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Non à la guerre aux migrants

Dans le cadre des élections européennes, Migreurop a réalisé deux courtes vidéos (en anglais, sous-titré en français/italien) sur les politiques européennes de non-accueil. Ces vidéos visent à mettre en lumière les obstacles érigés par l’Union européenne sur le parcours des migrant·e·s (une femme et un homme).

Ces deux vidéos sont sur notre site internet : http://www.migreurop.org/article2919.html et sur nos réseaux sociaux : Facebook (https://www.facebook.com/Migreurop/?ref=bookmarks) et Twitter (https://twitter.com/Migreurop?lang=fr).

L’équipe de Migreurop

Déclaration commune des street-médics allemands

Déclaration commune des street-médics allemands adressée aux street-médics français dans le cadre des manifestations des Gilets jaunes
(Crédit image : JohanPX)

Dans notre pays voisin, la France, les protestations très vives des gilets jaunes, des syndicats et de multiples mouvements sociaux se poursuivent. Les unités de police interviennent avec une extrême violence contre les manifestants. L’utilisation disproportionnée des gaz lacrymogènes provoque massivement des séquelles pour la santé des participants ou même pour les spectateurs non impliqués. Le nombre des blessés graves et des mutilés à vie par les tirs de LBD, les grenades de désencerclement et le gaz toxiques se chiffre par centaines. C’est du jamais-vu dans l’Europe de ces dernières décennies. Une dame de plus de 80 ans a été tué par un flashball « perdu », alors qu’elle se trouvait chez elle.

Dans cette situation, les street-médics, bénévoles, interviennent partout en France en urgence et sur place. Depuis six mois, semaine après semaine, ils tentent d’atténuer la souffrance et les séquelles éventuelles, sauvent des vies, sont refuge pour des gens paniqués. Eux-mêmes sont souvent exposés aux risques de mutilations, de menaces et d’attaques violentes.

Depuis le mois de mars, le gouvernement français « chasse » de façon ciblée les soignants, les médecins et d’autres aidants. En tant que « colonne vertébrale importante du mouvement », on cherche à les mettre « hors circuit ». C’est ainsi, que le 7 avril à Bordeaux et dans d’autres villes, la police a tenté d’empêcher au personnel médical d’accéder aux manifestations. Leurs équipements, vêtements de protection inclus, ont été réquisitionnés. Un nombre non négligeable de street-médics a été arrêté. Deux parmi eux ont dû se faire soigner à l’hôpital après une garde grande à vue.

Le fait qu’un état s’en prenne prioritairement à des personnels soignants ne se produit même pas dans la plupart des régions en guerre de cette planète et est en contradiction totale avec toutes les règles, conventions et valeurs d’humanité.

Nous nous joignions au sentiment d’indignation provoqué par l’attitude du gouvernement français et de son appareil d’état. Nous déclarons notre respect et notre reconnaissance particulière pour le travail des street-médics en France. Nous nous joignions à la solidarité avec les street-médics d’une large part de l’opinion publique française. Nous avons une pensée particulière pour tous les employés du système de santé. La violation des droits de l’homme par l’état français a été critiquée et condamné par la « Ligue des droits de l’Homme », par la plupart des organisations se battant pour le respect des droits de l’Homme ainsi que par les commissariats aux droits de l’Homme de l’ONU et de l’EU. Nous soutenons cette critique et cette condamnation !

Lors de la prise de la présidence du conseil de sécurité de l’ONU, le ministre des affaires étrangères allemand, Heiko Maas déclarait : « Les hôpitaux, les médecins, les soignants deviennent de plus en plus souvent une cible. […] Cette tendance au décloisonnement total des conflits militaires doit être stoppée. Autrement nous glissons vers une nouvelle forme de barbarie. » (Zeit.de 01.04.2019)

Si un tel « glissement vers une nouvelle barbarie » de déroule ou se profile à horizon en plein milieu de l’Europe, dans notre pays voisin, la France, nous attendons que les politiques et la presse en Allemagne ne ferment pas totalement les yeux devant une « telle tendance au décloisonnement des conflits ».

MISE EN GARDE face à des street-médics d’extrême-droite venant d’Allemagne !

Nous avons remarqué, que certains médics de la mouvance populiste de l’AFD et du mouvement identitaire allemand proposent dans le cadre du mouvement des « gilets jaunes » leur aide de façon couverte ou ciblée.

Nous ne pouvons que formellement déconseiller de coopérer et vous mettre en garde contre ces personnes. Ils ne partagent pas les règles et valeurs de notre travail, comme le secret médical vis-à-vis de l’administration. Ils abusent de la bonne réputation des street-médics pour influencer le mouvement de solidarité et de protestation en Allemagne. Ils utilisent leur engagement pour se mettre en scène et pour favoriser leur propagande et les organisations d’extrême-droite qui se tiennent derrière eux.

Nous conseillons fortement aux éventuels donateurs de s’informer précisément en amont à qui ils confient leur argent.

Premiers signataires :
– Autonome Sanitätsinitiative Dresden (Dresde)
– Demonstrations Sanitäter/innen – Sanitätsgruppe Oberpfalz (Ratisbonne)
– Demosanitäter – Sanitätsgruppe Süd-West e.V. (Stuttgart)
– Demosanitäter Westfalen (Ahlen)
– K. Freisen – secouriste de Bonn (Bonn)
– Left-Wing Demonstration Medics (Berlin)
– Medizinischer Einsatztrupp – Demosanitäter (Düsseldorf)
– Riot Medics Berlin (Berlin)
– Vienna Street Medics (Vienne)

D’autres groupes en Allemagne et au-delà sont invités à rejoindre notre déclaration et à la publier également !

Ils seront ensuite répertoriés en tant que supporters supplémentaires entre autre sur https://demosanitaeter.com/declaration-fr/

Grèce Le surendettement lié à la crise

Le surendettement lié à la crise – Profil type de l’emprunteur : employé, actif, avec un prêt pour une résidence principale

La Confédération Syndicale du Privé GSEE, avec l’Union des Consommateurs et Travailleurs de Grèce EEKE vient de publier une enquête révélatrice sur la gestion du surendettement des personnes physiques fondée sur les dizaines d’affaires défendues par le pouvoir judiciaire au cours des années de crise, s’appuyant sur des données de consommateur-débiteur instruites par E.E.K.E. en vue de régler leurs dettes au cours de la période 2009-2019.

Pour l’exportation de résultats statistiques, seules les données des débiteurs introduites par le dépôt d’une demande d’affiliation aux dispositions légales de la loi 3869/2010 (loi Katseli) ont été utilisées.
Le total des dettes d’emprunts non productifs des débiteurs qui ont demandé à bénéficier de la loi avec le soutien de l’EEKE. s’élève à 62 000 000 €.

Le profil type de l’emprunteur surendetté en ces temps de crise est un employé, en âge de travailler, qui dispose d’un prêt immobilier pour acquérir sa résidence principale, incapable de faire face à ses obligations et qui a fini par être incapable de rembourser ce prêt.

Un emprunteur sur trois a reçu des prêts d’un montant maximal de 50 000 € et un sur quatre, de 100 000 €.

Un exemple emblématique de l’irresponsabilité de la gestion du risque de crédit par les banques, une banque a accordé à la même personne 9 prêts au logement et à une autre personne, 11 autres prêts professionnels.

Voici les points clés de l’étude :

1. Le profil des Emprunteurs de Prêts non productifs :
La plus grande proportion des débiteurs ayant connu des problèmes de remboursement de prêt sont en âge de travailler économiquement (61,72% ont entre 40 et 59 ans).
Dans la plupart des cas, les débiteurs ayant des problèmes de surendettement ont un emploi 38,36%, sont des chômeurs 35,84% et des retraités 17,38%, ce qui témoigne de la détresse économique causée par les réductions successives des salaires et des retraites.
71,20% des débiteurs sont propriétaires d’une résidence principale sans aucun actif supplémentaire. Seulement 15,92% des débiteurs ont des actifs autres que la résidence principale, le plus souvent des parcelles.
73,85% des emprunteurs sont des propriétaires dont la valeur objective n’excède pas 100 000 €. Seuls 2,49% des débiteurs ont une résidence principale supérieure à 250 000 euros.
Le revenu annuel moyen des débiteurs en 2008, au début de la crise et lorsque les effets n’étaient pas encore particulièrement ressentis, était de 28 418 €. En 2017, le revenu annuel moyen le plus faible est de 7 956 €, soit une diminution de 20 462 € sur 10 ans. Compte tenu de ce qui précède, on peut parler de « pauvreté » de la population du pays.

2. Description des Prêts non productifs :
En ce qui concerne le montant de leur dette, 35,6% des emprunteurs ont reçu des emprunts allant jusqu’à 50 000 €, contre 24,33% à 100 000 €, ce qui indique que les emprunteurs n’ont pas bénéficié d’emprunts excessifs visant des conditions de vie luxueuses.

En étudiant les produits de prêt, les prêts privilégiés ont été accordés à 62% des emprunteurs, suivis du consommateur avec un taux nettement inférieur de 24,98%. En fin de compte, les emprunteurs souhaitaient faciliter leur vie quotidienne et la sécurité élémentaire de leur famille.

En examinant la tactique des banques, il est conclu que la moitié des prêts ont été accordés par deux établissements de crédit seulement. Par exemple, un établissement de crédit a consenti 9 prêts au logement au même consommateur et à une autre personne, 11 prêts professionnels, ce qui soulève des doutes quant à la gestion responsable du risque de crédit par les banques.

3. Corrélation des prêts et des emprunteurs :
35,07% des débiteurs sont des emprunteurs qui, au moment de saisir la Cour, étaient au chômage, incapables de trouver du travail, avec une dette totale de 21 637 406,95 €, suivis des employés du secteur privé (27,38%) avec une dette de 16 890 776,16 €.

Ce sont des prêts professionnels et des prêts aux entreprises d’un montant total de 86 297,29 EUR qu’ont touché la majorité d’entre eux – au moment de la demande – sans emploi.

La valeur moyenne des cartes de crédit détenues par les emprunteurs s’élève à 3 608 euros, les prêts à la consommation reçus à 14 704 euros et les emprunts hypothécaires à 62 404 euros.

Le montant le plus important de prêts (65,12%), d’une valeur totale de 40 178 402,60 €, a été mis à la disposition des emprunteurs mariés.

4. Le processus judiciaire des réclamations :
Le délai d’attente des débiteurs qui n’ont pas encore été jugés à compter de la date du dépôt de la demande jusqu’à la date de l’affaire devant la Cour varie de 212 à 2 127 jours. Ainsi, le requérant devra attendre 49 mois en moyenne pour que sa cause soit entendue.

Le délai d’attente des débiteurs qui ont été finalisés à compter de la date de dépôt de la demande jusqu’à la décision finale est compris entre 336 et 1 942 jours. Le demandeur devrait donc attendre 38 mois en moyenne pour avoir sa décision, demeurant dans l’incertitude pendant toute cette période.

5. La présentation des résultats des décisions judiciaires définitives :
Sur le total des dettes gérées par EEKE, 67,75% ont réussi à être effacées et 32,25% à être ajustées.

Le montant ainsi réglé sera remboursé – en moyenne – sur 169 mensualités, soit 14 ans, donnant une profonde respiration aux concitoyens qui souffrent des politiques énoncées dans les mémorandums.

Le risque de confiscation et de mise aux enchères de la résidence principale et des biens de bon nombre des concitoyens sans aucun cadre de protection efficace demeure une conséquence dévastatrice du profond ralentissement économique et, en même temps, du problème le plus grave de la société grecque qui appelle une résolution directe, au principe constitutionnellement consacré de l’État providence.

CK

Répression en Grèce

Chèr e s ami e s, Chèr e s Camarade s,

Quoiqu’on pense de la mouvance anarchiste, libertaire , anti-autoritaire grecque , la répression féroce s’abat sur elle parce qu’elle mène un combat quotidien contre le capitalisme et le pouvoir grec.

Pas un mot ou presque dans les médias internationaux francophones ou anglophones, d’où ce relais de la communication de mon ami et camarade Yannis YOULOUNTAS , philosophe, cinéaste et militant acharné franco-grec.Vous avez entendu parlé:

–   de la situation inique de ce prisonnier Dimitri KOUFONTINOS considéré comme terroriste et emprisonné à vie mais qui a droit comme n’importe quel prisonnier à ses droits et sa dignité et donc à sa 7 ème demande de « permission » qui est légitime, au point qu’ il vient de gagner en justice cette demande et a arrêté une grève de la faim bien éprouvante !

– du  groupe anarchiste ROUVIKONAS et de ses actions toujours minutieusement ciblées ( ambassades, institutions étatiques, capitalistes…) , emblématiques de la lutte anticapitaliste ( médecins et notaires véreux, entreprises et patrons voyous etc…) , actions très populaires en Grèce, mais qui agacent les institutions policières et judiciaires ( très peu d’arrestations et de procès) , l’État grec, le gouvernement et sa majorité,  et l’opposition de droite grecque ( et malheureusement aussi quelques partis de gauche…).

Comme le dit Yannis :  » Ce qui vient de se passer durant 21 jours en Grèce est impressionnant. Le mouvement social a fait preuve d’une immense solidarité avec le prisonnier, épaulant sa grève de la faim de toutes les façons possibles, certaines très modérées, d’autres particulièrement radicales, jusqu’à faire céder le pouvoir.

Une fois de plus, rangeant au placard leurs désaccords théoriques et vieilles querelles, les anarchistes et autres révolutionnaires ont fait la preuve de leur puissance de frappe un peu partout en Grèce (plus d’une centaines d’actions relevées par les médias de masse grecs, au moins le triple selon mes camarades).

N’hésitez pas à faire tourner ses infos, l’information et la solidarité sont nos premières armes ! 

Et n’oubliez pas … tout cela n’arrive pas, jamais… qu’aux autres!
CK

suivre les infos sur Facebookhttps://www.facebook.com/constant.kaimakis et https://www.facebook.com/yyoulountas) ou sur le webhttp://blogyy.net/?fbclid=IwAR15bkSaqWOBA5wQqAgOK4exsq-FnMNT4Sb3ZhjGczOXC3WJ3SxHHysdNJo ,

 

Pour rencontrer des membres de Rouvikonas voir la tournée en France  http://blogyy.net/2019/05/25/nouvelle-tournee-de-rouvikonas-en-italie-suisse-france-et-belgique/ et notamment à Grenoble le 2 juin 2019

Communiqué des VioMe

VIOME n’est pas à vendre !

Le 13 juin 2019, les enchères des terrains appartenant à BIOME sont relancées. Un prix de départ réduit augmente le risque que l’usine devienne des débris et de la ferraille. Nous, les employés de la coopérative BIO.ME, cela fait maintenant 8 ans que nous luttons pour maintenir les emplois dans l’usine que le propriétaire a laissé à son propre destin.

La famille Philippo et les actionnaires du groupe ont abandonné leurs installations de production et leurs employés non rémunérés, ne manifestant aucun intérêt pour ces activités.

Nous avons présenté une proposition détaillée en collaboration avec des avocats et des professeurs de droit qui soutiennent notre lutte pour faire fonctionner l’usine de manière légale et efficace, à la fois économiquement et de manière productive, et pour le transport des produits.

Nous avons besoin de :

Contrer la dispersion des deniers publics (impôts et cotisations de sécurité sociale) et pour protéger l’intérêt public contre les sommes énormes dues par Filercaram SA et VIOME SA, les immeubles et les biens des propriétaires sont confisqués. Il y a des condamnations irrévocables contre les employeurs. Les agences gouvernementales et les organismes publics devraient déjà être intervenus.

Ensuite, que soient accordés ou loués les propriétés à la Coopérative des Travailleurs de BIO.ME afin de garantir les emplois (la coopérative montre en outre une tendance à la hausse de l’emploi).

De plus, que la propriété qui a déjà été engagée (et exclue de la vente aux enchères) par un gouvernement précédent en 2012, soit confisquée et donnée à la coopérative de travail pour qu’elle passe directement au fonctionnement normal avec les conditions requises pour une légalisation complète.

Et bien sûr, dans un environnement de travail très différent de celui de ces dernières années dans notre pays:

– En impliquant à la fois les travailleurs et la société dans le contrôle de la production et de la distribution.

– En contrôlant via les assemblées toutes les fonctions économiques.

– Avec une égalité absolue dans les décisions après que nous ayons tous une voix.

– Avec un salaire égal pour un temps de travail égal.

– Une orientation de la production vers les besoins sociaux et environnementaux plutôt que vers l’accumulation de profits.

Nous nous battons depuis tant d’années maintenant. Les gouvernements qui ont passé tout ce temps n’ont pas fait ce qu’ils avaient promis. Ils n’ont soumis aucune proposition légalement constituée, quelles que soient les allégations des membres des factions politiques qui les soutiennent. Ce qu’ils prétendent, c’est simplement une désorientation et un chaos politique qui ne s’appliquent tout simplement pas.

D’autre part, le risque de vendre l’usine en tant que parcelle « pour un morceau de pain » devient plus probable, car une nouvelle enchère avec un prix initial réduit (1/3 du prix initial) va bientôt commencer.

Nous appelons à des manifestations de masse devant les tribunaux de Thessalonique les 13, 20 et 27 juin et immédiatement après l’été pour :

BLOQUER LES ENCHÈRES, LES PLANS DE L’ÉTAT ET DU PATRONAT POUR LA DISSOLUTION DE L’USINE

Nous appelons l’appui de la société à notre lutte, car elle concerne la capacité de tous les travailleurs à prendre en main l’économie et toute leur vie. Nous répondons: « Puisque vous, vous ne pouvez pas, nous, nous pouvons ». Avec la solidarité de toute la classe ouvrière et de la société, nous imposerons notre droit même avec leur propre droit civil!

Les Travailleurs en lutte et solidaires de la Coopérative des Travailleurs de VIO.ME.

source : http://biom-metal.blogspot.com/2019/05/blog-post_9.html#more

 

La Grèce va mieux… infox !

La Grèce va mieux… infox !

A Nîmes ils vont en parler avec E Toussaint mardi 4 juin 19h Maison du protestantisme, rue C.Brousson

Historien et docteur en sciences politiques des universités de Liège et de Paris 8, porte-parole du CADTM international (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes). Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont le plus récent Le système dette (Éditions LLL).

Il a notamment coordonné les travaux de la Commission pour la vérité sur la dette publique de la Grèce, créée en 2015 par la présidente du Parlement grec.

Source http://www.cadtm.org/La-Grece-va-mieux-infox

 


Communiqué des travailleurs VioMe

En six ans et demi de fonctionnement et huit ans de lutte, le pouvoir judiciaire n’a jamais cessé les attaques contre nous – les ouvriers de VioMe –, de sorte que d’autres travailleurs ne pensent même pas à procéder à l’autogestion d’usines abandonnées.

13, 20 et 27 juin l’État et le système judiciaire tentent à nouveau de vendre aux enchères les locaux de VIOME.

VIOME ne sera pas vendue, ne sera pas liquidée car elle appartient aux travailleurs et à la société.

Nous condamnons les autorités et le syndic de faillite, qui ont tout essayé pour empêcher le fonctionnement de l’usine, gérée par nous, les travailleurs, sans patrons.

Nous invitons tous les syndicalistes, travailleurs et collectifs de nous soutenir et de montrer tous ensemble que

s’ ils ne peuvent pas, nous pouvons

Nous vous invitons à témoigner de votre soutien pratique afin que nous puissions garder l’usine en vie et nos familles loin de la peur et de la pauvreté. La solidarité est plus forte que toute forme de oppression par le capital, que toute forme d’effondrement économique de l’économie capitaliste.

En lutte et en solidarité,

Les travailleurs de VioMe

http://www.viome.org

Extrait du documentaire « La démocratie comme patron » (Datagueule79) portant sur l’expérience des VioMe.

Unissons nous, Résistons !!!

L’austérité tue, la répression fait rage, la démocratie meurt !! Gilets Jaunes ,Gilets Rouges ,sans gilet…
UNISSONS-NOUS, RÉSISTONS !!!

Il y a quatre ans, en 2015 nous étions ensemble, parties politiques de gauche, syndicats et mouvement social on manifestait pour soutenir le peuple grec contre le coup d’état démocratique imposé par la troïka, (l’UE, la BCE et l’FMI) sous la banderole « Grèce, France, Europe l’austérité tue, la démocratie meurt, RESISTONS !!

En Grèce, ils n’ont pas gagné la première bataille, ils ont perdu, malheureusement avec la complaisance de Tsípras qui a trahi son peuple. Dans une société en pleine radicalisation, Tsipras a veillé à prendre le contrôle et à neutraliser toute tendance radicale des gens. Il y est parvenu en transformant en Oui le Non du peuple, qui le 5 juillet avait ignoré les chantages de l’establishment européen tout entier.

Dans ce tournant décisif pour le mouvement, les luttes de classe et les revendications sociales il est crucial que nous tirions les justes conclusions de la défaite grecque.

La première bataille c’était en Grèce. La LUTTE FINALE c’est aujourd’hui en France !

UNISSONS-NOUS, syndicats qui combattent la régression sociale, associations et mouvement sociale,Gilets Jaunes construisons l’ Unité Populaire, le Front Populaire contre le démantèlement néolibéral de la société française, voulu par le Président de riches mais aussi dicté par les traités européennes, contre la répression féroce qui s’abat aujourd’hui aux Gilets Jaunes ,aux syndicalistes, aux travailleurs de ce pays .

UNISSONS-NOUS pour défendre les acquis du CNR, pour une éducation pour tou-te-s, pour la sécurité sociale, contre les privatisations contre la casse des services publiques et pour les droits des usagers citoyennes, pour la justice fiscale, pour la justice sociale, pour l’écologie, fin du monde, fin du mois même combat, construisons la grève générale aux assemblées citoyens, aux assemblées des travailleurs.
L’austérité tue, la répression fait rage, la démocratie meurt !!
UNISSONS-NOUS, RÉSISTONS !!!

Vangelis Goulas

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