe. La narration que ces dirigeants soutiennent et qu’ils présentent à leurs peuples est celle de peuples du sud indolents et dépensiers. Et ce serait pour cette raison que la crise de l’euro a éclaté et que les peuples du nord ont dû mettre la main à la poche pour les aider. Ce faisant, contrairement à ce qu’il affirme, Jeroen Dijsselbloem ne défend pas la solidarité, il défend une vision ethnique de l’Europe avec des peuples de fourmis travaillant pour des cigales. Il attise la xénophobie, entretient l’incompréhension mutuelle et flatte les égoïsmes nationaux. Il tue ce qui fait l’idée européenne.

Controuver les faits

Surtout, il controuve les faits. Les Grecs sont ceux qui travaillent le plus en Europe, les Allemands et les Néerlandais étant plutôt en queue de peloton. Enfin, la crise de l’euro doit autant à la hausse des dépenses publiques grecques qu’à l’entrée de la Grèce dans l’euro, à la dérégulation financière et aux maintiens d’excédents courants immenses de l’Allemagne et des Pays-Bas. Dans une union monétaire, il n’y a pas de « bons » et de « mauvais » élèves, il y a des actes individuels de certains Etats qui ont des conséquences pour tous. La modération salariale unilatérale de l’Allemagne a été sans doute la principale force, avec la crise de 2007, du déclenchement de la crise de la zone euro. La Grèce a ainsi toujours eu un niveau de dépenses sociales inférieur à celui de la moyenne européenne.

Arrogance

Enfin, ce mot désastreux de Jeroen Dijsselbloem est une preuve de ce sentiment de supériorité et d’arrogance des pays du nord de l’Europe qui ont voulu imposer leur modèle coûte que coûte aux pays du sud, déclenchant une aggravation de la crise en rajoutant de l’austérité à l’austérité. Une logique que la Grèce paie encore… En attendant, des députés espagnols ont réclamé la démission du ministre néerlandais. Ils risquent d’en être pour leurs frais. Le favori pour remplacer Jeroen Dijsselbloem, le Slovaque Petr Kazimir avait, en juillet 2015, fait polémique en se félicitant d’avoir brisé le « printemps d’Athènes »…

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/eurogroupe-jeroen-dijsselbloem-derape-et-refuse-de-s-excuser-668111.html

La lettre de Peter Koenig au peuple grec

Lettre au peuple grec : vous êtes sacrifiés devant les yeux du monde de Peter Koenig (en anglais) citée par Panagiotis Grigoriou dans sa chronique Ni piéton ni phoque

Open Letter to the People of Greece: You Are Being Slaughtered before the World’s Eyes

By Peter Koenig

Dearest and Esteemed People of Greece,

You are being slaughtered right in front of the world’s eyes and nobody says beep. Least the Greek elite. Your Government. A few, but a few too many, allow the slaughter because it doesn’t concern them. They are blinded by the false glamour of the euro and of belonging to the ‘elite class’ of the noble Europeans (sic!).

They apparently live well enough, including the caviar socialists of Syriza. They let their country bleed to death literally, morally, socially and psychologically. Medical care is no longer available or privatized and unaffordable. Pensions were reduced five times. They were never more than a survival kit. By now they have been slashed in some cases by over 50%. Hordes of people live on food handouts. Most social services, including to a large extent education have been sold out, privatized. Gone with a flicker. Gone, by order of Germany – and the holy troika – the criminal gang of three, IMF, European Central Bank (EIB) and the European Commission (EU); the latter a mere bunch of unelected corrupt puppets, deciding the fate of some 800 million Europeans – with YOU, the Greek people, accepting carrying the brunt end of the stick.

In September 2016, the unelected European Commission sent Greece a Brussels-drafted legislation of over 2,000 pages, in English, to be ratified by the Greek Parliament within a few days – or else. – Nobody asked: ‘What is else’?

Brussels didn’t even bother translating this unreadable legalistic heap of paper into Greek, nor did they allow the Parliament enough time to read, digest and debate the new fiscal legislation. Most parliamentarians could not read them, either because of language or due to the imposed time limit. The Parliament ratified the legislation anyway.

Under this new law, Greece is transferring all public assets (public infrastructure, airports, ports even public beaches, natural resources, etc.), unconditionally, for 99 years, to the European Stability Mechanism (ESM) which is free to sell (privatize) them at fire sales prices to whomever is interested – supposedly to pay back the Greek debt. The fund was originally estimated, certainly under-estimated – at about 50 billion euros. In the meantime, the value of the Greek assets has been further downgraded by the troika to between 5 and 15 billion euros, as compared to Greece’s debt of more than 350 billion euros. The ESM is a supranational undemocratic apparatus, accountable to no one.

With this legislation, the Greek Parliament – YOUR Parliament, Esteemed People of Greece! – has annulled itself. It is no longer allowed to pass any budget or fiscal (tax) legislation. Everything is decided in Brussels in connivance with the IMF and the ECB. The last time a similar situation happened was in 1933, when the German “Reichstag” (Parliament) transferred all of its legislative power to Chancellor Adolf Hitler.

This, Dear People of Greece – is sheer economic fascism, right in front of your eyes, the world’s eyes, but nobody wants to see it. The worst blind is the one who doesn’t want to see.

This asset seizure was confirmed when the last hope for at least some debt relief was dashed at the end of February this year. Even the IMF initially recommended and today still privately recommends debt relief. However, Germany without mercy announced the final pillage of Greece, requesting Greece to surrender gold, utilities and real estate to the ESM – largely managed by Germany. The next ‘bailout’ amount, if Greece goes to her knees and surrenders everything, might be 86 billion euros, meaning NEW DEBT. In exchange of what? More interest, a higher debt service (interest and debt amortization) — and an even bleaker outlook to ever, and I mean ever, getting out of this US-European fascism imposed process of killing of a nation.

Chancellor Angela Merkel is reported to have said, “Berlin’s stance on Greece’s bailout program remained unchanged”, after she met with IMF chief Christine Lagarde a few days ago (http://russia-insider.com/en/greece-surrender-gold-public-utilities-and-real-estate-exchange-pieces-paper-printed-brussels).

Some facts about Greece’s debt, as of 9 March 2017 :

Population 10.8 million.

Debt: 352 billion euros (interest per second: 617 euros; debt per citizen: 32,580 euros).

Interest per year: 19.5 billion euros.

Total Greek bailout funds from 2010 to end 2016: in excess of 250 billion euros – none of which went to Greece for the benefit of the people, but to pay debt service to the troika and pay off mostly German and French private banks.

Debt as a percentage of GDP: 181% (GDP 195 billion euros);
2008 Debt to GDP: 109% (less than today’s US debt to GDP ratio of 109.63%).

Greece’s GDP amounts to less than 2% of EU’s GDP.

Greek GDP has collapsed by more than 25% since 2008.

Unemployment is rampant – with an average of 26% – and close to 50% for young people (18 to 35).

Greece’s debt in 2008 would have been totally manageable internally, without outside interference, or so-called ‘bailouts’ – which are really not bailouts but forced debt accumulation.

Greece’s debt was NEVER a threat to the European Union, as the FED / ECB / WS bankster propaganda made you believe. The Greek and subsequent “European Crisis” was entirely fabricated by the banksters for their benefit, at the detriment of Greece and Europe. It had nothing to do with the Greek or European debt. But nobody questioned it. Those European and international top economists and politicians who knew, didn’t dare to speak out. The voices of those who did dare to speak the truth were muffled. The people of Europe were lied to, including the Greek, as usual by the presstitute media.

Let’s put the Greek debt in perspective.

In September 2011, without warning, the Swiss National Bank (SNB) devalued the Swiss franc by about 12% against the euro to protect its economy. This was an unfair move – to say the least, since none of the euro-zone bound countries has the liberty to re-or devalue its currency, as deemed necessary by their economy, i.e. Greece. While Switzerland is not a direct member of the EU, Switzerland is nevertheless bound to the EU by more than 120 bilateral contracts, thereby de facto a EU member.

During the 3 ¼ years of locking the exchange rate into a fixed rate of at least CHF 1.20 per euro, the SNB amassed more than 500 billion francs in extra foreign currency, mostly in euro. This is about 150% of Greece’s current debt.

Switzerland, a country of 8 million people, in theory, could bail out Greece’s full debt, say, at no interest, by a 50-year loan (World Bank IDA terms) – in solidarity; and to compensate a bit for the SNB’s questionable ethics vis-à-vis EU members. Switzerland would not suffer. To the contrary, such a move would help stem the risk of a Swiss currency inflation, due to the huge amounts of Swiss francs that needed to be ‘printed’ to maintain the artificial exchange rate against the euro. Would Switzerland be prepared to engage in such a solidary rescue action? –Probably not.

People of Greece! – Wake up.

Take things in your own hands! Don’t believe you politicians, your media! Get out of this criminal organization called the European Union, and this fraudulent western monetary system that is strangling you to death. Take back your sovereignty, your own currency. Default on your debt – the west can do nothing about it. Not if you run your country with your own public banks, and your own money, gradually but surely rebuilding a destroyed economy. Debt repayment is negotiable. Cases abound around the world. Argentina is one of the more recent ones. Even Germany renegotiated its foreign debt in 1952 (see London Agreement of German External Debt).

Germany, the leader of this economic massacre of Greece, owes Greece huge WWII reparation payments. On 8 February 2015, PM Tsipras requested Germany to pay up her full reparation debt to Greece of an equivalent of 279 billion euros, in today’s terms. Germany replied in April 2015 that the reparation issue was resolved in 1990 – which, of course, it wasn’t. It cannot be excluded that much of the German pressure on Greece today is a means of deviating the world’s attention of the reparation debt Germany owes to Greece.

People of Greece, be aware of what is going on. Do NOT ACCEPT what your government, Brussels and the troika are doing to YOU and YOUR country. To the contrary, request the full reparation payment from Germany – and demand GREXIT, as a fully legitimate follow-up to YOUR July 2015 overwhelming NO vote to more austerity-imposing troika ‘rescue’ packages.

If you do, you will soon see the light at the end of the tunnel — a light that has been blacked-out for too long by Germany and the gangsters of the troika and your own government.

Threats of Expulsion from the Euro Zone

German Finance Minister, Wolfgang Schaeuble still is attempting bluffing the Greeks and impressing the rest of the world by threatening Greece with expulsion from the Euro. Any sane government would turn that threat into its own initiative and abandon this putrefied monster called European Union, along with its fake and fraudulent common currency, called euro. But that’s the problem, Greece is reigned by insanity.

So, the Greek Government responds to insanity (from the troika) with insane submissiveness, namely with meek compliance – to the detriment of millions of their already deprived and enslaved compatriots.
Among those (still) influential Greek highflyers is Former Greek Finance Minister Yanis Varoufakis; the legendary and charming, ‘radical’, Motorcycle Minister. Though he resigned in apparent protest of the Syriza compliance with the troika’s requests despite the NO vote, today he is nothing more than a conformist, who is seeking few nominal ‘reforms’ in Brussels, but by no means wants Grexit, let alone the collapse of the EU – which, by the way, is fortunately imminent. As Greek Minister of Finance, Varoufakis never even had the ‘Option Grexit’ as a Plan ‘B’

(http://www.defenddemocracy.press/greece-disaster-capitulation/).

Nobody screams, yells, revolts, takes to the streets, blocks streets, bridges, railways, for days, weeks, interrupts the still ongoing commerce of the foreign owners of what’s left of YOUR country’s public assets. Nobody. This is not to blame the Greek who have to fight for sheer survival, who have to find ways to feed their kids and families, but the j’accuse goes to the Tsipras- Syriza clan and all those Greek elitists, the media (are they all bought like in Germany by the CIA?) and parliamentarians, who just watch in awe – but stand by. No action. Watching Greece – YOUR country, People of Greece! – bleeding to death.

Be aware, this is in fact not about debt and bailouts. If they tell you that the European ‘debt crisis’ is Greece’s fault, and that a new crisis is brewing, depending on how well Greece will conform to the rules of the next bail out – it is an outrageous lie. This crisis is manufactured by the very European, their elite, the FED-led Goldman Sachse’s of this world, who run the European Central Bank through Mario Draghi, a former GS executive – who de facto runs the European economy.

Why do they want Greece under their boots? – They, the scum of Brussels and ‘swamp’ of Washington (as President Trump used to call the Washington Deep State ‘establishment’), want a submissive Greece. Because Greece is in a highly strategic geographic location, at the cross-roads of west and east. Greece is a NATO country. Maybe the second most important NATO country (after Turkey), because of its strategic position. They don’t want Greece to be run by a ‘left-wing’ government. Syriza, of course, is everything but left-wing. It is as neoliberal as they come. The masters of the universe want ‘Regime Change’ – the good old regime change that threatens all those who do not bend to the rules of the west. Right now, the Syriza government is bending backwards over to please the money masters and to let her people be miserably humiliated and ruined.

Were Greece to hold new elections and let a right-wing party and Prime Minister win, à la New Democracy or even the fascist Golden Dawn, or a coalition of the two – the debt problem would go away, almost overnight. What Washington wants, and Brussels by (puppet) extension, is a compliant Greece that will never ever question its role in NATO, never question the EU, never question its shackles to the euro, and never question the US access to the Mediterranean Sea – rich in deep off-shore minerals and hydrocarbons. The same applies, by the way, also to Italy, Spain and Portugal – also riparian states of the Mediterranean Sea. Their governments have already been changed by outside (US / EU) interference to right-wing neoliberal compliant stooges.

The Greek elite and government inaction is inexcusable. This is Stockholm syndrome at its worst. Submissive to their hangman, until death do us part. And death in the form of total destruction, total pillage, total slavery, is not far away.

Do you, People of Greece, want to continue this path to slavery by a predatory empire, that will eventually call the shots on every move you make?

Or do you want to get your sovereignty back, your own currency – and be unshackled from the dictate of Brussels – and start afresh – as the noble and wise Greek people, who brought Democracy to the world some 2500 years ago? – Surely, Greece still has visionaries and the wisdom to remake Democracy. Remember, while we cannot change our geographic location – the future is irrefutably in the EAST.

Let’s live again Greece!

Long live the People of Greece!

Peter Koenig is an economist and geopolitical analyst. He is also a former World Bank staff and worked extensively around the world in the fields of environment and water resources. He lectures at universities in the US, Europe and South America. He writes regularly for Global Research, ICH, RT, Sputnik, PressTV, The 4th Media, TeleSUR, TruePublica, The Vineyard of The Saker Blog, and other internet sites. He is the author of Implosion – An Economic Thriller about War, Environmental Destruction and Corporate Greed – fiction based on facts and on 30 years of World Bank experience around the globe. He is also a co-author of The World Order and Revolution! – Essays from the Resistance.

The original source of this article is Global Research
Copyright © Peter Koenig, Global Research, 2017

http://www.globalresearch.ca/open-letter-to-the-people-of-greece-you-are-being-slaughtered-before-the-worlds-eyes/5579023

Ni piéton ni phoque : la rubrique de Panagiotis Grigoriou

Panagiotis  Grigoriou est Ethnologue et historien, chroniqueur, analyste, initiateur d’un concept de tourisme alternatif  et solidaire en Grèce. Le regard de l’historien et de l’anthropologue sur l’actualité et le vécu de la crise grecque .

Ni piéton ni phoque

Le beau temps revient au pays en case. Il faut bien dire que la pluie soutenue tombant sur Athènes devient rapidement gênante. C’est connu, les rues et les avenues se transforment aussitôt en ruisseaux et il ne fait pas bon d’être piéton dans pareils cas. De toute manière, les Grecs préfèrent le soleil. Lui seul, il attenue les souffrances de la crise, il amoindrit les esprits, comme il doit sans doute nous faire éviter… certains suicides. Alors soleil !

Par ce temps, on redécouvre l’histoire. Athènes, Parc d’Histoire maritime

Et par cette météo entre soleil et orages, on redécouvre parfois notre histoire lorsque le temps nous le permet. Par exemple, les navires de guerre au Parc d’Histoire maritime accueillent alors les curieux, autochtones ou hétérochtones. Un passé présenté comme toujours glorieux au beau milieu d’un présent alors si gluant. On visite par exemple le croiseur cuirassé Geórgios Avéroff ayant servi comme navire amiral de la marine royale grecque durant la première moitié du XXe siècle, et c’est le seul navire de ce type existant encore des nos jours au monde, désormais exposé comme navire musée dans ce port de Phalère.

Les années passent, et ainsi certaines traces demeurent. Photos exposées, réalisées par son équipage de ce jadis d’entre-deux-guerres (de l’autre siècle), l’uniforme de l’Amiral Kountouriotis, et bien en face, l’autre navire célèbre, le légendaire contre- torpilleur Velos II.

Il ne fait pas bon d’être piéton. Athènes, mars 2017

Ce dernier est entré dans l’histoire en 1973, lorsque son équipage, sous le commandement du capitaine Nikólaos Pappás avec six officiers et 25 sergents, se retire d’un exercice de l’OTAN, et part se réfugier en Italie pour demander l’asile politique, en réaction de taille, face à la dictature des Colonels (1967-1974).

L’ex USS CHARETTE DD-581 de la classe ‘Fletcher’ construit en 1942, avait été offert par les États-Unis à la marine grecque en 1959 et a servi jusqu’en 1991, quand il a été désarmé. Mais pour les Grecs, pour ceux déjà qui n’ont pas la mémoire courte, Velos demeurera l’exact synonyme de ce geste extraordinaire contre la junte d’alors.

Photo exposée à bord du Croiseur cuirassé Avéroff. Athènes, mars 2017
L’uniforme de l’Amiral Kountouriotis. Croiseur cuirassé Avéroff, Athènes, mars 2017
Le légendaire contre- torpilleur Velos II. Athènes, mars 2017

Sauf que du côté des… autres petites histoires bien grecques, et fort actuelles, rien ne change. D’après la presse du moment, les dettes des Grecs envers l’État (non acquittées) ont augmenté de 1,6 milliards, rien qu’en janvier 2017. Il faut en outre comprendre que sur dix millions d’habitants que compte encore ce pays, exactement sous le soleil, plus de 4,7 millions de Grecs sont redevables (contributions impayées) envers l’État (fisc), et plus de 850.000 de citoyens… se sont vus saisir leurs biens ou leurs revenus par l’administration, quotidien “Kathimeriní”.

Dans le même registre, avec seulement 50% versé du montant total des cotisations sociales des indépendants (professions libérales) en ce début 2017, c’est alors la consternation pour le “gouvernement”. Le nouveau calcul initié en 2016… oblige les indépendants à verser entre 60% et 80% de leur chiffre d’affaires (en impôts, taxes et cotisations, par l’obligation faite d’avancer l’impôt de l’année suivante), et c’est ainsi que la date limite des paiements vient d’être repoussé une deuxième fois par le “gouvernement”. “L’effondrement c’est pour bientôt”, croit savoir le voisin Chrístos, tout comme le voisin Kóstas, ou encore, le voisin Petros. Nous sentirions la fin arriver… nous l’espérerions même.

En attendant, les gens se baladent, les jeunes surtout, et ce 25% à 30% de la société s’en sort encore bien ou difficilement, tandis que le grand corps mourant de l’ex-classe moyenne s’enfonce davantage. Rien que les cas (repérés) de branchements illégaux au réseau électrique ont dépassé les 10.000 en 2016 d’après la Régie… record absolu d’après les reportages. Cela, au moment où les premières fraises ont fait leur apparition à Athènes, au même titre que le drapeau national… accompagné de celui de l’occupation européiste, et de celui enfin, de l’équipe du Pirée, le légendaire Olympiakós. Donc circulons !

Les gens sortent. Athènes, mars 2017
Fraises, bananes et autres fruits. Athènes, mars 2017
Les trois drapeaux. Athènes, mars 2017

En attendant, et même si certains se baladent encore, Peter Koening (économiste et analyste géopolitique) vient d’adresser son accablante et émouvante “Lettre ouverte au peuple de Grèce: Vous êtes abattus sous les yeux du monde entier” (en anglais sur le site canadien d’analyse “Global Research”).

L’auteur, dénonce entre autres et à très juste titre, les “socialistes caviar de SYRIZA pour avoir laissé leur pays saigner à mort littéralement, moralement, socialement et psychologiquement. (…) Prenez votre situation en vos mains. Ne croyez pas vos politiciens, ni vos médias ! Quittez cette organisation criminelle appelée Union européenne, de même que ce système monétaire criminel de l’Occident, et qui vous étrangle jusqu’à la mort. Récupérez votre souveraineté, votre monnaie. Cessez de payer la dette, et le système occidental ne pourra rien faire contre votre décision. Et il ne pourra rien faire, parce que vous ferez tourner votre pays via vos propres banques publiques et votre monnaie, en y allant progressivement mais sûrement, en reconstruisant toute une économie dévastée. Le paiement de la dette est d’ailleurs négociable. Les exemples abondent dans ce monde. L’Argentine en est un, et d’ailleurs récent. Même l’Allemagne avait renégocié sa dette internationale en 1952 lors des Accords de Londres sur la dette extérieure allemande”.

Ô peuple de Grèce, réveille-toi devant l’évidence. N’acceptez pas ce que le gouvernement, Bruxelles et la Troïka vous imposent, à vous, comme à votre pays. Exigez le Grexit en suite fort logique et légale à votre vote triomphant du ‘NON’ à tout nouveau ‘plans de sauvetage’ passant par l’austérité imposée par la Troïka. Si vous le faites, vous verrez rapidement la lumière au bout du tunnel – une lumière ayant a été trop longtemps dissimulée par l’Allemagne, par ces gangsters de la Troïka et par votre propre gouvernement”.

En librairie, nouveau siècle ? France, 2016
L’Union européenne, “Quotidien des Rédacteurs”, Athènes, mars 2017
L’Union européenne allemande, “Quotidien des Rédacteurs”, Athènes, mars 2017

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, essaye toujours de duper les Grecs, et d’impressionner le reste du monde, en menaçant de la Grèce de sortie de la zone euro. Tout gouvernement sain d’esprit, saurait pourtant transformer cette menace en initiative propre, afin de quitter ce monstre pétrifié que vous appelez l’Union européenne, ainsi que sa fausse et illusoire monnaie commune nommée euro. Sauf qu’en Grèce, c’est la morbidité qui y règne, et c’est tout le problème. Ainsi, à la morbidité de la Troïka, le gouvernement grec répond par sa propre et totale servitude morbide, en se conformant entièrement à la destruction de millions de compatriotes dépossédés et réduits en esclavage”.

Le beau temps qui revient au pays comme à sa case, les gens fréquentant les cafés en bord de mer comme si de rien n’était, notre théâtre est si ambiant… L’acteur et metteur en scène Alexandre Kollatos m’avait invité cette semaine à la première répétition privée de sa nouvelle pièce de théâtre. Elle est intitulée “Yanis et Alexis”, une fiction… d’amour, imaginée entre Yanis Varoufákis et Alexis Tsipras dont l’histoire bien brève relate de manière tragi-comique la (première) terrible période Syriziste, entre janvier et juillet 2015.

Ma photo est certes floue, sauf que la pièce ne l’est pas du tout. Nous n’étions que quatre spectateurs invités à cette première avant l’heure et nous avons tous bien pu rire. C’est alors si important par les temps qui courent et qui ne rigolent alors plus en Grèce depuis 2015, et c’est autant vrai que nous ne rions pratiquement plus.

Le pays en case. Grèce, déjà en 2012
Les gens qui fréquentent les cafés en bord de mer. Athènes, mars 2017
“Yanis et Alexis” d’Alexandre Kollatos. Athènes, mars 2017

Alexandre, comme son “Yanis et Alexis” sont à la recherche d’une salle à Athènes, puis, qui sait peut-être plus tard à Paris, à Londres, à Bruxelles ou à Berlin. Nous le lui souhaitons ardemment.

En attendant, le beau temps revient au pays où il ne fait pas toujours bon d’être piéton, la mesure se perd et c’est pour que l’hybris triomphe. L’inexplicable tient de l’insupportable (comme son contraire). Car en cette… belle Cyclade d’Ios, Théodosis, le phoque connu et aimé (presque) de tous, a été retrouvé inanimé… Une mort causée par balle alors tirée d’une arme à feu que l’on dira toujours “humaine”. Sur l’île, d’après les reportages de la presse locale c’est la consternation. Pays où il ne fait pas bon d’être piéton ni phoque.

Maigre consolation… maritime, les archéologues pensent avoir découvert les vestiges de la base navale de la flotte grecque menée par Eurybiade et Thémistocle face à celle des Perses de Xerxès Ier pendant la bataille de Salamine en 480 av. J.-C.. Autres temps ?

L’assassinat de Théodosis, île d’Ios. Cyclades, mars 2017
Maigre consolation… Vestiges de la bataille de Salamine, mars 2017 (presse grecque)

Sauf qu’en Grèce, c’est la morbidité qui y règne, et c’est toujours tout le problème. L’esclavage c’est encore la nouvelle convention en interne que la direction des magasins H&M entend imposer aux salariés. Ces derniers devraient accepter (entre autres), d’être mutés temporairement à n’importe quelle boutique de l’enseigne à travers toute la Grèce, le tout, en supportant les coûts des déplacements et de l’hébergement… pour quelques centaines d’euros par mois de salaire seulement. C’est aussi cela la politique de la Troïka, et autant celle de… SYRIZA caviar au pays où il ne pleut pas, sauf seulement l’été.

Manifestants devant un magasin H&M. Athènes, mars 2017 (presse grecque)

Le beau temps reviendra un jour au pays en case… et c’est l’animal (à peu près) adespote (sans maître) de ‘Greek Crisis’ qui nous le dit. Pour les piétons, pour les employés des magasins H&M, et peut-être même pour les phoques.

L’animal de Greek Crisis. Athènes, mars 2017

* Photo de couverture: Le croiseur cuirassé Geórgios Avéroff. Athènes, mars 2017

mais aussi pour un voyage éthique “De l’image à l’imaginaire: La Grèce, au-delà… des idées reçues !” http://greece-terra-incognita.com/

L’Espagne- L’Ecosse et l’UE

L’Espagne veut fermer la porte de l’Union européenne à l’Ecosse par Cécile Thibaud

Madrid veut éviter que l’ouverture de négociations séparées avec l’Ecosse ne serve d’exemple aux indépendantistes catalans.

Madrid veut bloquer toutes les tentatives de l’Ecosse de rester dans l’Union européenne après le Brexit. Discret d’habitude sur la scène européenne, le gouvernement espagnol marque cette fois énergiquement sa position. Il veut couper court à toutes les possibilités d’ouvrir à Bruxelles des négociations différentes pour l’Ecosse du reste du Royaume-Uni.

« Si, de mutuel accord et conformément avec les règles applicables au Royaume-Uni, l’Ecosse devenait indépendante, notre thèse est qu’elle ne peut pas rester dans l’Union européenne, parce qu’elle n’est pas membre en tant que telle mais appartient au Royaume-Uni », assure le ministre des Affaires étrangères, Alfonso Dastis, considérant que l’Ecosse devrait dans ce cas repartir de zéro et postuler comme nouvel Etat pour entrer dans l’Union.

Les intentions de Madrid sont claires. Il s’agit de ne pas créer de précédent qui pourrait faciliter la route vers une sécession de la Catalogne. La perspective d’une sortie inéluctable de l’Union européenne est l’un des principaux arguments de Madrid pour contrer les aspirations souverainistes à Barcelone : une Catalogne indépendante serait automatiquement expulsée du club européen et n’aurait aucun passe-droit pour le réintégrer, et elle serait obligée d’ entreprendre un long processus d’adhésion. Les difficultés de l’Ecosse post-Brexit pourraient en être une démonstration éclatante.

« Transition »

Le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, cherche activement à obtenir l’appui des Vingt-Sept contre le défi séparatiste, avec notamment l’introduction dans la déclaration de l’UE, à l’occasion de l’anniversaire du traité de Rome le 25 mars prochain, d’un rappel de « l’obligation de tous » de respecter les lois de leurs Etats.

Ces mouvements ont lieu alors qu’à Barcelone les partis indépendantistes qui ont la majorité au Parlement (mais pas en votes directs) tentent d’accélérer le processus de séparation d’avec l’Espagne. « Le hamster est sorti de sa roue » , affirmait il y a quelques jours le président régional, Carles Puigdemont, alors que le Parlement catalan a l’intention d’ approuver les lois préparant la « transition » vers un nouvel Etat d’ici l’été. Il a déjà changé son règlement pour permettre de voter les textes rapidement et sans débats préalables, afin d’éviter notamment d’être contré par la Cour constitutionnelle. L’objectif du gouvernement catalan est la tenue, d’ici septembre prochain, d’un référendum sur la sécession de la région, qui aurait cette fois « valeur légale », selon Barcelone, et permettrait d’amorcer une « déconnexion » d’avec le reste de l’Espagne.

Cécile Thibaud

@CecileThibaud
En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/monde/europe/0211891828327-lespagne-veut-fermer-la-porte-de-lunion-europeenne-a-lecosse-2073453.php#lXxdYSX7sAO8Y0Lp.99

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